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31/10/2007

William Cavanaugh : un jeune théologien «radicalement catholique », à découvrir d’urgence !

f2dd8f453022ee15b68cd7a7cf876285.jpg(1)  Qui est-il ? 


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Réponse (par exemple) sur http://radical-orthodoxy.monsite.wanadoo.fr :

 

 

<<  Première originalité : ce jeune théologien professionnel est un laïc, marié, père de trois enfants, Finnian, Declan et Eamon. Une originalité vu de France, où les théologiens de métier sont presque tous clercs et où les bacheliers ne se lancent pas dans des études universitaires de théologie. Or c’est ce qu’a fait Bill, de façon brillante, en collectionnant les diplômes et les prix d’excellence, d’abord à l’University de Notre Dame (dans l’Indiana), puis à Cambridge, en Angleterre, où il a passé deux ans et découvert les britanniques joies de l’aviron.

 

Deuxième originalité : Bill ne se contente pas de défendre un catholicisme actif dans la cité. Il le vit. Avant de retourner au pays pour achever ses études, il a décidé de partir pour les bidonvilles de Santiago-du-Chili, afin d’aider à la construction de logements. Il a découvert là-bas une Eglise confrontée à la misère et à la violence. De cette expérience naîtra son premier livre, Torture et Eucharistie, une réflexion passionnante de théologie politique.

 

 

Troisième originalité : le catholicisme de Bill est universel. S’il enseigne maintenant à l’université Saint-Thomas, à Saint-Paul (Minnesota), son second livre est paru en français aux éditions genevoises Ad Solem : Eucharistie et mondialisation. Sa version anglaise remaniée est parue ultérieurement chez un éditeur écossais sous le titre Theopolitical Imagination (T & T Clark 2002). L’Eglise transcende les frontières. Passionné par ces travaux, l'archevêque de Grenade s'apprête à les publier en espagnol.

 

 

Quatrième originalité : la réflexion théologique de Bill progresse en interaction permanente avec les théologiens des autres confessions, tel son ancien directeur de thèse, Stanley Hauerwas, un mennonite. Et il est un compagnon de route des penseurs anglicans du mouvement Radical Orthodoxy (Milbank, Pickstock, Ward).

 

 

En 2003, Bill a signé avec plus d’une centaine de théologiens américains un appel contre la guerre en Irak. Son livre suivant a démonté le mythe de la violence religieuse. Et si le renouveau théologique au XXIe siècle venait d’outre-Atlantique ?  >>

 

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LIVRES DE W. CAVANAUGH

 

The Myth of Religious Violence (University of Notre Dame Press)

 

Theopolitical Imagination: Discovering the Liturgy as a Political Act in an Age of Global Consumerism. T. & T. Clark, 2002 , version française: Eucharistie et Mondialisation: La liturgie comme acte politique. Ad Solem, 2001

 

Torture and Eucharist: Theology, Politics, and the Body of Christ. Blackwell Publishers, 1998, traduction française: La Torture et L'Eucharistie. Ad Solem, à paraître. >>

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De P.P. à tous : demain, je commencerai à vous parler de son nouveau livre qui vient de paraître en France.

 

Commentaires

TOUSSAINT

> "De P.P. à tous : demain, je commencerai à vous parler de son nouveau livre qui vient de paraître en France."
Même si vous vous consacrez à cette noble tâche - et je vous remercie pour votre travail et pour votre blog - je vous souhaite, demain, de vivre une bonne fête de Toussaint parmi vos proches. Cordialement

Écrit par : Paulo | 31/10/2007

UNIVERSEL

> "Troisième originalité : le catholicisme de Bill est universel."
Votre article est intéressant, je ne connais pas ce théologien et votre article invite à découvrir hâtivement son dernier livre. Je ne comprends pas néanmoins votre "troisième originalité": le catholocisme est par définition universel (et même étymologiquement parlant), il ne caractérise pas plus celui de Bill qu'un autre (d'ailleurs, il n'en existe qu'un)
Peut être faites vous seulement référence au fait que ses ouvrages sont traduits en différentes langues...

