03/05/2010
Henri IV, 1610-2010 : 4ème centenaire de son assassinat par un sectaire ultracatholique
Chartres, 15 mai prochain : "journée Henri IV" dans la ville où ce roi fut sacré. Avec messe pontificale en la cathédrale (célébrée par l'évêque Mgr Pansard), exposition à la médiathèque, et conférence de Jean-Pierre Babelon. Un exercice de mémoire qui porte des leçons actuelles :
<< Les « politiques » avaient finalement obtenu la victoire du Béarnais en séparant les deux notions d'Eglise et d'Etat, naguère si étroitement confondues. [...] Henri IV avait été porté au trône par une force française, un patriotisme national, qui dépassait les fureurs de la faction ultra-catholique ou les réticences frileuses de la communauté protestante. Plébiscité par une très vaste coalition à laquelle les « politiques » ont servi de ciment, le roi pouvait croire que le problème religieux était passé au second plan puisque les Français l'avaient enfin accepté sous la couronne, lui l'ambidextre. [...] Une fois la guerre passée, l'union sacrée a vécu. […] Les grands seigneurs catholiques ne rêvent que gouvernements et pensions, les grands seigneurs protestants que principautés et direction militaire du parti huguenot. Le roi est plus seul que jamais. >> (J.P. Babelon, Henri IV, Fayard 1982).
La journée de Chartres se tiendra en présence de l'aîné des Bourbons, le prince Louis. Je me souviens de son père, le prince Alphonse, ironisant sur ceux de ses supporters qui venaient du milieu ultracatholique : "Des neveux de Ravaillac applaudissant le descendant d'Henri IV..." Ravaillac et le parti ultracatholique avaient tort de croire le Béarnais athée. Il avait une foi paradoxale mais intense, un catholicisme d'ex-protestant, centré sur le Christ dans l'eucharistie :
« Dans sa personnalité complexe, la foi en l'existence de Dieu pèse un poids déterminant. Nombreux ont été ceux qui le croyaient sans religion […] Henri réserve soigneusement sa dévotion au Saint Sacrement. Il se refuse fermement et discrètement au culte des saints et des reliques... Même le sentiment de son indignité individuelle en tant qu'homme pécheur n'est pas étranger à sa piété ; il inspire notamment cette obsession du salut dont on reconnaît maints témoignages... Le pape, un homme fondamentalement bienveillant, s'est peu à peu avisé qu'à force d'incartades et malgré sa vie répréhensible, Henri de Bourbon a finalement tiré la France du gouffre affreux où elle était plongée et y a restauré l'Eglise catholique. […] Entre les deux plateaux de la balance, l'Eglise catholique et l'Eglise réformée, qu'il a tour à tour rétablies, revigorées, favorisées, Henri IV malgré son état de pécheur public est parvenu à rester le fléau vertical, pointé vers l'Eternel dont il attend avec confiance le salut. >> (J.P. Babelon, op. cit.).
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Commentaires
LA JOURNEE DU 15 MAI
> Peut-on en savoir plus sur le déroulement de cette journée ?
Chicot
[ De PP à C. :
- "Te voilà donc, mon brave Chicot , dit le roi. Je te croyais trépassé."
- Communiqué officiel de cette journée :
"11h00, exposition Henri IV à la Médiathèque: Esplanade de la Résistance (place des Epars). 12h30, messe pontificale à la cathédrale, célébrée par Mgr Pansard, évêque de Chartres.
15h15, remise du prix du concours Henri IV (écoles, collèges, lycées).
15h30, conférence de M. Jean-Pierre Babelon, membre de l'Institut, président d'honneur de la société Henri IV, à la collégiale Saint-André : 'Le sacre du roi Henri IV et sa reconquête de Paris'.
16h30, collégiale Saint-André : concert dirigé par Joachim Jousse."
Le communiqué émane de "L'Institut de la Maison de Bourbon, organisme reconu d'utilité publique, 81 avenue de la Bourdonnais, Paris 7ème, courriel : contact.royaute@wanadoo.fr".
