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31/10/2009

15 choses que chaque Américain peut faire tout de suite

michael-moore_0031[1].jpgproposées par Michael Moore,

à lire sur

http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content...


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00:02 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : révolution

Commentaires

ET CHAQUE FRANCAIS ?

> Avec des transpositions on pourrait poser la question : "et chaque français ?".

ps - Les chrétiens américains sont de plus en plus nombreux à souhaiter un système de sécurité sociale enfin humain, à condition qu'il ne finance pas l'avortement. Pourquoi les droitiers américains (et leurs copains d'ici) sont-ils incapables de venir sur une position nuancée comme celle-là ? ils ont un amour mystique envers les compagnies d'assurances privées ? "Où est ton trésor, là est ton coeur."

Écrit par : Nati, | 30/10/2009

BOURREAUX

> Voilà des propos rafraîchissants, et justes à une exception près. Nati a raison, un système de sécurité sociale digne de ce nom ne doit pas financer l'avortement. Les citoyens américains ont raison de se battre : on ne remplace pas un système inhumain par un autre système inhumain, ça n'a pas de sens.
Si j'avais la possibilité d'agir au niveau de la France, qui elle aussi est mal partie, je n'interdirais pas l'avortement, c'est impossible vu le niveau moral où est tombé la population, mais :
-les avortements, quelle que soit la procédure employée, ne seraient pas le fait du corps médical mais d'un corps de bourreaux spécialement créé à cet effet, et auquel on donnerait toute la formation médicale nécessaire.
-lesdits avortements se dérouleraient dans un lieu spécialement affecté à cet effet (ni clinique ni hôpital)
-aucun fonds public ne viendrait financer les avortements
Bien évidemment, les personnels médicaux désirant pratiquer des avortements seront autorisés à le faire à condition de quitter le corps médical pour rejoindre celui des bourreaux et de ne plus exercer d'activité médicale ou paramédicale.
Bien évidemment également, les membres du corps des bourreaux désirant renoncer à leurs fonctions parce qu'ayant pris conscience de la gravité de leurs actes pourront immédiatement cesser leur métier de mort et bénéficieront d'une formation et d'un suivi pour pouvoir trouver un emploi en accord avec leur conscience
Et bien évidemment également, un soutien sans faille aux mères et futures mères : c'est même par là qu'il faut commencer.

Écrit par : Barbara, | 31/10/2009

à Barbara

> J'ai relu le texte de Moore (qui est effectivement rafraichissant) mais je ne vois nulle part qu'il demande le financement de l'avortement. Tout ce qu'il dit sur l'ObamaCare est qu'il le faut "sans compromis" ; exclure le financement de l'IVG de l'ObamaCare ne serait pas un compromis mais une application des promesses réitérées d'Obama, qui a juré plusieurs fois qu'on ne financerait pas l'avortement. S'il le finance, il sera parjure. Moore le sait. Il ne parle donc sans doute pas de ça dans son allusion au "compromis", mais d'autre chose.

Écrit par : Nati, | 31/10/2009

PARFAITEMENT

> Des propositions très concrètes et qui semblent, en plus, parfaitement réalisables aux États Unis. Cela fait plaisir de voir qu'il y a ce genre d'initiatives de l'autre côté de l'Atlantique et cela redonne un peu de confiance dans et pour un pays qui a vu naitre Martin Luther King. J'espère que ces propositions trouveront un écho chez les Américains !

Écrit par : Théa, | 31/10/2009

> Le gouvernement français a été parjure puisque l'avortement est maintenant remboursé par la sécurité sociale...

