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05/06/2008

Sommet de la faim (Rome) : pour une "révolution verte" en Afrique

…mais l’axe Bush-Lula se crispe sur les agro-carburants :


Rome (médias) - << Dans le cadre du sommet de la FAO sur la crise mondiale de l'alimentation, les pays riches ont été incités mercredi à favoriser une révolution agricole en Afrique et les nations en développement à produire plus de nourriture pour le milliard d'êtres humains souffrant de la faim.

"La crise alimentaire mondiale est un signal d'alarme pour que l'Afrique se lance dans une 'révolution verte' qui n'a que trop tardé", a dit le ministre nigérian de l'Agriculture Sayyadi Abba Ruma au deuxième jour de cette conférence. "Chaque seconde, un enfant meurt de faim, a-t-il dit. C'est maintenant qu'il faut agir. Assez de rhétorique et plus d'action !"

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a reçu une pétition en ce sens signée par plus de 300.000 personnes qui souligne qu'il n'y a pas de temps à perdre. Dans un projet de déclaration, les 151 pays participants s'engagent "à éliminer la faim et à garantir de la nourriture à tous".

La FAO a mis sur pied la conférence dans un contexte de flambée des prix des produits de base qui a provoqué des émeutes en divers points du monde et menace d'ajouter 100 millions de personnes aux 850 millions déjà en proie à la faim.

Ban Ki-moon a estimé que le sommet de Rome constituait d'ores et déjà un succès: "Il y a de toute évidence chez les Etats membres une détermination, un sentiment de responsabilité partagée et un engagement politique visant à opérer les bons choix et à investir dans l'agriculture au cours des années qui viennent."

Les désaccords sur le rôle imputable au développement des biocarburants dans la hausse des prix pourraient cependant priver la conférence d'une déclaration finale empreinte de fermeté. "Je doute qu'il y ait un accord positif sur les biocarburants d'ici à la fin du sommet", a dit aux journalistes le secrétaire américain à l'Agriculture Ed Schafer, qui a défendu l'industrie des biocarburants de son pays à l'instar du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Le prédécesseur de Ban à la tête des Nations unies, Kofi Annan, était à Rome pour signer un accord avec les agences d'aide alimentaire de l'Onu sur une campagne dont l'objectif est d'accroître la production agricole en Afrique. "Nous espérons favoriser en Afrique une révolution verte qui respecte la biodiversité et les régions distinctes du continent", a dit Annan, qui préside l'Alliance pour une révolution verte en Afrique, organisme coordonnant le projet.

Ce programme doit permettre de fournir des soutiens techniques pour améliorer la gestion de l'eau et des sols, l'accès aux semences et aux engrais, ainsi que les infrastructures des régions céréalières d'Afrique disposant de conditions favorables à l'agriculture.   >>

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Commentaire – Je ne peux mieux faire ici que de citer un expert de terrain, Tristan Lecomte, fondateur du réseau de commerce équitable Alter Eco :

<< Pour une révolution doublement verte… Cette expression tirée d'un livre de Michel Griffon a fait tilt chez moi. On parle actuellement beaucoup du problème de pénurie agricole au niveau mondial et des émeutes de la faim, en particulier en Afrique. On réplique qu'il faut que l'Afrique à son tour fasse sa révolution verte. Ceci fait référence au modèle de la monoculture intensive et chimique qu'on a introduit comme la solution miracle depuis les années 60, et la concentration des terres agricoles, parfois à marche forcée, qui a amené un grand nombre de petits producteurs à devoir abandonner leurs terres. Donc oui à une nouvelle révolution verte : mais pas comme la première. Non à la pollution massive des sols et aux drames humains liés à ces réformes, de grande ampleur mais aux dommages collatéraux parfois très lourds (plus de 10 000 suicides de petits producteurs en Inde, directement lié à la "révolution verte").

