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10/12/2007

L’Eglise catholique est pour l’écologie ! (1)

...et il est temps de cesser de faire semblant de ne pas le savoir :


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Plusieurs lecteurs – je m’y attendais – m’écrivent leurs réticences envers l’écologie. Pourtant la pensée de l’Eglise dans ce domaine est formelle. Elle a été souvent exprimée par les papes : Paul VI, Jean-Paul II, Benoit XVI… Pourtant, les clans franco-français font comme si ce n’était pas le cas. Les uns, parce qu’ils sont hostiles à l’Eglise. Les autres (et c’est étrange), alors qu’ils s’affichent catholiques… Mais comment peut-on se dire romain quand on contredit Rome ?

 

Les papes sont en effet très clairs sur la question.

 

 Paul VI a lancé le premier avertis-sement (Octogesima Adveniens, 21) :

« L’homme en prend brusquement conscience : à travers une exploitation inconsidérée de la nature, il risque de la détruire et d’être à son tour victime de cette dégradation...»

 

 Puis Jean-Paul II a mis les choses au clair, avec une netteté et une pugnacité qui disqualifient aujourd’hui les catho-écophobes.

 

 

QUI VEUT CONTREDIRE LES PAPES ?

 

Par exemple le 1er janvier 1990, dans un message foudroyant pour la Journée de la Paix , Jean-Paul II proclamait « la nécessité absolue de cette solidarité nouvelle appelée par la crise écologique » :

 

« Le problème écologique a pris aujourd’hui de telles dimensions qu’il engage la responsabilité de tous… »

 

« Nous assistons à une croissance de la conscience écologique qui doit être encouragée, afin de conduire à des initiatives et à des programmes concrets… »

 

« Le respect pour la création découle du respect pour la vie et la dignité humaines… Les chrétiens et les autres croyants doivent jouer un rôle spécifique en (…) éduquant les personnes à une conscience de l’écologie, qui n’est autre que la responsabilité envers soi-même, envers les autres, et envers la création. »

 

Ce message de Jean-Paul II en 1990 est à lire et relire. Il réduit à néant les arguties des catho-libéraux tentant d’annuler l’enseignement pontifical dans le domaine économique et social.

 

Le pape dénonçait toutes les menaces pesant sur notre environnement : « La destruction progressive de la couche d’ozone et l’effet de serre qu’elle provoque ont atteint désormais des dimensions critiques par suite du développement constant des industries, des grandes concentrations urbaines et de la consommation d’énergie. Les déchets industriels, les gaz produits par la combustion des carburants fossiles, la déforestation incontrôlée, l’usage de certains types de désherbants, de produits réfrigérants et de combustibles de propulsion, tout cela, on le sait, nuit à l’atmosphère et à l’environnement.  Il en résulte de multiples altérations météorologiques et atmosphériques dont les effets vont des atteintes à la santé jusqu’à l’immersion possible, dans l’avenir, des terres basses… »

 

Jean-Paul II désignait les causes de ce processus :

 

« Les intérêts économiques l’emportent sur le bien des personnes, sinon même sur celui de populations entières. Dans ces cas, la pollution ou la destruction de l’environnement sont le résultat d’une vision réductrice et antinaturelle qui dénote parfois un véritable mépris de l’homme (…)  Il n’est pas juste qu’un petit nombre de privilégiés continuent à accumuler des biens superflus en dilapidant les ressources disponibles, alors que des multitudes de personnes vivent dans des conditions de misère… C’est maintenant l’ampleur dramatique du désordre écologique qui nous enseigne à quel point la  cupidité et l’égoïsme, individuels et collectifs, sont contraires à l’ordre de la création, dans lequel est inscrite également l’interdépendance mutuelle. »

 

