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04/06/2008

"Sommet de la faim" à Rome : Benoît XVI appelle les dirigeants au courage politique

…et cette dimension politique  est aussi cruciale dans le domaine économique que dans le domaine écologique* (économie et écologie faisant partie de la doctrine sociale de l’Eglise) :


Extraits des propos de Benoît XVI, transmis au sommet par le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone :

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« La faim n’est pas une fatalité : il faut du courage »

<< La faim, la pauvreté et la malnutrition ne sont pas des fatalités : il faut des décisions courageuses et des réformes structurelles, demande Benoît XVI. Le pape a adressé un message aux participants du sommet de l'organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) qui se tient à Rome, jusqu'au 5 juin. Le message du pape a été lu à l'ouverture de ce sommet par le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone. Il s'agit, a-t-il dit, d'une « conférence de haut niveau sur la sécurité alimentaire mondiale : le défi des changements climatiques et des bio-énergies ».

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« Réformes structurelles »

Benoît XVI exhorte les participants à « poursuivre ces réformes structurelles qui, au niveau national, sont indispensables pour affronter avec succès les problèmes du sous-développement, dont la faim et la malnutrition sont des conséquences directes », tout en reconnaissant que c'est une tâche « ardue et complexe ». « Pauvreté et malnutrition ne sont pas une simple fatalité, provoquée par des situations environnementales défavorables ou par de désastreuses calamités naturelles. D'autre part, les considérations de caractère exclusivement technique ou économique ne doivent pas prévaloir sur les devoirs de justice envers ceux qui souffrent la faim ».

 

« Stratégies de lutte »

Le pape a invoqué le « droit à l'alimentation » corollaire du « droit à la vie » de toute personne humaine. Il souligne la nécessité de «  promouvoir la mise en œuvre effective d'un tel droit », et d' « aider les populations qui souffrent du manque de nourriture à devenir graduellement capables de satisfaire leurs exigences d'une alimentations suffisante et saine ».

Le pape n'a pas manqué d'évoquer le prix des denrées alimentaires et les « émeutes de la faim » : «  En ce moment particulier, qui voit la sécurité alimentaire menacée par l'augmentation du prix des produits agricoles, il faut en outre élaborer de nouvelles stratégies de lutte contre la pauvreté et de promotion du développement rural ».

Il encourage des « réformes structurelles, qui permettent d'affronter les défis de cette sécurité et des changements climatiques » et préconisait de « mettre en valeur » les petits agriculteurs « en leur garantissant l'accès au marché ». Il souligne aussi l'importance d'une « distribution effective de cette production ».

 

« Une action politique »

Et dans ce cadre, le pape invitait à redécouvrir le potentiel de « la famille rurale » qui « ne se limite pas à préserver la transmission, des parents aux enfants, des systèmes de culture, de conservation, et de distribution des aliments, mais elle st surtout un modèle de vie, d'éducation, de culture, et de religiosité. En outre, du point de vue économique, elle assure une attention efficace et pleine d'amour, aux plus pauvres, et, en vertu du principe de subsidiarité, elle peut assumer un rôle direct dans la chaîne de distribution et de commercialisation des produits agricoles destinés à l'alimentation, en réduisant les coûts des intermédiaires et en favorisant la production à petite échelle ».

Le pape n'a pas manqué de souligner les limites de la technologie « pour surmonter le manque alimentaire », ou des « statistiques » ou de l'aide d'urgence.

C'est pourquoi il en appelait à une « action politique », « inspirée par les principes de la loi naturelle inscrite dans le coeur des hommes », pour « protéger la dignité de la personne ». « Si, par conséquent, on faisait valoir sur la table des négociations, des décisions et de leur mise en œuvre, le respect de la dignité humaine, on pourrait surmonter les obstacles autrement insurmontables et l'on éliminerait ou au moins on diminuerait le manque d'intérêt pour le bien d'autrui. Il serait alors possible d'adopter des mesures courageuses qui n'abandonnent pas face à la faim, et à la malnutrition, comme s'il s'agissait simplement de phénomènes endémiques et sans solution », a fait observer Benoît XVI.  

Rappelant la destination universelle des biens, le pape invitait à « encourager chaque peuple à partager les besoins des autres peuples, en mettant en commun les biens de la terre que le Créateur a destiné à la famille humaine tout entière ». >>

Source : Zenit (Anita S. Bourdin).

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(*) Dans ce message, le pape mentionne d'ailleurs  les changements climatiques parmi les causes de l’insécurité alimentaire mondiale.

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Commentaires

"PAPISTES" ?

> Voilà des idées qui vont faire tousser ceux qui disent : "le pape ne doit être écouté que quand il définit des dogmes ex cathedra" ! (Etranges, ces "papistes" qui tournent le dos au pape !).

