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08/10/2007

Schisme rampant dans l’Eglise catholique (1)

Aux Pays-Bas, une « messe » qui n’en est plus une, appuyée sur une idéologie qui n’est plus chrétienne… mais que les bureaux de l’ordre dominicain à Rome prennent pour une « inquiétude  devant le manque de prêtres ».  La situation et notre commentaire :


 

1.   La situation

 

De Rome, un chroniqueur religieux réputé* commente à son tour cette situation dont je vous informais le 15.09 :

 

<<  En Hollande,  les dominicains sont allés encore plus loin, avec le consentement des provinciaux de l’ordre. Deux semaines avant l’entrée en vigueur du motu proprio Summorum Pontificium, les dominicains ont distribué dans chacune des 1 300 paroisses catholiques un livret de 38 pages intitulé Kerk en Ambt, "Eglise et ministère". Ils y proposent de transformer en règle générale ce qui se pratique de manière spontanée dans différents endroits. Les pères dominicains proposent qu’en l’absence de prêtre, une personne choisie par la communauté préside la célébration de la messe: “Peu importe que ce soit un homme ou une femme, un homosexuel ou un hétérosexuel, une personne mariée ou un célibataire“ [...]

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Le livret s’ouvre sur l’approbation explicite des supérieurs de la province hollandaise des dominicains. Les premières pages sont consacrées à la description de ce qui se produit le dimanche dans les églises de Hollande. Par manque de prêtres, la messe n’est pas célébrée dans toutes les églises. [...] Le fait que ce soit un groupe de fidèles qui désigne l’homme ou la femme qui conduira la liturgie de substitution renforce chez les fidèles eux-mêmes l’idée que leur choix “d’en bas“ est plus important que l’envoi d’un prêtre de l’extérieur et “d’en haut“.

...Au cours de la messe, les paroles de la consécration sont souvent remplacées par “des expressions plus faciles à comprendre et plus en accord avec l’expérience moderne de la foi“. Dans le rite de substitution, il est fréquent que, pour la distribution de la communion, des hosties non consacrées soient ajoutées à celles consacrées.

Dans ces comportements, les dominicains distinguent [une] attente très répandue : que les hommes et les femmes auxquels est confiée la présidence de la célébration eucharistique soient choisis "d’en bas". [...] 
De l’avis des dominicains hollandais, (cette] attente s’appuie largement sur le Concile Vatican II. [...]

L’idée que la messe soit un "sacrifice" – affirment les dominicains hollandais – est également liée à un modèle "vertical", hiérarchique, où seul le prêtre peut prononcer de manière valide les paroles de la consé-cration. Un prêtre qui doit être un homme et célibataire, comme le prescrit "une théorie archaïque de la sexualité".


[...] L’opuscule des dominicains hollandais s’achève en exhortant les paroisses à choisir "par en bas" les personnes destinées à présider l’eucharistie. Dans le cas où, pour des raisons de discipline, l’évêque ne confirmerait pas ces personnes – parce qu’elles sont mariées ou parce que ce sont des femmes – les paroisses suivraient de toute façon leur route...

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[...] A Rome, la curie généralice des dominicains a faiblement réagi. Dans un communiqué daté du 18 septembre – non publié sur le site de l’ordre – elle a défini le livret comme une "surprise" et a pris ses distances par rapport à la "solution" proposée. Mais elle a déclaré partager "l’inquiétude" des confrères hollandais quant à la rareté des prêtres: "Il se peut qu’ils aient l’impression que les autorités de l’Eglise n’ont pas suffisamment travaillé la question et, par conséquent, qu’ils poussent à un dialogue plus ouvert... >>
 


 

(*)  Le journaliste Sandro Magister :  www.chiesa.espresso.reppublica.it

 

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2.   Commentaire

 

 

>  L'attitude "schismatique rampante" est clairement affichée, avec un appel à ne pas tenir compte d'une éventuelle (!) désapprobation épiscopale. Mais peut-on laisser métastaser une destruction de l'eucharistie (et de toute la théologie) au nom d'une pseudo "inquiétude devant le manque de prêtres" ?  Dans un esprit de dialogue inter-religieux "plus ouvert", on ne peut que dire à ces personnes : allez donc fonder un culte où vous voudrez, mais ne continuez pas à vous dire catholiques puisque vous ne l'êtes pas.