Il précise que cette journée ("dans le cadre des célébrations nationales du 4ème centenaire de la mort d'Henri IV"), se tiendra "en présence de Mgr le prince Louis, duc d'Anjou, et des princes de la Maison de Bourbon".
- Ainsi tu sais tout, Chicot. ]
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Écrit par : Chicot / | 03/05/2010
ALPHONSE
> Moi aussi j'ai connu Alphonse de Bourbon. Aux "ultras", il appliquait un dicton espagnol : "Ils ne sont pas tous fous, mais tous les fous y sont." On dirait une légende de Goya.
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Écrit par : torfou / | 03/05/2010
HENRI IV ET L'EUROPE
> D’après les « Mémoires » de son ministre Sully, Henri IV aurait rêvé d’une république européenne, « un corps politique de tous les Etats d'Europe qui pût produire entre ses membres une paix inaltérable et un commerce perpétuel ». Aurait-il appelé de ses voeux cette Europe mangée aux mites par le matérialisme mercantile ? Henri, reviens, l’Europe dont tu rêvais part en vrille !
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Écrit par : Denis / | 03/05/2010
"ULTRACATHOLIQUE"
> Je me suis souvent interrogé sur le sens de la désignation "ultra catholique". Qu'est-ce que ça veut dire, quel est cet oiseau étrange qui serait "encore plus catholique que le catholicisme"? En toute honnêteté, j'entends tout et son contraire à propos des "ultra catholiques".
Je m'étais posé la question après avoir lu cette intervention du père James Shall, un jésuite américain qui enseigne la science politique à la Georgetown University (dans sa définition semble différente de ce que sous-entend l'article de PP ?).
C'était le 7 décembre 2009 à propos du député Patrick Kennedy qui disait être catholique mais ne pas être d'accord avec tout ce qu'enseigne l'Eglise (un évèque a réagi, et a été traité d'"ultra catholique") :
"« Un de mes amis m’a écrit à propos d’une directrice d’école, une religieuse, parlant à un parent d’élève et demandant de l’argent pour son établissement. Le monsieur était décrit comme un “ultra catholique”. Mon ami m’a demandé : “C’est quoi un ultra catholique ; le savez-vous ?” " [...] Évidemment, je ne peux pas m’empêcher de définir ce qu’est un ultra catholique aujourd’hui. Il y a des tentations auxquelles ont a du mal à résister. Pour faire bref : dans le monde multi-descripteur d’aujourd’hui, un ultra catholique c’est quelqu’un qui est un catholique croyant, un oiseau plutôt rare. Notre pays est rempli d’ex – contestataires, non pratiquants, c’est-mon-choix, fichez-moi-la-paix – catholiques. Ils nous enseignent qu’ils se sentent mieux que leurs infortunés coreligionnaires estimant naïvement que le catholicisme est, de manière crédible, la chose la plus intelligente qu’on puisse trouver dans le domaine public ou privé. Dans le domaine public, ceux qu’on cite le plus souvent comme “autorité” sur ce que les catholiques croient, ce sont les dissidents. [Hans Küng... NDLC] Les catholiques constituent le seul groupe dont personne n’a besoin de parler avec exactitude.
Un ultra catholique adoubé tient le Credo de Nicée pour vrai. Il pense qu’il y a une autorité divine dans l’Église. Il sait, qu’en tant que pécheur, il a besoin du pardon. Mais il n’utilise pas ses péchés pour justifier une croisade de justice sociale. Il fait de curieuses choses, comme d’aller à la Messe tous les dimanches, même quand elle est célébrée en latin. Il pense que c’est très bien d’avoir des enfants. Il préfère travailler pour vivre. Il sait aussi que l’Église est assiégée par la culture ambiante. Il appartient à la minorité réelle.