Écrit par : Girolamo | 04/06/2008

MANIPULATION ?

> Votre livre est effectivement intéressant et il était urgent que la parole de l'Eglise se fasse entendre sur les questions environnementales. J'ai lu par ailleurs un intéressant dossier expliquant comment certains écologistes radicaux entendent se servir des religions, et particulièrement de l'Eglise catholique, pour faire avancer leur idéologie. Ils ne se rendent pas compte que leur idéologie est en partie d'origine chrétienne. Mais plus grave que cela, ils sont ennemis de l'Eglise. Je regrette donc que vous n'ayez pas mis en garde vos lecteurs contre les dangers de certains mouvement et d'une certaine idéologie verte profondément anti-chrétienne.
Mais cela ne doit pas empêcher l'Eglise et les chrétiens d'être des acteurs engagés de l'écologie.

Marc Allais


[ De PP à MA - Mais si, cher Monsieur, il y a dans mon enquête de quoi contredire les idéologues qui se servent de l'écologie contre le christianisme ! C'est même la raison d'être initiale de ce livre... Et je me permets de souligner que mon livre est le premier à contrecarrer efficacement l'antichristianisme vert, dans la mesure où je suis moi-même écologiste... Car on peut renverser l'angle de vue, et dire que les écolophobes sont les plus mal placés pour "défendre" le christianisme dans ce domaine ! (A moins que vous ne sous-entendiez que je suis moi-même "manipulé" ? De même que trois journaux catholiques connus ? Ce serait désobligeant. Et totalement absurde. Tout lecteur de mon livre et de ces trois journaux pourra s'en rendre compte).
ps/ Un site de droite prétend que Jean-Paul II et Benoit XVI ont été manipulés par "certains écologistes radicaux". Vous conviendrez avec moi que c'est une hypothèse digne de 'Da Vinci Code'. ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Marc Allais | 04/06/2008

LE SUPERFLU

> Merci d'avoir porté à la connaissance de vos lecteurs ce texte important.
J'ajoute une phrase (à la fin du discours) que, sauf erreur, vous n'avez pas citée, mais qui me paraît importante :
"La défense de la dignité humaine dans l'action internationale, y compris d'urgence, aiderait en outre à mesurer le superflu dans la perspective des nécessités d'autrui et à administrer selon la justice les fruits de la création, en les mettant à la disposition de toutes les générations."
Outre le rappel déjà évoqué de la destination universelle des biens et de la primauté des nécessités d'autrui sur notre superflu, ce passage insiste aussi sur notre responsabilité à l'égard de toutes les générations, et donc aussi à l'égard des générations à venir que des politiques à courte vue oublient trop souvent.

Écrit par : Michel de Guibert | 04/06/2008

MYTHE DU COMPLOT

> Dès que le Franco-français ne comprend pas quelque chose ou quelqu'un, il affirme que la chose est une "manipulation" et que ce quelqu'un est "manipulé". Par qui ? Au choix : l'Anti-France, la franc-maçonnerie, la Synarchie, les Officines, le KGB (qui existe encore en secret), la Gnose, etc. C'est le mythe du Complot, et ça remplace la réflexion objective.
Une fois qu'on a pointé du doigt une puissance maléfique, on peut refermer le dossier (sans l'avoir étudié) et passer à autre chose. Et voilà comment on s'exile hors du siècle.

Écrit par : kaliman | 04/06/2008

Situation alimentaire mondiale : Justice et Paix fait un état des lieux


Une Note en ligne


ZF08060411 - 04-06-2008
Permalink: http://www.zenit.org/article-18141?l=french


ROME, Mercredi 4 juin 2008 (ZENIT.org) - Le Conseil pontifical justice et paix fait le point sur la situation alimentaire mondiale dans une « Note » pour le moment en italien sur son site officiel, à l'occasion du sommet mondial sur la sécurité alimentaire qui se déroule ces jours-ci (3-5 juin 2008) à Rome, au siège de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).


http://www.zenit.org/article-18141?l=french

Écrit par : De Rome | 05/06/2008

LE SAINT-SIEGE APPELLE A UNE NOUVELLE MENTALITE


ZF08060403 - 04-06-2008
Permalink: http://www.zenit.org/article-18133?l=french


ROME, Mercredi 4 juin 2008 (ZENIT.org) - Le Saint-Siège appelle à une « nouvelle mentalité » pour ce qui est du « droit à la nourriture » : il s'agit de « placer la personne humaine au centre » sans se « concentrer sur le seul profit économique ». Car « trop de pauvres meurent chaque jour ».

L'Observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU à Genève, Mgr Silvano Tomasi est intervenu sur ce thème lors de la 7e session du Conseil des Droits de l'homme sur le droit à la nourriture, qui s'est tenu à Genève le 22 mai dernier, au siège genevois des Nations unies.