 

 

>  Si l'on voulait une démonstration de ce qu'est le matérialisme mercantile appliqué à la religion, voici le cas de la "messe" néer-landaise ! Toute l'idéologie commerciale s'y trouve concentrée. Les fidèles deviennent un public, et  on les  conditionne par  un verbiage marketing : la messe devrait être définie par "en bas" (les pubards diraient : bottom up) et non venir "d'en haut" (top down), comme si l'eucharistie était un produit (et comme si les produits de grande distribution étaient réellement conçus selon ce verbiage manipulateur) !  Et je n'insiste pas sur le reste, par exemple le rôle-clé joué par la "théorie de la sexualité" (!) chez les dominicains de Nimègue comme dans les agences. Qu'on ne me dise pas qu'il y a dans tout ça un mal plus profond que la contagion commerciale : je le sais bien, mais on n'avait jamais vu les symptômes que l'on voit maintenant. Cette dissolution du spirituel dans le mercantile est un phénomène inédit. Ne le nions pas, sous peine de ne pas comprendre notre temps.

 

 

> Les dominicains mentent en affirmant que tout ça vient de Vatican II. Le concile ne dit pas ce qu'ils prétendent. Il dit même le contraire.

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> Dernier point : le "public" des paraliturgies néerlandaises a une moyenne d'âge de 75 ans.  Leur théologien en chef (Edouard Schillebeeckx) a 93 ans.  Ce n'est pas la génération de demain, c'est celle d'avant-hier.

 

 

 

- Pour lire la brochure dominicaine hollandaise (en anglais) :

http://ncronline.org/mainpage/specialdocuments/the_Church...

 

 

 

Commentaires

BOUTIQUE

> J'ose imaginer la réaction des dominicains de Toulouse ... La tête de St Thomas d'Aquin doit se retourner dans son reliquaire sous le palmier des Jacobins. Qu'attend le Saint Siège pour prier gentiment ces religieux d'ouvrir boutique ailleurs ?

Écrit par : Frédéric RIPOLL | 08/10/2007

RENDUS

> Dommage que Maurice Clavel ne soit plus là ! Voici ce qu'il écrivait déjà en 1976 (s'adressant à certains prêtres ayant "succombé" à l'esprit soixante-huitard) :
"Vous n'êtes pas allés au monde, vous vous êtes rendus au monde ! [...] Malheureux, misérables ! Vous ne vous apparteniez pas, vous étiez à Lui ! Qu'avez vous fait de vous ? Qu'avez-vous fait de Lui ? QU'avez-vous fait du mal qu'Il s'est donné pour qu'on Le connaisse et qu'on L'aime ? Qu'avez-vous fait de Son infini et du nôtre, vilains prêtres ? [...]

Cela me rappelle aussi ce que disait Paul VI (juin 1972) constatant les dérives qui ont suivi Vatican II : "les fumées de satan sont entrées dans l'Eglise".

Apparemment, ce n'est pas terminé !

Écrit par : Flore | 08/10/2007

ET LE DIACONAT ?

> Et que font les dominicains du diaconat ? IIs ne sont pas les euls à l'oublier. On oublie systématiquement de promouvoir le diaconat chaque fois qu'on se morfond sur le manque de prêtre.
Il y a des diacres mariés. Nous pouvons tous y aspirer. Ne pas en parler est aussi un façon confortable de botter en touche. Oublier le diaconat c'est rejeter le problème sur l'institution. Ses contradictions ne sont pas suffisamment importantes pour nous permettre d'oublier - et tenter d'y trouver une excuse - que nous sommes tous dans l'Eglise et qu'il nous appartient aussi de la servir.
Soyons diacres.

Écrit par : Qwyzyx | 08/10/2007

CLARIFIER

> Si Ecône fut plus facilement saisisable par son organisation, il existe malgré tout une autre division de fait. Elle est moins cernable, plus diffuse, sorte de lierre sur du bois sain, comme si l'Eglise était parasitée. Donc si cette action de certains dominicains est bien triste, cela peut clarifier la situation. L'Eglise en a vu d'autres. Mais prions toujours pour son unité, que Dieu le Père rassemble tous ces enfants dispersés.

