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12/06/2010

Le devoir du chrétien est l'accueil du non-chrétien. Donc, parfois (mais oui), la sévérité envers des chrétiens...

arton143[1].jpg...car la foi n'est pas un clan. « Quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité je ne suis rien » (1Corinthiens 13, 2) :


 

Un chrétien accueille un non-chrétien : sinon il n'évangélise pas  – ce qui est  son principal devoir [1].

Il a donc un autre devoir, si c'est indispensable et dans un esprit d'avertissement (« portez les fardeaux les uns des autres », Galates 6,1) : parler clair – voire sévèrement –  à un frère chrétien quand celui-ci agit mal.

Qu'est-ce que mal agir, de la part d'un chrétien ? Ce n'est pas une question de point de vue. C'est objectif et facilement vérifiable.

Entre autres, c'est rebuter le non-chrétien, en confondant foi et clan : attitude qui détruit toute évangélisation...

« Ne donnez scandale ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l'Eglise de Dieu, tout comme moi je m'efforce de plaire en tout et à tous, ne recherchant pas mon propre intérêt, mais celui du plus grand nombre, pour que tous soient sauvés »  (1Corinthiens 10, 32-33).


A propos de l'épître de ce dimanche (Luc, 7 : la réponse de Jésus au pharisien à propos de la femme au parfum), Mgr Labaky a écrit :


«  L'amour prévenant de Dieu ne craint pas d'aller au-devant de toute détresse et un coeur blessé le laisse pénétrer. Il transforme un pécheur en fidèle, un être perdu en ami de Dieu. La scène décrit avec un luxe de détails la conduite (étrange aux yeux des « justes ») de Jésus et de la femme. On sent le Christ au-delà des conventions et de la bienséance. A l'indignation, feinte ou réelle, de son hôte, Jésus répond indirectement car Il ne veut pas le blesser, mais Il vaut tranquillement lui donner, à lui aussi, une leçon. Qui que nous soyons et quel que soit le stade de notre conversion, il y a possibilité d'approcher Jésus : Il se laisse toucher encore aujourd'hui par les pécheurs que nous sommes, pour lesquels Il éprouve une sorte de prédilection, non bien sûr pour leur péché, mais à cause de leur pauvreté. Il suffit de la reconnaître et d'en faire un chemin vers le Christ. Rien d'irrémédiable ici-bas ; pas de voie sans retour, mais la certitude qu'au bout du chemin nous attendent les bras ouverts de Jésus qui, depuis qu'ils ont été cloués sur la croix, ne se refermeront plus. »

 

 

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[1]  même s'il s'en invente d'autres, de gauche ou de droite.

 

Commentaires

REFLECHIR ENSEMBLE

> "Il peut aussi devoir être sévère envers le chrétien mal-agissant".
Pourquoi être sévère. Ne s'agit-il pas de correction fraternelle, dans un esprit de vérité, d'humilité et d'ouverture aux autres. En dernier recours il y a le sacrement de miséricorde et le rôle du conseiller spirituel. Qui sommes nous pour trancher avec "sévérité".
Souvent, nos commentaires sur l'actualité ne sont que l'occasion de parler de nous même (je pense que...).
Un auteur se plaignait récemment de cela - alors qu'il est à la mode - sur radio France : « Les journaliste ne font que se parler d'eux même à mon sujet ».
Je connais personnellement dans l'intimité une personne qui a été victime sur ce blog de l'extrême sévérité de lecteurs qui se trompaient totalement à son sujet. Une incompréhension nourrie de préjugés. Cela ne peut avoir pour issue que le pardon ou la division.
Recevez mon amitié et mes encouragements.
Votre blog me donne beaucoup à réfléchir sur ma propre attitude.
Setter



[ De PP à S. :

- Merci de votre message.

- La sévérité n'empêche pas l'humilité ni l'esprit fraternel. Ce sont deux choses différentes.
La sévérité est parfois nécessaire si le sujet est grave, et si elle vient de quelqu'un qui essaie de proposer un regard objectif sur des sujets où tout le monde s'empoigne à l'aveuglette.

