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27/03/2007

Europe : les évêques du continent ont pris fermement position à Rome

Et  cinq  dirigeants  politiques   européens   sont venus parler favorablement du rôle du christianisme en Europe. (Alors, qui sont les politiciens hostiles ?  Des Français et des Belges.  Et eux seuls, apparemment !).  Compte-rendu :


 

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<<   L'Europe doit prendre conscience de ses propres racines chrétiennes et du rôle public de la religion : message de la Commission des conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE), qui a réuni à Rome, du 23 au 25 mars, plus de 400 congressistes (personnalités politiques et représentants des communautés religieuses, des organisations et des mouvements catholiques) pour parler de l’avenir de l'Europe.


 « Les valeurs communes ne sont pas un bien personnel. Ce sont des valeurs universelles qui appartiennent à l’humanité entière et qui habitent l’Europe depuis longtemps » a déclaré Mgr Adrianus Herman van Luyn s.d.b., évêque de Rotterdam et président de la COMECE, dans son discours d’ouverture.


Dans un message adressé aux participants du congrès et lu à l’ouverture des travaux, le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, a mis en avant « le caractère stimulant et la contribution » de ces célébrations, estimant que « l’Eglise et les associations d’inspiration religieuse (...) sont appelées à participer à la relance de l’Union européenne en apportant le témoignage des valeurs les plus profondes placées à la base de la construction d’une Europe unie ».


Le président de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Angelo Bagnasco, est intervenu ensuite pour appeler l’Europe « à dépasser sa vocation économique originelle » et pour réaffirmer la nécessité d’une reconnaissance des racines chrétiennes et des « principes éthiques qui - a-t-il dit - font partie intégrante et fondamentale de son patrimoine spirituel ». Sans « nier les exigences d’une juste et saine laïcité – à ne pas confondre avec le laïcisme idéologique – des institutions européennes », Mgr Bagnasco a souligné l’intérêt que l’Eglise porte « à la promotion et à la sauvegarde de la dignité de la personne, à la défense de son caractère éthique central » d’où découle également son engagement à défendre le « droit fondamental à la liberté religieuse ».


Le ministre de l’Intérieur allemand et représentant de la présidence allemande de l’Union européenne, Wolfgang Schäuble, a souligné aussi l’importance des racines chrétiennes « à un moment où – a-t-il dit – le nombre de musulmans est en augmentation et qu’il faut qu’ils se rendent compte par eux-mêmes de l’importance de la tolérance ».


Lors de son intervention, le vice-président de la Commission européenne, Franco Frattini, a mis l’accent sur la nécessité d’un « sentiment profond qui, en partant des racines chrétiennes profondes de l’Europe, soit encore capable de motiver les consciences, capables d’aborder avec davantage de courage la question des droits niés et celle de la solidarité, à l’intérieur et en dehors des frontières de l’Union ».

La nouvelle Europe ne peut oublier ses « propres valeurs à protéger et à promouvoir; tout comme elle ne peut oublier ‘sa propre histoire de religiosité’ ». « Je pense que la laïcité des Etats et la religiosité des peuples sont des éléments importants qui, loin de se contredire, s’imbriquent entre eux ».

 Le vice-président de la Commission a relevé le caractère « plutôt aride du cœur des institutions européennes dans sa réponse à l’appel de Benoît XVI qui a rouvert avec le monde laïc le débat sur le rapport entre religion et raison ».

« Le thème des racines chrétiennes doit retrouver sa place dans l’agenda de l’Europe, car cela signifie pouvoir affirmer et affronter le nœud de notre identité européenne, dans la perspective d’un univers religieux qui recommence à s’affirmer », a souligné Frattini. Ajoutant :  « Le thème des racines chrétiennes met au premier plan la question d’un christianisme qui ne soit pas nostalgique du passé, mais qui soit une pensée vivante. Un christianisme qui, posant avec le pape Jean-Paul II le thème des droits, et avec le pape Benoît XVI, le thème de la liberté comme voie de dialogue, constitue une partie de cette promesse, de ce rêve européen et donc de notre avenir ».

 


Le 23 mars après-midi, Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats, a rappelé l'appel du pape Benoît XVI demandant que le patrimoine chrétien du Vieux continent soit reconnu.  « Une telle reconnaissance ne signifie pas donner un caractère confessionnel à l’Europe, et ne s’oppose en rien sa laïcité », a dit Mgr Mamberti.



Le 23 mars, après l’audience du pape avec tous les membres du congrès, le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, a pris la parole devant l’assemblée,. Déplorant, à titre personnel, que la déclaration de Berlin ne fasse mention ni de Dieu, ni de la tradition judéo-chrétienne dans le Traité constitutionnel européen, il estime urgent de mettre sur la table des discussions la question des valeurs, « dont la plupart reflètent et embrassent les valeurs et la philosophie chrétiennes ».

