Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/01/2008

Les médias se mêlent de la messe

Record d'incompétence battu :


m

Célébrant la messe dans la Chapelle Sixtine le dimanche 13 janvier, Benoît XVI a utilisé l’autel de cette chapelle. Il a donc célébré face à la croix : chose tout à fait admise par le missel  « de Paul VI », mais jugée intolérable par les médias (agences, radios, télévisions et papier). Célébrer l'eucharistie de cette façon ne leur plaît pas du tout, bien qu'ils ignorent ce qu'est l'eucharistie et qu'ils ne sachent pas ce que veut dire "célébrer"...  Mentionnons  notamment cette dépêche battant tous les records d’incompétence* : le pape, grince-t-elle, a "tourné le dos régulièrement à ses ouailles", ce qui prouve son incivilité. Commentaire de l’agence :

<< Benoit XVI, issu de la frange conservatrice de l'Eglise, réintroduit peu à peu des rites anciens abandonnés progressivement depuis Vatican II, le concile qui a marqué la modernisation de l'Eglise, substitué les langues vernaculaires au latin, et encouragé le dialogue oecuménique. En juillet, le souverain pontife a publié un "motu proprio" libéralisant la célébration de la messe en latin, ce qui a été considéré comme un geste en faveur des traditionalistes. Il s'est également prononcé pour le retour du chant grégorien.>>

m

L’auteur de cette balourdise est une journaliste italienne : ce qui est un peu surprenant, les Italiens étant (en moyenne) moins ignorants que les Français en matière d’histoire religieuse. En tout cas son texte est idiot : le concile Vatican II n’a jamais pris position contre le latin, ni contre le grégorien, et Benoît XVI a célébré hier selon le missel de Paul VI.

La messe de la Sixtine n’a donc rien signifié de particulier dans le registre qui peut exciter la presse.

Mais elle est l’occasion, pour nos médias, d’exhiber une fois de plus leur animosité envers le pape. Pourquoi font-ils semblant de s’intéresser au rite de la messe (dont ils se fichent éperdument en réalité) ? Parce qu’ils croient que Rome lambine de plus en plus sur le seul vrai chemin intéressant les médias : celui de la validation des Nouvelles Mœurs. Quel rapport entre les Nouvelles Mœurs et le rite de la messe ? Aucun. Mais les médias mélangent. A leur avis, quelqu’un qui dit la messe « dos au peuple » fait un pas en arrière, au lieu de le faire en avant vers le seul avenir permis à l’Eglise : ne plus dire la messe du tout. Et bénir la société matérialiste mercantile.

 

 

____

(*) Je ne signalerai pas l’auteur(e) ni l’agence, par charité chrétienne. Mais j’espère qu’elles me liront. Personne n'est obligé de s'intéresser à la liturgie catholique et à l'histoire récente de l'Eglise ; si on le fait, il faut le faire sérieusement.

 

 

 

Commentaires

JAMAIS

> De plus, le Concile Vatican II ne s'est jamais prononcé, ni dans un sens ou dans l'autre, sur la question de l'orientation de la célébration.
Si l'on glose sur la manière de voir les choses de cette journaliste, il faudrait en conclure que les prêtres qui célèbrent la Messe "face au peuple" font preuve d'incivilité à l'égard de Dieu en lui tournant le dos régulièrement ! ! !
Plus sérieusement, la question de l'orientation du célébrant pendant la célébration de la Messe doit être pensée en fonction des moments de l'action liturgique, selon que l'on s'adresse à Dieu ou aux fidèles.
Il n'y a pas de célébration de Benoît XVI "dos à ses ouailles", la question n'est pas là, car dans tous les cas, le célébrant est "tourné vers le Seigneur", qu'il soit tourné vers l'Orient, le Soleil levant symbolisant le Christ ressuscité, ou qu'il soit tourné vers l'autel qui symbolise le Christ présent au milieu de nous.
Il faudrait cesser de dialectiser sottement sur ces questions !

