13/02/2010
"Et si on fermait la Bourse ?"
Sous ce titre, un remarquable dossier de Frédéric Lordon dans Le Monde diplomatique de février. "Fermer la Bourse n'a pas seulement la vertu de nous débarrasser de la nuisance actionnariale pour un coût économique des plus faibles, mais aussi le sens d'extirper l'idée de la fortune-flash, devenue référence et mobile, pour rappeler que l'argent ne se GAGNE qu'à hauteur des possibilités de la rémunération du travail..."
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23:47 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : la crise
Commentaires
JEAN ARTHUIS AUSSI
> C'est effectivement à lire : clair, précis, nuancé, convaincant. L'ancien ministre centriste de l'Economie Jean Arthuis a d'ailleurs défendu la même thèse, ou très proche, dans son livre "Mondialisation, la France à contre-emploi" (Calmann-Lévy), publié en 2007, deux ans avant la crise : prophétique.
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Écrit par : Rambert / | 14/02/2010
A LAS BARRICADAS
> Qui osera? Quel homme (ou femme :) ) politique aura le courage et surtout les appuis dans le pays pour le faire? Malheureusement, ce genre d'idée se réalise plus par des barricades et quelques guillotines que par une décision gouvernementale démocratique.
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Écrit par : vf / | 14/02/2010
ARGENT
> Qu'est-ce que l'argent, d'où vient l'argent
L'argent est une invention, il y en a autant qu'on veut,
explications
http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr-in_news
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Écrit par : bionet / | 14/02/2010
DEBUSQUER
> Ah qu'elles sont jolies les belles utopies...
Il y a divers moyens de réguler ce capitalisme. Problème: les politiciens sont étroitement liés aux déviants que sont les financiers.
C'est pour cela que rien ne peut s'arranger aussi rapidement
Il va falloir débusquer les corrompus des vrais élus travaillant pour les peuples. Et cela promet du boulot pour tous!
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Écrit par : cpolitic / | 14/02/2010
DE GAULLE L' AVAIT BIEN DIT .....
> A propos de la Bourse , le général de Gaulle déclarait : " La politique de la France ne se fait pas à la corbeille !" Mais pour cela , il fallait avoir une certaine idée de la politique et de la France...
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Écrit par : Letteri gerard / | 14/02/2010
LES RICANANTS
> observez bien sur cette vidéo tournée à l'assemblée :
http://www.dailymotion.com/video/x72l32_crise-yves-cochet-groupe-gdr-verts_news
les réactions de la majorité au discours d'Yves Cochet qui ose parler de décroissance. Vous verrez des hommes et des femmes politiques qui visiblement sont bardés de certitudes et ne sont capables que de ricaner ouvertement.
Je trouve qu'on est très mal barrés et rejoins vf. A part les barricades, je ne vois pas de remède. (Même si par ailleurs Yves Cochet et de nombreux penseurs de la décroissance ne sont pas exempts de contradictions ou de légèreté dans leurs approches des problèmes).
FR
[ De PP à FR - Cochet est même contesté avec force par 'La Décroissance' qui lui reproche son malthusianisme. ]
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Écrit par : Frédéric Ripoll / | 14/02/2010
PENSEE FAIBLE
> La vidéo recommandée par bionet est un tissu d'erreurs. On y trouve notamment un historique de la création monétaire en complète contradiction avec la réalité des faits. Il y a une confusion totale entre monnaie et instrument monétaire. Les auteurs n'ont pas compris le fonctionnement d'une économie monétaire de PRODUCTION. La fable de l'orfèvre malhonnête ancêtre de la banque moderne est une pure fiction ; la monnaie scripturale existe en réalité depuis fort longtemps. Il est prouvé que les instruments de paiement symboliques sont très anciens. Il est question "d'argent véritable" alors que cette notion n'a aucun sens. On se demande si ces gens savent ce qu'est un bilan bancaire: on parle de dette sans que la créance apparaisse jamais dans les raisonnements!
L'exposé relatif à l'interdiction du prêt à intérêt est erroné: l'interdiction visait l'intérêt FIXE par rapport aux dividendes qui sont eux fonction des bénéfices effectivement réalisés.
On introduit une distinction entre intérêts (mauvais) et honoraires (très bon) qui n'est qu'un jeu de mots.
L'éloge des dépenses étatiques financées par création monétaire relève probablement d'une forme d'humour, étant donnée la situation actuelle! Plus inquiétant, l'affirmation selon laquelle Rothschild domine le monde pourrait conduire à certaines associations d'idées!
Les problèmes graves du système actuel ne seront jamais résolus sur la base d'une telle faiblesse de pensée.
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Écrit par : xb / | 15/02/2010
COHERENCE
> Je tiens à préciser que, essayant de suivre le Seigneur, j'essaie de maîtriser mes envies de tout brûler. Si je parle de barricades et de guillotines, c'est tout simplement que je constate l'échec complet des mouvements démocratiques et malheureusement, si l'on observe l'Histoire, cela fini souvent par un bain de sang (avec généralement une parenthèse autoritaire). Quoique mon tempérament est plus à grimper sur des barricades, je rêve de voir un Gandhi chrétien lancer un véritable lutte non-violente. Mais il faut que ce combat soit complet et pas seulement quelques manifs identitaires contre l'avortement. Il ne suffit pas de lutter contre ce fléau d'une part et de défendre le libéralisme ou le capitalisme d'autre part. Il faut être cohérent et engager une lutte globale contre le système matérialiste-mercantile. C'est, à mon humble avis, LA grande erreur des bcbg et de certains tradis (je ne parle pas de la mouvance lepenoïde enfoncée dans son pétainisme plus ou moins raciste et xénophobe. Ceux-là, qu'ils lisent les Evangiles et on en reparlera).
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Écrit par : vf / | 15/02/2010
EBAUCHE
> Peut-être une ébauche de solution. Cf un article de réflexion de Pierre-Yves Gomez dans le Monde:
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/15/un-capitalisme-a-irresponsabilite-illimitee-par-pierre-yves-gomez_1305869_3232.html
Pierre-Yves Gomez est catholique: http://www.penseesociale.catholique.fr/en-dix-questions.html
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Écrit par : ND / | 15/02/2010
@ Vf
> Vous parlez de "lutte globale contre le système matérialiste-mercantile". Cela implique d'arracher la tentation matérialiste du coeur de l'homme. Notre apostolat y mène puisque l'adhésion au Christ fait rejeter Mammon. Et inversement, le rejet de Mammon peut mener au Christ. Nous avons des raisons d'être optimistes : on voit se lever dans l'Eglise une jeune génération très prometteuse, qui a soif de spiritualité et qui ne tombe pas dans les pièges du consumérisme. Certes, elle est minoritaire dans sa tranche d'âge, mais elle sera, j'en suis certain, le levain dans la pâte. Je rencontre beaucoup de jeunes qui sont proprement édifiants. Ayons confiance en eux, aidons-les, formons-les, encourageons-les. Ce sont plein de petits "Gandhis chrétiens" qui sont en train de pousser. C'est heureux car un seul n'y suffirait pas.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 16/02/2010
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