Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/03/2007

En Allemagne aussi, l’Etat vise les enfants

La "politique des crèches" d'Angela Merkel suscite des protestations dans les associations familiales catholiques :


L’article de Michel Verrier dans La Croix (www.la-croix.com) constate que la tendance à restreindre la liberté éducative des parents se développe aussi en Allemagne. On en voit les premiers symptômes en France. Dans les deux pays, les associations familiales se mobilisent et sonnent l'alarme. Il  serait intéressant d’enquêter sur les diverses causes de cette évolution des pouvoirs publics des deux côtés du Rhin, et ailleurs en Europe... Constatons qu'à Paris et Berlin,  ça ne se passe pas sous des gouvernements de gauche : alors pourquoi l'éducation est-elle la seule exception au transfert massif des responsabilités vers la "société civile", prôné par l'idéologie néo-libérale ? Quelle est cette tendance lourde, à l'oeuvre en coulisses ? Tout se passe comme si la dérive totalitaire du libéralisme (Schooyans) s'accentuait dans le domaine sociétal.

 

 

Commentaires

" CE SERAIT PLUS FRANC "

> Combien de temps encore les théoriciens ultralibéraux vont-ils continuer à ne citer qu'un seul passage de Centesimus Annus : celui où Jean-Paul II rappelle la doctrine classique de l'Eglise ("subsidiarité") qui limite l'intervention économique de l'Etat ? A côté de ce passage, il y a tous les autres passages de l'encyclique : ceux qui constatent et condamnent avec force le nouveau libéralisme et son matérialisme mercantile, destructeur de toutes les valeurs non marchandes et promoteur des "nouvelles moeurs" ! Mais ces passages-là, jamais les théoriciens libéraux ne les citent. Leur abus de confiance a assez duré. Ils feraient mieux d'avouer qu'ils rejettent la doctrine sociale de l'Eglise et qu'ils laissent la société à la merci des flux financiers planétaires. Ce serait plus franc, puisque c'est ça qu'ils pensent. Bravo, la droite. Après ça qu'ils ne s'étonnent pas qu'on vote à gauche.

Écrit par : marcia | 02/03/2007

ON N'EST PLUS EN 1950

> Que les catho libéraux se réveillent, on n'est plus en 1950 ! Qu'ils lisent la doctrine sociale de l'Eglise en ne sautant pas les paragraphes qui déplaisent à leurs préjugés. En plus ils sont les dupes : leurs financiers chéris les méprisent et misent tout sur les nouvelles moeurs, qui effraient tant les conservateurs.

Écrit par : Theodor | 02/03/2007

NIMIER

> Ils me font penser au personnage d'un roman de Roger Nimier (1955) auquel les nationalisations "donnaient une angoisse métaphysique". Nimier était un dangereux socialo-communiste, comme chacun sait.

Écrit par : colman | 02/03/2007

MONDE VIRTUEL

> C'est vrai, depuis quand l'argent est-il sacré chez les catholiques ? depuis jamais. C'est bien ce que leurs reprochaient les protestants au XIXe. Il a fallu attendre le gros magma de la "Droite Unie" (arf, arf) des années 1981-1995, pour voir des catho se vassaliser au capitalisme de chez capitalisme. Ce fut la naissance de ce dogme "libéral" imperméable à toute réalité, rejetant tout débat, qui refuse d'ouvrir les yeux sur le monde actuel. Renvoyons les professeurs libéraux à leur monde virtuel.
Pour sortir du merdier d'aujourd'hui, le grand laissez-faire généralisé n'est sûrement pas la bonne idée !

Écrit par : mikaël | 02/03/2007

> Reviens, Keynes, ils sont devenus fous !

Écrit par : bingo | 02/03/2007

" UN LIVRE CHAQUE MOIS "

> Chaque mois sort un nouveau livre d'économiste montrant que le néolibéralisme va dans le mur. Economistes de la Banque mondiale, prix Nobel... Le dernier en date : "Les dernières heures du libéralisme", par Christian Chavagneux, chez Perrin (l'éditeur socialo-communiste bien connu). Mais nos théoriciens franco-français s'en foutent. ils ne lisent pas.

Écrit par : mana | 02/03/2007

SOI-DISANT LIBERAL

> Si j'ai bien compris le principe de subsidiarité, les difficultés d'une personne ou d'une communauté sont supplées par celle qui est juste au-dessus, sinon, on laisse la personne vivre sa vie. Bref, en cas de carence éducative d'une personne, la famille (au sens large) est la première concernée pour trouver une solution. Pourquoi, dans notre monde soi-disant libéral on passe tout de suite à l'Etat? Nos dirigeants libéraux (ou ultra-libéraux si vous préférez) ont-ils si peur de la liberté et de l'initiative qu'ils veulent la brider dès la naissance (ou presque!)?

VF

[De PP à VF - C'est le signe des temps : que des élus libéraux, encartés dans un parti de droite, fassent pression pour un durcissement des lois étatiques au détriment des familles... Or les mêmes élus approuvent les licenciements d'Alcatel et trouvent que l'Etat ne doit pas mettre de bâtons dans les roues aux multinationales. Le néo-libéralisme a des aspects étranges.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : VF | 02/03/2007

Les commentaires sont fermés.