- Ce serait un peu facile de demander le silence (donc l'approbation tacite) au nom de "l'humilité", dans des affaires où le dégât est public et où la réparation doit elle aussi être publique. Pourquoi les irréfléchis, les colériques, les sectaires et les mal-informés auraient-ils droit à l'impunité, et pourraient-ils faire au nom de l'Eglise des choses néfastes que leurs frères en Eglise désapprouvent, sans que ces frères aient ensuite le droit de dire : "pas d'accord" ? Pourquoi serait-ce ces frères qui "ne parleraient ainsi que d'eux-mêmes", alors que les irréfléchis, les colériques et les sectaires n'ont à la bouche que le "moi" collectif de leur clan, qui se pose perpétuellement en persécuté revanchard ?

- Il est arrivé sur ce blog que des intervenants se trompent les uns sur les autres. J'ai commis moi aussi cette faute. C'est le mauvais côté des échanges sur la Toile. Mais dans ce blog, il y a très souvent des excuses, des découvertes et reconnaissances mutuelles, des cheminements ensemble, des évolutions personnelles, grâce au débat et même souvent aux heurts !

- Ne craignons pas les frictions. La seule chose à craindre est l'enfermement dans de fausses solidarités. Etre solidaires dans une erreur est un suicide pour l'âme et l'intelligence. C'est le péché des clans. Le regretté P. Bruckberger disait : "l'Eglise est heureusement un caravansérail, qu'elle le reste !" Au caravansérail il y a des engueulades de chameliers, c'est la loi du genre et tant mieux.

- Notre blog n'est pas un blog de clan ni de parti, mais un carrefour où se rencontrent des esprits qui ne se rencontreraient pas ailleurs : blog inclassable, pour des rencontres hors classes ! Quelques-uns tenaient plus à leur clan ; ils nous ont quittés pour cette raison, ont-ils dit naguère. Mais je sais qu'ils continuent à nous lire - sans intervenir : cette idée à la fois me fait de la peine (leur silence) et me rend heureux (leur présence même muette). Ils ne rompent pas le fil. Ils savent pourquoi. ]

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Écrit par : Setter / | 13/06/2010

LES ANNEES JP II

> Il y a quelque chose qui m'étonne, dans la crise actuelle de l'Eglise. Beaucoup tirent à boulet rouge sur Benoît XVI, d'autres nient les problèmes...Mais, ni dans la presse générale, ni dans les publications cathos, on ne semble évoquer ces évènements en termes de conséquences du pontificat de Jean-Paul II. Un soutien accordé alors sans retenue aux communautés qui "faisaient du chiffre", une certaine bienveillance s'agissant d'apparition(s) mariale(s)qui semblaient donner de bons fruits, la Curie laissée la bride sur le cou.
Question : malgré l'éminence du personnage, peut-on être sévère avec JP II ? A titre d'exemple : pouvait-il ne pas être au courant de la double vie du fondateur des légionnaires du Christ ?
J'ai l'air de faire du Golias à la petite semaine, mais je ne peux que concevoir de l'amertume, à voir les repères de ma jeunesse partir en c.... Medjugorje: une supercherie, alors que, jusqu'aux années 90, les voyants étaient pour moi des frères aînés dans la foi, et les consacrés qui soutenaient les apparitions (Sr Emmanuel Maillard, Daniel-Ange, ..) de véritables icônes. Le Renouveau: il devait mettre le feu au monde ! Il vieillit, et certaines communautés (les Béatitudes pour ne pas les citer) ont parfois été en-dessous de tout dans leur fonctionnement interne...
F


[ De PP à F. - Ne tombons pas dans l'erreur moderne : ne voir les choses qu'à court terme. C'est sur un siècle (au moins) qu'on peut évaluer le bilan d'un pontificat ! ]

