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08/11/2007

Œcuménisme : « vers une doctrine sociale commune des chrétiens »

fa594f60ced546a6cda45688a8b62b5f.jpgMgr Innocent rencontre Benoît XVI

Colloque œcuménique à Paris le 12 novembre :


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A Paris, le 12 novembre de 15 h à 20 h, se tiendra au centre Sèvres  (35 bis rue de Sèvres, 6ème arrt.) un colloque œcuménique autour du livre Fondements de la doctrine sociale de l’Eglise orthodoxe russe (Cerf). Intervenants : Mgr Cyrille, métropolite de Smolensk  et de Kaliningrad ; Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, membre de la Commission internationale de dialogue théologique catholique-orthodoxe ; H. Destivelle, J.Y. Calvez  et un spécialiste protestant.

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Le 7 novembre, Benoît XVI a reçu l’archevêque orthodoxe russe Mgr Innocent de Chersonèse, ordinaire des paroisses du patriarcat de Moscou en Europe occidentale, qui lui a remis les Fondements de la Doctrine sociale. Radio Vatican qualifie cette rencontre de « moment œcuménique significatif ».


Le site de l’Eglise orthodoxe en Europe (http://www.egliserusse.eu) souligne que le pape « a exprimé le souhait que la publication en français de la doctrine sociale de l'Eglise orthodoxe russe contribue à la proclamation commune de la foi par les catholiques et les orthodoxes et au témoignage commun des valeurs de l'Evangile ».

 

Commentaires

TOUX

> Ca va encore tousser à Paris à la fois chez les russophobes de gauche, qui n'aiment pas l'orthodoxie, et chez les libéraux de droite, qui n'aiment pas le social !

Écrit par : Jean Ortega | 08/11/2007

LECTEUR "ANTISOCIAL" ?

> Me souvenant des Trois entretiens de Soloviev, cités par le Cardinal Biffi lors de la retraite de Carême au Vatican, l'an passé, je vais tousser, moi, Français, catholique, accessoirement russophile et anti-libéral : je ne me réjouis pas de voir l'Eglise orthodoxe russe rejoindre - si c'est le cas - ce salmigondis blablateux qu'est la doctrine sociale de l'Eglise quand elle dépasse le stade du constat.
A cela, je n'oppose, comme Soloviev, que la recherche de la sainteté, quel qu'en soit le coût.
Je ne m'associerai pas à un mouvment ecclésial qui n'aboutît qu'à une compromission avec l'argent. "Vous ne pouvez servir Dieu et l'argent". Ne recherchons pas des petits arrangements avec le monde. Dénonçons-le. Et soyons saints. Cela me semble plus digne du Seigneur et un ferment d'unité plus authentique.
Ce qui a fait la Chrétienté, ce n'est pas le compromis avec César, mais la soumission de César à Dieu. Vous me direz que César aujourd'hui ne veut pas se soumettre ? Est-ce si sûr ? Si nous le lui intimions, il le ferait. Et s'il ne le fait pas, qui vous oblige, vous à vous soumettre à lui.
Payez-lui l'impôt. Mais ne vous compromettez pas avec ses idoles.

Écrit par : Lecteur | 08/11/2007

BONNE NOUVELLE

> Considérant l'origine des oppositions entre orthodoxes et catholiques, il me semble qu'il ne devrait pas y avoir beaucoup de divergences sur la doctrine sociale. Ce rapprochement est une bonne nouvelle.

Écrit par : Qwyzyx | 08/11/2007

AU "LECTEUR"

> Facile de mettre ainsi l'évangile au fond d'un tiroir, mon gars. Relis ce que dira le Christ à son Retour : j'avais faim et vous m'avez donner à manger, j'étais nu et vous m'avez vêtu... Ne pas faire ça, c'est l'enfer garanti. Et la doctrine sociale, c'est ça. Tu peux la traiter de blabla, mais j'aimerais pas être à ta place lors des Fins dernières, mystique à deux balles.

Écrit par : Lecteur aussi | 08/11/2007

AU "LECTEUR"

> Certains ont réussi à devenir saints tout en recueillant des gosses abandonnés, c'est donc probablement que les deux ne sont pas antithétiques.
J'ai toujours eu la conviction qu'il y avait quelque chose du petit-bourgeois chez un Léon Bloy, par exemple, qui vitupère contre l'argent, la société, les compromissions, qui enflamme les tièdes de son verbe brûlant et appelle sur eux les châtiments bibliques - mais sans jamais, bien sûr, se lever de son fauteuil.
Non, rien à faire, on ne peut pas devenir saint sans donner son manteau. Et on devient vite un pharisien à s'en tenir "au stade du constat".

Écrit par : Tourville | 08/11/2007

SUR LE PREMIER "LECTEUR"

> Ce qu'il dit prouve qu'il n'a rien lu, ou pire qu'il n'a rien compris. Ce qui serait un comble vu les références dont il se réclame. Peut-on en déduire pour autant qu'il s'agisse d'un provocateur ? La loi des grands nombres...

Écrit par : Qwyzyx | 08/11/2007

LA D.S.E.

> Bien dit, "lecteur aussi". Il faut n'avoir pas lu la DSE pour traiter ces textes de blabla.
Magnifique de parler de sainteté quand cela n'engage à rien.
"Purs comme des anges, orgueilleux comme des démons".

