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04/05/2010

Linceul de Turin : l'ostension 2010 s'accompagne aussi du signe du respect de l'environnement, souligne le directeur du comité organisateur

Des milliers de pèlerins - Aucun gaspillage de ressources, respect maximal de l'environnement, solidarité internationale. Le catholique se sait responsable de "la Création tout entière" (Romains 8, 19-23) :


 

<<  ZENIT a évoqué la question avec Maurizio Baradello, directeur du Comité pour l'ostension, né fin 2008 d'un accord entre la ville et la province de Turin, la région du Piémont et l'archidiocèse de Turin :

Attention à l'utilisation des ressources

Une attention toute particulière a été donnée à la mise en place de réalisations permanentes. La plus grande partie des interventions, explique M. Baradello, « a été faite sur des édifices qui resteront à la disponibilité des biens culturels du territoire, en particulier dans le quartier du Pôle royal de Turin où se déroule le parcours de la visite. C'est le cas des pièces du Palais Chiablese, restaurées et utilisées durant l'Ostension comme chapelle pour l'adoration eucharistique et lieux de confessions, et qui seront ensuite destinées à être utilisées comme billetterie et librairie du Pôle royal ». 

De la même manière, « le nouveau passage ouvert dans les Jardins royaux où passeront les pèlerins pour se rendre au Musée des antiquités servira au Musée lui-même comme accès pour les transports au jardin qui n'étaient auparavant accessibles qu'à travers des parcours très compliqués et onéreux ». 

Certaines interventions technologiques ont été faites avec l'objectif d'être utilisées à l'avenir, comme c'est par exemple le cas pour « les connexions à fibres optiques, le matériel et les systèmes de diffusion ». Par ailleurs, « une partie du système de surveillance et de contrôle du Linceul a été modernisé, et cela aussi restera en permanence ».

Un événement à faible impact environnemental

« Durant la phase de conception, affirme M. Baradello, on prévoyait déjà que l'ostension conduise à Turin entre 1,5 et 2 millions de visiteurs. Ce chiffre nous a tout de suite invité à élaborer un système de gestion de l'événement qui soit le plus compatible possible avec l'impact environnemental sur la ville ».  

L'arrivée de quelque 20 000 cars pour le transport des pèlerins a été prévue, « et il est facile d'imaginer la répercussion sur le territoire de cette augmentation importante du trafic. Nous avons donc préparé un système d'accueil des bus dans le centre ville en définissant des parcours et des points d'accueil pour tous les transports afin de garantir, le plus possible, un flux ordonné et harmonieux ».

Un ticket écologique et solidaire

Le paiement d'une taxe écologique est demandé aux cars. Elle est de 30 euros pour les cars Euro 2 et plus (bus mis en service après 1996) et de 50 euros pour les Euro 1 (mis en service entre 1993 et 1996) et Euro 0 (mis en service entre 1988 et 1992). « Le ticket - explique le directeur du Comité pour l'Ostension - a été demandé par la ville afin de compenser l'augmentation de production de CO2 déterminée par le trafic, avec la création d'un nouvel espace vert dans la ville et l'acquisition de crédits verts dans des pays en voie de développement avec lesquels nous sommes jumelés ».  

« Il existe des organismes des Nations unies - explique encore M. Baradello - qui contrôlent les charges de pollution sur l'environnement et déterminent des manières de compenser comme récupérer le gaz des décharges ou des instruments qui compensent l'émission CO2 par l'achat de crédits verts ».  

« Pour que l'augmentation de CO2 à Turin se répercute sur tout l'environnement, il ne faut pas forcément que la compensation ait nécessairement lieu ici. Nous avons au Brésil et en Argentine des partenaires de l'Ostension qui gèrent des décharges et nous sommes donc en mesure de partager ce bénéfice avec deux villes : Rosario et Belo Horizonte ». Un signe prouvant que « Turin et l'ostension du Linceul ont à cœur les thèmes du développement et de la coopération internationale ».

Utiliser les moyens de transport publics

De plus, « nous encourageons l'utilisation des moyens de transport publics et les personnes qui viennent en voiture sont invitées à se garer dans les parkings périphériques et à utiliser la ligne n°4 qui les relie au centre de l'Ostension ». Le billet park and ride, au prix de 1 euro, permet de se garer et d'utiliser à volonté les transports publics dans la journée, dans le but de tenir les voitures éloignées du centre historique et éviter ainsi une production de CO2 supplémentaire en cherchant un parking.  

« Les navettes électriques, appelées ‘lignes star' ont été multipliées », ajoute M. Baradello. « Elles relient les points centraux et les gares avec le centre de la place Castello. Nous aussi, organisateurs, nous utiliserons ces navettes écologiques dans ce quartier pour ‘récupérer' les personnes perdues qui doivent rejoindre leur groupe ou pour tout autre besoin ».