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Écrit par : Feld / | 13/06/2010

LE MAITRE, LE PERE, ET JESUS

> Je suis d'accord avec PP. Je pense pour ma part que Jean-Paul II a été pour beaucoup d'entre-nous, orphelins dans une société qui a tué le père, justement un véritable Père. Je garderai toujours le souvenir de la manière dont il avait spontanément pris dans ses bras une des nôtres lors d'un pélerinage diocésain, en apprenant par notre évêque (Mgr Jullien) la tragédie familiale dont elle était une des seules survivantes. Nous pleurions tous, remués au plus profond par ce geste éminemment paternel. Ce juste après sa messe privée, où on le voyait, en arrivant, en prière, seul, de dos, écrasé semble-t-il par tout le poids du monde, et de nouveau alerte et joyeux au "ite missa est".
N'oublions pas la mort de Jean-Paul Ier pour comprendre les hérauts que sont Jean-Paul II et Benoît XVI.
Si Jean-Paul II a été pour beaucoup un père, Benoît XVI est un maître. Selon la tradition juive, si on se trouve devant son maître et son père à la fois, les deux personnes les plus respectables, c'est le maître qu'il faut saluer en premier.
Mais il fallait d'abord retrouver l'amour du Père.
Enfin cher Feld, le christianisme est la religion de l'anti-modèle, la seule:"Vous n'avez qu'un seul maître".
Puisque nous sommes tous pécheurs, nous n'attendons pas des uns ou des autres qu'ils nous soient un modèle auquel nous conformer (phénomène dépersonnalisant du mimétisme, voir R.Girard), et en ce sens les saints ne sont pas des modèles, mais Jésus seulement (dont nous savons juste assez de la vie pour nous en inspirer pour devenir nous-mêmes, sans en savoir assez pour en devenir un "fan" sans personnalité propre, un sosie).
Passer à l'âge adulte sur le plan psychologique consiste à désidéaliser le père, tout en réalisant tout ce qu'on lui doit et en l'en aimant davantage encore.
L'Evangile de ce dimanche m'inspire: la femme est une pécheresse, tout juif bien informé le sait, et Jésus est un gros naïf, donc pas un prophète.
Jean-Paul II était-il aussi un gros naïf?
Jésus seul sait de fait tous les péchés qu'elle a commis, mais Il voit dans le même temps tout l'amour qui l'habite dans ses gestes insensés(bon sang quelle femme libre en effet!).Nous serons jugés sur l'amour, et celui à qui on a beaucoup pardonné, aime davantage. Autrement dit les enfants les pires de notre famille Eglise, c'est d'eux que peut jaillir les plus beaux fruits de charité. Donc on a de bonnes raisons d'être plein d'Espérance, non?
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Écrit par : Anne Josnin / | 13/06/2010

@ Feld

> C'est une question importante. Il me semble que même les grands et saints papes ne sont pas exempts d'erreurs de gouvernement ou d'appréciation. Des papes accordent parfois leur confiance à des personnes qui ne la méritent pas : c'est la condition humaine. La sainteté n'exclut pas l'erreur, comme la grâce ne supplée par la nature. Je crois que JPII ne connaissait pas la vérité sur le père Maciel, qui était un pervers-manipulateur "dénué de tout sentiment religieux authentique" (termes utilisés par Rome). Sa capacité de manipulation et de séduction était très puissante. Sinon il n'aurait pas attiré à lui tant d'âmes sincères qui se trouvent aujourd'hui dans une douloureuse tourmente.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 13/06/2010

SAINE POLEMIQUE

> Ce qui est en jeu dans certaines réactions qui pointent la polémique ici ou là, c'est le refus de la correction fraternelle. Il s'agit d'un symptôme de la contagion libérale baptisée à tort tolérance et qui n'est en fait qu'indifférence à autrui et à l'erreur. Au contraire, une saine polémique peut être la marque de l'amour porté à la fois à autrui et à la vérité.
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Écrit par : Hubert Houliez / | 14/06/2010

à P de P,

> vous confondez accueil et conversion: accueillir d'abord mais pour convertir sinon nous tombons dans le gnan-gnan contemporain. Certes l'auto-flagellation se porte bien de nos jours...
drazig


[ De PP à D. :

- Ce n'est pas nous qui "convertissons" qui que ce soit : c'est le Saint Esprit, si nous en sommes bons vecteurs.

