29/03/2010
Trois martyrs du totalitarisme (dont un évêque et un prêtre)
...vont être béatifiés :
- Szilárd Bogdánffy, évêque roumain (d'origine magyare) d'Oradea Mare : mort à la prison de Nagyenyed le 2 octobre 1953, victime du régime communiste - comme des centaines de compatriotes prêtres à l'époque.
- Gérard Hirschfelder, prêtre diocésain allemand, mort à Dachau le 1er août 1942.
- Alojzij Grozde, 20 ans, laïc yougoslave membre de l'Action catholique slovène, né à Gorenje Vodale en 1923, tué en haine de la foi par les nazis à Mirna le 1er janvier 1943.
18:08 Publié dans Eglises | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme
Commentaires
SIECLE DE MARTYRS
> D'après une émission sur Radio Notre Dame, il y a quelques temps, on va s'apercevoir que le XXe siècle a été un grand siècle pour les martyrs chrétiens.
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Écrit par : Roque / | 30/03/2010
ETRE UN SCANDALE POUR LE MONDE
> Et cela continue au XXIe : Irak, Pakistan, Inde, Chine, Brésil, Etc. Etre chrétien ne peut être qu'un scandale pour le monde, surtout aujourd'hui. Et cela ne peut que nous attirer haine, humiliations et persécutions, à l'image du Sauveur. Prions pour que tous, chrétiens du monde entier, tenions bon et témoignions comme cela est nécessaire.
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Écrit par : vf / | 30/03/2010
INTERCHANGEABLES
> Il y a tout de même une grande difficulté aujourd'hui à percevoir les chrétiens qui sont morts pour leur foi au XXe siècle, comme des "martyrs". Prononcez seulement le mot, vous passerez pour un grossier personnage.
Il n'y aurait que des victimes interchangeables du totalitarisme. Un point c'est tout. Pas de martyrs, pas de témoignage. Juste l'absurdité de la violence qui, une fois pour toute, à le dernier mot. Un des drames d'aujourd'hui, c'est la neutralisation du martyre.
Blaise
[ De Pp à B. - A la décharge de la conscience d'aujourd'hui, il faut dire que les totalitarismes liquidaient souvent sans critères "rationnels" : le XXe siècle a vu apparaître la notion de "victimes politiques sans l'avoir cherché". Cf Staline calibrant ses purges par pur effet de terreur, cet effet étant proportionnel à l'absurdité des rafles : chacun pouvait se dire "pourquoi pas moi", même sans avoir jamais résisté au régime... Dans ces conditions, le martyr (témoin de sa foi) n'était pas la majorité. Il devenait même irrepérable. Sauf exception comme Maximilien Kolbe - et encore : il n'a pas été exactement "martyr", puisqu'il s'est porté volontaire pour la mort...
L'organisation criminelle de l'absurde, c'est le côté le plus inhumain des systèmes totalitaires. ]
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Écrit par : Blaise / | 30/03/2010
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