21/04/2007
La présidentielle et les catholiques : ce que dit Benoît XVI
Les trois points "non négociables" :
m
Le scrutin 2007 sera, dit-on, celui des indécis. Pour les catholiques croyants, l’indécision est moindre. Ils ont un repère. C’est celui que leur indique Benoît XVI depuis plus d’un an (discours du 30 mars 2006 à des euro-parlementaires) :M
m
<< En ce qui concerne l'Eglise catholique, l'objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de manière claire :
m
1 - la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle ;
m
2 - la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable ;
m
3 - la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants.
m
Ces principes […] sont inscrits dans la nature humaine elle-même et ils sont donc communs à toute l'humanité. L'action de l'Eglise en vue de leur promotion n'est donc pas à caractère confessionnel, mais elle vise toutes les personnes, sans distinction religieuse. Inver-sement, une telle action est d'autant plus nécessaire que ces principes sont niés ou mal compris, parce que cela constitue une offense contre la vérité de la personne humaine, une blessure grave infligée à la justice elle-même. >>
S’il prend au sérieux cette directive de la papauté (organe régulateur de l’Eglise universelle), un catholique n’aura aucune envie de voter pour ceux des candidats qui contredisent l’Eglise sur quelque chose d’essentiel, c’est-à-dire l’un des points « non négociables ». A fortiori sur tous ces points à la fois.
> X, Y et Z, les trois candidats éligibles à la présidentielle française, ont tenu des propos clairement inacceptables sur les points 1 et 2. Les partis qu’ils représentent ont exprimé, depuis un an, des intentions agressives sur le point 3. Des chrétiens se disposent à voter pour X, Y et Z avec des arguments secondaires (économiques, idéologiques ou psycho-logiques), donc en zappant l’essentiel ? Qu'ils consultent leur conscience.
> Restent les candidats inéligibles. En supposant qu’ils ne posent pas eux aussi des problèmes de conscience, voter pour eux ne sert à rien. (Sinon à exprimer un esprit de parti, mais c’est une autre histoire).
> Enfin, la dévitalisation du politique dans le monde occidental, sous la pression de l’économie financière « globale », minimise les enjeux réels de cette élection.
Dans ces conditions, l’adage de la bourgeoisie pieuse d’autrefois (« c’est-un-péché-que-de-ne-pas-voter ») est à ranger au musée des idées obsolètes. L’abstention devient un choix envisageable ; certains participants au débat sur ce blog disent même que l’abstention a plus de portée civique, à condition de faire savoir autour de soi pourquoi l’on s’abstient. Mais surtout, la situation appelle les chrétiens à s’engager toujours plus dans la société, sous les mille et une formes que l’action sociale peut revêtir.
Le débat qui a lieu sur ce blog ne prétend pas diffuser des « prescriptions » : nous ne sommes tous que des individus, sans plus d’autorité que les autres ! Mais ce débat veut témoigner de problèmes nouveaux, que l’on doit regarder en face. Le chrétien est un être lucide. La cohérence, de sa part, est la moindre des choses.
__________m
10:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : présidentielle, Benoît XVI, catholicisme, christianisme, vie, famille, éducation
Commentaires
C'EST CLAIR
> C’est clair. Et chacun est face à sa conscience dans ce vote. Certains disent que la politique est affaire de pragmatisme, de réalisme : on vote pour le « moins mauvais » déclaré le « meilleur possible » pour redonner un coup de jeune à l’expression. Et, disent-ils, puisque c’est affaire de pragmatisme, la morale n’a rien à voir là. On fait pour le mieux. Avec cela on peut justifier un vote pour n’importe qui (ça ne vous rappelle rien ?). Et c’est assez curieux, lorsque l’on est catholique, de ranger au placard l’enseignement de l’Eglise valable selon eux "uniquement pour la sphère privée". Si on croit que l’Eglise défend les pauvres et les faibles, on le croit partout, y compris dans l’isoloir.
