Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/11/2009

Ce samedi 28 : "Journée internationale sans achat"

2009jsa[1].jpgUne occasion de manifester symboliquement le désir d'une autre voie pour l'économie : "l'autolimitation radieuse" (Soljenitsyne) et la sobriété de vie (Thomas d'Aquin) !


-

Du site des "Casseurs de pub"

( http://www.casseursdepub.org/index.php?menu=campagnes ) :

<< À tous les tartufes qui vont nous dire : « Vous n’avez pas honte d’appeler à une Journée sans achat alors que le monde est en crise ? », nous rappelons que le plus sûr moyen d’aggraver la crise est de continuer dans la fuite en avant du consumérisme. Et si au contraire on profitait de la crise pour s’arrêter et réfléchir aux impasses de la société de croissance ? Le samedi 28 novembre, faisons un geste symbolique : cessons d'acheter. Fêtons la Journée sans achat !

Actualité : Bien qu'encore insuffisante c'est une bonne nouvelle, d'après les publicitaires eux-mêmes « l'image de la publicité se dégrade lentement ». Dominique Lévy, directrice du planning stratégique de TNS Sofres, commente ainsi de la 6e édition de l'étude « Publicité et Société », Le Figaro, 22-10-2009. Lire et voir ici.

Journée internationale sans achat : les sites
Site international - Amérique-du-Nord - Argentine - Danemark - Finlande - Hong Kong - Italie - Japon - Pays-Bas - Nouvelle Zélande - Norvège - Roumanie - Royaume-Uni - Suède - Taiwan >>

-

16:13 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : écologie

Commentaires

> Dijon, 28 novembre : action de sensibilisation aux maux de la pub, par le collectif "Dijon dit non à la pub", http://www.dijon-ecolo.fr/

Écrit par : Laba, | 25/11/2009

EXCELLENTE INITIATIVE

> Face à cette société où la boulimie est élevée au rang de vertu de l'homo oeconomicus( puisque consommer à outrance pour vomir ensuite dans les décharges est le moyen de faire tourner le système), un jour pour creuser en soi la faim de l'autre, excellente initiative! En effet, derrière nos crises de consommite aigüe(c'est une addiction, la consommation des drogues n'est d'ailleurs qu'un épiphénomène révélateur de ce que nous sommes tous plus ou moins dépendants de toujours plus de superflu, "chose très nécessaire" selon Voltaire, publiciste-publicitaire de génie!), c'est de manque d'amour dont nous souffrons, mais il faut faire en nous le vide pour découvrir, perdu sous ce fatras d'objets sans âmes, cette faim de l'autre. Et si la boulimie donne la nausée à en crever de désespoir, la faim de l'autre creuse en nous et libère... la joie. Parfumons-nous et mettons nos plus beaux vêtements, c'est jour de fête!

Écrit par : Josnin, | 25/11/2009

Pour Josnin

> "On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure."
Georges Bernanos
("La France contre les robots")

Écrit par : Michel de Guibert, | 25/11/2009

UNE EXPERIENCE

> Depuis 2 ans, nous avons étendu cette initiative à l'échelle de la semaine, en connection précisément avec notre retour à l'Eglise et à une vie intérieure véritable : le dimanche, nous nous interdisons de consommer quoi que ce soit (culture et transports y compris) ; cette expérience a produit de très beaux fruits, nos enfants ne diront pas le contraire !

Écrit par : blanche, | 26/11/2009

Bonjour,

> Pour faire suite au message de Laba, et encore plus relayer celui des casseurs de pub : http://pneumatis.over-blog.com/article-interdire-la-publicite-38717954.html

Écrit par : Joël Sprung, | 26/11/2009

> pour Michel de Guilbert:
Merci! Cela donne envie de (re)lire Bernanos!

Écrit par : Josnin | 26/11/2009

Bonsoir,

> Je vous confie une dilemme dans lequel je me trouve. J'ai moi-même, via le lien que j'ai indiqué plus haut, relayé cet appel à la journée sans achats. Mais j'éprouve un affreux doute aujourd'hui : demain, c'est la banque alimentaire. Y a comme un conflit d'intention là. Je crois que j'irai probablement faire quelques achats quand même, mais au profit de la banque alimentaire. Je n'aime pas l'idée que nombre de bénévoles voient leur solidarité dévalorisée par une autre initiative liée à la consommation.