Écrit par : Michel de Guibert | 14/01/2008

PILLAGE

> Depuis que les médias pillent le vocabulaire religieux pour générer des expressions hallucinantes du genre : "communion avec le public" (terme préféré de la machine footbolesque) – charismatique pour désigner tel ou tel chanteur ou homme politique qui a fait une saillie médiatique - dévotion pour signifier l’admiration de tel ou tel acteur ou actrice de cinéma, - crucifier pour rendre compte de l’avantage d’une équipe sur une autre etc. et j’en passe ; il n’y a rien d’étonnant à ce qu’ils nous apprennent comment les prêtres doivent célébrer…Peut-être en pratiquant la OLLA ? (Au fait je ne sait pas comment cela s’écrit.)

Écrit par : Gilles | 14/01/2008

jE SUIS TOUT A FAIT D'ACCORD AVEC VOUS MON CHER CONFRERE,mais les gens sont ignares et gobent n'importe quoi!!!
Ils confondent la vérité avec tout ce qui est affirmé dans les médias
Prions le Saint Esprit de répandre le bon sens (qui n'est pas près de chez nous!)
Cordialement

Écrit par : claude Delaunay | 14/01/2008

LOGIQUE

> La messe de Benoit XVI à la chapelle sixtine est la suite logique de " L'esprit de la liturgie "du cardinal Ratzinger.
Le jour où les prêtres célèbreront la messe face à l'orient et face au Christ, où ils auront replacé le Christ sur le maitre-autel au lieu de Le laisser croupir au rancart, où ils auront restauré le grégorien et où ils célèbreront la Messe de Paul VI dans sa pureté ("Ecclesia de Eucharistia" et "Redemptoris Sacramentum") les intégrismes disparaîtront naturellement.

Écrit par : Loïc de Bénazé | 14/01/2008

1980

> J'étais enfant de coeur en Bretagne au début des années 1980. Et j'ai assisté, une seule fois il est vrai, à une messe selon le rite de Paul VI célébré dos aux fidèles.

Écrit par : Thierry | 14/01/2008

Benoît XVI l'avait annoncé

> Pour comprendre ce qui s'est passé dimanche, il faut par exemple lire la préface d'un livre publié en 2004 en anglais (et en 2006 en français par la maison d’édition “Ad solem”) qui est intitulé : "Se tourner vers le Seigneur - essai sur l'orientation de la prière liturgique" par Uwe Michael Lang. Car la préface est signée par celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger . Or le futur pape y écrit: “Pour le catholique pratiquant ordinaire, les changements les plus patents de la réforme liturgique du second concile du Vatican semblent tenir en deux points: la disparition du latin, et le fait d’avoir tourné les autels vers le peuple. Ceux qui liront les documents de référence seront surpris de constater qu’en vérité ni l’un ni l’autre ne se trouve dans les décrets du concile. (…) Il n’y a rien dans le document conciliaire qui concerne le fait de tourner les autels vers le peuple; ce point n’apparaît que dans les instructions post-conciliaires.” Le cardinal Ratzinger cite ensuite les textes (directives) disant qu’il est “préférable” et “souhaitable” de célébrer vers le peuple, mais ajoute que “cela n’implique aucune obligation” et que ce “n’est qu’une simple suggestion” comme l’a précisé le 25 septembre 2000 la Congrégation pour le culte divin. Joseph Ratzinger ajoute (la préface du livre a été signée en 2003): “L’orientation physique, dit la Congrégation, doit être distinguée de l’orientation spirituelle. Même s’il célèbre vers le peuple, le prêtre devrait toujours être orienté vers Dieu par Jésus-Christ. Rites, signes, symboles et paroles jamais ne pourront épuiser la réalité intérieure du mystère du salut. Voilà pourquoi la Congrégation met en garde contre toute position unilatérale et rigide dans ce débat.” fin de citation.
En célébrant dimanche dernier, certaines parties de la nouvelle messe dos au peuple, Benoît XVI ne fait donc que matérialiser une pensée liturgique déjà exprimée dans ses écrits. Le pape ajoute d’ailleurs dans la préface du livre précité: “Cet ouvrage récapitule un débat, qui, en dépit des apparences, n’a jamais été conclu, pas même après le deuxième concile du Vatican. Le liturgiste d’Innsbruck Josef Andreas Jungmann, l’un des architectes de la Constitution conciliaire sur la sainte Liturgie, s’est résolument opposé, dès le tout début, au slogan polémique selon lequel auparavant le prêtre célébrait en tournant le dos au peuple; il souligne avec force que le point à considérer n’est pas que le prêtre se détournait des fidèles, mais au contraire qu’il se tournait dans la même direction qu’eux. La liturgie de la Parole revêt le caractère de la proclamation et du dialogue: adresses et répons lui appartiennent à juste titre. Mais dans la liturgie de l’Eucharistie, le prêtre conduit l’assemblée en prière en direction du Seigneur vers qui il se tourne avec elle. C’est pourquoi, dit Jungmann, la direction commune du prêtre et du peuple est si intrinsèquement adaptée à l’acte liturgique. Louis Boyer (qui fut comme Jungmann l’un des liturgistes artisans du Concile) et Klaus Gamber ont l’un et l’autre, chacun à sa manière, traité de cette même question. En dépit de leur grande renommée, il ne leur fut d’abord pas possible de faire entendre leur voix, si forte et insistante était la tendance à communaliser la célébration liturgique, qui poussait à considérer dès lors le face à face du prêtre et des fidèles comme une absolue nécessité. Ces derniers temps, l’atmosphère s’est peu à peu apaisée…” Fin de citation.