Écrit par : Alexandre Calendreau | 02/11/2007

THEOLOGIEN

> A propos de théologiens, permettez-moi de vous en recommander un autre - encore qu'il ait quelque peu délaissé (en apparence du moins) les chauds rivages de la divine dialectique, pour les précipices gelés de l'Enquête Interdite...
Je ne sais pas où vous en êtes au sujet du 11-Septembre, je crois pour ma part que l'a priori moral - à quoi se résume au fond l'unanime interdiction de mettre en question la vulgate transcendantale : la version officielle, celle du Pouvoir -, achoppe incontestablement à la lumière du newtonisme élémentaire (sans parler de la non moins classique abomination shakespearienne, mais notre époque est mal avec le tragique).
L'incapacité absolue de nos « journalistes », ces progressistes diplômés pourtant si volontiers cyniques en privé, à concevoir - ne serait-ce que d’un nécessaire point de vue méthodologique - l'implication de l'Administration Néo-cons dans cette tragédie, m'est odieusement inintelligible...
Je vous recommande donc, si vous n'en jamais entendu parler, de vous procurer les œuvres de David Ray Griffin, publiée aux Editions Demi-Lune.
PS : j’espère ne pas vous heurter. C’est à titre de chrétien anonyme m’adressant à un autre un chouia moins anonyme et qu’il estime, que je vous écris ; non comme sermonneur inconnu…
Bien à vous cher Monsieur,

Écrit par : Guit'z | 02/11/2007

CAVANAUGH

> Vous écrivez: "Première originalité : ce jeune théologien professionnel est un laïc, marié, père de trois enfants, Finnian, Declan et Eamon. Une originalité vu de France, où les théologiens de métier sont presque tous clercs et où les bacheliers ne se lancent pas dans des études universitaires de théologie".

Sur ce point précis je suis en désaccord avec vous. Si cela fut vrai la réalité a déjà changé. Un certain nombre de théologiens catholiques, dans les instituts catholiques comme dans la seule faculté de théologie d'état, sont laïcs, mariés et parents. Mon ancien directeur de thèse en théologie est marié père de trois enfants et socialement très engagé dans son quartier de banlieue à haut risque volontairement habité pour prouver une présence chrétienne et active.
Mais force est de reconnaître que les débouchés sont rares pour un investissement intellectuel énorme. A titre d'exemple on peut lire dans un bulletin professionnel qu'un chercheur de très haut niveau peine à terminer un travail d'édition débuté il y a plus de vingt en raison de sa "situation matérielle difficile"!
Par contre j'engage tous ceux que cela intéresse de suivre une formation théologique jusqu'au plus haut niveau soit après d'autres études soit en cours de carrière professionnelle, malgré les obstacles, c'est une nourriture exceptionnelle pour sa foi, une richesse pour l'Eglise, quand elle sait et veut s'en servir, et un témoignage pour la société.

Albert E.


[ De PP à AE - Cette note n'est pas de moi : comme je l'indique en tête, je l'ai prise sur un site consacré au mouvement de la Radical Orthodoxy. Ce qui est de moi est la note du 1er novembre. ]

Écrit par : Albert E. | 02/11/2007

REVIGORANT

> C'est une excellente nouvelle !
La lecture de Cavanaugh est extrêmement revigorante.
Par contre, je ne l'ai pas trouvé sur amazon, ni dans le catalogue d'Ad Solem. Vous parlez sans doute de la version anglaise?
Si c'est le cas espérons qu'il sera vite traduit ... et réédité.

Blaise


[ De PP à B. - Le livre est publié aux Editions de l'Homme Nouveau (le journal). ]

Écrit par : Blaise | 02/11/2007

LIVERATION

> Avec Cavanaugh, nous sommes à des kilomètres de ce que les médias continuent à appeler (faussement) "la théologie de la libération". Et pourtant, il a l'immense mérite de nous "libèrer" de cette monstrueuse dichotomie qui s'était établie entre liturgie et action sociale.
Il faut lire Cavanaugh.

Blaise


[De PP à B. Aux antipodes d'une fausse théologie de la libération ; mais en plein dans la "vraie", celle qu'appelle le XXIe siècle mondial !]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Blaise | 02/11/2007

Ci-joint un article par mes soins sur le personnage.
Cordialement ST
http://lewebpedagogique.com/coin/2007/09/22/letat-moderne-et-la-violence-religieuse/

Écrit par : ST | 02/11/2007

Connait-il Matthieu Grimpret ? Car je crois que MG fait sa thèse sur Stanley Hauerwas et il est aussi passé par l'Université de St Paul dans le Minnesota.

CV

Écrit par : Charles Vaugirard | 02/11/2007

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