Le mot “ultra” vient du latin et il signifie “au-delà”. Nous avons des choses comme les ultra-virus, les ultrasons, les rayons ultraviolets. Au Moyen Âge, un pape était dit “ultramontain” s’il venait non pas d’Italie mais d’au-delà des montagnes. Dans la France de l’époque moderne, les ultramontains étaient ces catholiques qui maintenaient l’alliance avec Rome. Les jésuites, qu’en disparaisse cette pensée, étaient dits appartenir à ce groupe étranger dans le régime gallican. Les ultramontains ne pensaient pas que le gouvernement français était divin. Cette dernière opinion était considérée comme plutôt extrémiste. Je sais que cette vision négative de la gloire française est assez difficile à saisir pour un contemporain moyen. Nous ne voyons d’autorité divine ni à Rome ni à Paris mais en nous-mêmes. [...]
L’évêque n’a fait que s’interroger sur ce que le député ne défendait pas, et si ces choses “non défendues” étaient centrales dans l’Église – ce qu’elles sont évidemment. [...] Passons maintenant au caractère de l’ultra catholique. Nous avons tous rigolé de ces gens se disant “plus saints que l’Église”. Cette dernière remarque n’est pas un compliment. Contrairement au député du Rhode Island, il se trouve des catholiques qui ajoutent des choses plutôt que d’en enlever comme c’est la mode d’aujourd’hui. Habituellement, ces ajouts ne sont vraiment ni erronés ni mauvais. La plupart des dévotions – comme le port du scapulaire – sont en ces sens des ajouts. [...]
Dans le monde contemporain, le véritable ennemi de la culture libérale est un “fanatique”. Il se cramponne à quelque chose. Nous en sommes désormais arrivés au point où le fanatique s’identifie le mieux avec l’ultra catholique. Ce qui est dangereux, ce ne sont pas des conceptions hérétiques du christianisme, c’est le christianisme lui-même, surtout dans sa forme catholique. Quand tant de catholiques ne savent plus eux-mêmes ce qu’ils sont et ce qu’ils croient, nous reconnaissons le chrétien qui définit ses propres croyances à partir de celui qui maintient les vérités de la foi évidentes d’elles-mêmes et révélées.
Quand les non ultra catholiques s’identifient eux-mêmes à la culture désordonnée, l’ultra catholique est laissé à lui-même. Les papes adressent leurs textes aux “hommes de bonne volonté”. Nous lisons dans l’Évangile de saint Jean : “Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs” [Jean, 14, 17]. De toute évidence, tous les hommes ne sont pas de bonne volonté. »
Auriez-vous des éclairages sur la question? ]
LC
[ De PP à LC :
- Le P. Shall est libre de donner au terme "ultracatholique" le sens qu'il veut.
- Quant à moi, je n'ai pas le charisme omnidémonstratif d'un universitaire américain. Je prends juste le terme dans son sens exact et littéral : un "ultracatholique" est quelqu'un qui va "outre" le catholicisme, c'est-à-dire "au delà", en y ajoutant quelque chose de superflu. Toujours une chose politique...
- Pour les ligueurs, milieu dont venait Ravaillac (d'où le mot "ultracatholique" dans le texte
de l'historien spécialiste Babelon), cette chose en plus était la nécessité d'une alliance espagnole et l'idée d'une politique "catholique" européenne sous direction Habsbourg.
- Pour les ultracatholiques d'aujourd'hui, je ne dirai pas ici quelle est cette chose (pour ne pas être accusé de rallumer des polémiques). Bornons-nous à constater ce paradoxe : le catholique "ultra", en 2010, est un catholique qui reste "en deçà" des directives ecclésiales, puisqu'il en laisse tomber une partie : celles qui ne correspondent pas aux idées de son clan, de sa tribu ou de son parti, qu'il surajoute à son catholicisme affiché. Il fera semblant de ne pas connaître l'enseignement économique de Benoît XVI, par exemple. Ou ses positions sur l'écologie. Ou ses consignes sur l'immigration. Ou ce qu'il dit de la construction européenne. Etc. Longue est la liste de ce que l'ultracatholique refuse. Ce qu'il "ajoute" est toujours du négatif. Il se juge si pur et si exemplaire qu'il craint de se salir au contact des nouveautés.