Dimanche passé, en tout cas le pape a fait un geste symboliquement fort pour recentrer le débat et réinterpréter les directives de l’Eglise.

Vincent Pellegrini

Écrit par : Vincent | 14/01/2008

BONDI

> J'ai bondi de la même manière ce matin en lisant cet article du monde, qui reprenait la dépêch reuters :
http://penseespolitiques.over-blog.com/article-15633081.html
je partage votre diagnostic. Quand on ne sait pas, on se tait!

Écrit par : le chafouin | 14/01/2008

LE DOS

> Dans un journal national que vous connaissez bien Mr de Plunkett, il était marqué que le pape avait célébré la messe dos aux fidèles. Je suis trop jeune pour avoir vécu les échauffements sur la liturgie autour du Concile, mais cette expression "dos aux fidèles" n'est elle pas à elle seule tout le résumé d'une incompréhension ( meilleur des cas) ou d'une propagande (si l'expression est intentionnellement utilisée comme slogan) contre le rite extraordinaire?

Car "dos aux fidèles" n'est-elle pas la traduction erronnée de "tourné AVEC les fidèles vers le Seigneur de tous, prêtres et laïc." ?

Evidemment les adversaires de l'Eglise sont plus fort qu'elle en slogans.

Écrit par : Gégé | 14/01/2008

@ Gilles

> La "ola"... qui est une sorte de vague !
Mais peut-être ne faut-il pas faire de vagues au milieu des remous post-conciliaires !

Écrit par : Michel de Guibert | 14/01/2008

OECUMENIQUE

> J'imagine que Benoît XVI a pensé à l'effet et aux conséquences médiatiques de son choix de célébrer ainsi la messe. Ceux qui n'y ont rien compris ont indiqué à toute la planète le geste d'apaisement du souverain pontife envers les catholiques attachés au rite tridentin. Une agence de communication n'aurait pas mieux réussi qu'il n'y est parvenu pour rappeler le but du motu proprio : réunir, rassembler la communauté des catholiques. C'est l'étape indispensable et préalable à une démarche oecuménique crédible. Comment vouloir se rapprocher de nos frères protestants ou orthodoxes si l'Eglise connaît en son sein des divisions ? Cette réflexion est peut-être trop ambitieuse pour des journalistes qui se réfugient dans les sujets racoleurs par facilité, paresse ou prétention. L'époque permet de briller sans éclat.
Je vais leur paraitre méchant. Qu'ils me pardonnent. C'est ce que je fais quand je les lis.

@PdP
J'ai lu lu l'article que vous citez et j'ai également été surpris de lire en fin d'article qu'il s'agissait de la traduction d'une journaliste italienne. Bizarre. L'Unita communiste est bien plus éclairée sur l'Eglise ...

