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19/02/2010

La polémique sur les Quick halal - Les évêques irlandais et leurs prêtres pédophiles - Le Carême écologique "pilote" du diocèse de Lyon

Le débat de ce matin à l'émission de Louis Daufresne (RND), avec Jean-Luc Mouton et moi-même : http://www.radionotredame.net/emission/legranddebat/2010-...


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12:10 Publié dans RENDEZ-VOUS | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : christianisme

Commentaires

ANNEES 70

Durant l'émission de ce 19 février vous avez parlé de la crise de foi des prêtres des années 70 et de l'état des séminaires des année 70, suite à cela je voudrais vous faire partager un documentaire des années 70 que j'ai découvert il y a quelque jours sur les séminaristes des année 70 et vous verrez à quel point vous aviez raison:
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CAF91040449/pretre-pour-quoi-faire.fr.html
Bien à vous
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Écrit par : fred / | 19/02/2010

Merci Fred.

> Ce documentaire est très marquant. Quelle tristesse !
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Écrit par : ld / | 23/02/2010

L'EVÊCHESSE (DIVORCEE) ET L'ALCOOTEST

> C'est sûr que si on avait des évêchesses et des prêtres mariés, comme les pays progressistes civilisés, tout irait mieux.
Dépêche d'agence :
"Le chef de l'Eglise protestante d'Allemagne a annoncé mercredi sa démission immédiate après avoir conduit en état d'ivresse. «Samedi dernier, j'ai commis une grosse erreur», a affirmé Margot Kässmann lors d'une conférence de presse télévisée. «Mon coeur me dit clairement que je ne peux pas rester à mon poste avec l'autorité suffisante () Je démissionne donc immédiatement de toutes mes responsabilités ecclésiastiques», a ajouté l'évêque. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Agrandir la photo Arrêtée samedi soir à Hanovre après avoir brûlé un feu rouge avec un taux d'alcool dans le sang de 1,54 g/l, cinq fois plus élevé que la limite tolérée, elle était «totalement hors d'état de conduire», selon un porte-parole du procureur.
«Je suis effarée d'avoir commis une erreur aussi grave», avait déclaré l'ecclésiastique par l'intermédiaire d'un porte-parole. «Je sais à quel point l'alcool au volant est dangereux et irresponsable. J'assumerai évidemment les conséquences» de cet acte. Elle risque notamment le retrait pendant un an de son permis de conduire et une amende équivalant à un mois de salaire.
Les 14 membres du conseil de l'Eglise protestante d'Allemagne (EKD) lui avaient apporté leur soutien mercredi matin. Tout en lui laissant la décision sur la voie à suivre.
Le quotidien populaire Bild, qui avait revélé l'affaire mardi, a rapporté mercredi qu'un homme non identifié était à ses côtés dans la voiture.
Très populaire, cette mère de quatre enfants, qui fut le plus jeune évêque d'Allemagne au moment de sa nomination en 1999, avait défrayé la chronique en 2007 en devenant le premier à divorcer, après 26 ans de mariage avec un autre dignitaire de l'Eglise protestante.
L'Eglise protestante allemande compte quelque 25 millions de luthériens et de calvinistes."
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Écrit par : Nati / | 24/02/2010

A Nati :

> Avec tout le respect que je vous dois et la sympathie que je vous porte d'emblée, je pense que l'utilisation de cette dépêche qui fustige le comportement d'une femme-évêque ne donne pas réellement du poids à votre position.
C'est aussi peu productif que de recourir aux cas isolés ou répétés de prêtres pédophiles pour fustiger le sacerdoce catholique masculin et continent. En creusant bien, on pourrait sûrement trouver de nombreux cas de pasteures modèles d'humanité, de charité, de pondération et sources de bienfaisance pour leurs communautés et la société, et le débat de fond (ordination des femmes) n'aura guère progressé d'un iota. Si on épluchait le fil des nouvelles de la presse nationale ou régionale, je suis également persuadé qu'on trouverait un prêtre catholique accusé d'alcoolimie au volant. Cela discréditerait-il en retour le sacerdoce en général ?
Il me semble important de ne pas sombrer dans l'attitude d'un certain réseau, comme on l'appelle pudiquement sur ces pages, qui épingle dans une chasse aux sorcières médiatique tous les "écarts" à la norme qu'il estime (sûrement sincèrement et honnêtement) juste pour conforter une opinion. La démagogie n'est pas loin dans cette attitude. Regarde la paille et oublie la poutre.
Cordialement
Antoine

Écrit par : Antoine / | 25/02/2010

PASCAL OU HALAL

> Puisque, lecteurs de ce blog, nous sommes pour la plupart désireux de préserver notre héritage chrétien, pourquoi ne pas relayer, aussi, l'appel de France-petitions.com ; http://www.france-petitions.com (contact@france-petitions.com) :

« Signez la pétition "Préservons l'agneau pascal !"