« La société actuelle ne trouvera pas de solution au problème écologique si elle ne révise pas sérieusement son style de vie… Si le sens de la valeur de la personne et de la vie humaine fait défaut, on se désintéresse aussi d’autrui et de la terre », disait Jean Paul II en nous appelant à rompre avec la façon de vivre occidentale « afin que tous ne soient pas contraints de subir les conséquences négatives de l’incurie d’un petit nombre. » Il faut, disait-il, une « éducation à la responsabilité éco-logique », « nécessaire et urgente » : « une conversion authentique dans la façon de penser et dans le comportement. »

 

Dans les jours prochains, je vous donnerai d’autres textes de Jean Paul II allant dans ce sens écologique.  J’en tirerai quelques pistes pour le combat d’idées qui commence, et qui sera mené aussi longtemps que nécessaire !

Il est indécent d’escamoter la pensée de l’Eglise, même pour faire plaisir à l’oncle Albert-Jules qui préside huit conseils d’administration dans le business pollueur.

Il est indécent de baptiser « catholicisme » nos petits préjugés de famille, de milieu ou de parti ! 

Où est notre cœur ? C’est l’heure de se le demander.

 

Commentaires

> La vérité est que les anti-écologie sont sous l'influence de la propagande des industriels américains, diffusée par les agences "scientifiques" neocon. C'est ça leur référence et leur guide, non l'enseignement romain ! Appelons les choses par leur nom !

Écrit par : girolamo | 10/12/2007

LE "PROBLEME"

> Le problème est que le terme d'écologie recouvre des réalités très diverses. Les papes enseignent un respect de la Création qui est très éloigné des conceptions des idéologies écologistes. Cette écologie chrétienne est profondément respectueuse de la dignité de l'Homme. Par contre dans beaucoup d'institutions ou d'ONG il y a clairement une mise en accusation non pas des erreurs de l'Homme mais de l'Homme lui-même. Il est intéressant de noter que très souvent l'écologie est anti-chrétienne et contre la dignité de l'Homme. Comme avec le marxisme à une époque, il y a malheureusement des mots piégés. C'est pourquoi, je comprends les réticences de certains catholiques quand ils entendent le mot d'écologie.

AR


[ De PP à R. - Ce que je ne comprends pas, ce sont les réticences de ces catholiques à suivre l'enseignement de l'Eglise. Comme si leur "fidélité" brandie voilait d'autres attaches, séculières. Et nul ne peut servir deux maîtres. ]

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Écrit par : Alexandre RIBERON | 10/12/2007

LE MONDE EST À TOUS

> Merci, cher monsieur, pour ces citations toujours plus pertinentes.
Je ne crois pas comme Girolamo que nos frères catholiques qui récusent le discours écologiques soient nécessairement sous l'influence de la propagande des industriels. Je ne crois pas qu'il y ait besoin d'un complot, dans un sens ou dans l'autre, pour expliquer le monde et les erreurs humaines.
Il me semble qu'il existe une barrière psychologique, que je peux très bien comprendre, qui retient certains catholiques d'admettre le discours écologique : quand l'on ne se sent pas soi-même concerné, on a du mal à entendre un discours moralisateur, surtout quand il est tenu, comme ç'a longtemps été le cas, par des gauchistes répugnants à beaucoup d'égard.
il faut avoir le courage, à un moment, de passer de l'autre côté de la barrière et d'intérioriser le souci écologique, de le faire sien, pour en appréhender la beauté, la nécessité, l'urgence e tla grandeur.
Je souhaite vivement que tous nos frères chrétiens franchissent sincèrement ce seuil. Le monde est à tous. Il n'appartient pas seulement à José Bové. Il est nôtre.

