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15/08/2008

Assomption : l’esprit de la fête

Un moine parle de Marie :


 

  

« Assomption – Nul effort en ce mouvement : Marie le fit, comme à son habitude, avec le plus grand naturel, ou plutôt c’est le Puissant qui le fit en elle, sa grâce à lui prenant ses aises dans ce naturel que de toutes parts et depuis toujours elle lui offrait. Fecit mihi magna (Lc I, 49). L’Assomption est en Marie un mouvement commencé dès le principe : bien plus qu’un mouvement gracieux : le mouvement même, en état de grâce. »

 

 

« Exsurgens autem Maria… (Lc I, 39) ; Stabat iuxta crucem Mater eius… (Jn XIX, 25) ; Assumpta est Maria in coelum (liturgie) – Verticalité dans la joie, verticalité dans la souffrance, verticalité dans la gloire : tous les mystères – tout le Mystère de Marie tient debout. »

 

 

« Le plus petit à peu près, la plus petite incertitude dogmatique laissée en l’état, insulte à la virginité de Marie : car loin de n’être qu’un élément de la foi, la Vierge Marie est la personnification de la foi catholique en son irréductible intégrité. Cunctas haereses sola interemisti (liturgie, trait du commun de la Vierge). Il existe une cohérence profonde entre la conception virginale et la virginité conceptuelle. En confessant Marie, la foi confesse et honore sa propre perfection. »

 

 

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François Cassingena-Trévedy, moine de Ligugé

(Etincelles II, Ad Solem 2007, pp. 109 et 118).

http://www.laprocure.com/livres/francois-cassingena-trevedy/etincelles-2003-2005_9782940402090.aspx