Tri des déchets et produits « Km zéro »

L'attention à l'environnement se fait aussi dans la gestion minutieuse de l'accueil. « L'Amiat, qui est la société qui gère le tri des déchets à Turin, a mis à disposition des conteneurs pour le tri dans le quartier de l'Ostension afin de faciliter le tri des déchets par les pèlerins et le recyclage ».  

Par ailleurs, « on propose de consommer l'eau publique de l'aqueduc et aucune bouteille en plastique n'est distribuée dans la zone de l'Ostension ». Enfin, dans les lieux de restauration des pèlerins, « l'utilisation de produits locaux » a été demandée, en favorisant « le plus possible les produits ‘Km zéro' venant de la province ou des artisans de la région ».

Un style sobre

 « Tout l'événement - affirme encore M. Baradello - a été pensé sous le signe d'un style sobre qui a guidé les options choisies et qui en a permis la réalisation avec l'aide de tous ». A commencer par les volontaires « sans lesquels l'Ostension n'aurait pas eu lieu ». Ce sont eux, entre autres, qui « garantissent l'accueil des personnes malades, handicapées, des autorités : si nous avions dû rétribuer ces services, cela n'aurait absolument pas été possible ».

L'aide d'Internet

« L'utilisation d'Internet a été déterminante », explique M. Baradello. « Les experts avaient prévu 35 % des réservations par Internet. On en a noté 91 % ! ». Cela a beaucoup facilité « la communication de l'événement et a aidé à véhiculer une image différente de Turin et de sa région, non plus comme une ville ‘grise' mais une ville vivante aux 1000 propositions. Grâce à Internet, même les hôteliers et les restaurateurs ont réussi à organiser l'accueil plusieurs mois à l'avance. Un point très positif en période de crise économique ». 

Et finalement... 

Que se passera-t-il à  la fin de l'événement, le 23 mai prochain ? « Il faudra tout démonter », conclut M. Baradello, « mettre les réalisations permanentes à disposition de la ville, remettre le Linceul à sa place. Cela restera sûrement un événement important pour l'Eglise et nous l'espérons, positif, dans ses aspects d'organisation, pour les pèlerins et pour la ville ».

Zenit - Chiara Santomiero  >>-

 

10:27 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : christianisme

Commentaires

BENOIT XVI A TURIN

> Déclaration magnifique du Saint Père devant le Saint- Suaire qui n'est pas sans rappeler des événements bien actuels...
http://adorateurs.iquebec.com/meditation%20devant%20le%20suaire.htm

"Le Saint-Suaire est une image du silence. Il y a le silence tragique de l'incommunicabilité, qui trouve dans la mort sa plus haute expression, et il y a le silence de la fécondité, qui est propre à celui qui renonce à se faire entendre à l'extérieur, pour atteindre en profondeur les racines de la vérité et de la vie. Le Saint-Suaire exprime non seulement le silence de la mort, mais également le silence courageux et fécond du dépassement de l'éphémère, grâce à l'immersion totale dans l'éternel présent de Dieu. Il nous offre ainsi la confirmation émouvante du fait que la toute-puissance miséricordieuse de notre Dieu n'est arrêtée par aucune force du mal, mais qu'elle sait au contraire faire participer au bien la force même du mal. Notre époque a besoin de redécouvrir la fécondité du silence, pour surmonter la dissipation due aux sons, aux images, aux bavardages qui empêchent trop souvent d'entendre la voix de Dieu."
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Écrit par : Isabelle / | 04/05/2010

LE LINCEUL ET LA SCIENCE

> Sur Zenit aussi cet article d'Anita S. Bourdin :

"ROME, Lundi 3 mai 2010 (ZENIT.org) - La question de la datation du tissu du linceul de Turin « est actuellement totalement ouverte », car, « du fait des possibles contaminations chimiques et biologiques survenues au cours des siècles - contaminations à vérifier et surtout à évaluer quantitativement - la « date radiocarbonique » obtenue en 1988 pourrait être notablement différente de la date réelle », explique le site officiel du Saint-Suaire.

Les mises en cause de cette datation viennent de ces contaminations mais aussi d'autres failles dans la rigueur scientifique de l'examen. Rappelons aussi que d'autres disciplines de datation à la fois anciennes (type de tissu, type de tissage, de filage, par exemple) doivent également être prises en compte et que d'autres techniques modernes peuvent être utilisées (luminescence à l'infrarouge, mesure du degré de dépolymérisation de la cellulose, entre autres).

L'examen au carbone 14 de 1988, effectué par trois laboratoires de Tucson, d'Oxford et de Zurich, a avancé une date entre 1260 et 1390. Or, on constate à la fois le manque de prise en considération de paramètres qui pipent les résultats, et d'autre part, des incohérences dans le prélèvement et dans les résultats publiés.