Écrit par : JG | 10/12/2007

DISPUTATIO

> Je suis tout à fait d'accord avec vous : nous avons été nommé intendant de la terre, qui fait partie de l'héritage du Christ-Roi. Je suis tout à fait d'accord avec l'enseignement des papes que vous citez. Seulement, si vous ne m'aviez pas dit que c'était les propos de papes, je ne l'aurais pas deviné : tout humaniste sense aurait pu avoir les mêmes propos. C'est un message anthropocentré : le Christ y est absent, où plutôt peut l'être ou non. Je sais que le Catholicisme est anthropocentré car théocentré, c'est un des grands enseignements qui est ressorti dans la période Vatican II, mais souvent je trouve qu'on fait abstraction du Christ "afin de mieux rejoindre le monde". Seulement sans le Christ, sans la grâce, la transformation du monde demandée par une saine intendance est impossible. Je sais que c'est un peu confus ce que je dis, mais ce que j'essaye de dire, c'est que je suis d'accord avec le texte en tant qu'homme, mais le chrétien en moi reste sur sa faim. Il me semble que les raisons profondes sont cachées, implicites. La fibre spirituelle qui rend cohérents ces textes ni est explicite. C'est peut être seulement les extraits choisis. En conclusion je dirais que les textes me font davantage dire : "Écologiste car humaniste (et les cathos sont les plus humanistes de tous, donc nous sommes écologistes aussi)" que "Écologiste car catho". C'est clair ce que j'essaye de dire?

P.S...cela dit, je suis écologiste car catho : je veux pouvoir offrir un beau coin de terre qui rende gloire à Sa sainteté à mon Seigneur et Roy s'il revient demain.

CLC


[ De PP à CLCV - Votre souci est légitime mais il n'est pas fondé : lisez ces textes de Jean-Paul II dans leur intégralité (je ne pouvais en donner ici que de brefs extraits) : ils sont évidemment christocentrés. La "théologie du cosmos" née de saint Paul est FONDAMENTALEMENT christocentrée, puisqu'il s'agit précisément du Christ qui "récapitule toutes choses" ! Le lieu théologique du sujet est là, et nulle part ailleurs. C'est même toute l'affaire, et la raison pour laquelle les catholiques ne peuvent continuer à ignorer cette dimension ! ]

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Écrit par : CLC | 10/12/2007

CONFUSION

> L'écologie dont parle l'Eglise n'a rien de commun avec le mouvement politique, d'où peut être une confusion à l'origine de certaines réticences.

Q


[ De PP à Q. - Hélas non... On trouve sur le Web force "réfutations" anti-écologiques, avec "chiffrages" tirés directement des sites US neocon. C'est le souci environnemental en lui-même qui est visé, non les abus idéologiques, ni les extrapolations abusives en matière de réchauffement. ]

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Écrit par : Qwyzyx | 10/12/2007

ON COMMENCE ENFIN

> La confusion vient peut-être du fait que lorsqu'on parle d'écologie dans les média, c'est plus l'écologisme militant que la version catholique romaine qu'on nous présente. C'est plus sensationnel que de dire que le souci pour l'environnement découle de la responsabilité raisonnée envers soi-même, les autres, la création.

Quant aux "anti-écologistes néocons", ils ne sont pas la source de tout non plus : souvent à la traîne dans le débat, ils ne font que riposter de manière polémique aux excès de la vulgate écologique, en attaquant ses points faibles. Si ce discours "néocon" rencontre son public, c'est peut-être parce que le discours opposé a tendance à passer rapidement sur les questions scientifiques pour emmener l'écologie sur le terrain de la morale. Et cette morale n'est pas toujours très catholique.

Heureusement on commence enfin (du moins en France, en Allemagne ou en Californie ils sont en avance sur certains points :) à entreprendre des projets concrets.

Écrit par : Fanfoué | 10/12/2007

D'Ellul à Dumont.

> Les écologistes, à l'instar des français, souffrent des alliances politiques avec les partis dits de gauche. Alliances peu prospérantes d'ailleurs puisque ces partis ne remettent pas en cause le modéle économique. Merci d'avoir recherché et cité ces textes romains sans ambiguïté.

Écrit par : Flamingo | 10/12/2007

D'UN PROFESSEUR DE S.V.T.