Écrit par : Michel de Guibert, | 31/10/2009

PAS D'ACCORD

> Je préfère mille fois que l'IVG soit remboursée par la Sécurité Sociale qu'à un non-remboursement qui entraînerait dans certains cas des IVG clandestines aux conséquences catastrophiques.
Quant aux propos de Barbara, ils me font mal au coeur. Je ne connais pas beaucoup de soignants qui pratiquent des IVG de gaîté de coeur. Ils ne sont là qu'en maillon de la chaîne, et c'est trop facile de leur tomber dessus alors qu'eux, quand ils ont en face d'eux une jeune fille ou femme souhaitant avorter, ne peuvent souvent plus faire grand chose. C'est bien avant qu'une femme se retrouve devant une grossesse non désirée ou soit dans une situation telle qu'elle ne puisse pas assumer cette grossesse qu'il faut agir. Sinon, c'est se débarrasser du problème à peu de frais et se donnant bonne conscience, comme si on avait réglé le problème de l'IVG en l'interdisant, en faisant qu'il ne soit plus remboursé ou en stigmatisant les médecins qui le pratiquent. Tout ça, c'est la partie immergée de l'iceberg.
Le nombre d'IVG dans notre pays est une conséquence directe du libéralisme, notamment économique. Mais c'est plus facile de vouloir lutter contre l'IVG que contre ses causes. C'est encore plus facile quand on n'a pas les mains dans le cambouis et qu'on n'est pas au contact quotidien de ce que le monde peut produire de pire comme misère. Je précise que je suis loin d'être une fanatique de l'IVG et que ça me fait toujours mal au coeur de voir une femme ou une jeune fille avoir recours à une IVG. Mais je propose à ceux qui tiennent de grands discours sur le sujet de venir passer quelques jours chez des gynécologues concernés par l'IVG, et quelques jours également chez des médecins (généralistes, par exemple) qui exercent dans les quartiers les plus défavorisés de notre pays. Et on en reparle après.

Écrit par : Mahaut, | 31/10/2009

à Mahaut

> Je comprends votre réaction mais il y a tout de même un élément qu'on ne peut pas évacuer du débat : l'enfant non-né est un être humain, le supprimer est supprimer un être humain. Je sais qu'une fois qu'on a dit ça, les problèmes dont vous parlez restent là non résolus, mais on ne peut pas oublier ça ou alors on est un drôle de chrétien. Un des premiers textes chrétiens, fin du 1er siècle, est pour proscrire l'avortement.
En plus l'IVG est un des grands tabous intouchables de notre société libérale, soutenu par tous les médias et pouvoirs. Ce n'est pas une pauvre cause faible et persécutée !

Écrit par : Virginie, | 31/10/2009

PP à VIRGINIE et MAHAUT

> Je souhaite que le débat sur l'avortement ne se prolonge pas ici. Le texte de Michael Moore n'y fait aucune allusion et ne mentionne l'ObamaCare qu'au passage ; l'intérêt de ses "15 choses à faire" est ailleurs !
L'erreur serait de toujours tout ramener au problème de l'avortement, qui est terrible mais n'est pas le seul problème, et ne doit pas faire oublier l'urgence de la justice sociale...

Écrit par : PP, | 31/10/2009

@ PP

> Message reçu, mais, comme vous, je déplore que certains ramènent toujours tout au problème de l'IVG, comme si rien d'autre n'était urgent, notamment en matière de santé, d'inégalité d'accès aux soins, questions qui relèvent pleinement de la justice sociale.
Mahaut

[ De PP à M. - Entendu. L'incident est clos. ]

Écrit par : Mahaut, | 31/10/2009

RECADRER

> Merci à PP d'avoir recadré la problématique. Il s'agit d'instaurer un système efficace de soins pour tous. Comme d'habitude les lobbies et leurs idiots utiles mettent en avant des arguments qui relèvent d'un autre ordre. Si on commence à ne pas vouloir payer sa part parce que l'avortement sera remboursé (ce que personnellement je regrette) alors on ouvre la porte à toutes les exceptions : je suis contre la guerre alors je ne veux pas payer pour la Défense, je suis contre l'école publique alors je ne veux pas payer pour l'Education nationale, etc. etc. On peut vouloir toutes ces exceptions, mais encore faut-il alors être logique et se déclarer libertarien et assumer toutes ses positions et conséquences ultérieures ... Il y aura alors des pleurs et des grincements de dents...
BCM

