19/02/2008
Solidarité face au changement climatique : un nouveau discours musclé du nonce Migliore
"La solidarité est l'élément-clé pour protéger l'environnement" :
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Intervenant le 13 février à la 62ème session de l'assemblée générale de l'ONU sur le thème « Affronter les changements climatiques : les Nations Unies et le monde à l'œuvre », Mgr Celestino Migliore (nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège) a réaffirmé « l'inéluctabilité d'une responsabilité commune quant à la promotion d'un environnement sain pour les générations présentes et futures ».
La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques organisée à Bali en 2007, a-t-il souligné, montre qu'une « préoccupation majeure pour nos voisins, en particulier pour ceux qui sont plus vulnérables aux changements climatiques, favorise l'adoption de stratégies et de politiques visant à créer un équilibre entre les besoins de l'humanité et l'urgence d'une gestion plus responsable ».
D'où l'importance de la solidarité qui, en matière de protection environnementale, constitue un élément clé de la ligne d'action à suivre: « Mettre en commun les ressources permet aux initiatives de réduction et d'adaptation d'être financièrement accessibles à la plupart des pays, et d'aider ceux qui sont moins équipés à poursuivre leur développement sans négliger leur environnement [...] Une attitude qui se révèle d'autant plus cruciale si l'on considère que l'utilisation de "technologies propres" est, dans le développement durable, un élément particulièrement important », a-t-il ajouté. « Pour aider les pays en voie de développement à éviter les erreurs que d'autres ont commises par le passé », a poursuivi Mgr Migliore, « les pays hautement industrialisés devraient partager avec eux ce type de technologies ».
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L'ENGAGEMENT PERSONNEL DE BENOIT XVI
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Concernant l'engagement du Saint-Siège, il a rappelé que « l'engagement personnel et les nombreux appels publics du pape Benoît XVI ont suscité un réveil des consciences concernant le respect de la création de Dieu et la nécessité de la sauvegarder.»
Selon Mgr Migliore, « il revient à chaque individu et à chaque nation d'assumer sérieusement sa propre part de responsabilité pour trouver et mettre en pratique une approche qui, face au défi que représentent les changements climatiques, se montrerait la plus équilibrée possible ». Le développement durable, souligne-t-il « apporte la clef d'une stratégie qui tient compte, avec équilibre, des demandes relatives à la protection de l'environnement, aux changements climatiques, au développement économique et aux besoins essentiels de l'homme ».
Malgré la dégradation de l'environnement dans plusieurs régions du monde, le nonce a constaté qu' « individus et communautés ont commencé à modifier leur style de vie, conscients du fait que le comportement personnel et collectif a un impact sur le climat et sur le bon état de l'environnement ».
De la même manière, les marchés « doivent être encouragés à miser sur des ‘économies vertes' et non à soutenir la demande de biens dont la production même serait cause de dégradation pour l'environnement ».
« Les consommateurs doivent savoir que leur mode de consommation a un impact direct sur la santé de l'environnement. De cette manière, à travers l'interdépendance, la solidarité et la responsabilité, individus et nations seront davantage capables de créer un équilibre entre les besoins du développement durable et ceux d'une bonne gestion à tous les niveaux ».
Le défi des changements climatiques, a expliqué Mgr Migliore, « est un défi à la fois individuel, local, national et global », qui exige donc « une réponse coordonnée à plusieurs niveaux ».
Le nonce espère, que la prochaine réunion sur la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC), à Bangkok du 31 mars au 4 avril, « favorisera le lancement de nouvelles stratégies nationales » et « suscitera un partage plus équitable des ressources et des technologies pour aider les pays vulnérables à mieux comprendre et mieux évaluer, en matière de ressource, les risques auxquels ils doivent faire face ».
Si l'on veut atteindre les objectifs pour une meilleure protection de l'environnement, a-t-il conclu, « une alliance globale et l'adoption d'une stratégie politique internationale coordonnée qui soit au service d'un environnement sain pour tous », sont nécessaires.
> Sur le plan pratique, le Saint-Siège a déjà pris des mesures pour réduire et compenser les émissions de carbone à l'intérieur de la Cité du Vatican en ayant recours à l'énergie solaire.
SOURCE : ZENIT
00:00 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : environnement, écologie, climat, réchauffement, christianisme, Vatican
Commentaires
DOGME SECRET
> Est-ce qu'une partie des cathos vont continuer à se boucher les oreilles et à regarder ailleurs, comme si nier les questions écologiques était un dogme secret (plus important que l'enseignement de Rome) ?
Écrit par : marcela | 19/02/2008
ARGENT
> Pourquoi certains "catholiques" continuent-ils de nier les problèmes environnementaux? Pourquoi respecter la création divine n'est plus parmi leurs préoccupations? Simplement parce que cela leur ferait perdre de l'argent. Entre dieu et l'argent, ils ont choisi. Ils se réclament du catholicisme mais c'est identitaire. Leur vrai dieu est l'argent et le profit. Ce que je ne comprends pas, c'est leur volonté de se dire catholiques alors qu'ils font le tri parmi l'enseignement de l'Eglise. Ils font leur sauce à leur goût. Qu'ils aillent chez les protestants.
Écrit par : vf | 19/02/2008
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