Comment ? En utilisant toutes les techniques modernes de l'agriculture biologique intégrée, de la biodynamie, le micro-crédit pour aider les petits producteurs à s'équiper, le commerce équitable pour leur garantir des conditions d'achat décentes... Oui à une révolution doublement verte et sociale aussi, car il s'agit de la  vie de plus d'un milliard d'agriculteurs, soit plus de 4 milliards d'individus en comptant leurs familles, 2/3 de la population mondiale, donc un enjeu planétaire majeur. Oui à la petite agriculture paysanne, vivrière, à taille humaine, car elle garantit des pratiques culturales plus environnementales, mieux adaptées aux besoins des populations locales, et avec des rendements qui n'ont rien à envier à l'agriculture chimique, en particulier en milieu tropical.

Oui à une révolution verte qui garde en ligne de mire la souveraineté alimentaire et le droit des populations à vivre dans un environnement sain.  On comprend que pour y parvenir, le modèle du Commerce Equitable, qui aide au renforcement des organisations de petits producteurs et les accompagne dans la transition bio, peut etre un vecteur privilégié pour cette révolution doublement verte. Les revenus supplémentaires générés sur les produits de rente permettent d'investir dans les cultures vivrières et les producteurs sont accompagnés par les ingénieurs agronomes des coopératives pour améliorer leurs pratiques et augmenter leurs rendements. >>

Commentaires

" SINISTRE "

> Le sinistre Lula, avec son rire dans sa barbe ! Totalement vendu à la Maison Blanche, il a bien oublié, liquidé, piétiné les espoirs que les plus pauvres du Brésil avaient mis en lui.
Et bien ridiculisé a posteriori (et a contrario) la légende de l'homme au couteau entre les dents, que lui avaient fabriquée les officines neocons dans les années 1980.

Écrit par : cangaceiro | 05/06/2008

SOMMET FAO : "UN ÉCHEC TOTAL", SELON JEAN ZIEGLER

"Un échec total" : c'est en ces termes que Jean Ziegler, ex-rapporteur de l'Onu sur le droit à l'alimentation et aujourd'hui membre du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme, a défini le Sommet de la Fao sur la crise alimentaire et les changements climatiques qui s'est conclu jeudi à Rome.

"Ce sommet est assez unique dans l'histoire de cette organisation : plus de 50 chefs d'État et de gouvernement s'y sont réunis (…). Mais les résultats sont extraordinairement décevants et très inquiétants pour l'avenir des Nations Unies", s'est insurgé M. Ziegler dans une interview au quotidien français "Le Monde", avant de préciser que "le résultat de cette conférence est totalement scandaleux : l'intérêt privé s'est imposé, au lieu de l'intérêt collectif. Les décisions prises à Rome risquent d'aggraver la faim dans le monde, au lieu de la combattre".

L'ex-rapporteur se serait plutôt attendu de ce Sommet "l'interdiction totale de brûler de la nourriture pour en faire des biocarburants. Ensuite, retirer de la Bourse la fixation des prix des aliments de base, et instaurer un système où le pays producteur négocie directement avec le pays consommateur pour exclure le gain spéculatif. Troisièmement, que les institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds monétaire international, donnent la priorité absolue dans les pays les plus pauvres aux investissements dans l'agriculture vivrière, familiale et de subsistance".

Au contraire, poursuit-il, les déclarations de principe contenues dans la déclaration finale, comme celle de "réduire de moitié les affamés d'ici à 2015", demeurent vagues et irréalisables. Parmi les principaux responsables de cet "échec", selon l'expert, figurent "les États-Unis et leurs alliés canadiens et australiens qui ont saboté le sommet en faisant pratiquement la politique de la chaise vide" ; les grandes multinationales qui "contrôlent actuellement 80 % du commerce mondial des aliments de base mais ne sont pas en charge de l'intérêt collectif" et le "secrétaire général des Nations unies, qui est chargé de faire des propositions. Or, il ne le fait que d'une façon très insuffisante". (ADL/CN)