« La fête de Pâques est le moment culminant de l'année chrétienne qui commémore la résurrection de Jésus-Christ.
« Traditionnellement, en France, cette fête s'accompagne d'un repas où est servi un gigot d'agneau, un rappel du sacrifice du christ, l'"agneau de Dieu" : Jésus venu racheter les péchés du monde par son sacrifice consenti.
« L'esprit mercantile qui règne en maître dans notre société actuelle fait que la grande majorité de l'agneau consommé en France à l'occasion des fêtes de Pâques provient du Pacifique sud, notamment de Nouvelle-Zélande.
« Or, pour satisfaire ses clients du Moyen-Orient, les exportateurs de ce pays des antipodes pratiquent l'abattage "halal", conforme au rituel musulman pour leurs animaux.
« Cette situation est inacceptable parce qu’elle altère gravement le caractère chrétien de la célébration de Pâques.
« 1) D’abord parce que l’on contribue au financement de l'islamisme par le biais de la taxe perçue par les autorités islamiques pour chaque animal abattu selon le rite musulman (10 à 15 centimes d’euro par kg de viande). Un imam n’étant jamais qu’un fidèle parmi d’autres et en aucun cas le représentant d’un "clergé" structuré à l’image des églises chrétiennes, il est très difficile de savoir comment sera employé l’argent perçu. Le risque existe de voir des catholiques financer à leur corps défendant des actions extrémistes en opposition radicale avec le message de paix et de joie de l’"agnus dei".
« 2) Ensuite parce que l'égorgement d'un animal pleinement conscient est un acte barbare insupportable, là encore en opposition avec la morale chrétienne et même l’héritage des Lumières et plus généralement par toute personne sensible à la souffrance des plus faibles). Contrairement aux réglementations françaises et européennes en vigueur, l’animal tué selon le rite "halal" n’est pas étourdi avant de se faire sectionner les vertèbres cervicales, méthode qui provoque la mort en une ou deux secondes ; il est, au contraire, selon les prescriptions musulmanes, égorgé vif. Sans la moindre anesthésie, le sacrificateur laisse ensuite l’agneau ou le mouton se vider de son sang et agoniser durant une vingtaine de minutes. Outre que ce procédé est illégal sur le territoire de l’Union européenne, il est moralement scandaleux de se rendre complice d’un abattage aussi cruel et régressif.
« Exigeons de la grande distribution qu'elle privilégie les producteurs français et le respect par les exportateurs du Pacifique sud des normes européennes pour l'abattage des animaux.
Exigeons également – ce qui n’est pas beaucoup demander – que les viandes d'agneau respectant ces engagements légaux et respectueux des bêtes soient identifiées par une signalétique particulière. »

Denis


[ De PP à D. :

- Manger de l'agneau est "une" tradition, mais ne relève pas de "la" Tradition.

- Relisez les directives de saint Paul sur les viandes consacrées aux idoles : il dit nettement qu'en manger n'a aucune importance (sauf si l'on scandalise une âme faible, auquel cas mieux vaut éviter).

- L'argument de la lutte anti-islamisme relève de la politique, non du spirituel.

- L'argument sur la souffrance de l'animal est juste et émouvant, mais pas décisif sur le terrain religieux... ou alors il faut dire que les sacrifices du Temple étaient condamnables, ce qui n'est pas non plus l'avis de saint Paul...

- Conclusion : je comprends très bien votre réaction mais elle ne peut être présentée comme relevant de l'orthodoxie catholique ! En revanche elle est défendable sur le plan culturel. Ou politique. Etc. )

réponse adressée au commentaire

Écrit par : Denis / | 09/11/2010

@ PP

> A propos de mon "post" précédent sur la pétition contre l'agneau halal. Il me semble que ce France-petitions est un peu caricatural, du style "droite nationale" que nous connaissons trop bien (cf. une pétition pour le retour au "droit du sang" en matière de nationalité !). Néanmoins, la question posée de la souffrance animale et de la prise en compte du regard des chrétiens sur celle-ci me paraît être une juste cause. Sans doute faudrait-il aborder cette question de la souffrance animale avec l'âme et l'esprit d'un franciscain, ou s'interroger tout simplement ainsi : au nom de quelle exigence devrions-nous, nous chrétiens, martyriser les animaux ? Pour plaire à Dieu ?