[ De PP à BCM - A ceci près que l'avortement touche au respect de la vie humaine, ce qui autorise l'objection de conscience. C'est tout le problème de "la force injuste de la loi", comme disait Mitterrand (François) à propos d'autre chose. Mais n'épiloguons pas. Je mets ici fin à la discussion sur ce sujet, et je demande que les commentaires suivants reviennent au texte de Moore. ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : BCM, | 31/10/2009

FOEHN

> Comment dire ce que m'inspire le texte de M. Moore sans prendre le risque de contrarier ou d'agacer ceux qui en louent le contenu ? Difficile. Car je n'entends là que le vent, celui qui détache les feuilles mortes des hêtres, des saules, des châtaigners et des bouleaux pour les faire virevolter quelques secondes. Ce qui, dans la nature aimée, est proprement merveilleux. Mais ici il n'y a, à mes sens, ni la brise légère dans laquelle Dieu choisit de passer, ni le vigoureux coup de vent qui, un jour de Pentecôte, secoua, et les lieux où se trouvaient les disciples, et la peur qui les habitait. Plutôt un foehn d'automne caressant et toujours bienvenu quand le soir tombe. Ces propos sont sans doute généreux, parfois justes, mais ils s'adressent d'abord à nos forces propres. Or, nous savons par expérience que si le Seigneur ne construit la maison, c'est en vain que peinent les bâtisseurs. Je me sens personnellement incapable de puiser là de quoi changer mon cœur et le monde. Car la dénonciation du mal ne s'accompagne pas, selon moi, de la reconnaissance des racines de celui-ci. On ne peut consentir des efforts coûteux qu'en voyant un but élevé à atteindre. Qu'en discernant les vrais des faux prophètes. (M. Moore n'entrant pas dans cette catégorie mais plutôt dans celle des bateleurs sympathiques jongleurs qui pensent néanmoins avec les grandes idéologies, marxisme et libéralisme entre autres, que l'homme se sauve seul). Qu'en sachant contre quoi et surtout contre qui et avec Qui il faut mener le combat. Je me jette à l'eau de ce blog en faisant part ici de ma conviction; qui est que cette réalité funeste connue sous le vocable de capitalisme mercantile, n'est pas la cause du mal-être et des dérèglements de ce temps, mais une conséquence d'un mal qui lui est antérieur et supérieur, et qu'on appelle péché. L'homme moderne occidental se trouve en fait saisi d'un mécontentement fondamental devant la vie. Plus les promesses d'un Progrès indéfini le font rêver d'un homme nouveau et sans Dieu, fabriqué et fasciné par la Technique, plus le rappel de sa condition mortelle lui devient insupportable. Au point de la vivre comme l'injustice absolue qu'il ne peut plus comprendre, dans les différentes acceptions du mot; accepter, entendre, concevoir, intégrer. Que reste-t-il alors sinon tenter par tous les moyens de jouir de la vie, réduite au seul profit immédiat qu'on peut en retirer ? Quels que soient le prix, les séquelles et la désespérance que produisent ces comportements coupés du bien commun et de la morale naturelle. Ce que je vois de ce monde me fait penser que nous ne sommes pas à l'abri, pas du tout à l'abri, d'une mondialisation de la violence qui couperait l'humanité en deux catégories, à l'échelle planétaire, les possédant le pouvoir de vivre le plus longtemps possible ou de se survivre, et ceux qui serviraient de matière à cette quête d'immortalité et de jouissance sans limite, pour ne plus penser à la mort, pour ne plus penser la mort. J'ai bien-sûr hésité à laisser là ces dernières phrases qu'on peut aisément brocarder, mais j'exprime ici une crainte d'un monde livré à la loi du plus fort, ce qu'il n'a jamais cessé d'être, mais qui s'appuyait il y a peu encore sur une vision communément admise du Bien et du Mal, qu'accompagnait une attitude de modestie (certains diront de résignation) devant la vie...et devant la mort. Aujourd'hui, la course au profit est proportionnelle à la perte de toute transcendance en ravivant les instincts de survie et un mépris hostile de la faiblesse. Pour aller contre ce courant gravement déshumanisant, qui peut conduire à la guerre de tous contre tous et à une barbarie habillée d'humanisme, les conseils "subversifs" de M. Moore et consorts me semblent tout simplement en retard, en deçà de l'urgence des temps, et terriblement vides d'un véritable sens de l'homme. Alors oui, mon attente de prophètes qui nous brûlent le cœur en nous annonçant "un avenir et une espérance" (Jér. 29), se fait toujours plus vive. Pour résister à l'appel du toujours plus de tout , il faut pouvoir croire en plus beau, en plus grand et en plus sûr que tout ce qui nous attire. Pour renoncer à la peur et à l'égoïsme que nous portons tous, il faut croire à la sainteté, c'est-à-dire à l'amour qui nous transforme, la grande subversion qui peut seule renverser les puissants de leurs trônes, élever les humbles, combler de bien les affamés (de vérité aussi), renvoyer les riches les mains vides, nous rendre bienheureux. Bonne et belle fête de tous les fidèles défunts.