Écrit par : Joël Sprung, | 27/11/2009

TREMBLANTE DU CONSOMMATEUR

@ Josnin,

Je suis d'accord avec le ton et le fond de votre commentaire.
Je prends conscience en ce moment de la honte que contient en soi la fièvre acheteuse entretenue en nous.
Tous ces objets de pacotille qui nous font prendre le confort pour le bonheur nous enferment et nous coupent du proche. Ils sont produits par des esclaves lointains, et conduits jusqu'à nos portes par un autre esclave devenu maître : le pétrole, à qui nous sommes prêts à tout sacrifier.
Je suis atteint par le blues de l'homme occidental qui ne croit plus aux mythes qu'on lui a vendus jusqu'ici et qui, surtout, en voit tous les aspects monstrueux.
Je suis atteint par la "tremblante du consommateur" qui se demande, à chaque instant, quelle est l'incidence écologique, le "tort" éthique de son acte.
En fait c'est pas du blues, c'est une saine réaction.
J'ai relayé auprès de tous mes amis l'appel à la journée sans achat.

Écrit par : omicron, | 28/11/2009

à Joel Sprung

> On peut acheter pour la Banque alimentaire pendant plusieurs jours ! pas nécessaire de le faire le samedi !

Écrit par : Ned, | 28/11/2009

Bonjour Ned,

> J'en suis bien conscient, et c'est déjà ce que j'ai fait hier. Cela n'empêche pas qu'aujourd'hui samedi des bénévoles se mobiliseront dans un esprit de solidarité que je crois nécessaire d'encourager. Je suis juste un peu gêné si cette initiative tout à fait excellente d'une journée sans achat contribuait de près ou de loin à nuire, même pour un jour, à cet élan de charité et de solidarité des bénévoles, et à leur témoignage en faveur des plus pauvres. C'était le sens de mon propos.

Écrit par : Joël Sprung, | 28/11/2009

> Bien sûr et je comprends. Cela dit la Journée sans achat est internationale : c'est le "Buy Nothing Day", et les banques alimentaires n'ont pas les mêmes calendriers dans tous les pays, ce qui explique peut-être le problème ici.

Écrit par : Ned, | 28/11/2009

LOUABLE, MAIS...

> Les objectifs sont louables, mais l'idée me semble entachée de la même faiblesse, en sens contraire, que l'un des arguments servis par les partisans du sacrilège du dimanche : "ouvrir les commerces le dimanche va relancer la consommation". On ne voit pas pourquoi les gens dépenseraient plus sur 7 jours que sur 6 jours s'il n'ont pas un sou de plus à dépenser. De même, a contrario, si la journée sans achat conduit simplement à acheter le vendredi ce que l'on comptait acheter le samedi, l'intérêt est limité.
On trouve le même problème avec le principe des campagnes du type "coupez l'électricité pendant 10 minutes". Ne serait t-il pas plus simple de simplement dire "limitez votre consommation d'électricité au strict nécessaire en permanence" ? Et idem pour la consommation.
Bien sûr, je comprends l'idée de ceux qui réalisent ce type de manifestations : organiser quelque chose susceptible d'attirer l'attention des mass media. Mais : 1) d'une part, on fournit des arguments à ceux qui utiliseront mon raisonnement pour conclure que "tous ceux qui veulent poser des limites à la consommation frénétique dans tous les domaines sont des imbéciles" (ce qui n'est pas mon cas, bien entendu) ; 2) d'autre part, ne vaudrait-il mieux pas parler aux gens comme à des adultes, en particulier sur des sujets aussi graves, et non comme à des ados perpétuels qui ont besoin qu'on leur présente tout sur un mode festif et scintillant ?
Et s'ils n'écoutent pas lorsqu'on leur présente les choses de manière sérieuse et tranchée, que leur sang retombe sur leur tête, si vous me passez l'expression.

Écrit par : Jean | 28/11/2009

@ Joël Sprung et @ Ned

> Je ne mets pas en cause la générosité des bénévoles de la Banque alimentaire et de tout ce qui se fait en aval, mais je suis gêné pour ma part par cette manière de faire qui consiste à encourager les achats dans les grandes surfaces pour les remettre ensuite dans un caddy de la Banque alimentaire à la sortie de l'hypermarché.
Ne serait-il pas plus juste d'acheter ailleurs à moindre coût et de manière moins ambigüe les articles de première nécessité que sollicite la Banque alimentaire...

Écrit par : Michel de Guibert, | 29/11/2009

Les commentaires sont fermés.