« Dans ce débat complexe et urgent sur le droit à la nourriture, disait Mgr Tomasi, en anglais, une mentalité nouvelle est requise. Elle doit placer la personne humaine au centre et ne pas se concentrer simplement sur le profit économique. Du fait du manque de nourriture, trop de pauvres meurent chaque jour, tandis que des ressources immenses sont allouées aux armes ».

C'est l'avenir et la paix qui sont en jeu, soulignait Mgr Tomasi qui appelait la communauté internationale à se mobiliser : « La communauté internationale doit se galvaniser et agir. Le droit à la nourriture concerne l'avenir de la famille humaine et la paix dans la communauté globale ».

Mgr Tomasi a également souligné combien le Saint-Siège appréciait l'attention prêtée par le Conseil des Droits de l'homme à la crise alimentaire actuelle.

C'est une tâche urgente, disait-il, de fournir une « réponse cohérente dans le contexte des multiples initiatives » mises en œuvre.

Il soulignait ce « défi » de chercher à « nourrir convenablement la population mondiale » dans ce contexte de hausse des prix des denrées alimentaires qui « menace la stabilité de nombreux pays en développement ».

Le remède réside, ajoutait le représentant du Saint-Siège dans une « action internationale concertée ».

Il voit en effet dans cette crise la sonnette d'alarme quant aux « conséquences négatives affectant le secteur agricole longtemps négligé alors que plus de la moitié de la population du monde se bat » pour sa survie en travaillant dans ce secteur.

Il attirait aussi l'attention sur « le dysfonctionnement du système global du commerce alors que chaque année quatre millions de personnes rejoignent les rangs des 854 millions qui sont frappés par une famine chronique ».

Il disait espérer que cette session « ouvre les yeux de l'opinion publique » sur le « coût mondial de la faim, qui résulte si souvent d'un manque de santé et d'éducation, des conflits, des migrations incontrôlées, de la dégradation de l'environnement, des épidémies, et même du terrorisme ».

La faim n'est pas due au manque de nourriture

Parmi les instruments juridiques proclamant le droit fondamental à être libéré de la faim, et de la malnutrition, le représentant du Saint-Siège à Genève a rappelé que la Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948 a reconnu le droit à la nourriture à l'article 25, ainsi que l'Alliance internationale sur les droits économiques, sociaux et culturels de 1966 (art. 25 également).

Il faisait aussi état des congrès et des déclarations d'agences intergouvernementales qui ont conclu que « la faim n'est pas due au manque de nourriture, mais est plutôt causée par le manque d'accès - physique et financier - aux ressources agricoles ».

Or, rappelait Mgr Tomasi, les Objectifs de développement du Millénaire visent à réduire de moitié le nombre des personnes vivant dans une extrême pauvreté et dans la faim, d'ici 2015.

Pourtant, très souvent, les objectifs fixés ne sont pas accompagnés de « politiques » solides : « il en découle que des millions d'hommes, de femmes et d'enfants souffrent la faim chaque jour ».

Hausse des prix, menace de mort

« Des prix plus élevés pourraient causer des inconvénients à des familles des pays développés qui trouvent nécessaire de consacrer 20% de leurs revenus à la nourriture. Mais ces prix sont des menaces contre la vie d'un milliard de personnes vivant dans des pays pauvres qui sont forcés de dépenser presque tout leur revenu journalier de 1 $ par jour à la recherche de nourriture ».

Il faut donc, insistait Mgr Tomasi, établir et mettre en œuvre des « politiques effectives, des stratégies et des actions dont le résultat soit une nourriture suffisante pour tous ».

De plus, Mgr Tomasi faisait remarquer que la production de nourriture n'est pas une urgence temporaire, c'est une question « structurelle » qui a besoin d'être affrontée dans le « contexte d'une croissance économique juste et durable ».

Les mesures ne doivent donc « pas toucher seulement l'agriculture et le développement rural », faisait observer le représentant du Saint-Siège, mais aussi « la santé, l'éducation, une bonne gouvernance, l'Etat de droit, et le respect des droits humains ».

Les petits exploitants en Afrique

A propos de l'impact du commerce international et du droit à la nourriture et de la libéralisation du commerce des produits agricoles, Mgr Tomasi faisait observer qu'ils « tendent à favoriser les entreprises multinationales, et ainsi à nuire encore plus à la production par des petites fermes locales qui représenent la base de la sécurité alimentaire dans les pays en développement ».

C'est pourquoi Mgr Tomasi souhaitait « un nouvel engagement pour l'agriculture, spécialement en Afrique », et donc des « investissements dans l'agriculture et le développement rural ».

