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28/08/2007

Mère Teresa et la Nuit obscure

Mère  Teresa  de  Calcutta  (béatifiée en 2003)  a passé des années dans la nuit du doute, révèle un de ses proches. Aussitôt la presse déraille : "Mère Teresa ne croyait pas en Dieu..." C'est au contraire l'occasion d'expliquer que la foi est une marche dans la nuit, et que  les mystiques - Thérèse de Lisieux, Jean de la Croix - sont ceux qui éprouvent cela le plus intensément.

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit...

Commentaires

> Oui ! Comme je l'indique dans l'article de blog que je viens d'écrire sur cette question, http://www.approches.org/blog/?p=106, l'expression "je n'ai pas la foi" figure dans une lettre écrite... à Jésus!

Écrit par : Philippe Lestang | 28/08/2007

> Il faut lire saint Paul (lettre aux Romains, 9-23 et 1,18-32) : depuis Adam tous les hommes sont portés à nier Dieu. Mais admettre que cette tendance nous travaille n'est pas du "pessimisme", contrairement à ce que disent les postchrétiens aujourd'hui, puisque notre foi escompte que Dieu lui-même, en la personne du Christ, prend la tête de son peuple égaré. "Où le péché abonde, surabonde la grâce de Dieu" (5,20). Nous marchons dans la nuit, et c'est la foi ; mais nous Le verrons, et c'est l'espérance. À condition d'avoir l'amour.

Écrit par : Campion | 28/08/2007

LE FIGARO, ONCE AGAIN

> "À part un bref répit, la religieuse vêtue de son sari blanc bordé de bleu a passé les cinquante dernières années de sa vie à douter de l'existence de Dieu" Voilà ce qui est écrit dans le Figaro d'aujourd'hui...

On aimerait demander à l'auteur de l'article sur quelles preuves irréfutables se base t-elle pour écrire une phrase si définitive. Bon exemple de la confusion mentale de certains journalistes qui une fois encore font mine de 'régler le problème' à leur sauce plutôt que d'essayer d'approcher le Mystère ; et, le pire, sans mauvaise volonté.

Écrit par : Lennob | 28/08/2007

COMME THÉRÈSE

> "Si un jour, je deviens une sainte, je serai sûrement celles des ténèbres, je serai continuellement absente du Paradis pour éclairer de lumière ceux qui sont dans l'obscurité de la terre" écrit Mère Térésa.
Ce texte ressemble beaucoup à celui de Thérèse de Lisieux : "je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre."
Térésa de Calcutta spécifie le bien qu'elle fera : mettre la lumière dans les ténèbres.
Quel réconfort pour ceux qui l'invoquent de savoir que la sainte de l'amour fraternel jusqu'au bout est d'abord et toujours, celle de la foi au coeur de la nuit noire.
D'ailleurs, dans la nuit des souffrances de ce monde, nuit qui porte normalement au désespoir et à la fuite, peut-on vraiment persévérer dans l'amour sans cette lumière ?
Bienheureuse Térésa, sois près de nous, sois près de tous les enténébrés!

Écrit par : bernard | 28/08/2007

PUBLIER

> Juste une chose: est-il bon de publier tout ce que l'on a sur les gens? Le questionnement de mère Thérésa ne regarde-t-il pas qu'elle ou sont confesseur? Il -y- a là une expérience qui est personnelle et intime. Que peuvent comprendre des étrangers, et encore plus de journalistes, au cheminement d'une âme? Encore une fois on fait du fric et du sensationel. On reste dans l'exhibitionisme total pour faire de l'audience.

Écrit par : VF | 29/08/2007

@ Bernard

> Merci Bernard pour cette belle réflexion qui se termine en prière que je fais mienne.

Écrit par : Michel de Guibert | 29/08/2007

LES DEUX THERESE

> Pour la nuit obscure, c'est, plutôt que de Thérèse de Lisieux, de Thérèse d'Avila que vous voulez parler, sans doute ?