Ce qui est plus grave, en revanche, c’est de dire et d’écrire sur des sites internet ce que la note de Ratzinger n’a jamais dit.
Il est, par exemple, impossible de prétendre que sa note s’adresse aux seuls parlementaires. C’est totalement faux, elle s’adresse à la conscience de tous les catholiques.
Il en va de même pour la tentative d’expliquer que Ratzinger se serait contredit (sans le dire explicitement) par rapport à cette note en répondant plus tard à des questions d’évêques américains. Si l’on prend pour base l’avis de notre pape actuel approuvé par son prédécesseur exprimé dans cette note de 2002, l’objection de conscience face à des points non-négociables est un devoir.
L’époque où la politique respectait la loi naturelle est révolue.
Écrit par : olivier le Pivain | 21/04/2007
POURQUOI PAS ?
> Cette note est à mes yeux un appel au vote blanc au second tour. Pourquoi pas ? Ce serait même une excellente idée. Au 1er tour, donnons le maximum de poids au candidat qui est le plus proche de ces exigences fondamentales. Pour le second tour, il me vient une idée folle : et si nos évêques, dans un grand moment de courage à l'italienne ou à l'espagnole, appellaient clairement à voter blanc ? Non à voter pour tel ou tel, mais à rappeler que le duel oppose deux personnes dont les positions sur ces trois points sont inacceptables, et qu'il n'est pas possible à quiconque de leur donner la moindre voix. Nul doute que cela provoquerait un séïsme politique, une véritable révolution dans notre vieille terre gallicane, mais cela serait salutaire, réveillerait les consciences endormies, même sans effet concret immédiat. Et cela réinstallerait peut-être ces sujets au coeur du débat... pour les législatives qui sont beaucoup plus importantes finalement que la présidentielle. Utopie ?
Écrit par : François TEUTSCH | 21/04/2007
S'ENGAGER
> Laisser tomber le système politique actuel devient évident si on est catholique. Il faut donc s'engager dans la société mais en s'affirmant comme catholique. Il faut laisser tomber la théorie de l'enfouissement. Agissons sans nous cacher, sans agressivité mais sans honte non plus. Faisons face aux critiques et aux attaques qui ne manquerons pas. Mais pour cela, il faut s'organiser et se former. Il faut aussi avoir le soutien de nos évêques. Il faut travailler en Eglise sinon, j'ai peur que cela ne finisse par se transformer en tentative de parti politique ou de syndicat vaguement chrétien dont nous déjà avons connu des exemples et vu ce que cela donne.
Écrit par : VF | 21/04/2007
Je suis d'accord avec ces réflexions
> Un détail concernant le point 3 : vous faites allusion visiblement à l'interdiction en février dernier par le Parlement à plusieurs familles de se regrouper en vue de l'éducation de leurs enfants.
Il faut y ajouter également la règle limitant à 20% le nombre de place dans les écoles sous-contrat (dans lesquelles, pour créer de nouvelles classes, il faut attendre que le public en crée, afin de rescpecter cette règle 80/20) : cette règle précise qui contrevient aussi à la liberté d'éducation, aucun des candidats X, Y ou Z ne propose de l'abroger.
Écrit par : oiu | 21/04/2007
POUR LUI
Il manque un candidat éligible. C'est étonnant pourtant, c'est justement celui qui respecte les 3 Points non négociables. M'en va voter pour lui moi.
lmkj
[De PP à lmkj - Je devine de qui vous voulez parler (encore que votre appréciation religieuse à son sujet soit discutable). Mais sérieusement, vous croyez qu'il est éligible ? S'il arrive au second tour, vous avez l'effet 2002 et vous offrez un score de 80 % à ceux dont vous ne voulez pas. Olé.]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : lmkj | 21/04/2007
LE BLANC NE VA PAS EN MACHINE
> Pourquoi voter blanc au second tour ?