Écrit par : Abbé Dominique Rimaz | 08/10/2007

ANTICIPER

> Effectivement un schime majeur semble inévitable à terme. Ce que je ne comprends pas, c'est l'acharnement de certains manifestement protestantisés, à vouloir encore se dire catholiques. Ce schisme il faut l'anticiper, le prévoir, et savoir à l'avance comment réagir face aux Etats qui en Europe de l'ouest ne manqueront pas de donner raison aux "dominicains" néerlandais et leurs complices. Un nouvel exil de certains Français - les catholiques pour faire court, max 2M de personnes dans le pays - n'est pas à exclure. Où irions-nous?

Écrit par : Olivier | 08/10/2007

@ Olivier,

> L'Italie, c'est très bien.

Écrit par : Qwyzyx | 08/10/2007

CRISE

> De même que certains font leur crise d'adolescence à 40 ou 50 ans au lieu de la faire à 15 ans, d'autres font leur crise de protestantisme au XXIe siècle au lieu de l'avoir faite au XVIe siècle !

Écrit par : B.H. | 08/10/2007

DUR

> Ensuite on entend dans le Nord de la France des prêtres ne voulant pas de messes célébrées par des laïcs au nom de cette peur de la dérive et qui préfèrent perdre des fidèles plutôt que toute autre alternative... ce fut dur ce dimanche d'entendre un prêtre dire que l'Eglise avait trop longtemps caché le manque de prêtres et que ce n'était plus possible, et de demander au fidèles de proposer une date et un lieu auxquels il viendrait célébrer... 1 curé pour 17 paroisses... quand on pense que le diocèse de Paris a lui beaucoup de prêtres en comparaison au reste de la France et que l'on construit des églises devenues trop petites....

Écrit par : Emmanuel | 08/10/2007

ADACE

> Ici, au Canada, lorsque aucun prêtre n'est disponible, une célébration chrétienne, appelée "ADACE", peut tout de même avoir lieu : chants, lectures, etc. Mais évidemment, s'il y a communion, les hosties ont été consacrées à une messe antérieure, par un prêtre. Cette proposition des dominicains empeste le politiquement correct et l'amour du siècle.

Écrit par : Bernard Couture | 08/10/2007

@ Emmanuel et @ Bernard Couture

La vitalité de l'Eglise à Paris, on le doit pour une très large part à l'épiscopat du Cardinal Lustiger.
Il peut en être de même ailleurs, il y a d'autres exemples, comme Toulon par exemple.

En ce qui concerne les ADAP (assemblées dominicales en l'absence -ou mieux en l'attente- de prêtres), les évêques français ont demandé récemment qu'elles ne comportent plus de communion pour deux raisons :
- éviter que l'ADAP ne ressemble par trop à une Messe (sans consécration certes, mais avec communion) et engendre ainsi la confusion chez les fidèles peu avertis,
- éviter que les fidèles s'habituent trop facilement au remplacement de la Messe par une ADAP et ne fassent plus l'effort d'aller trouver plus loin une Messe avec Eucharistie.

Écrit par : Michel de Guibert | 08/10/2007

LE SILENCE

> Savez ce qui peut expliquer le quasi-silence de l'ordre dominicain à Rome? C'est surprenant.
Même si le catéchisme hollandais est désormais célèbre, ces propos sont-ils vecteurs d'une pensée majoritaire aux Pays-Bas? Ou bien est-ce simplement le fait de groupuscules cléricaux? (précision: mes questions sont dues à ma grande ignorance concernant ce pays)
Merci à vous.

Écrit par : Paulo | 08/10/2007

@ Emmanuel :

il faut peut-être comparer la doctrine des Archevêques de Paris versus celle de l'Archevêque de Lille.

On voit que là où est la foi exigeante, là sont les prêtres et les fidèles en nombre ...