SOMMET FAO : DÉCLARATION FINALE APPROUVÉE SUR LE FIL DU RASOIR

La Déclaration finale du sommet sur la crise alimentaire mondiale et les changements climatiques organisée à Rome par la Fao a été approuvée hier soir par acclamation du Comité plénier et non pas, comme prévu, par vote nominal, donc sans le passage de l’approbation formelle de l’Assemblée. Les travaux se sont conclus avec un grand retard en raison de désaccords significatifs sur des passages clés du texte final et avec les réserves de quelques pays dont l’Argentine, Cuba, le Venezuela, l’Équateur et la Bolivie qui, au-delà de considérer hâtive la procédure d’approbation, se sont plaints de la différence de fuseau horaire avec l’Amérique latine, à cause de laquelle les représentants de ces nations n’ont pas pu contacter les autorités locales pour les consultations qui s’imposaient. Certains médias ont déjà diffusé des passages du document mais pas encore le texte intégral, qui permettrait une évaluation globale objective après une lecture attentive.

Le directeur général de la Fao, Jacques Diouf, a cependant exprimé sa satisfaction pour les résultats atteints et a souligné la difficulté de mettre d’accord près de 200 délégations pour parvenir à un compromis. “Je peux affirmer que les objectifs atteints vont au-delà de nos attentes” a commenté Diouf, annonçant l’allocation d’environ 8 milliards de dollars (soit 6,5 milliards d’euros) pour faire face à la crise alimentaire mondiale. En revanche, l’Union européenne, les États-Unis, l’Asie, le Moyen-Orient et l’Océanie ont soutenu l’adoption du document sans réserves tandis que la délégation africaine s’est indignée pour le risque que la déclaration soit bloquée par des “questions de procédure”.

SOMMET FAO : ENGAGEMENTS AU “CONDITIONNEL”… DÉCLARATION FINALE

Dans la section dédiée aux “mesures à moyen et long terme”, on découvre notamment, que les participants ont inventé “l’eau chaude”: “La crise actuelle a mis en évidence la fragilité des systèmes alimentaires dans le monde entier et leur vulnérabilité face aux crises. (...) Il est essentiel de combiner des mesures à moyen et long terme" et par conséquent "nous exhortons les gouvernements nationaux, tous les instituts financiers, les donateurs et toute la communauté internationale à définir globalement un cadre de politique de soutien aux pauvres dans les zones rurales, sub-urbaines, urbaines et pour les moyens de soutien aux pays en voie de développement et pour augmenter les investissements dans le secteur agricole".

Une autre “découverte” est la suivante: “La conservation de la biodiversité est fondamentale pour soutenir la production future et et la résistance des systèmes de production actuels” dont la liste est fournie, attribuant “la priorité à l’agriculture, la pêche et la sylviculture afin de créer des opportunités pour consentir aux petits agriculteurs et pêcheurs de participer et bénéficier, par le biais de mécanismes financiers et de flux d’investissements en faveur de l’adaptation, à l’adoucissement des changements climatiques, avec le développement technologique …Il est urgent que la communauté internationale, y compris le secteur privé, augmente les investissements dans la science et la technologie pour l’alimentation et l’agriculture. Un majeur engagement dans la coopération internationale doit être orienté vers la recherche, le développement, l’application, le transfert et la diffusion des meilleures stratégies politiques et technologies”.

La méga rencontre internationale pharaonique de 500 délégués de 183 pays valait-elle vraiment la peine pour pouvoir écrire: “Nous encourageons la communauté internationale à poursuivre ses efforts, dans le cadre de la libéralisation du commerce agricole, en réduisant les barrières commerciales et les distorsions politiques du marché. Affronter ces mesures pourra donner aux agriculteurs, en particulier dans les pays en voie de développement, de nouvelles opportunités de vendre leurs produits sur les marchés mondiaux et soutenir leurs efforts pour augmenter la productivité et la production".