- Pour être bons vecteurs, il faut se comporter de façon à ce que les autres aient le désir de nous demander pourquoi nous vivons ainsi (différemment). C'est la directive-clé de la 1ère épître de Pierre : "Soyez toujours prêts à donner A QUI VOUS LES DEMANDE les raisons de l'espérance qui est en vous". Personne ne viendra vous les demander si vous êtes à scander des 'Je vous salue Marie' de Chartres comme des chants de guerre, aux côtés de rouleurs de mécaniques qui ne sont même pas chrétiens.

- Donc pour que la conversion ait une chance, il faut commencer par accueillir l'autre. Sinon quoi ? Vous le cognez ? Ca vous fait peut-être plaisir, mais ça ne fait aucun plaisir à Dieu, et vous êtes de ceux qui "font Sa volonté" sans lui demander s'Il est d'accord. Ca mène à certaines bavures du passé, parfois atroces, dont le souvenir est aujourd'hui un obstacle à la ré-évangélisation de l'Europe. (Ne nions pas ces bavures, elles ont existé, il n'y a aucun courage à nier les faits, et notre devoir en 2010 n'est pas de chicaner indéfiniment sur le passé mais d'évangéliser aujourd'hui).

- Le "gnan-gnan contemporain" ? Songez que ce monde contemporain est celui dans lequel Dieu vous envoie témoigner de son Fils. Dans ce monde-là. Pas dans un autre ! Ne dites pas : "arrêtez le monde, je veux descendre". Ce serait déserter, et en plus c'est idiot.

- Songez donc qu'il y a une façon de se croire "plus résolu", "plus combatif", "plus convaincu", qui est en réalité une désertion. L'Evangile ne dit pas "bienheureux les durs". Il dit même le contraire, dans un passage que les "durs" zappent mais qui est incontournable et qu'il faut bien comprendre, à la lumière du Golgotha : "Vous avez appris qu'il a été dit :'Oeil pour oeil, dent pour dent'. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant", etc (Matthieu 5, 38-42). Sans doute appelez-vous ça de "l'auto-flagellation" ? Je me permets de vous indiquer que Jésus ne s'est pas flagellé lui-même. Méfiez-vous de certains mots, qui dérapent loin. ("Les grenouilles de bénitier disent 'tendez l'autre joue', nous disons : pour un oeil les deux yeux, pour une dent toute la gueule" - Jacques Doriot, discours à la LVF, béni par Mgr Mayol de Luppé).

- Votre seule mission de chrétien est de témoigner de l'Evangile. Dieu ne vous en confie aucune autre ! Ne nous inventons pas des "missions" de remplacement, qui ressembleraient bizarrement à des actions de parti politique. Ne soyons pas des Simon-Pierre tirant son épée à Gethsémani : attitude qui exprimait sa belle et martiale "conviction", mais vous savez ce que Jésus lui a dit.

- Il y a beaucoup plus de courage à réfréner notre "colère nombriliste" en demandant quoi faire au Seigneur (donc à son Eglise) plutôt qu'à laisser exploser notre réflexe viscéral. Ca, c'est le vieil homme en nous. Il faut le dépouiller. C'est saint Paul qui vous le dit. ]

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Écrit par : drazig / | 14/06/2010

à Hubert HOULIEZ

> J'ai vu des messages comme ceux dont vous parlez, sur le site de France catholique et de Liberté politique. Ayons compassion pour leurs auteurs. Ils doivent être sincères. Ils ne voient pas que leur colère est "nombriliste" (dit T. Derville dans le lien donné ici) et qu'elle "étrangle" leur esprit. Crier "nous on était sur le terrain" n'est pas un argument, puisque ce qui fut fait sur le terrain est justement le problème. Mieux eût valu n'y pas aller, sur le terrain. Les choses effarantes ("sieg heil") qui furent criées ou faites sur le terrain (le grand crucifix était brandi par un militant politique notoire), ils les nient ou les considèrent comme pas graves : refus de responsabilité, déni de réalité.