 

Le 24 mars, le Président du Conseil italien, Romano Prodi, a fait part d’« un souvenir personnel jamais rendu public jusqu’ici » : à l’époque où il présidait la Commission européenne, il a « longuement et silencieusement essayé d’introduire la référence aux racines chrétiennes dans la Constitution européenne ». Il a échoué. Mais, assure-t-il,  « ne pas y avoir réussi ne veut pas dire que le texte les désavoue. C’est une difficulté héritée du passé ».


La COMECE a adressé un message aux dirigeants des pays de l'U.E. : elle souhaite que la solution institutionnelle qui sera atteinte sauvegarde « la liberté religieuse dans toutes ses dimensions, les droits institutionnels des Eglises et des communautés religieuses » et reconnaisse explicitement « le patrimoine chrétien de notre continent ».  >>

 


Source : Zenit.

 

Commentaires

NAPOLITANO ET BAYROU

> Comparez l'attitude du président italien (communiste !!) avec celle des politiciens français (modérés, Bayrou en tête) : c'est le communiste italien qui sympathise avec le christianisme en tant que valeur de civilisation. Les politiciens français n'en sont pas capables. Nous avons la classe politique la plus bête du monde.

Écrit par : zibil | 27/03/2007

NAPOLITANO, PRODI, BAYROU...

> D'accord avec Zibil ! En mème temps il est bien plus facile en Italie par exemple ou mème en Allemagne ( ou d'ailleurs le nom de Dieu est inscrit en préambule de la constitution : " conscient de sa responsabilité devant Dieu et devant les hommes", chose impossible en France...) d'afficher publiquement sa religion en tant que politique ( je me souviens encore de ce qu'avait dit le président allemand protestant à Cologne aux JMJ ou mème Mme Merkel, voir aussi Napolitano effectivement et ce n'est pas la première fois qu'il s'exprime en ces termes), ou de parler publiquement de l'apport positif de la religion et des racines chrétiennes de l'Europe.
Prodi et Bayrou par exemple se connaissent bien, s'apprécient et ont des points communs sur pas mal de sujets notamment en cette matière : seulement le débat en France n'est pas le débat dans les autres pays européens. On ne peut pas seulement lancer la pierre à la classe politique ( mème si on peut toujours reprocher à certains de manquer de courage) :, la mentalité et le poids de la "laicité à la française" plombent bien souvent le débat... Pas si facile que ça d'en sortir.

Écrit par : Mathilde | 28/03/2007

CONGRÈS MONDIAL POUR LA FAMILLE

Pour parler et agir en faveur de la famille, rien ne vaut la source, même en Europe, non? Bienvenue à Varsovie :
"la famille naturelle, printemps pour l'Europe et le
Monde"
Du 11 au 13 mai prochain, le quatrième congrès mondial pour la famille (http://www.worldcongress.pl/) se réunira à Varsovie sur ce thème appelant à faire face à la morosité démographique européenne.
Ce Congrès, encore ouvert aux inscriptions, s'est mis en quatre pour intéresser un large public et répondre à ses attentes.
Jugez plutôt du programme:
- Les droits de l'homme et de la famille face au destin de la démocratie
- La nouvelle crise de la population
- La famille, ce sanctuaire de l'amour et de la famille
- Le foyer famillial, au coeur de la naissance et de l'éducation
- La famille, terroir du ressourcement des nations
- La conception d'une politique fiscale favorable à la famille
- La mère au foyer, l'acteur de l'économie moderne
- Les entreprises familliales et l'indépendance des familles...
Des orateurs spécialistes de ces sujets viendront des quatre coins du monde pour transmettre leurs analyses et partager avec le public leurs expériences au cours de conférences, d'ateliers et d'expositions. Nous pensons que ce congrès doit intéresser votre public, vos amis, vos associations.

Nous vous encourageons à diffuser cette information et à promouvoir l'inscription (http://www.worldcongress.pl/) à ce Congrès.

Car ce n'est pas tous les jours que l'on a côte à côte des spécialistes comme le Cardinal Trujillio (Vatican), comme Ted Baehr (enfance et média, USA), Carlo Casini (La Paix est née dans la famille, Italie), Gérard Dumont (Démographie, France), Jean Didier Lecaillon (Economie, France), Tobias Teuscher (Mariage, Allemagne), Christine Vollmer (Education, Vénézuela), Anna Zaborska (la femme, acteur économíque, Slovaquie), Marie et René Sentis (Régulation Naturelle des Naissances, France)...

Politiques, sociologues, économistes, théologiens, démographes, juristes, acteurs de la famille et de l'éducation reconnus, ce Congrès vous donne accès à eux à Varsovie.

Écrit par : congres Mondial de la famille | 24/04/2007

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