Écrit par : Jean-Marie Achéritéguy, | 02/11/2009

DE COEUR

> Merci Jean-Michel Achéritéguy pour votre beau message, auquel je souscris. Mais c'est à la belle fête de la Toussaint que votre commentaire aurait dû être écrit car c'est à vivre selon les Béatitudes que nous sommes appelés, et singulièrement la première car c'est de "pauvreté de cœur", autrement dit d'humilité, que nous avons le plus besoin aujourd'hui.

Écrit par : Michel de Guibert, | 02/11/2009

CAPITALISM

> son dernier film CAPITALISM: A LOVE STORY a été unanimement massacré par la critique, focalisant sur un aspect du film : l'interview d'un prêtre qui diabolise le capitalisme. Il y a gros à parier que sans ce détail, Michael Moore aurait été encensé...
F. Ripoll


[ De PP à FR - La critique n'a pas unanimement massacré ce film : 'Libération', par exemple, l'a présenté de façon favorable... ]

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Écrit par : Frédéric Ripoll, | 27/11/2009

@ Frédéric

> Un autre prêtre qui plairait sans doute à Michael Moore, et qui vous plaira peut-être davantage que celui de son film. Je l’ai « rencontré » l’autre jour, en tapant dans Google : « totalitarisme du profit » (il y a quelques années, je préférais l’expression « dictature de l’actionnariat », mais le sillon s’élargit). Ma joie a été grande de constater que c’est un prêtre, le Père Emmanuel Gobilliard, recteur de la cathédrale du Puy, qui arrivait en tête des recherches (www.josephbonespoir.org/Homelie-p-Gobillard-sur-Caritas-in.html). Commentant l’encyclique du Pape Benoît XVI, « Caritas in veritate », dans une homélie prononcée le 16 septembre dernier, le père Emmanuel dit notamment ceci : « L’économie a besoin de l’éthique pour fonctionner correctement mais aussi du principe de gratuité et de la logique du don dans une économie de marché où le seul profit ne peut être la règle. Ceci n’est possible que par un effort commun des économistes et des responsables politiques, des producteurs et des consommateurs et une formation des consciences pour recourir à des critères moraux dans tout projet politique ou économique ».
Plus loin, il ajoute, appelant les catholiques à l’engagement : « (…) Nous devons (…) refuser deux types d’écueil : le fidéisme, qui voudrait croire que la grâce obtient tout et qu’il n’est pas nécessaire de s’intéresser aux réalités trop bassement matérielles, que ce n’est pas de notre domaine, que le Seigneur finalement va guérir tout, comme s’il agissait directement sur l’économie, alors qu’il me semble qu’il compte plutôt sur nous et sur notre capacité d’inventer, de créer en lien avec une finalité. Le fidéisme, c’est aussi considérer que la raison n’a pas sa place dans la vie chrétienne, que finalement, on peut croire sans trop comprendre et qu’il n’est pas nécessaire de faire avancer la recherche. Que la foi suffit. Nous avons besoin du concours de toute l’humanité dans le domaine de la recherche à condition toujours que cette recherche soit finalisée.