Rufus


[De PP à R. - Thérèse de Lisieux exprime dans ses carnets des angoisses comparables. Et Thérèse d'Avila est proche de Jean de la Croix...]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Rufus | 29/08/2007

CHRISTIANISME ET ATHÉISME

> Le christianisme a des points communs avec l'athéisme. Il demande de fuir les superstitions, de faire usage de notre raison. Il nous dit que Dieu est un Dieu caché (Is. 45, 15) que Jésus se tait parfois (Mt 26, 62), qu'il ne faut pas se faire d'idole (Jérémie 10, 5).

C'est donc une épreuve de croire quand il semble évident qu'il n'y a rien, d'espérer quand il nous semble être rejeté, d'aimer dans un monde d'où l'amour est absent.

"Lorsque je veux reposer mon coeur fatigué des ténèbres qui l’entourent, par le souvenir du pays lumineux vers lequel j’aspire, mon tourment redouble ; il me semble que les ténèbres, empruntant la voix des pécheurs, me disent en se moquant de moi : " Tu rêves la lumière, une patrie embaumée des plus suaves parfums, tu rêves la possession éternelle du Créateur de toutes ces merveilles, tu crois sortir un jour des brouillards qui t’environnent ! Avance, avance, réjouis-toi de la mort qui te donnera, non ce que tu espères, mais une nuit plus profonde encore, la nuit du néant. "

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus "Histoire d'une âme", manuscrit C folio 6, verso du site jesusmarie.com

Avec un texte comme celui-là on pourrait dire que saint Thérèse n'avait pas la foi. Entourée de ténèbres, lorqu'elle cherche la consolation de la foi et de l'espérance, cette consolation la fuit.

Cette impression, ce sentiment n'est en rien un manque de foi, au contraire il est une épreuve de la foi que Dieu réserve parfois à ses fils et filles les plus chers.

Écrit par : Denis Merlin | 29/08/2007

UN "SAINT" EN LIGNE

> Excusez-moi. Cet histoire de nuit obscure est l'excuse de ceux qui sont encore loin de la sainteté. La Parole le dit clairement : "j'habiterai au milieu d'eux". Dieu dit que notre coeur sera sa demeure. Lorsque Dieu habite note coeur, nous sommes dans une joie perpételle et le doute est non seulement exclu il est impossible car l'Esprit en nous chante continuellement la gloire de Dieu. Dieu ne se retire jamais pour nous éprouver. Ce qui fait fuir Dieu, c'est l'absence de vertu, mais surtout l'orgueil du monde. Ce ne sont pas les oeuvres (Mère Thérésa entre autres) qui assurent la présence de Dieu mais l'abandon du monde pour se soumettre à cet amour. Si mère Thérésa a été privée de la présence divine c'est peut-être qu'elle a cru, comme de nombreux catholiques que les oeuvres pouvaient nous rapprocher de Dieu. Il faut avoir le courage de la vérité qui est Christ, l'église physique est corrompue, l'église véritable est spirituelle et cachée...heureusement

Jomary11


[De PP à J. - Alors pour vous, Thérèse de Lisieux, Jean de la Croix et bien d'autres ne sont pas de saints ? Contrairement à vous, sans doute ? Sancte Jomarye Undecim, ora pro nobis.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Jomary11 | 05/09/2007

@Jomary,

> Bonjour, je crois que vous confondez le fait objectif de l'habitation de Dieu dans l'âme d'une personne et le fait de ne pas ressentir cette présence. Le cas le plus éloquent est celui de Jésus sur la croix : ce n'est pas pour rien qu'il prie le psaume 21 : "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi 'as-tu abandonné"... L'expérience de ressentir l'abandon de Dieu est fréquent (normal?) chez les gens avancés dans les voies spirituelles.

Écrit par : Gégé | 05/09/2007

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