Donnez un nom à votre bulletin blanc !
Prenez, non pas un seul bulletin de votre candidat du premier tour, mais deux. C'est le deuxième que vous glisserez dans l'urne au second tour.
NB : Comme l'a déjà fait remarquer un lecteur pour le bulletin "Benoît XVI - seul un miracle peut nous sauver", cela ne marche pas pour les machines à voter (dans combien de temps les "machines-citoyennes" pour remplacer les électeurs ?).
De toutes les façons, la démocratie ne supporte pas la religion (surtout la jacobine). L'économie non plus...
Écrit par : Qwyzyx | 21/04/2007
VOTER QUAND MÊME
> Il est tellement facile de se retirer du débat, soit par mépris (on est tellement meilleur) soit par faiblesse (il n'est pas aisé d'affirmer sa foi en milieu hostile).
Nous ne sommes pas de ce monde, mais nous sommes dans le monde.
Et nous sommes appelés dans notre histoire à participer à la création que seul le Christ achève dans l'éternité.
Je pense que c'est se défausser à peu de frais que de refuser de prendre part au vote et plus largement à la vie politique.
Les vocations sont multiples, bien sûr, et tout le monde n'est pas appelé à être parlementaire ou président, mais le combat politique est essentiel dans l'établissement du royaume de Dieu, à tous les niveaux.
Il ne s'agit pas de vouloir reconstituer la "Chrétienté" ou quelque gouvernement de droit divin.
Mais je vous rappelle que c'est le christianisme qui a mis fin dans le monde aux sacrifices humains, à bien des formes d'euthanasie, à l'esclavage, à la torture, à la peine de mort, qui a imposé sur terre la notion de dignité humaine (y compris celle de la femme et de l'enfant...)
Chaque personne sauvée est infiniment précieuse aux yeux de Dieu, et si lui annoncer son Salut est sans doute spécifiquement du rôle de l'Eglise (càd de tout chrétien dans l'Eglise), le manifester en contribuant à sauver ne serait-ce que quelques enfants, ou quelques vieux ou quelques handicapés de la mort programmée ou du mépris génétique est un des rôles de la politique (càd de tout chrétien en politique). Cela peut vous sembler trop peu et même misérable. C'est déjà ça.
Il y a eu plusieurs façons de s'opposer à l'holocauste nazi, la voie politique a eu de terribles limites et pourtant la libération alliée a bien été une oeuvre politique et animée d'un idéal chrétien autant qu'humaniste (puisque la vie de Dieu est le sens de la vie de l'homme), il y a aussi eu les Résistances organisées et, beaucoup plus courantes quoique souvent ignorées, les résistances discrètes et individuelles (souvent induites par une éducation morale chrétienne) qui ont sauvé des milliers de vie. La résistance contre l'avortement et contre l'euthanasie doit revêtir toutes ces formes : soutien anonyme de proximité, soutien organisé d'associations militantes, mais aussi soutien politique, essentiel, même dans notre pays où il se doit d'être discret, mais peut avoir une efficacité (aux lobbies d'agir ensuite, pour faire réduire la durée légale des interruptions de grossesse, pour améliorer le soutien aux femmes en détresse, pour aider à rédiger des présentations moins tendancieuses, etc ...) .
Aussi minime soit cette efficacité, cela vaut la peine de voter pour un chrétien, un humaniste dont les valeurs humaines trahissent sa foi même s'il ne peut pas l'afficher comme cela est possible dans d'autres contextes. Qu'au moins ne soient pas représentés seulement ceux qui clament leur hostilité
à l'Eglise catholique.
On dit que le mieux est l'ennemi du bien, je ne crois pas que cela vaille quand il s'agit de sauver des vies humaines. Tous les concours, même imparfaits doivent être acceptés.
Et puis, parmi les résistants, beaucoup ont été pris pour des collaborateurs.