Des paramètres « pipant » les résultats

Le fondateur de la méthode de datation au carbone 14, Willard Frank Libby, nobel de chimie en 1960, recommande avant l'application de sa méthode de prendre en compte l'origine et l'histoire d'un objet pour diagnostiquer les contaminations possibles et intégrer ces paramètres aux résultats de l'analyse.

La formation de l'image

Or, il faudrait savoir la façon dont s'est formé l'image pour dater le suaire. On constate une « déshydratation et oxydation » du lin, peut-être dues à un rayonnement de type ultra-violet comme le suggèrent les travaux de l'ENEA (Organsme pour les nouvelles technologies, l'énergie et l'environnement, « Ente per le Nuove tecnologie, l'Energia e l'Ambiente ») de Frascati, près de Rome. Un rayonnement qui, interférant avec la myrrhe et l'aloès, peut avoir altéré la teneur en carbone 14.

Un chercheur français Jean-Baptiste Rinaudon, expert en médecine nucléaire à Montpellier, a fait remarquer lui aussi que lors de la formation de l'image sur le tissu les réactions atomiques auraient pu provoquer l'enrichissement du tissu en C 14.

L'histoire du linceul

Plusieurs types de composantes relevées sur le suaire, et dues à son histoire, auraient dû être pris en considération : des éléments dus à l'environnement et des éléments dus au contact avec le corps du supplicié:

1 - L'eau utilisée en 1532 pour éteindre l'incendie de la chapelle du château de Chambéry où le suaire était conservé.

2 - Le reliquaire qui le conservait était en argent, ce qui a dû provoquer des réactions chimiques sous l'effet du feu : c'est ce que soulignent le chimiste russe - et baptiste - Dimitri A. Kouznetsov et Andreï Ivanov à Moscou, car le feu a fondu le reliquaire et des gouttes de métal sont tombées sur le tissu, provoquant une série de trous symétriques (la symétrie étant due au fait que le linceul était conservé plié) et de brûlures.

3 - Les poussières, accumulées au cours de sa fabrication et de son histoire, y compris des résidus de cire.

4 - Les micro-organismes, essentiellement des micro champignons, et des bactéries : leur présence « rajeunit » le tissu, a fait observer le microbiologiste américain Leoncio Garza-Valdès, mais aussi les spores et les pollens découverts et étudiés par le biologiste suisse Max Frei Sulzer sur des échantillons prélevés en 1973 et 1978 (plus de 50 plantes d'Europe, de Palestine et d'Anatolie) et par les israéliens Avinoam Danin et Uri Baruch qui ont découvert des traces de plantes originaires de la région de Jérusalem. Le savant américain Harry Gove, qui a effectué la datation, avoue lui-même que la « patine » due aux champignons et aux bactéries peut avoir « altéré » la datation.

5 - Des éléments venus du contact du suaire avec le corps du supplicié avant les onctions (sang - sang humain, groupe AB, identifié en 1981 par Pierluigi Baima Bollone et les américains John H. Heller et Alan D. Adler -, sérum, cellules épithéliales) et les traces d'onctions de myrrhe et d'aloès

Ces paramètres n'ayant pas été pris en considération, ils constituent un première source de contestation de la rigueur scientifique de cette méthode.

Le prélèvement de l'échantillon

Des incohérences se manifestent aussi dans la méthode de prélèvement et dans les résultats. Le site officiel du Suaire signale une méthode de prélèvement et des échantillons qui suscitent la perplexité des autres experts. Résumons les indices rendant les interrogations légitimes.

Premier indice : Les responsables des trois laboratoires et le Dr Tite, du British Museum, nommé « garant » de l'ensemble de l'opération, ont exigé « d'exclure tout autre examen et tout autre chercheur, en refusant catégoriquement d'insérer la datation au carbone 14 dans un contexte multidisciplinaire d'études et d'examens à effectuer simultanément », comme d'autres experts le souhaitaient.

Deuxième indice : Le prélèvement de l'échantillon a été fait sur un site unique (donc non représentatif de l'ensemble) et parmi les plus « pollués » et donc parmi les moins appropriés.

Troisième indice : L'échantillon a ensuite divisé en trois parties à remettre aux trois laboratoires, mais ceux-ci ont donné des versions contradictoires à propos du poids et de la taille des échantillons.

Quatrième indice : Sur la base des données officiellement communiquées, il ressort que l'échantillon prélevé pesait environ le double de ce qu'il aurait dû, si l'on se fonde sur le poids au centimètre carré du Suaire, calculé avec précision à l'occasion des examens de 1978 (donc, ou bien on a fourni des données erronées, ou bien ces données ne se référaient pas à l'échantillon du Suaire).