- Ajouter un préfixe ou un adjectif au mot "catholique" est donc un moyen très sûr de sortir du catholicisme. ]
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Écrit par : Louis Coupiac / | 03/05/2010
CRU LIRE
> J'avais cru lire ces derniers mois que M. Ravaillac était un agent à la solde des pays flamands et que cet assassinat était avant tout politique ? Je suis donc très étonné aujourd'hui de voir ressortir cette théorie d'Ultra Catholique ! Quelqu'un peut-il retrouver les références d'un l'article abordant cette question ?
Recto-Verso
[ De PP à RV :
- Je fais pour ma part référence à ce que tous les historiens connaissent : les opinions religieuses de François Ravaillac, déterminantes, notoires et parfaitement établies. Qu'il ait été ou non utilisé par des intérêts politiques ne change rien à cela, qui fut décisif (sans quoi il n'aurait pas agi).
- Par ailleurs les intérêts politiques sont présents durant toutes les Guerres de religion, et dans les deux camps. Ce qui ne dédouane pas pour autant le fanatisme religieux... Je vous suggère de lire la biographie d'Henri IV qui fait autorité : celle de JP Babelon, citée dans ma note. ]
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Écrit par : Recto-Verso / | 03/05/2010
JE SOUSCRIS
> Je note et souscris à votre vision de l'ultracatholique, en réponse à Louis Coupiac. J'ai des noms !
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Écrit par : Koz / | 03/05/2010
NIVEAUX DE CERTITUDE
> Jean-Christian Petitfils a effectivement cherché à démontrer qu'il y aurait eu un lien entre l'assassinat commis par Ravaillac et les Pays-Bas Espagnols. Mais il n'a jamais prétendu que l'assassin d'Henri IV était leur "agent". Il n'a pas non plus occulté le milieu ligueur dans lequel il évoluait, ainsi que l'importance jouée par la vogue pour les théories sur le régicide (véhiculées par exemple par les sermons).
L'implication des Pays-Bas Espagnols est une simple théorie, par ailleurs légitime. Elle ne fait donc pas consensus dans la communauté des historiens. Il y a différents degrés de certitude en histoire.
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Écrit par : Blaise / | 03/05/2010
BENOIT XVI A TURIN
> Déclaration magnifique du Saint Père devant le Saint- Suaire qui n'est pas sans rappeler des événements bien actuels...
http://adorateurs.iquebec.com/meditation%20devant%20le%20suaire.htm
"Le Saint-Suaire est une image du silence. Il y a le silence tragique de l'incommunicabilité, qui trouve dans la mort sa plus haute expression, et il y a le silence de la fécondité, qui est propre à celui qui renonce à se faire entendre à l'extérieur, pour atteindre en profondeur les racines de la vérité et de la vie. Le Saint-Suaire exprime non seulement le silence de la mort, mais également le silence courageux et fécond du dépassement de l'éphémère, grâce à l'immersion totale dans l'éternel présent de Dieu. Il nous offre ainsi la confirmation émouvante du fait que la toute-puissance miséricordieuse de notre Dieu n'est arrêtée par aucune force du mal, mais qu'elle sait au contraire faire participer au bien la force même du mal. Notre époque a besoin de redécouvrir la fécondité du silence, pour surmonter la dissipation due aux sons, aux images, aux bavardages qui empêchent trop souvent d'entendre la voix de Dieu."
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Écrit par : isabelle / | 03/05/2010
SCRUPULES
> Sur les ultra, cela fait un moment que je me tâte pour écrire un billet, tant la découverte que j'ai fait de cet univers me fascine et m'effraie à la fois. Mais chaque fois je m'y refuse, tant je me rends compte de la difficulté de ne pas tomber dans le même piège ou dans le piège inverse. Dénoncer le piège identitaire, n'est-ce pas soi-même se projeter dans une identité contraire ?
