Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/12/2007

L’Eglise est pour l’écologie (4)

Non seulement une écologie physique, mais une écologie humaine - Encore un texte décisif de Jean-Paul II :

 


Audience générale du 17 janvier 2001 :

 

m

<< …Le fidèle est comme « le berger de l’être », c’est-à-dire celui qui conduit tous les êtres à Dieu, les invitant à entonner un alleluia de louanges. Le psaume (148, 1-5) nous introduit comme dans un temple cosmique qui a le ciel pour abside, les régions du monde pour nefs, et à l’intérieur duquel le chœur des créatures élève un chant vers Dieu…

 

m

…La créature humaine reçoit pour mission de gouverner la création afin d’en développer toutes les potentialités. Il s’agit d’un pouvoir délégué par le Roi divin aux origines mêmes de la création…

 

m

…Toutefois la seigneurie de l’homme n’est pas « absolue, mais c’est un ministère ; elle est le reflet véritable de la seigneurie unique et infinie de Dieu. De ce fait, l’homme doit la vivre avec sagesse et amour, participant à la sagesse et à l’amour incommensurables de Dieu »  (Evan-gelium vitae, 52). Dans le langage biblique, « donner un nom » aux créatures (cf. Genèse 2, 19-20) est le signe de cette mission de connaissance et de transformation de la réalité créée. Ce n’est pas la mission d’un propriétaire absolu et sans appel, mais d’un ministre du Royaume de Dieu…

 

m

…Malheureusement, si le regard parcourt les régions de notre planète, il s’aperçoit immédiatement que l’humanité a déçu l’attente divine. A notre époque, en, particulier, l’homme a détruit sans hésitation des plaines et des vallées boisées, il a pollué les eaux, défiguré l’environnement de la planète, rendu l’air irrespirable, bouleversé les systèmes hydro-géologiques et atmosphériques, désertifié les espaces verdoyants, accompli des formes d’industrialisation sauvage, en humiliant – pour utiliser une image de Dante Alighieri (Paradis XXII,151) – ce « parterre » qui est la terre, notre demeure.

 

m

C’est pourquoi il faut encourager et soutenir la « conversion écologique », qui, au cours de ces dernières décennies, a rendu l’humanité plus sensible  à l’égard de la catastrophe vers la quelle elle s’acheminait. L’homme n’est plus le « ministre » du Créateur. En, despote  autonome  il est en train de comprendre qu’il doit finalement s’arrêter devant le gouffre. « Il faut saluer aussi positivement l’attention grandissante à la qualité de la vie, à l’écologie… » (Evangelium vitae, 27). Ce qui est en jeu n’est donc pas seulement une écologie « physique », attentive à sauvegarder l’habitat des divers êtres vivants, mais également une écologie « humaine » qui rende digne l’existence des créatures, en protégeant le bien primordial de la vie dans toutes ses manifestations et en préparant aux futures générations un environnement qui se rapproche davantage du dessein du Créateur.   …En cherchant à faire en sorte que les biens de la terre soient disponibles pour tous et pas seulement pour certains privilégiés, précisément comme le suggérait le Jubilé biblique (cf. Lévitique 25, 8-13, 23)… »

 

 

 

 

 

                                  

 

Commentaires

LEVITIQUE

> La référence au Lévitique me surprend et me plaît. Je crois nécessaire de redresser l'idée fausse que se font les gens d'aujourd'hui, ici, sur le rôle soi-disant néfaste que l'esprit biblique aurait joué dans le saccage de la planète.

Écrit par : Zardi | 14/12/2007

Les commentaires sont fermés.