Cinquième indice : Le test ne s'est pas fait « en aveugle » ! Or, les trois laboratoires avaient insisté sur la nécessité, pour garantir l'impartialité, d'exécuter le test « en aveugle » (c'est-à-dire en datant, en même temps que l'échantillon du Suaire, deux autres échantillons préalablement introduits dans des conteneurs anonymes, de manière à empêcher que l'on identifie lequel des trois était l'échantillon du Suaire). Or, eux-mêmes ne s'en sont pas tenu à cette exigence. D'une part le tissu du Suaire est parfaitement reconnaissable, d'autre part, les analystes ont voulu assister personnellement au prélèvement (ils l'ont vu de près !) . Enfin, l'âge des autres échantillons a été communiqué aux trois laboratoires avant l'opération de datation !

Sixième indice : Les résultats fournis par chacun des trois laboratoires présentent une non négligeable « dishomogénéité », problème qu'il n'a pas été possible de discuter et d'approfondir en raison du refus, de la part des responsables des laboratoires, de fournir les « données primaires » - c'est-à-dire non encore interprétées et comparées - en leur possession.

Les contestataires des résultats

Les principales contestations sont venues d'un ingénieur italien de Milan, Ernesto Brunati, qui a trouvé, dans la relation des résultats du carbone 14 publiée dans la revue américaine « Nature » (16 février1989) une donnée fausse. Et une étude de l'université de La Sapienza de Rome, menée par les statisticiens italiens Livia De Giovanni et Pierluigi Conti a démontré l'existence d'une erreur de calcul qui rendait non fiable le résultat des examens.

Les travaux d'un groupe de 4 statisticiens publié en avril 2010 par l'institut italien de statistique remet aussi en question la cohérence des résultats.

Giulio Fanti, professeur de Mesures mécaniques et thermiques de l'université de Padoue, Marco Riani, de l'université de Parme, Fabio Crosilla, de l'université de Udine et Anthony C. Atkinson, de la London School of Economics, ont en effet examiné statistiquement les 12 datations produites par les 3 laboratoires.

C'est cette étude qui montre que les échantillons ne peuvent pas venir d'une même source. Or, si les résultats publiés semblent être issus de tissus différents, c'est soit en vertu d'une erreur (on aurait prélevé non pas un échantillon du Suaire mais un échantillon de l'étoffe du rapiéçage de 1534), soit parce que les échantillons prélevés ont subi une contamination non uniforme. Dans les 2 cas, les résultats ne peuvent pas être considérés comme « concluants », estiment les auteurs.

Refaire des examens

Ces différences, sur l'échantillon de 10 mm x 7 mm, appliquées statistiquement à toute la longueur du linceul de Turin conduisent à cette conclusion : trop de différences et donc, l'examen aurait dû être refait.

Emanuela Marinelli, professeur en sciences naturelles et géologiques, membre du Centre romain de sindonologie, organisatrice du congrès mondial Sindone 2000, auteur de livres, conclut : l'échantillon a été prélevé sur un angle « contaminé et raccommodé ».

Un expert d'Oxford, Christopher Bronk Ramsey reconnaît le « conflit » entre les données et invite à « un regard critique sur les preuves ». Il réclame même qu'on produise une « histoire cohérente » pour arriver « à la vérité ».

Anita S. Bourdin "
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Écrit par : Luça / | 04/05/2010

LES RUSSES A TURIN POUR VENERER LE LINCEUL

> Dans la nuit du 17 au 18 mai, le métropolite Hilarion ("ministre des affaires étrangères" du patriarcat de Moscou) et plusieurs avions de pèlerins russes seront à Turin pour vénérer le linceul. C'est un événement oecuménique.
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Écrit par : trofim / | 04/05/2010

SOBRE

> Je reviens de 3 jours à Turin et je puis confirmer qu'effectivement, l'ostentation a lieu dans un environnement et une atmosphère très sobres : ni déploiement de techno-science, ni dégradations de la nature, ni même marchands du temple. Tout a été fait dans la simplicité la plus authentique et humble : une vraie bonne surprise.
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Écrit par : blanche / | 04/05/2010

EN 2008

> Sur ce même blog, l'aveu du responsable de la datation au carbone 14 en 2008 : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2008/03/01/linceul-de-turin-la-datation-au-carbone-14-mise-en-doute-par.html
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Écrit par : Roque / | 05/05/2010

@ Blanche

> L'ostension... sans ostentation !
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Écrit par : Michel de Guibert / | 05/05/2010

LA CVX

> À une bien moindre échelle, le Congrès de la CVX à Nevers cette année se place aussi sous le signe du respect de l'environnement: quelques efforts sont demandés aux participants pour un plus grand respect de la Création. Chrétiens, nous sommes co-responsables de la Création et l'Église essaie de le vivre concrètement.
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Écrit par : Et cetera / | 06/05/2010

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