Même leurs insultes méchantes révèlent un désarroi. Comment peut-on mettre en doute la conversion religieuse de quelqu'un, sous prétexte qu'il exprime un désaccord avec une façon d'agir ? C'est dire que cette façon d'agir est forcément bonne puisque "c'est la nôtre". Encore du nombrilisme. Exaltation de soi par désarroi : la personne qui hurle dès qu'on critique un de ses actes ou qui va gifler l'institutrice "parce que tu as critiqué mon fils", c'est typique d'aujourd'hui malheureusement.

Prions pour ceux qui en sont là. Mais attention à cette mentalité de persécuté persécuteur qui est en train de monter dans le catholicisme français absurdement. Ce n'est pas cela qu'a voulu Benoît XVI. Il faut défendre notre pape contre certains de ses "amis".
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Écrit par : gnafron / | 14/06/2010

"INFINIMENT PLUS LOURD DE CONSEQUENCES"

> Ah, ces femmes adultères de la Bible, celle-ci et celle qui faillit être lapidée ! Elles incarnent le mystère de la compassion du Christ mais elles incarnent également le pouvoir du repentir.
Hélas combien de fois ne sont-elles pas utilisées, trahies dans des lectures faussées qui ont pour but le repos dans ce que Bonhoeffer appelait la grâce à bon marché, justification de l'existence bourgeoise séculière, toujours prête à prendre son parti des vices du monde présent sous prétexte de la miséricorde divine et de l'impuissance humaine.
Et pourtant ces femmes incarnent la force du repentir, "va et ne pèche plus", elles nous montrent la valeur de la grâce qui coûte et qui nous engage à la suite du Christ dans une vie conformée à la loi de Dieu.
Non, le chrétien ne peut prendre son parti d'un système économique qui broie le petit et ce même s'il doit y perdre quelques dividendes.
Non le chrétien ne peut prendre son parti d'un consumérisme qui détruit la vie possible de demain et ce même si il doit y perdre un peu de son confort.
Non le chrétien ne peut prendre son parti de l'égoïsme national et ce même s'il doit y perdre la sécurité des vieux repères.
Non le chrétien ne peut prendre son parti du libéralisme des moeurs et ce même s'il doit le payer d'une certaine incompréhension, voire d'une lourde solitude.
La lampe n'est pas faite pour être mise sous le boisseau et même si nul ne peut s'ériger en exemple, le chrétien doit tendre à l'exemplarité: "soyez parfaits comme votre père céleste est parfait".
Le chrétien doit se savoir sous le regard du non chrétien, il doit être différent, il doit être le sel de la terre. Sa vie doit être cohérente avec sa foi.
Dieu a payé très cher notre salut, nous devons nous en souvenir et vivre en disciples.
C'est ainsi, en étant pleinement chrétiens - et seulement chrétiens - que nous serons accueillants à l'autre et que peut-être nous serons pour lui le canal de la Grâce.
Et la correction fraternelle a ici pleinement sa place, nous ne pouvons accepter que certains caricaturent ce beau nom de chrétien car ils outrepassent (d'où le nom d'ultras) l'exigence de la Foi en y amalgamant des éléments profanes.
Il y a profanation lorsqu'on nomme christianisme ce qui y est étranger...
Et cette profanation est infiniment plus lourde de conséquences qu'un kiss je sais plus quoi devant une église (ce qui n'est certes pas joli joli, je n'en disconviens pas).
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Écrit par : Hubert Houliez / | 14/06/2010

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