> Ca peut paraître bête à dire, mais il est urgent que nous catholiques, nous nous laissions convertir par la Parole de l'Eglise.
Je trouve que c'est une aventure personnelle et humaine fantastique pour qui aime relever les défis.
Le Seigneur a besoin de chacun de nous, quelque soit notre niche sociale et intellectuelle.
La Création est, si je comprends l'Evangile, une émanation du Verbe de Dieu, Le Seigneur. Comment prétendre aimer Dieu et négliger la Création dont nous faisons partie ?
La Création est pour la Vie et non pour des profits ou des idéologies particulières.
Qui comprend que le Seigneur est la Vie ?
Qui croit que nous sommes vraiment frères et soeurs ?
Qui croit que le Seigneur est vraiment présent par sa Sainte Providence ?
Il faut d'abord se demander pour progresser un petit peu, ''que veut Jésus de moi aujourd'hui ?''
''Seigneur, où est la place où tu m'attends ?''
Dans les grands débats, n'oublions pas que 8000 jeunes réussissent leur suicide chaque année.
Merci de tout coeur Monsieur de Plunkett.

Philippe, Professeur de SVT, non pas écolo, mais écologiste et naturaliste, père de 5 enfants.

Écrit par : GIRARD-BON | 10/12/2007

ON EN EST LÀ

> "Mais comment peut-on se dire romain quand on contredit Rome ?" ...Parce qu'avec la meilleure volonté du monde, on ne s'intéresse pas à sa religion reçue tout petit. On ne s'y intéresse pas, on ne la cultive pas et on n'y a pas ou peu accés. Je ne cherche pas à excuser ceux qui contredisent Rome et qui sont ou qui se croient de bonne foi mais force est de constater que votre question reste valable pour tous les grands sujets d'actualité: avortement (je suis catho mais je suis pour l'avortement dans le cas d'un viol), telethon (comment peut on être contre? de quoi se mèle cet évêque?), fivete (on ne va priver d'enfant ce pauvre couple qui en désire tant!), immigration (je suis catho mais ne venez pas chez moi!), divorce (je continue à communier) etc.
Sur un lit d'hopital en discutant avec une gentille infirmière, celle-ci me rapporta des insanités sur Jeanne d'Arc. La questionnant sur le sujet elle me fit une réponse du style "ce que je vous dis est vrai, je l'ai vu dans le film 'Jeanne d'Arc' de Luc Besson! "
On en est malheureusement là...

Écrit par : naubourdin | 10/12/2007

PIEGE

> Je crois aussi que beaucoup de cathos se méfient de cette nouvelle idéologie qui émerge actuellement : être écolo dans de justes mesures, oui, cent fois oui.
Mais attention à ces mouvements durs qui se cachent parfois derrière le discours écolo (pas celui des papes, bien sûr !). Ils cherchent en réalité à chasser l'homme de la création. Stérilisations des femmes pour respecter la planète, accession des grands singes aux Droits de l'Homme etc... Les excès de manquent pas dans ce domaine.

Bref, il faut rester dans la ligne du Magistère, mais pas non plus se laisser piéger par cette nouvelle tendance écolo ultra !

Dgeni


( De PP à D. - Bien entendu. Mais la seule façon de ne pas se "laisser piéger" est de suivre l'enseignement de l'Eglise dans ce domaine, au lieu de s'aligner sur les pollueurs fiers de l'être, et de donner ainsi des arguments aux "Khmers verts" ! Offrir à ceux-ci le moyen d'accuser l'Eglise de marcher avec les pétroliers, c'est assez monstrueux comme sottise... )

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Écrit par : Dgeni | 11/12/2007

AD LIBITUM

> Beaucoup de cathos ne veulent pas entendre parler d'écologie, car ce type de discours résonne à leurs oreilles comme étant - peu ou prou - malthusien... et ils tiennent à pouvoir se reproduire ad libitum, en toute bonne conscience.

C'est simple.


[ De PP à M. - Sans vouloir vous contredire, à partir de combien d'enfants faudrait-il avoir mauvaise conscience ? ]

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On pourrait aussi montrer que c'est un comportement que l'Eglise encourage, mais je n'y tiens pas pour cette fois.

