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11/12/2007

L’Eglise est pour l’écologie (2)

Un nouveau texte :


 

Déclaration œcuménique de Jean-Paul II et Bartholomeos 1er à Venise, 10 juin 2002 :

 

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<< …Nous sommes également préoccupés par les conséquences négatives pour l’humanité et pour toute la création qui découlent de la dégradation de certaines ressources naturelles fondamentales, comme l’eau, l’air et la terre, provoquée par un progrès économique qui ne reconnaît pas ses limites et n’en tient pas compte.

 

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…Si nous examinons attentivement la crise sociale et écologique que la communauté mondiale doit affronter, nous devons constater que nous trahissons encore le mandat que Dieu nous a confié : être les gardiens appelés à collaborer avec Dieu en vue de veiller sur la création dans la sainteté et la sagesse…

 

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UNE CONVERSION RADICALE

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…Dieu n’a pas abandonné le monde. Son désir est que Son dessein et notre espérance pour le monde soient accomplis à travers notre coopération en vue de restaurer sa beauté originelle. A notre époque, nous assistons à une croissance de la conscience écologique qui doit être encouragée, afin de conduire à des initiatives et à des programmes concrets. La conscience de la relation entre Dieu et l’humanité confère un sens plus complet à l’importance de la relation entre les êtres humains et l’environnement naturel, qui est la création de Dieu et que Dieu nous a confié pour le garder avec sagesse et amour (cf. Genèse 1,28). Le respect pour la création découle du respect pour la vie et la dignité humaines. C’est sur la base de la reconnaissance du fait que le monde est créé par Dieu que nous pouvons distinguer un ordre moral objectif, à l’intérieur duquel nous pouvons mettre en place un code éthique de l’environnement. Dans cette perspective, les chrétiens et d’autres croyants doivent jouer un rôle spécifique en proclamant les valeurs morales et en éduquant les personnes à une conscience de l’écologie, qui n’est autre que la responsabilité envers soi-même, envers les autres, et envers la création...

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…Une solution au niveau économique et technologique ne peut être trouvée que si nous entreprenons, de la façon la plus radicale possible, une conversion  intérieure du cœur, qui puisse conduire à un changement de mode de vie et à une modification des schémas inacceptables de consommation et de production. Une conversion authentique dans le Christ nous permettra de changer notre façon de penser et d’agir

 

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NOUVELLE APPROCHE, NOUVELLE CULTURE

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…Nous devons tout d’abord retrouver l’humilité et reconnaître les limites de nos pouvoirs, et, ce qui est plus important, les limites de nos connaissances et de notre jugement. Nous avons pris des décisions, accompli des actions et établi des valeurs qui nous ont détournés du monde tel qu’il devrait être, détournés du dessein de Dieu sur la création, et de tout ce qui est nécessaire à une planète saine et à une communauté saine de personnes. Une nouvelle approche et une nouvelle culture sont nécessaires, fondées sur la centralité de la personne humaine au sein de la création et inspirées par un comportement fondé sur une éthique écologique dérivant de notre triple relation avec Dieu, avec nous-mêmes et avec la création. Une telle éthique encourage l’interdépendance et souligne les principes de la solidarité universelle, de la justice sociale et de la responsabilité, afin de promouvoir une véritable culture de la vie…

 

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…Faire preuve d’humilité  à l’égard du concept de propriété et être ouverts aux demandes de solidarité. Notre condition de mortels et notre fragilité de jugement nous mettent en garde contre le danger de prendre des mesures irréversibles à l’égard de ce que nous avons choisi de considérer comme notre propriété au cours de notre bref séjour sur cette terre. Nous n’avons pas reçu de pouvoirs illimités sur la création, nous ne sommes que les gardiens du patrimoine commun

 

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AUX PLUS RICHES, LE PLUS LOURD

 

…Reconnaître la diversité des situations et des responsabilités dans notre action en faveur d’un meilleur environnement mondial. Nous ne pouvons pas attendre de chaque personne et de chaque institution qu’elles assument le même fardeau. Chacun doit apporter sa contribution, mais afin de respecter les  exigences de justice et de charité, les sociétés les plus riches doivent porter un fardeau plus lourd, et il est exigé d’elles un plus grand sacrifice que celui que peuvent offrir les pays pauvres…

 

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…Il n’est pas trop tard. Le monde créé par Dieu possède d’incroyables pouvoirs de guérison. En une seule génération, nous pourrions guider la terre vers l’avenir de nos enfants. Faisons en sorte que cette génération commence maintenant, avec l’aide et la bénédiction de Dieu !  >>

 

       

 

 

 

Commentaires

EN OEUVRE

> Nous ne connaissions pas ces textes : merci de les faire connaître. Après cela on ne pourra plus dire que notre Eglise tient le double langage. Il n'y aura plus qu'à mettre tout cela en oeuvre !

Écrit par : Amina | 11/12/2007

BENOIT XVI

> Puis-je suggérer ce texte de Benoit XVI qui montre le lien entre Providence, action de grâce... et création à travers le bénédicité :

« Dans nos familles chrétiennes, on enseigne aux petits à remercier toujours le Seigneur, avant de prendre la nourriture, avec une brève prière, et un signe de croix. Cette habitude doit être conservée ou redécouverte, parce qu’elle éduque à ne pas donner pour évident le ‘pain quotidien’, mais à y reconnaître un don de la Providence ».

« Nous devrions nous habituer à remercier le Seigneur pour toute chose : pour l’air et pour l’eau, précieux éléments qui sont au fondement de la vie sur notre planète ; ainsi que pour les aliments que Dieu nous offre pour notre subsistance à travers la fécondité de la terre ».

(Source : http://vitamivero.free.fr/spip/spip.php?rubrique332 )

Écrit par : Gégé | 11/12/2007

SE LAISSER SECOUER

> Si l'on veut du plus "archaïque" on peut laisser son coeur se laisser ébranler par la lettre de St Jacques 5,1à6 avec ou sans l'autorité de la tradition. Ce n'est sûrement pas du christianisme 'pépère'. On peut remonter à Amos et se faire consciencieusement 'secouer'-c'est peu dire !-de façon encore plus "primitive".

Écrit par : Gérald | 12/12/2007

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