Et nombreux sont ceux qui les ont condamnés, y compris (surtout ?) parmi les "bons chrétiens"...
Écrit par : Christine | 21/04/2007
PAS LUI, CHRISTINE, OU PAS POUR CES RAISONS
- Pardon, mais c'est beaucoup de piété pour justifier un vote en faveur de votre candidat (vous l'avez nommé naguère) qui se flatte de ne pas tenir compte de la parole de l'Eglise... Pas lui, Christine, ou pas pour ces raisons.
- Les bonnes oeuvres historiques auxquelles vous faites allusion ont été accomplies par des dirigeants "très catholiques" ou "très chrétiens", pas par des politiciens qui disent : "je ne suis pas catholique dans mon action politique."
- Pourquoi ne pas dire simplement que vous voulez voter pour X. parce qu'il vous est sympathique ? Ne dites pas que ce sera un dirigeant chrétien, puisqu'il dit lui-même que ce ne sera pas le cas ! Moi aussi, je le trouve humainement très sympathique. Mais son apologie de l'avortement (oui, apologie) me dissuade de voter pour lui.
Écrit par : B. Renaudin | 21/04/2007
CANDIDATS
> Il y a un candidat, qui n'est ni Neunoeil ni Joker, qui respecte, lui - et sans calcul, les trois points.
Personne n'en parle. Comme quoi on se plaint de ne pas être entendu, mais on entend pas plus ceux qui nous entendent.
Pour Christine :
Je vous recommande le site de la Tribune de Genève qui publie un article qui vous rassurera.
Écrit par : Qwyzyx | 21/04/2007
NON NEGOCIABLE
> Comme dit Olivier Le Pivain qui reconnaîtra ma signature et que je salue au passage, c'est clair.
La politique est un devoir pour les catholiques.
Le système actuel , démocratique, n'est certes pas la panacée mais il est. Voter est donc un acte cohérent, pour qui ne rêve pas. Comme le rappelle le Saint Père avec opportunité, il existe des points de doctrine non négociables pour les catholiques cohérents.(Lla cohérence évite l'écueil du jugement parfois erroné ou téméraire sur ce que fait son voisin...). Tous les candidats en lice, du moins ceux pour lesquels il y a un doute, négocient, avec les "points " en question. Catholique et Français je voterai... blanc.
Jean Morant
[De PP à JM - Si la machine à voter vous y autorise...)
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : Morant Jean | 22/04/2007
BOUTIN
> Christine Boutin, qui respecte ces 3 points (au moins les 2 premiers du moins) en raison de ses convictions de chrétienne engagée, a porté son choix sur un des candidat, qui affiche peut-être les positions les moins pires (à côté de tout ce qu'on peut lui reprocher). Je lui fais confiance (à elle). Rêvons un peu : si elle devenait ministre de la famille ?...
Pimousse
[De PP à P. - Peut-on se fonder sur un rêve ?]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : Pimousse | 22/04/2007
[De PP à P. - Peut-on se fonder sur un rêve ?]
> Je ne voulais pas parler de rêve de nuages roses, mais d'une hypothèse qui a sa pertinence, comme d'autres. Cette "hypothèse" ne constituant certes pas le fondement d'un vote.
Écrit par : Pimousse | 22/04/2007
Comme on ne peut répondre à votre dernier billet, j'interviens ici au sujet du second tour.
> Comment pouvez vous dire que le deuxième tour ne change rien sur les points essentiels ? Avec Ségolène Royal, vous avez:
le mariage gay dans les semaines qui suivent son élection.
une diminution de la liberté d'éducation (maternelle obligatoire) et un financement du privé selon des critères sociaux alors que N. Sarkozy annonce favoriser le création d'écoles.
un plus fort encouragement à l'euthanasie.
de plus, il est notoire que les deux candidats n'ont pas la même notion de la laïcité, celle de Sarkozy reconnaissant ce qu'apportent les religions, celle du PS étant d'exclure les religions du débat.