Sur les biocarburants controversés, le texte affirme: “Il est essentiel d’affronter les défis et les opportunités dérivant des biocarburants en tenant compte de la sécurité alimentaire mondiale, de l’énergie et du développement durable. Nous sommes convaincus que des études approfondies sont nécessaires pour garantir que la production et l’utilisation de biocarburants est compatible avec les trois piliers du développement durable et tienne compte de la nécessité d’obtenir et maintenir la sécurité alimentaire mondiale”. Une référence rapide, désormais inespérée, est faite à la société civile : “Nous demandons à la Fao, en étroite collaboration avec le Pam et l’Ifad et d’autres organisations internationales compétentes, y compris celles qui participent à la task force de haut niveau sur la crise alimentaire globale et en collaboration avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé de surveiller et analyser la sécurité mondiale dans toutes ses manifestations, y compris celles qui font partie de cette Conférence et le développement de stratégies pour l’améliorer".

En conclusion : "Nous sommes convaincus de vouloir utiliser tous les moyens pour alléger les souffrances causées par la crise actuelle afin de stimuler la production agricole et d’augmenter les investissements dans le secteur agricole, pour affronter les obstacles dans l’accès à la nourriture et d’utiliser des ressources durables de la planète pour les générations présentes et futures. Nous nous engageons à éliminer la faim et à garantir de la nourriture pour tous aujourd’hui et à l’avenir".

http://eucharistiemisericor.free.fr:80/index.php?page=0606089_malnutrition

Écrit par : Selon Ziegler | 16/06/2008

Sommet FAO "Terra Preta": Un document sur le "droit à l'alimentation"

> "Les autorités économiques et politiques s'enrichissent avec la crise alimentaire ; les spéculations financières font partie des causes directes de la hausse des prix des denrées alimentaires et par conséquent alimentent de façon exponentielle la crise alimentaire", soutient le document final du Forum "Terra Preta", signé par 270 organisations paysannes, mouvements sociaux et organisations non gouvernementales (Ong).

"À partir du moment où la famine chronique, l'évincement des producteurs d'aliments et des travailleurs, la spéculation sur les biens et les terres et le réchauffement planétaire sont à leur apogée – y est-il souligné –, les gouvernements, les organismes et les institutions financières émettent des propositions qui ne font qu'aggraver ces crises à travers les versions encore plus dangereuses de politiques qui ont originellement donné lieu à la situation actuelle". Selon "Terra Preta" en effet, les initiatives de certains gouvernements et des responsables de l'Onu au Sommet de la Fao "constituent une agression à l'encontre des producteurs d'aliments à petite échelle (parmi lesquels les femmes se trouvent en première ligne) et des biens naturels".

Au cours des 30 dernières années, "les plans d'ajustement structurel de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international – soutiennent encore les représentants de la société civile en provenance des cinq continents – ont instauré les conditions de crises alimentaires récurrentes par le biais des politiques de libéralisation qui ont sapé la capacité locale et nationale d'assurer des politiques adéquates et l'autosuffisance alimentaire".

Il est nécessaire de "résister au contrôle de l'alimentation et de l'agriculture par les multinationales" – ajoute le document final –, en intervenant pour "combattre les spéculations financières" et pour "le financement par les gouvernements et les organisations internationales des petits producteurs". Il faut "éviter la production et l'exportation de biocarburants" et "insérer l'agriculture dans le cadre des négociations sur les accords de Kyoto après 2012", qui se tiennent cette année en Pologne et l'an prochain au Danemark. Mais il est surtout nécessaire de mettre en place "une réforme agraire globale en faveur des producteurs, des peuples indigènes et des communautés locales", en favorisant "un nouveau modèle de développement axé sur la souveraineté alimentaire".