La semaine dernière, quand le discours de Mgr Veglio sur l'immigration en Europe a été publié, j'ai véritablement laissé éclater ma joie, tant il était clair et sans ambigüités. Le jour même, je rejoignais ma petite équipe Pax Christi, avec notamment la présence du père qui est aussi mon directeur spirituel. Et juste avant d'être bouleversé par la découverte du jeune Albeiro Vargas, qui était le sujet de notre réunion, j'ai parlé à mon directeur spirituel de ce texte de Mgr Veglio que je venais de lire. Je lui ai dit, comme je l'ai dit sur ce blog, à quel point ce texte m'avait fait du bien dans ce qu'il tranchait résolument avec certains milieux anti-immigration. Il m'a répondu : "Oui, certainement, tu as du te dire : Ouf, je ne suis pas comme ces gens-là !". J'ai répondu que non, que ce n'était pas cela qui me contentait, mais bien le discernement clair qu'offrait ce discours. Mais suis-je certain de cela ? Suis-je certain que ma réjouissance n'est pas juste celle qui me permet de démarquer mon identité de celle des "identitaires" ? De me sentir "un peu plus catholique" ? Et alors d'être moi-même un "ultra", d'une autre chapelle, mais un "ultra" quand même ?
Je hais ces affrontements, ces stigmatisations, et ces leitmotiv qu'on brandit pour s'identifier à un groupe, une idéologie, etc...
La question que je me pose finalement est celle-ci. Faut-il, parce que je suis catholique et que je veux défendre la vie et la dignité humaine, que je préfère le rite tridentin, que j'épouse les thèses de Maurras, que je n'aie peur que d'une chose c'est que l'Islam allié aux lobbies gay et franc-maçons ne me tombe sur la tête, que je sois fan d'Eric Zemmour et que je considère que les évêques français sont tous des sales gauchistes ?
Question rhétorique, bien sur. D'autant qu'entre le "je suis catholique" du début, et les évêques gauchistes de la fin de mon énumération, on voit bien tout le paradoxe. Ma passion pour la psychologie et l'anthropologie m'empêche pour l'instant de me désintéresser de ce phénomène, qui se renouvelle dans la forme mais se perpétue toujours dans le fond, au fil des siècles.
JS
[ De PP à JS :
- Votre directeur spirituel devrait aussi vous dire de ne pas "choir dans le scrupule", comme disait saint François de Sales !
- Soyons clairs et simples : l'Eglise parle, notre devoir est d'adopter ce qu'elle dit ;
- ceux qui ne veulent pas d'une partie de son enseignement se singularisent (à tort),
- et nous avons aussi le devoir d'exercer un discernement quant à leur propagande, qui est néfaste ;
- mais évidemment pas à propos de leur for intérieur, car ce serait du pharisaïsme de notre part.
- N'écoutez pas ceux qui confondent ces deux niveaux de discernement et voudraient interdire l'un au nom de l'autre. Jésus n'a pas dit "bienheureux ceux qui refusent de réfléchir". Si tant de déviations (de droite ou de gauche) ont ramifié chez les catholiques depuis trente ans, c'est à force de dire que "toutes les idées se valent du moment qu'on est sincère"... ]
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Écrit par : Joël Sprung / | 04/05/2010
DE VERSAILLES A SAINT-DENIS
> Dans la même circonstance une messe solennelle grégorienne sera célébrée le vendredi 14 mai (le lendemain de l'Ascension) par Mgr E. Aumônier, évêque de Versailles, pas à Versailles, mais à la cathédrale St Denis (93), haut lieu de la royauté oblige ! La messe sera chantée en grégorien par la schola St Maur, celle qui a chanté la messe de la Pentecôte à la cathédrale de Versailles à la Pentecôte de l'an dernier ! Si le choeur vous en dit, la messe pontificale est à 11h.
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Écrit par : Antoine / | 05/05/2010
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