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10/01/2007

Les évêques français : face à la théorie du « gender »…

… matrice du confusionnisme sexuel :


genethique.org :

<< Le bulletin de la Conférence des Évêques de France, Documents-Episcopat (décembre 2006), publie la conférence du psychanalyste Jean Arène sur la théorie du gender  prononcée devant l'assemblée plénière des évêques en novembre dernier à Lourdes.  Il explique comment cette théorie, d’origine anglo-saxonne, constitue la matrice idéologique dont sont issue la plupart des remises en cause portant sur les différences entre les sexes. Cette conférence avait été donnée pour introduire la présentation du travail du groupe "trois différences structurantes de la société : homme/femme, père/mère, frère/sœur",  présidé par Mgr Jean-Louis Bruguès, évêque d'Angers. >>

 

Pour se procurer ce n° 12 du bulletin  Documents-Episcopat :

http://www.cef.fr/catho/vieglise/publication/index.php

 

 

 

Commentaires

Je vous recommande aussi le commentaire sur le site du diocèse de Lyon :

http://catholique-lyon.cef.fr/article.php3?id_article=452

Cette théorie me rappelle les questions soulevées par la reconnaissance "sociale" des transsexuels en leur autorisant la modification de l'état civil (La France était parvenu à faire reconnaître la nécessité thérapeutique et prendre en charge l'opération qui visait à changer de sexe mais refusait la modification de l'Etat civil, donc des papiers d'identité, contrats, carnets de chèques, etc.). Une jolie femme devait continuer à garder son prénom masculin et inversement avec la bénédiction de la sécurité sociale.
Les réflexions, menées lorsque des transsexuels se sont plaints de l'incohérence d'être pris en charge thérapeutiquement mais devant essuyer un refus de l'Etat à finaliser le traitement (avoir des papiers en conformité avec leur image), ont abouti à la distinction que la sexualité de chaque individu se compose :
- d'un sexe biologique (celui des gènes)
- d'un sexe social (l'apparence)
- d'un sexe psychologique (le ressenti).
Cela fut mené pour une compréhension des souffrances de quelques personnes, et pour leur apporter la meilleure solution. C'était une démarche généreuse, charitable. Il ne s'agissait pas de promouvoir un style de vie à partir de cas particuliers.
Nous assistons cependant aujourd'hui à un phénomène de "communautarisation" sexuelle qui part de situations particulières pour en faire une règle qui s'impose à tous.
On ne soude pas un groupe humain en le fondant sur des différences, des particularités. Bien au contraire, on avive les ressentiments, les difficultés. Cela contribue plus à maintenir un réflexe d'exclusion.
La theorie du "gender" témoigne d'un manque d'ambition intellectuelle, d'une grande pauvreté politique. La promotion d'une liberté sexuelle est illusoire. Comment peut-on prétendre libérer l'homme quand il s'agit de l'encourager à s'abandonner à ses instincts ? La théorie du gender et sa liberté sexuelle apporte aux homo-bi-trans ce qu'est la liberté d'avorter aux femmes.

Sur la question transexuelle :
Un commentaire du Pr Lebovici
http://www.carnetpsy.com/archives/ouvrages/Items/cp30a.htm

Écrit par : Qwyzyx | 10/01/2007

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