Evidemment cela ne fait pas de Sarkozy un candidat conforme à la doctrine sociale de l'Eglise, mais c'est mieux que rien. Je ne suis d'ailleurs nullement un fan de Sarkozy, et que je regrette autant que vous le matérialisme mercantile, par exemple l'ouverture des magasins le dimanche qui se profile.
Ludovic
[De PP à L. - Il n'y a pas que l'ouverture des commerces qui "se profile". Sur les autres points, vous aurez le même résultat avec les deux candidats. La différence est que l'une le dit, alors que l'autre donne le change. Rappelez-vous : les promesses électorales n'engagent que celui qui les écoute. Si vous ne me croyez pas, allez donc voir qui, à l'UMP, est "poisson pilote" dans le domaine des nouvelles moeurs ! Quel que soit l'élu, vous aurez le mariage gay dans les années qui viennent. Restons lucides. Ne nous laissons pas duper.]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : Ludovic | 23/04/2007
DEFAITISME ?
> La "résistance" sera plus forte sur ces sujets là avec les élus de droite. Il y aura des différences sur la façon dont se font les textes.
Et d'ailleurs pourquoi être aussi défaitiste sur tous ces sujets ? C'est manquer d'espérance sur la façon dont catholiques et hommes de bonne volonté peuvent influer sur la société. Il n'y aura pas de sursaut si on est persuadé que c'est foutu ! Voyez la pédophilie, voyez le rejet de toute autorité: mai 68 a déjà reculé dans certains domaines.
Ludovic
[De PP à L. :
a) N'appelez pas "défaitisme" ce qui est lucidité. Le devoir des chrétiens est de se préparer à témoigner dans une société de plus en plus contraire à l'évangile. C'est ça, la nouvelle évangélisation : regarder en face un avenir totalement déroutant. Et se mettre en état de continuer à témoigner, par des moyens toujours nouveaux, dans des situations de plus en plus inédites... Les "catholiques en politique" n'ont accumulé que des défaites de plus en plus consternantes depuis vingt ans, ils sont réduits aujourd'hui à zapper les directives du pape pour se donner bonne conscience, et ils viennent nous acuuser de "défaitisme" ? C'est un peu gros.
b) N'appelez pas "espérance" la duperie. Les partis de droite qui traitent les catholiques comme un marché captif, et les emmènent là où ils n'ont aucune envie d'aller.
Il faut être réaliste. Le premier devoir est de raisonner avec plusieurs coups d'avance, au lieu de livrer à reculons (et mal) des combats de retardement perdus les uns après les autres. ]
Écrit par : Ludovic | 23/04/2007
CLARTE ET FERMETE
> Comme François Teutsch et quelques autres, je pense qu' un appel des évêques au vote blanc aurait une grande portée... L' idée des valeurs non négociables ferait son entrée dans l' opinion publique..un petit électrochoc..... grand progrès pour l'avenir... clarté et fermeté deviennent urgent dans l'ordre des moyens pour reconstruire notre avenir...
souvenons-nous des prophètes...aujourd'hui il faut une parole prophétique, pas un discours de casuiste.
Écrit par : Vincenzo | 23/04/2007
PAS DE MAINS
> Votez blanc, c'est se réjouir d'avoir les mains propres, mais aussi ne pas avoir de mains. Vous préférez Fillon ou DSK à Matignon ? Lang ou Robien à Grenelle ?
pj
[De PP à PJ - Du point de vue défini par Benoît XVI (les 3 points "non négociables"), il n'y a guère de différences entre les hommes dont vous parlez. Il y en a du point de vue économique : les uns étant encore plus libéraux que les autres ; mais le point de vue économique n'est pas l'objet du débat qui a lieu en ce moment dans la presse catholique, et dans ce blog notamment...]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : pj | 01/05/2007
Les commentaires sont fermés.