Écrit par : Boris | 09/10/2007

COMPLOTITE

> La "complotite" et le culte du secret : voilà ce dont l'Eglise est toujours accusée. Jusque dans ce prêtre disant (post d'Emmanuel) que "l'Eglise avait trop longtemps CACHE ce manque de prêtre".
Allons il n'est pas difficile d'avoir accès au chiffre du nombre des prêtres et ce n'est pas une nouvelle fraiche qu'il est bien bas depuis quelques décennies....

Écrit par : Gégé | 09/10/2007

@ Boris

Il n'est pas exact de parler de quasi-silence de l'ordre dominicain à Rome. Voyez sur le site des Dominicains ou sur celui de Radio Vatican la réaction de frère Christophe Holzer, secrétaire général de l’Ordre des dominicains à la Curie Généralice de Rome, à propos de la crise des vocations.

http://www.dominicains.fr/fre/menu/nav_magazine/audios/points_de_vue/la_crise_des_vocations_vue_par_le_fr_christophe_holzer
http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=158708

Écrit par : Michel de Guibert | 09/10/2007

BRUXELLES CONTRE L'EGLISE ?

> Je ne suis pas sûr que les Etats européens embrayent sur les propositions de ces dominicains à cause du discours sur la laïcité notament. Notre personnel politique n'a pas la trempe nécessaire pour ce genre de combat de front. Ce dont j'ai peur, c'est que l'U.E ou la commission de Bruxelle, profitant de la mise en place du traité simplifié qui comporte la charte des droits fondamentaux et la rend contraignante, ne condamne et souhaite contrôler l'Eglise au nom de la lutte contre les discriminations. Un bon test sera l'attitude de la Halde en France quand un quidam ou une associtaion la saisira sur telle ou telle "discrimination" dont l'Eglise l'aurait rendu victime. Je précise que c'est déjà le cas de plus en plus dans l'enseignement. Pour l'instant, cela reste des recommandations mais de plus en plus l'UE se mêle de ce que l'on doit enseigner (cf le cas espagnol ou allemand sur les modèles familiaux enseignés en éducation civique). Un jour ou l'autre, il faudra choisir car j'ai l'impression que cela se resserre. Alors, l'Italie est une idée qui me plait. L'Irlande, pays catholique et puis quelles bières...ou alors le Vatican.

Écrit par : vf | 09/10/2007

PAS DE SOUCI

> "Dernier point : le "public" des paraliturgies néerlandaises a une moyenne d'âge de 75 ans. Leur théologien en chef (Edouard Schillebeeckx) a 93 ans. Ce n'est pas la génération de demain, c'est celle d'avant-hier." Alors ne nous faisons pas de souci. Lol.

Le pti prince


[De PP au PtP - A condition de passer par profits et pertes les dégâts spirituels actuellement commis. Ou de considérer que ce ne sont pas des dégâts...]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Le pti prince | 10/10/2007

"MON ADAP"

> Dans notre France rurale, nous en sommes déjà là. Voyez dans ''L'Homme Nouveau" le témoignage de ce prêtre en vacances, renvoyé de l'église de son lieu de villégiature un dimanche matin par une virago qui l'accuse de vouloir lui "voler son ADAP".

Jean-Michel Rudent


[De PP à JMR - Il y a quinze ans, le P. Serge Bonnet (qui vivait à l'époque dans un village lorrain) me racontait que son curé lui interdisait de célébrer par intérim la messe de la paroisse les dimanches où le curé allait concélébrer à Nancy, c'est-à-dire très souvent. Il fallait "habituer les gens d'ici à s'assumer".]

Cette réponse s'adresse au coimmentaire

Écrit par : Jean-Michel Rudent | 10/10/2007

Sur la crise des vocations :
soyons clairs, prenons les faits. La chute des entrées dans les séminaires s'est fait le plus sentir dans les années 90.

Cela signifie que les jeunes de 20-30 ans à ce moment là n'ont pas été touchés par l'appel de Dieu.

Donc 90 - 20/30 = années 60 à 90 !
La crise des vocations vient de la crise de la transmission, de la célébration de la Foi dans les années 60 à 90.