Écrit par : Qwyzyx | 14/01/2008

1975-2002

> En fait, le Missel Romain de 1975 et donc celui de 2002 se prononcent : il est dit que pour certains rites (salutation de l'assemblée par exemple) le prêtre doit se tourner vers le peuple.
Cela sous-entendu que le reste du temps il est tourné dans un autre sens : vers l'Est (ad orientem en latin)

Écrit par : Boris | 14/01/2008

CHAQUE FOIS

> A chaque fois que je connais un sujet et que je regarde la facon dont il est traite par les journalistes (cf cet article), je me demande ce qu'il faut en tirer lorsque je connais moins le sujet: tout a jeter ou bien les journalistes sont ils mieux formes et font leur metier correctement?
J'ai souvent la malheureuse impression que la plupart des medias n'ont qu'un objectif: faire de l'audience (ou du tirage), pour accroitre leurs recettes. Merci donc pour ce blog qui fait du vrai journalisme.

Écrit par : Alexandre Calendreau | 15/01/2008

ISABELLE DE GAULMYN

> Dans "La Croix" aussi Isabelle de Gaulmyn parle de Messe "dos au peuple" et parle de "retour à la liturgie pré-conciliaire", même si elle précise justement qu'il ne s'agissait pas d'une Messe de rite tridentin...
http://www.la-croix.com:80/photo2/index.jsp?docId=2325870&rubId=4085
Or, je le répète, le Concile Vatican II ne s'est jamais prononcé, ni dans un sens ni dans l'autre, sur la question de l'orientation de la célébration.
Du reste, la question de l'orientation du célébrant pendant la célébration de la Messe doit être pensée en fonction des moments de l'action liturgique, selon que l'on s'adresse à Dieu ou aux fidèles.
C'est ce que développait avec justesse le Père Paul de Clercq dans son livre "L'intelligence de la liturgie".
Il n'y a pas de célébration de Benoît XVI "dos au peuple", la question n'est pas là, car dans tous les cas, le célébrant est "tourné vers le Seigneur", qu'il soit tourné vers l'Orient, le Soleil levant symbolisant le Christ ressuscité, ou qu'il soit tourné vers l'autel qui symbolise le Christ présent au milieu de nous.
Il faudrait cesser de dialectiser sottement sur ces questions !

Écrit par : Michel de Guibert | 15/01/2008

@ Gilles

> Bien d'accord avec vous ! N'oubliez pas le mot "icône" utilisé à tout bout de champ, ni l'expression "grand messe" utilisée pour parler de n'importe quel rassemblement - politique ou autre - un peu important(encore citée hier soir au JT de 20 heures) !

Écrit par : Flore | 15/01/2008

" FRISE LE GROTESQUE "

> L'article de Stéphanie Le Bars dans Le Monde du 15 janvier est un exemple-limite de ce "mélange" dont vous parlez. Ca frise le grotesque :
- Titre : "Benoit XVI célèbre une messe empruntant au rite ancien" ; déjà c'est faux parce qu'il n'y a pas de "rite ancien", et parce que célébrer face à la croix ("dos au peuple") est prévu par le missel de Paul VI.
- Dans le texte, les bourdes (le pape "tournant à plusieurs reprises le dos aux fidèles" !!!) voisinent avec les amalgames ineptes : le motu proprio présenté comme une atteinte à l'oecuménisme (alors que les orthodoxes en ont félicité Rome) ; les positions "particulièrement conservatrices" "affichées" par Benoît XVI : célibat des prêtres, divorcés remariés (alors qu'il s'agit de dispositions qui ont toujours été celles de l'Eglise sous tous les papes)...
Mais la vérité est à la fin de l'article : en fait la journaliste en veut au pape de son opposition aux Nouvelles Moeurs, à l'euthanasie et aux manipulations sur les embryons. Car il faut être POUR tout ça si l'on veut plaire aux journalistes. Qu'on se le dise. Bekanntmachung ! Avis aux populations !