D.

[ De PP à D. - Ne laissons jamais les groupuscules instrumentaliser la religion. Dans le climat de cathophobie ambiante, ce serait suicidaire. ]

réponse adressée au commentaire

Écrit par : Denis / | 09/11/2010

Cher Denis,

> je trouve la réponse de PP très juste : "Conclusion : je comprends très bien votre réaction mais elle ne peut être présentée comme relevant de l'orthodoxie catholique ! En revanche elle est défendable sur le plan culturel. Ou politique. Etc"
Je m'étonne de voir que ces groupuscules de lutte contre l'islamisation de notre société se tracassent de souci animal... Généralement, l'écologie n'est pas leur tasse de thé. Alors s'ils se servent de l'écologie comme outil contre l'islamisation, je crains d'y percevoir un opportunisme voire un cynisme de mauvais aloi... Pardon pour ces préjugés, j'espère me tromper !
Mais ne mélangeons pas tout.
Je suis moi-même d'une sensibilité spirituelle très franciscaine (merci Jean Bastaire !) et ai très régulièrement l'occasion de tuer des bêtes (poules, moutons, etc, et lundi prochain un beau gros veau de lait de 200 kg !) pour mon alimentation et celle de mon entourage proche. L'abattage de ces animaux et leur préparation se faisant "artisanalement", à la ferme, à la main, "en famille", avec la fête qui va avec. Ce geste de donner la mort à un animal (planter le couteau...) me répugne profondément, d'un point de vue purement sensible, car il n'est certes pas anodin (la confrontation à la mort, que l'on donne en plus soi-même, remue toujours profondément, "métaphysiquement", et est toujours rude et pleine d'enseignements); mais je le fais sans aucun problème de conscience : c'est par nécessité que je le fais, et j'ai un immense respect pour l'animal, que je connais "personnellement", que j'aime et qui m'"aime" (un mouton qui vient quémander des papouilles, il paraît que c'est rare ; c'est pourtant mon quotidien), qui a vécu dans d'excellentes conditions, et qui meurt "dignement".
Je préfère infiniment ces conditions d'abattage à celles d'un abattoir ! même si dans l'abattoir on se doit de respecter tout un tas de règles d'hygiène, purement d'hygiène. Si l'industrie alimentaire se met à prendre sérieusement en compte le respect animal, elle se tire une balle dans le pied ! (Ce que je lui souhaite par dessus tout, soi dit en passant.)
Je dois peut-être encore creuser ces questions de respect animal, en particulier dans la mort que je leur donne. Mais j'ai l'impression, quand je lis les défenseurs cathos de la cause animale, qu'ils ne savent pas vraiment de quoi ils parlent. Tenir un discours raisonné et nuancé sur la question est difficile devant les hystéries obsessionnelles que cela entraîne souvent, venant toujours de personnes absolument étrangères à la question... Ceux qui le vivent au quotidien sont généralement beaucoup plus équilibrés et nuancés dans leurs propos.
D'ailleurs, je connais très bien deux petits artisans-paysans producteurs d'agneaux, pas cathos du tout mais qui dans les faits ont tellement à nous apprendre sur ce sujet (et tant d'autres !). Ils font une bonne part de leur chiffre au moment de l'Aïd el Kebir... et voient partir leurs moutons le cœur serré.
Je prends les adresses de ceux qui veulent les aider en achetant une ou deux carcasses, que ce soit pour Pâques ou non ! ;o)
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Écrit par : PMalo / | 10/11/2010

Cher PMalo,

> Je reconnais que je vois la question de mon balcon citadin (cependant environné d’arbres). Le bon usage en matière d’abattage animal, si j’ai bien compris les prescriptions légales, est d’étourdir avant d’estourbir. Comment gérer la souffrance de l’animal mis à mort ? Et la mise à mort à la chaîne ? Entre le légal et le religieux, comment sont justifiées les différences que l’on observe ? Je m'interroge. Je suis en tout cas heureux que vous respectiez l’animal dans la mort que vous devez lui donner comme dans la vie qu’il offre à notre « réfection ».
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Écrit par : Denis / | 10/11/2010

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