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09/02/2008

OGM - Pas de chance pour nos sénateurs : taclés par une chenille !

a16a52926ed01ad76c9b4d22df9cb172.jpgà vous décourager d'invoquer les progrès de la science et la "rentabilité agricole" :


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Au moment même où les sénateurs français se mobilisaient pour aider l’industrie semencière  US en péril (de manque à gagner), la revue scientifique de référence Nature Biotechnology publiait une info choc : un insecte est parvenu dans la nature à développer une résistance à une toxine produite par une plante OGM. Il s’agit d’Helicoverpa zea, une chenille ravageuse du coton. Elle est capable désormais de survivre à des doses de toxine 500 fois plus fortes que celles qui tuaient ces insectes, dans les mêmes parcelles, avant l’introduction du coton OGM ! Nos parlementaires monsantistes vont-ils perdre la foi ?

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15:10 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : OGM, Sénat, écologie

Commentaires

PLUTÔT PLACAGE

> Taclés ou plaqués? Je vois plus la chenille, de part sa constitution, tenter un placage que de risquer un tacle très dangereux pour sa survie. Plus sérieusement, je ne vois toujours pas d'arguments sérieux en faveur des ogm. La question du manque de production agricole dans un proche avenir ne tient pas quand on observe la quantité de terres cultivables inutilisées sur tous les continents. De plus, une majorité d'agriculteurs dans le monde pratique des techniques dignes de l'Egypte ancienne (cf l'Afrique sub-saharienne par exemple). Il suffirait de former ces agriculteurs à des pratiques plus performantes (sans tomber dans le productivisme que l'on connaît chez nous) et de mettre en culture ces terres en friche.

Écrit par : vf | 09/02/2008

LE TRANSGENIQUE REND FOU

> Attention! Le fait est avéré et, il semblerait que cela fasse réfléchir. Eh! bien que nenni.
Nous sommes dans le pur domaine de l'idéologie. Le raisonnable n'est même plus évoqué, il est purement et simplement congédié puis moqué.
Que disent les auteurs du papier en question?
1° « Ce que nous voyons, c'est l'évolution en marche », autrement dit la pression du milieu naturel provoque l'adaptation, Darwin a donc raison. Sauf que, comme le disait déjà en son temps le Pr. Pierre Grasset un colibacille muté reste toujours un colibacille et rien d'autre. En médecine cela s'appelle une résistance aux antibiotiques et nul, à ma connaissance, n'a vu un colibacille se transformer en staphylocoque.
2° Quelles solutions semblent être suggérées devant cette mutation de résistance: laisser des parcelles de plants non-transgéniques suffisantes afin que les chenilles résistantes (donc les papillons) puissent se croiser avec des imagos sensibles (non mutés) pour "diluer" cette résistance! On marche sur la tête, pour "sauver" les OGM il faut laisser une part (importante) à la nature, sans qu'à aucun moment je ne lise une seule ligne de l'article plaidant pour l'abandon des OGM! Dans ces conditions double bénéfice pour les semenciers: vendre des OGM et vendre plus de pesticides dans les parcelles naturelles qui, de toutes façons, devront supporter des chenilles hybrides moyennent résistantes, donc plus résistantes que ne l'étaient les chenilles naturelles de départ!!!
Cela est bien l'aveu, implicite mais combien réel, que les plants transgéniques relarguent plus de pesticides que n'en amènent les épandages et autres pulvérisations, puisque ces chenilles auparavant ne mutaient pas. Avec en prime l'argument que les OGM évitent le recourt aux insecticides? Mais on nage dans un océan de mensonge.
La manipulation génétique semble rendre fous tous ceux qui l'approche et la raison paraît déserter la science.
A signaler également le danger que l'Afrique risque d'encourir en subissant les attraits d'une manne financière de la part des grandes compagnies de l'agro-alimentaire car on peut lire sur certains sites anglo-saxon que, en particulier "l’Ouganda peut prendre le leadership dans le domaine de la biotechnologie ". Imaginez l'Afrique aux prises avec toutes mutations possibles tant sur les insectes que sur les plantes naturelles quand on connait les graves déséquilibres qui gangrènent cette région du globe.
Nous assistons ici, comme en d'autres domaines scientifiques et même philosophiques, à une perte de la rationalité.
Ecoutons notre Pape Benoît XVI sur l'écologie et relisons sans cesse Fides et ratio.

Écrit par : Albert E | 10/02/2008

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