Or si cela commence si tôt, c'est qu'il y avait déjà un malaise dans les années 50/60. (avéré dans les faits si on reprend la presse catholique de ces années post-guerre)

Dans ce sens, bien sur que la crise fut cachée dans les années 70/90, mais ce sont surtout les causes qui furent cachées et qui le sont encore. Il suffit de lire le dernier document sur la catéchèse de la CEF pour se rendre compte que les têtes pensantes de l'Eglise en France se cachent toujours la face et refusent de voir la réalité, réalité enseignée par Rome.

Écrit par : Boris | 10/10/2007

UN POINT DE VUE LEFEBVRISTE

> Je me permets, cher Monsieur de Plunkett, d'émettre une opinion bien différente de la vôtre : le flou des textes de Vatican II, voulu à l'époque par les grands novateurs du concile a malheureusement bel et bien ouvert la porte.
Quant à Monsieur l'abbé Rimaz, malgré tout le respect que l'on doit à un prêtre de Jésus-Christ, permettez-moi de trouver bien peu honnête la comparaison que vous faites avec Ecône : vous êtes bien placé pour savoir que ni Monseigneur Lefebvre ni ses successeurs n'ont jamais rien voulu innover, ni quant à la doctrine, ni quant à la liturgie, qui en est l'expression.
Alors la comparaison avec des religieux qui prêchent ouvertement la désobéissance en vue de soutenir les pires désordres doctrinaux et moraux..., vous voudrez bien m'excuser d'être... disons, surprise.
Je ne crois pas que l'Eglise ait besoin d'un soutien qui se monnayerait d'une malhonnêteté vis à vis de qui que ce soit, peut-être plus particulièrement de prêtres dont le Saint-Père vient de reconnaître aussi publiquement qu'ils étaient à tout le moins parmi les forces vives de l'Eglise...

Marie


[De PP à M. - Les textes de Vatican II ne sont pas flous (lisez-les), et Mgr Lefebvre les a tous votés ! Etait-il un "grand novateur" ?
Permettez-moi aussi de considérer (avec tous les catholiques sauf Ecône) que les sacres de 1988 ont été une monstruosité sur le plan ecclésiologique, que rien ne pouvait justifier. On ne peut pas les excuser en alléguant que, par ailleurs, Mgr Lefebvre n'était pas un hérétique... Cet argument ne répond pas au problème.
Quant aux prêtres de l'institut de Bordeaux, si c'est à eux que vous faites allusion, c'est justement parce qu'ils ont quitté Ecône qu'ils ont été réintégrés dans la grande Eglise...
Sur ce problème, je vous conseille la lecture du numéro de rentrée de la revue "Kephas", qui fait le point avec équilibre et de façon complète.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Marie | 10/10/2007

@ Marie :

Rappelons que les ordinations épiscopales illicites sont schismatiques.
Que les ordinations de 1988 étaient prévue pour le mois d'août par le Saint Siège.

Enfin sur Vatican II :
Sacrosanctum Concilium (de Sacra Liturgia) :
N°22 "3. C'est pourquoi absolument personne d'autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie."
N°36 "1. L'usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins"

Lumen Gentium (de Ecclesia) :
N°37 "Comme tous les fidèles, les laïcs doivent embrasser, dans la promptitude de l'obéissance chrétienne, ce que les pasteurs sacrés en tant que représentants du Christ, décident au nom de leur magistère et de leur autorité dans l'Eglise: en cela, c'est l'exemple du Christ qu'ils suivent, lui qui, en obéissant jusqu'à la mort, a ouvert aux hommes la voie bienheureuse de la liberté des fils de Dieu. Qu'ils ne manquent pas de recommander à Dieu, dans la prière, leurs chefs qui veillent sur nos âmes comme devant en rendre compte, afin qu'ils le fassent avec joie et non en gémissant "


Il me semble que Vatican II est très clair et précis.

Écrit par : Boris | 10/10/2007

L'INJUSTIFIABLE

> Fallacieux prétextes pour justifier l'injustifiable.
Habitant aux Pays-Bas, je suis soumis au égarements des ''pasteurs'' de ce beau pays. Des ''messes'' sont présidées par LA pasteur du temple voisin. L'absence de prêtre n'en est pas la raison, puisqu'il est dans l'assistance pour ''filer un coup de main'' au moment de la communion.

Écrit par : Louis | 16/10/2007

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