Écrit par : Relecteur aussi | 08/11/2007

PERRUQUES

> La pédanterie de ces plus-que-purs qui nous démontrent du haut de leurs préjugés qu'il ne faut rien faire, alors que l'évangile tout entier nous dit le contraire. Faux chrétiens ! Fin de race ! Vieilles perruques ! Insupportables ! Abolissez-vous. Vive l'anarchisme eucharistique.

Écrit par : Girolamo | 08/11/2007

@ lecteur
Recherche de sainteté sans les oeuvres?

> Je m'interroge sur votre propos sur la recherche de la sainteté (ce en quoi je vous approuve) en rejetant la Doctrine Sociale de l'Eglise. En quoi les actes de charité empêchent-ils de devenir saints? De plus, la foi seule ne sauve pas, l'Eglise nous demande des actes pour devenir saint. N'oublions pas que notre Dieu s'est incarné, c'est lui qui est venu au milieu des hommes pour manifester son amour sur la croix. La plus grande preuve d'Amour de Dieu, c'est le Christ sur la Croix, ce n'est pas une philosophie d'une paix intérieure ou d'un respect strict des commandements.
Le Bon Samaritain fait la volonté de Dieu parce qu'il agit concrètement envers son prochain. Et que dire de St Martin, St Vincent de Paul, Mère Térésa,... N'est ce pas par des actes concrets qu'ils sont devenus saints?
Si la recherche de l'argent à tout prix est à proscrire pour devenir saint, on ne peut pas le rejeter en bloc (cf le Christ payant son tribut au temple et à César). Sinon, on peut aussi envisager de ne pas donner d'argent au Denier du Culte, cela ne fait pas avancer notre sainteté? (mais cela paye néanmoins nos prêtres qui nous donnent les sacrements;)
Heureusement (ou malheureusement?), ce sont nos actes posés chaque jour (dont la prière et la soumission à la volonté de Dieu) qui détermineront de notre sainteté ou pas (et effectivement, ce n'est pas facile tous les jours d'aimer son prochain et de donner non pas du superflu mais ce qui nous est utile)

Écrit par : Alexandre Calendreau | 08/11/2007

FACTICE

> Sans aller jusqu'aux imprécations dédiées à "Lecteur" par Girolamo ou "Lecteur aussi", je dirai que le point de vue qu'il exprime est factice. Il n'est pas seul de son espèce. Il existe un petit club de gens comme ça. Ces grands ultraradicaux rajoutent à l'attitude chrétienne une idéologie supplémentaire, qui compte visiblement plus à leurs yeux, et qu'ils n'admettent pas de laisser critiquer. Je m'autorise à ne pas les approuver.

Écrit par : Jean-Yves Keller | 09/11/2007

A PROPOS DE SAINTETE EN ACTES

> Nous fêtons dimanche 11 novembre la fête de St Martin dans les très nombreuses paroisses mises sous son patronage ; c'est l'occasion de méditer sur la sainteté en actes.

Extraits de la “Vie de Saint Martin”, de Sulpice Sévère

Un jour où Martin n’avait sur lui que ses armes et un simple manteau de soldat, au milieu d’un hiver qui sévissait plus rigoureusement que de coutume, à tel point que bien des gens succombaient à la violence du gel, il rencontre, à la porte de la cité d’Amiens, un pauvre, nu. Ce misérable avait beau supplier les passants d’avoir pitié de sa misère, ils passaient tous leur chemin.
L’homme rempli de Dieu comprit donc que ce pauvre lui était réservé puisque les autres ne lui accordaient aucune pitié. Mais que faire ? Il n’avait rien que la chlamyde dont il était habillé ; il avait en effet déjà tout sacrifié pour une bonne œuvre semblable. Aussi, saisissant l’arme qu’il portait à la ceinture, il partage sa chlamyde en deux, en donne un morceau au pauvre et se rhabille avec le reste.
Donc, la nuit suivante quand il se fut abandonné au sommeil, il vit le Christ vêtu de la moitié de la chlamyde dont il avait couvert le pauvre.
Il est invité à considérer très attentivement le Seigneur et à reconnaître le vêtement qu’il avait donné. Puis il entend Jésus dire d’une voix éclatante à la foule des anges qui se tiennent autour d’eux : « Martin, qui n’est encore que catéchumène, m’a couvert du vêtement. »
En vérité, le Seigneur se souvenait de ses paroles, lui qui avait proclamé jadis : « Chaque fois que vous avez fait quelque chose pour l’un de ces tout-petits, c’est pour moi que vous l’avez fait. »

(Mathieu 25, 31-40)

Écrit par : Michel de Guibert | 10/11/2007

SAMU

> Un nouveau message de "Lecteur" révèle qui c'est : l'imprécateur compulsif qui (sous des pseudonymes variés) emm... tout le monde depuis deux ans, intimant aux blogs chrétiens l'ordre de se taire au nom du Ciel... Ne lui répondez plus, Philippulus a besoin de repos.

Écrit par : PP | 10/11/2007

> UNE ENORME ARAIGNEE !!!

Écrit par : Epeire diadème | 10/11/2007

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