Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/08/2007

La foi chrétienne n'est pas un "moralisme"

...contrairement à ce qu'on dit un peu partout :


 

 

La « morale catholique est-elle « condamnée par l’évolution des valeurs de la société moderne », comme on le dit ? Oui, assure-t-on : « car le monde recherche un nouveau type de morale, fondé non sur des prescriptions mais sur l’empathie ». A ce titre, la morale catholique devrait disparaître, puisque « fondée sur des prescriptions ».

C’est ce qu’on dit, et c’est un contresens.

Dans la mesure où le christianisme engendre une morale, elle n’est pas « fondée sur des prescriptions » (des a priori). 

Elle  découle  (a  posteriori)  d’une  empathie : l’élan de gratitude des  individus  envers  la  personne  du  Christ. Cet élan engendre un « art de vivre », spécifique du chrétien croyant. (Cf. le discours de Josef Ratzinger sur la nouvelle évangélisation : note ici du 4.08). C’est cet art de vivre que l’on appelle « morale catholique ».

Mais le sens du mot « morale » a dégénéré depuis quarante ans, et provoque aujourd’hui des incompréhensions.

Et la vie chrétienne n’est pas un « moralisme » : c’est ce que Benoît XVI répète avec insistance. Elle ne place pas les « prescriptions morales » par-dessus tout. Ceux qui croient ça, pour le blâmer ou le prôner, sont hors sujet. Tomber dans le moralisme – et les a priori –  mettrait les catholiques hors jeu : ils ne pourraient pas évangéliser, car il n’y a pas d’évangélisation sans empathie. Le plus bel exemple en est donné par le dialogue du Christ et de la Samaritaine…

 

 

 

Commentaires

EMPATHIE

> Oui, il s'agit de la "folle" empathie passionnée de l'Etre Eternel pour un peuple (Israël), pour un 'métapeuple' (l'unique Convocation-Assemblée-Ecclesia dont parle Jésus de Nazareth tout au long de son parcours historié), pour chaque être humain(recensé unique) et pris dans la prodigieuse symphonie que dirige l'Esprit ( le doux et flamboyant Esprit-Saint...) et la morale n'est plus que la réalisation de la partition qui se joue sans être écrite d'avance.
Notre seul vrai travail est d'adhérer fidèlement, joyeusement, souplement à LUI, Jésus, Fils du Père par l' Esprit.
Folie divine : nous sommes conviés(1x1) à entrer dans la famille de Dieu (le Vrai qu'aucune bibliothèque qu'aucun univers ne contient, plus intime que la matrice et moins palpable que le projet...).
Et dans une famille il est impossible même impensable d'avoir une praxis tordue, sauf à s'en croire le (la) despote orgueilleux(se) avec un ego insurpassable.
Mais tous les saints (catholiques ou non !), J.-P. II & Benoît XVI le vivent et le disent beaucoup mieux que tout ce qui précède...
Béni soit l'Eternel !

Écrit par : Gérald | 08/08/2007

IL SUFFIRAIT D'UN RIEN

> C'est fou comme cette idée est largement répandue. Le christianisme (surtout dans sa version catholique romaine) : une chape de plomb qui pèse sur les consciences, un joug bimillénaire dont (heureusement !) l'Europe est en train de se débarasser, une dictature morale qui a mis fin aux temps bénis du paganisme antique, période de grande tolérance où l'humanité était allègre et libre...
Le chrétien européen est plus que jamais "celui qui vient d'un autre monde", un être qui parle une langue incompréhensible.
Ce qui me peine le plus, c'est de voir des gens très hostiles au christianisme (ce dernier étant identifié - surtout en France- à "un certain milieu") être sans le savoir très proches des idéaux chrétiens. Il suffirait peut-être d'un rien pour que le Christ les touche...mais ce rien semble être une montagne.
Monsieur de Plunkett, je suis d'accord avec vous pour dire qu'il faut être où on ne nous attend pas, avec la quasi-certitude de ne pas voir le fruit de nos actions.
Cordialement,

Feld

Écrit par : Feld | 09/08/2007

COURAGE

> Notre pays a besoin de prière (pas seulement...catholique !) et d'intelligence (pas seulement... universitaire !), et l'ennemi de la nature humaine (le singe de Dieu pour d'autres... le Soupçonneur...la Bête (montant ou pas de l'abîme...)) est toujours l'ennemi de la nature humaine... et le lieu du combat c'est chacun de nous.
St Jean nous dit de ne pas nous mettre pas au service du mensonge et St Paul nous prévient que nous luttons contre des puissances invisibles...
Nous n'avons pas à être inquiets ou à avoir peur : "là-haut une armée combat à nos côtés".
Alors courage à tous, "courage petit troupeau, le Père a jugé bon de vous confier le Royaume !"
Le chrétien lambda(ou+) a toujours besoin de se nourrir(macher, digérer en prendre des forces) des psaumes et de "toute parole qui sort de la bouche de Dieu".

Écrit par : Gérald | 10/08/2007

CHESTERTON

> Sur la morale chrétienne, je ne peux m'empêcher de penser à ce court texte de Chesterton dont le texte est reproduit ici (même si ce n'est pas complètement le sujet) :
http://v.i.v.free.fr/pvkto/morale-autre-monde.html

Écrit par : Gégé | 12/08/2007

Les commentaires sont fermés.