Écrit par : Matt | 15/12/2007

POPULATION

> Cher PP.,
Je n'ai jamais prétendu qu'il importait, à titre individuel, d'avoir "mauvaise conscience" à partir d'un nombre déterminé d'enfants. Je soulignais plutôt qu'une conscience écologique plus forte était subjectivement reçue par nombre de cathos comme étant de nature à contrarier leur désir de famille nombreuse. Peut-être parce qu'ils perçoivent instinctivement que si chacun avait - mettons - 5 enfants par femme comme en Afrique, une telle expansion ne serait pas écologiquement tenable longtemps. Et que vient fatalement le moment où trop prôner la "culture de vie" relève aussi du suicide...

Lorsque l'Eglise reconnaît aux individus le "droit inaliénable", non seulement de se marier, mais encore d'avoir le nombre d'enfants qu'ils peuvent/veulent, sans contrainte sociale ou quasi, il est évident qu'elle encourage de ce fait la surpopulation, étant données les conditions actuelles de vie. Ainsi n'est-on plus que dans le domaine du verbiage et du leitmotiv, d'où le principe de réalité est exclu.

Au niveau social, il est clair qu'il convient désormais :

- dans les pays développés, de maintenir le taux de natalité autour du taux de renouvellement, voire un peu au-dessus ;

- dans les pays sous-développés, de maintenir ce taux en dessous du taux de renouvellement, afin qu'il ne soit pas permis à la misère de s'auto-entretenir impunément.

Il y aurait des mesures plus rigoureuses à prendre pour tenir compte des déséquilibres de population, je n'en parlerais pas.

[ De PP à M. :
- D'accord sur le fait qu'une fausse interprétation circule dans certains milieux catholiques. L'Eglise ne dit pas: "ayez un enfant par an". Ni ": ayez indéfiniment des enfants". Ni : "ayez plus d'enfants que vos moyens ne vous le permettent".
- D'accord aussi sur le fait que certains (pas forcément les mêmes) considèrent comme incongru tout discours catholique ayant trait à autre chose qu'à la morale privée ; d'où leur réflexe de rejet de l'enseignement de l'Eglise sur le social, l'économique, l'environnement et l'écologie.
- Mais pas d'accord avec votre doctrine en matière de démographie globale... Relisez à ce sujet même le très peu catholique Le Bras !
- Je me permets par ailleurs de vous signaler que c'est en associant ce malthusianisme avec l'écologie que l'on fournit des arguments aux écophobes dont il était question plus haut. ]

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Écrit par : Matt | 15/12/2007

ECOPHOBIE ET MALTHUSIANISME

@ Matt

Sans tomber dans une écophobie justement dénoncée, il est juste aussi de refuser un malthusianisme insupportable.

Je lis qu'il conviendrait : "dans les pays sous-développés, de maintenir le taux de natalité en dessous du taux de renouvellement, afin qu'il ne soit pas permis à la misère de s'auto-entretenir impunément."
Qu'est-ce que cela veut dire ! ?
Quel mépris pour ces peuples qui devraient ne pas même renouveler leur population sous prétexte qu'ils connaissent la misère !
Bon nombre de pays dits sous-développés, c'est le cas notamment dans la plupart des pays d'Afrique, sont des pays sous-peuplés.
Si ces pays connaissent la misère, c'est le plus souvent à cause des guerres (ou des déséquilibres des échanges commerciaux), mais certainement pas à cause d'une prétendue surpopulation !
Ce n'est donc pas en anémiant leur population que ces peuples réussiront à sortir de la misère ; leurs enfants et leur jeunesse sont souvent leur seule richesse et sont leur avenir, et il faudrait le leur interdire au nom de l'effondrement démographique des pays développés !
C'est absurde... et indigne !

Écrit par : Michel de Guibert | 16/12/2007

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