En conclusion, les organisations civiles demandent "que les gouvernements mettent en œuvre des procédures juridiques en faveur des victimes de l'urgence alimentaire, en incluant dans les procédures criminelles les sociétés et les institutions (y compris les gouvernements), dont les actions ont occulté le droit à l'alimentation des communautés". (ADL/CN) Agence Misna

EUROPE/ITALIE -Sommet FAO: les agriculteurs des pays pauvres demandent d’être écoutés ; le problème des biocarburants, du protectionnisme et de l’accès aux marchés, parmi les autres thèmes

Rome (Agence Fides) – Le Sommet de la FAO à Rome ferme ses portes aujourd’hui. Des grandes assises mondiales, on n’attend certes pas de réponses définitives à un nombre si important de problèmes, de portée mondiale et liés entre eux : augmentation des pauvres et des personnes sous-alimentées, question environnementale, développement, différence d’accès aux marchés entre pays riches et pays pauvres en voie de développement, et ainsi de suite. Toutefois le programme des questions abordées montre que désormais on a de plus en plus vivement conscience de la nécessité, à l’ère de la mondialisation, de donner des réponses coordonnées au niveau mondial aux grands défis de l’humanité.

Les problèmes énoncés représentent le vrai défi pour l’avenir proche de notre planète. A commencer par ce chiffre des 862 millions d’êtres humains qui souffrent de la faim dans le monde, un nombre record qui montre la gravité de la crise en cours. Le Directeur Général de la FAO, Jacques Diouf, a soulevé ces jours-ci un des problèmes clés pour résoudre le problème de la malnutrition : celui du protectionnisme des pays du Nord de l’hémisphère par rapport aux pays pauvres. En particulier Diouf a souligné que les pays de l’OSCE ont soutenu leurs agricultures avec 372 milliards de dollars, une donnée impressionnante si l’on pense qu’il en suffirait une trentaine environ pour nourrir 862 millions de personnes.

Chiffres à part, une série de questions importantes reste ouverte. Les pays pauvres demandent d’avoir plus de facilité à accéder aux marchés mondiaux - donc de ne pas être gênés par des formes de protectionnisme - et de pouvoir bénéficier d’une protection dans la défense de leurs propres marchés et produits. Du côté des pays occidentaux on veut accélérer encore le processus de libéralisation des marchés à travers le WTO (World trade organization); sur le front des aides au développement, les pays pauvres demandent à avoir un rôle de protagonistes : ne pas être seulement les destinataires d’interventions d’urgence, mais avoir une fonction de premier plan dans la gestion des ressources et dans leur emploi sur place.

Il y a ensuite le chapitre des biocarburants, qui suscite un débat enflammé entre ses partisans - parmi lesquels le Brésil, les Etats-Unis et l’Europe - et les critiques, à savoir ceux qui voient dans cette solution (des carburants dérivés des végétaux et non du pétrole) le danger d’un appauvrissement des ressources agricoles et des forêts. Il y a encore une question sur laquelle s’opposent des visions différentes : celle du rapport entre les changements climatiques et les bonds négatifs dans les productions agricoles ; sur ce terrain spécifique les organisations de paysans demandent que l’agriculture entre à plein titre dans les négociations pour Kyoto 2, c'est-à-dire le futur accord mondial sur le climat.

La discussion de ces jours n’est pas formelle, et plusieurs questions cruciales ont été abordées, il est donc inévitable que du sommet ne jaillissent pas de réponses définitives sur chaque problème soulevé. En même temps, il est positif que la confrontation, les problèmes, les accords et les contrastes aient émergé à la lumière du jour. Cependant il faut aussi souligner qu’un accord important a été atteint. Il s’agit d’un « Memorandum d’entente » entre l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) et les agences ONU de Rome, la FAO, l’IFAD et le PAM. Selon la FAO il s’agit d’une collaboration sans précédent entre les principaux protagonistes du développement agricole, visant à augmenter de façon significative la production alimentaire dans les « régions grenier » de l’Afrique, à relier la production alimentaire locale au besoin de la population et à intervenir dans les régions de l’Afrique à plus grande culture agricole –ou zones agro-écologiques- pour créer des opportunités pour les petits agriculteurs. Les défis à relever sont d’accélérer la production alimentaire en Afrique, de remédier au développement insuffisant des marchés, au manque d’investissements et à la carence d’infrastructures dans les zones rurales. Il existe cependant des opportunités qui peuvent être exploitées pour aider à mettre fin à la faim chronique et aux problèmes alimentaires.

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0606082_fao

Écrit par : Terra Preta | 16/06/2008

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