L’autre écueil, évidemment, c’est ce qu’on pourrait appeler le scientisme : croire que cette recherche, ces biens matériels, sont la véritable finalité de l’humanité. Il n’est pas nécessaire de développer cet écueil que nous connaissons bien, c’est un écueil dans lequel nous sommes tombés, de façon directe ou indirecte à travers même les totalitarismes qui nous ont entourés tout au long du XXe siècle et qui continuent de le faire. Est-ce que d’ailleurs le Pape n’est pas en train de signifier qu’un nouveau totalitarisme est en train de naître ? le totalitarisme du profit, indépendamment de toute autre finalité. Supprimer toute référence religieuse, même en économie, c’est prendre le risque de l’idolâtrie, de l’idolâtrie qui peut conduire au totalitarisme. Nous avons vu au XXe siècle que la plupart des grandes idéologies totalitaires étaient athées. Cette dimension de la personne humaine, cette dimension profondément spirituelle, cette aspiration à la vie spirituelle est une nécessité non seulement pour la vie même de l’homme mais pour l’équilibre aussi de la société.
Et le P. Emmanuel de conclure : « Il faut des chrétiens qui aient lu Caritas in Veritate et qui l’appliquent, pour sortir de la tyrannie du seul profit et pour que la Charité du Christ soit manifestée aussi dans le monde de l’économie. »
Béni soit ce prêtre qui ne tourne pas autour du pot, comme tant de nos beaux esprits de la politique ou des médias, et qui sait nommer le mal, en l’occurrence la cause principale de souffrance dans le monde actuel : « le totalitarisme du profit ».

Écrit par : Denis, | 27/11/2009

KANE PAPPAS

> Dans la même ligne de pensée (pour les anglophones), ce documentaire écrit et réalisé par Robert Kane Pappas, qui examine les relations passées et présentes entre les media, le gouvernement US et les entreprises, et où il est démontré que la société actuelle a largement dépassé les prédictions de "1984" de Orwell :
"Orwell Rolls in his Grave"
(Orwell se retourne dans sa tombe)
à télécharger ici :
http://stagevu.com/video/tvyfxsdhvnrk
présentation en anglais :
Orwell Rolls in His Grave is a 2003 documentary film written and directed by Robert Kane Pappas. It examines the current and past relationships between the media, the US government and corporations, analyzing the possible consequences of the concentration of media ownership. Making references to George Orwell's novel Nineteen Eighty-Four, the film argues that reality has met and in some ways exceeded Orwell's expectations about a society dominated by thought control, which is made possible by the media. According to the film, the mass media no longer report news, but manage it, deciding what makes the headlines and what is conveniently ignored, thus ultimately defining the framework upon which most other issues are discussed by the society. As an example, it is claimed that since the late 1980s there's been an agenda pursued by the major media corporations regarding the deregulation of the media market, by which news reports sell all its benefits while neglecting its disastrous results.
The film features discussions from, amongst others, Bernie Sanders, Charles Lewis, Michael Moore, Danny Schechter, Robert W. McChesney, Mark Crispin Miller, Mark Lloyd, Greg Palast, Aurora Wallace and Vincent Bugliosi. Covered topics include political corruption, the controversy over the US presidential election of 2000 and the October Surprise Conspiracy.

Écrit par : Frédéric Ripoll, | 04/12/2009

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