« Plus encore, disait-il, le devoir de solidarité envers les membres de la société les plus vulnérables doit être reconnu ».

Inacceptable spéculation

C'est pourquoi, éthiquement, la « spéculation sur les prix » est « inacceptable, a déclaré Mgr Tomasi, tandis que l'on doit « reconnaître », soulignait le représentant du Saint-Siège, les droits à la propriété individuelle y compris des femmes ».

Le critère prioritaire de la production alimentaire doit être de « profiter aux peuples », ajoutait Mgr Tomasi et les « subsides déloyaux à l'agriculture doivent être éliminés ».

Quant aux petites fermes, Mgr Tomasi indiquait comme soutien l'organisation de structures coopératives, il préconisait que « l'équilibre » entre les terres consacrées à la production vivrière et les terres consacrées à d'autres productions, ne soit pas dicté « par le marché » « mais par des mécanismes qui répondent au bien commun ».

Anita S. Bourdin


http://www.zenit.org:80/article-18133?l=french

Écrit par : Michel de Guibert | 05/06/2008

ÊTRE LE PLUS CLAIR POSSIBLE

> Merci d'avoir publié mon message et d'y avoir répondu. Je précise que le titre "Manipulation ?" n'était pas de moi.
Sans parler de manipulation et/ou de complot (je n'y crois guère), il me semble important d'être le plus clair possible dans ce débat fondamental.
Constat : de nombreuses associations, ONG et personnalités ont une aura médiatique très importante à propos de l'environnement. Parmi ces personnes, une grande partie est guidée par une idéologie selon laquelle l'homme est aujourd'hui devenu nuisible pour la planète. Dépourvu de la foi qui nous anime, ces personnes considèrent que la planète est un être vivant, une personne (Gaia) plus important que l'homme. Ce qui explique les tendances décroissante-malthusiennes pronées par certains. Il est clair que ces thèses ne sont pas compatibles avec l'enseignement de l'Eglise.
Mais, il faut rappeler à juste titre, et vous le faites dans votre livre, que l'Eglise doit se faire entendre à propos des questions environnementales et que les chrétiens (et particulièrement les catholiques) doivent être écologistes.
Rappel historique : IL y a quelques dizaines d'années, des catholiques ont (re)découvert la justice sociale. Elle était alors le domaine réservée des communistes et des marxistes, comme aujourd'hui l'écologie est, médiatiquement et aux yeux de l'opinion publique, la chasse gardée des ONG et autres associations activistes.
Conséquences : il est important de tirer les leçons de l'histoire. L'erreur des catholiques, en particulier de l'action catholique, a été de suivre le mouvement marxiste, convaincu que ses militants allaient dans le bon sens. Mais un catholique ne pouvait pas faire ce choix. Il devait agir pour la justice sociale et inviter les marxistes à le rejoindre. et non l'inverse.
Il en va de même aujourd'hui. La tentation est grande, pour nombre de catholiques, de militer aux côtés des médiatiques et riches ONG pour sauvegarder l'environnement. Le combat est juste. Mais pour qu'il soit authentiquement chrétien, il doit être indépendant de structures qui dévreloppent des idéologies anti-chrétienne. Un chrétien ne peut considérer que l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, est nuisible à la terre.
Conclusion : merci pour votre livre qui lance une invitation aux catholiques à se reconnaître respectueux de la création divine. Mais il me parait indispensable de mettre en garde les catholiques de ne pas rejoindre n'importe quel mouvement et de dénoncer leurs idéologies dangereuses.

Marc Allais


( De PP à MA - Ne nous exagérons pas la proportion d'idéologues dans les mouvements écologiques ! Ce n'est qu'une faible minorité. Quant à la masse des écologistes, ils sont, ni plus ni moins, à l'image de l'époque : non-spirituels, voire anti-spirituels. Faut-il renoncer à évangéliser l'époque ? Evidemment non. L'écologie est-elle un signe des temps ? Evidemment oui. Alors où est le problème ? Si les gens étaient déjà chrétiens, il n'y aurait nul besoin de les évangéliser ; et s'il fallait se tenir à l'écart des gens, comment pourrait-on les évangéliser ? Jésus a-t-il dit à ses apôtres : "Allez prêcher des convaincus et ne fréquentez pas les païens ?" Pas du tout. Au contraire...

ps / Ne diabolisons pas les ONG. Il y en a d'excellentes.
ps 2 / Le parallèle entre les courants écologiques et le marxisme du XXe siècle est inadéquat. Aucun rapport entre les deux phénomènes, sauf dans l'imagination de quelques officines ultra-droitières en mal de Grand Satan à dénoncer. C'est tellement plus simple que d'essayer de comprendre le monde réel où nous vivons... ]

Écrit par : Marc Allais | 05/06/2008

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