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08/10/2009

À l'Unesco, écologie humaine + écologie de la nature

Les deux écologies sont inséparables :


 

A la 35e session de la conférence générale de l'Unesco, ouverte le 6 octobre à Paris, Mgr Francesco Follo (observateur permanent du Saint-Siège) compte intervenir « tant sur les questions d'éducation que sur les thématiques environnementales ou éthiques en apportant son éclairage et sa vision particulière conforme à l'enseignement de l'Eglise ».

Interrogé par Radio Vatican sur les questions que soulèvera la délégation du Saint-Siège durant les travaux, Mgr Follo souligne « que sur les problématiques de l'environnement, de l'eau, et du changement climatique », elle rappellera « qu'il y a une écologie de l'homme, pas seulement une écologie de la nature ». 

C'est la pensée permanente de l'Eglise : l'écologie est un tout cohérent, et le rôle central de l'homme, créature responsable de la Création, implique à la fois qu'il se respecte lui-même (écologie humaine) et qu'il ménage la biosphère dont il dépend pour vivre (écologie naturelle). On ne saurait, sous peine de lourd contresens, interpréter cette idée comme une « opposition » entre l'humain et la nature. On ne saurait non plus limiter la portée de cette idée : la pensée de l'Eglise sur l'économie et la société contient en germe une révolution, comme le montre l'enseignement des deux derniers papes et notamment Caritas in Veritate.

Par ailleurs, Mgr Follo a rappelé que « l'éthique n'est pas seulement une procédure mais une dimension pour toucher au sens de la vie, pour choisir le bien et le mal. » En soulignant cela, l'Eglise catholique prend part au débat entre l'utopie libérale et les « pensées de la communauté » [*] ; voir à ce sujet le remarquable ouvrage de François Huguenin (éditions du CNRS), désormais en librairie et dont nous parlerons ici dans les prochains jours.


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[*]  A ne pas confondre avec les communautarismes : ils sombrent dans le relativisme (à chaque tribu son idéologie), alors que la « pensée de la communauté » est la quête d'un bien commun partageable. Donc aux antipodes  : a) des narcissismes claniques, b) des fanatismes.

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17:54 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme

Commentaires

> Ne séparons pas ce que Dieu a uni. Avertissement à la fois aux écolophobes et aux cathophobes.

Écrit par : Golo, | 08/10/2009

http://zenit.org/article-22232?l=french
Inde : Un aborigène épargne tout un district des conséquences de la sécheresse

Travail de protection de l’environnement

ROME, Jeudi 8 octobre 2009 (ZENIT.org) - En Inde, au Jharkhand, le travail de protection de l'environnement entrepris par un chef de communauté aborigène, épargne tout un district des conséquences de la sécheresse, rapporte « Eglises d'Asie », l'agence des missions étrangères de Paris.(...)
Simon Oraon, membre de la tribu des Oraon, est analphabète. Chaque année, depuis 1960, il plante un millier d'arbres, une mission commencée sur les 4 000 m² de terres héritées de ses parents. Au fil des années, il a convaincu ses voisins que planter des arbres contribuait à conserver l'eau tombée du ciel et, à leur tour, les voisins ont accepté qu'il plante des arbres sur leurs terres. A cela, il a ajouté tout un travail de maîtrise de la ressource hydrique. « Baba a construit trois retenues d'eau, cinq étangs et trois canaux, permettant ainsi de transformer des espaces incultes en terres irriguées », explique Vidya Bhushan Kumar.
Simon Oraon est catholique (...)

Écrit par : abyssus, | 10/10/2009

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