Écrit par : Soledad | 15/01/2008

LES JOURNAUX, LE COLONEL ET LE GYMNASE

> Le Vatican offre aux journalistes le moyen de s'informer directement. Il y a une salle de presse et un service de presse, Radio Vatican, l'OR, l'agence Zenit, etc. La langue officielle du Saint Siège pour les affaires étrangères est le français.
Isabelle de Gaulmyn est correspondante permanente de La Croix à Rome. La reprise de termes identiques peut faire croire qu'elle ait lu Le Monde lui même prétendument traduit de l'italien pour rédiger son article alors qu'elle se trouve sur place.
Cela me rappelle une histoire :
Le colonel au commandant adjoint : Demain à 9 heures, aura lieu une éclipse de soleil, ce qui n'arrive pas tous les jours. Rassemblement des hommes dans la cour, en tenue d'exercice. Je leur expliquerai le phénomène. En cas de pluie, comme il n'y aura rien à voir, envoyez-les au gymnase. Le commandant adjoint au capitaine : Ordre du colonel : Demain, à 9 heures, éclipse de soleil dans la cour. En cas de pluie, l'éclipse aura lieu en tenue d'exercice dans le gymnase, ce qui n'arrive pas tous les jours. Le capitaine au lieutenant : Ordre du colonel : En tenue d'exercice, demain à 9 heures, inauguration de l'éclipse de soleil au gymnase, s'il pleut, ce qui arrive tous les jours. Le lieutenant au sergent : Demain, à 9 heures, le colonel en tenue d'exercice, éclipsera le soleil au gymnase s'il fait beau, et dans la cour s'il pleut. Le sergent au caporal : Demain à 9 heures l'éclipse du colonel en tenue d'exercice aura lieu en raison du soleil. S'il pleut au gymnase, ce qui n'arrive pas tous les jours, rassemblement dans la cour. Conclusion tirée par les simples soldats : Paraît que demain, s'il pleut, le soleil éclipsera le colonel au gymnase. Dommage que ça n'arrive pas tous les jours !

Écrit par : Qwyzyx | 15/01/2008

@ Soledad :

"parce que célébrer face à la croix est prévu par le missel de Paul VI." La croix de l'autel, quelque soit la forme du rite, doit faire face au prêtre, quelque soit l'orientation de l'Autel. Normalement, dans une messe "face au peuple", la croix doit se situer au milieu de l'Autel, face au prêtre. Cf. Célébrations papales à St Pierre de Rome !

Écrit par : Boris | 15/01/2008

VATICAN II

> Non seulement le Concile Vatican II reste parfois lettre morte, mais les rubriques de la liturgie romaine dans sa forme ordinaire de Paul VI sont aussi méconnues. Il n'y a strictement rien qui ne soit pas fidèle à Paul VI ou à Jean Paul II. On ne va pas se noyer dans une burette. On essaie de prouver, sans y arriver, que Benoît XVI est traditionaliste. Or, tout comme ces prédécesseurs, le Pape est simplement catholique. Benoît XVI reste l'un encore des quelques témoins, vivants, du Concile Vatican II.

Écrit par : Abbé Dominique Rimaz | 15/01/2008

RECHERCHE

> Il me semble que Stéphanie Le Bars n'en est pas à son premier coup d'essai dans le genre, et vu son journal, peut-être n'est-ce pas la peine d'insister.
Cependant, Isabelle de Gaulmyn, qui écrit dans la Croix (quotidien qui passe pour être catholique aux yeux d'un grand nombre de Français), ne pourrait-elle pas faire un effort pour s'améliorer d'une fois sur l'autre?
Je peux comprendre que des journalistes, couvrant de multiples sujets, soient débordés au point de ne faire que reproduire des communiqués de presse ou des dépêches. Mais un journaliste se consacrant à un domaine particulier ne peut-il pas, après des erreurs de jeunesse, se renseigner un minimum? N'y a-t-il pas une recherche de vérité conçue comme un devoir au lecteur, à soi-même et à son métier?

Écrit par : Paulo | 15/01/2008

REMOUS

> Merci à Michel de Guibert pour l’orthographe de «Ola », je serais un peu moins ignare désormais.
Au sujet des « remous post-conciliaires » : si remettre les choses à leur vraie place occasionne des remous, raison de plus pour le faire.

Écrit par : Gilles | 21/01/2008

Les commentaires sont fermés.