Quel journalisme aujourd’hui ?

L'info "parcellaire" (et déformante) n'est plus supportable :

 

Les bourdes de la presse autour des derniers textes du Vatican sont encore un symptôme : ce qui n’est plus supportable dans le traitement médiatique en 2007, c’est son aspect automatique et parcellaire.

 

Au lieu de chercher à comprendre, au lieu de discerner le contexte et les causes, la machine médiatique ne fait que réagir au dernier influx de « l’actu », et selon le formatage qu'elle s'est imposé.  Elle émet (par réflexe) des associations d’idées toutes faites, renvoyant perpétuellement à ce qu’elle a déjà dit dans le passé sur ce sujet. D’où un aspect absurde et répétitif.  D’où aussi la chute constante des ventes de la presse dite nationale (et en réalité parisienne).

 

Analyser les raisons de cet automatisme parcellaire dépasserait le cadre de ce blog : elles sont diverses et nombreuses.

 

En revanche, insistons une fois de plus sur le rôle salvateur du Net :

 

- pour l’accès à l’info en amont de la machinerie des médias  (à condition par exemple que Yahoo Actu ne réduise pas, sur le demande des médias, le nombre des dépêches mises en ligne) ;

 

- pour le grand forum général, où le citoyen peut parler de ce dont les médias ne parlent pas (ou qu’ils regardent avec des lunettes déformantes).

 

 

 

Enfin, saluons l'apparition d'expériences  comme Reporters d'espoir,

http://www.reportersdespoirs.org/,

dont l'objectif est de montrer  (je les cite) :

 

·     Qu'il existe des réponses aux grands enjeux de l'humanité  ·      Que le grand public attend des informations qui répondent à ses préoccupations et qui l'aident à s'impliquer  ·     Que chacun, à sa mesure, peut être acteur et jouer un rôle déterminant pour le monde  ·      Qu'il ne faut pas seulement dénoncer les dérives, mais aussi médiatiser les initiatives ·     Que l'on peut être enthousiaste et «positif » sans être naïf.