Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/01/2007

Dialogue chrétiens-musulmans : c'est l'heure des idées claires

medium_55_story_1_.jpgPhoto : le cardinal Meisner

 

A Cologne,

à Cordoue,

des évêques mettent

les pendules à l'heure...

 


 --------------------------------------------------

Lisons l'intéressant article de Claire Lesegrétain dans le journal  La Croix :

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2291216&a...

Qu'en ressort-il ?  Ceci :

 

-   autant ces évêques d'Europe sont favorables au dialogue interreligieux (selon les directives de Vatican II), autant ils ont le souci de mettre en lumière (selon les directives  de  Benoît  XVI) le contenu de la foi chrétienne ;

 

-  ce contenu a été obscurci depuis trente ans par des bricolages conceptuels et des initiatives "militantes", pour lesquelles la façon moderne d'être chrétien consisterait à être moins chrétien ;

 

-  les réactions allemandes contre le cardinal Meisner ont été typiques à cet égard, venant de deux sources : 1. un ministre de droite fustigeant une décision religieuse,  2.  une association "de parents d'élèves" appelant les enseignants à ignorer une directive pédagogique du cardinal.  En effet :

a)   le politicien prétend dicter l'attitude des Eglises (au nom des intérêts de son parti),

b)  les "parents d'élèves"  de l'AHS  (en réalité un groupe de pression "supraconfessionnel" fondé en 1974) militent pour la confusion des religions.

 

-  La confusion des religions est prônée par l'air du temps, comme on vient de le voir avec la dérisoire polémique des sapins de Noël en Amérique du Nord : voir sur ce blog la note du 13 décembre.

 

-  Cette confusion s'avance masquée en "dialogue interreligieux" ;

 

- mais pour dialoguer, il faut être deux. Si les chrétiens renoncent à connaître leur propre religion, ils n'existent plus :  donc le dialogue avec d'autres religions devient impossible.

 

- La priorité est d'aider les chrétiens d'Europe à redécouvrir le contenu de leur foi, qu'ils ont largement perdu de vue depuis les années 1970. C'est l'objectif de décisions comme celle de Cologne et celle de Cordoue...

 

-  Le diocèse de Cologne, le diocèse de Cordoue comme le diocèse de Paris (cf la fin de l'article de La Croix) sont exactement dans l'esprit de Benoît XVI, contrairement à ce qu'affirme Mme Lale Akgün (qui  est  pour  sa  part  dans  l'esprit  de M. Erdogan,  célèbre déformateur de faits**). Merci aux évêques de mettre les pendules à l'heure !

 

P.P.

____________ 

(*)  porte-parole islamique allemande, dans l'article de La Croix.

(**)  Le Premier ministre turc n'a pas hésité à déformer les propos de Benoît XVI sur la Turquie et l'Europe. Il s'est ainsi attiré un démenti du Saint-Siège :  incident inhabituel dans les relations diplomatiques.

 

 

 

Commentaires

ENFIN !

> Oui, enfin les pendules à l'heure ! Merci à ces évêques, et à vous cher Patrice, de nous le rappeler ! Merci aussi à "La Croix"... Et surtout merci au Seigneur Dieu de nous avoir donné le pape Benoit XVI !

Écrit par : clement | 05/01/2007

" OUTIL FORMIDABLE "

"La priorité est d'aider les chrétiens d'Europe à redécouvrir le contenu de leur foi, qu'ils ont largement perdu de vue depuis les années 1970. C'est l'objectif de décisions comme celle de Cologne et celle de Cordoue..."
Exactement ! Et je dirais même plus, il est temps d'affirmer à ceux qui s'intéressent un peu à l'Eglise qu'il faut avant tout oublier tout ce qu'on croit savoir sur elle. La somme d'a priori accumulés dans les esprits depuis des siècles sur notre Eglise est considérable, j'en veux pour preuve la désinformation et l'incompréhension totale pratiquée en permanence, même par les journalistes, à son égard.
Il est urgent de réapprendre aux gens ce qu'est la foi et ce qu'est l'Eglise. Dans cet objectif, Benoît XVI nous a donné un outil formidable : le catéchisme abrégé. N'en ayons pas l'économie, lisons et relisons ce petit ouvrage qui dit l'essentiel et permet de lutter en profondeur contre la bien-pensance qui sévit dans les médias.

Écrit par : Quentin | 05/01/2007

" LE ROSAIRE A LA MOSQUEE ? "

> Et que diraient les musulmans si on allait réciter un rosaire dans une mosquée? Je ne pense pas qu'ils apprécieraient, du moins ceux que je connais. Et puis c'est toujours le même problème avec les médias depuis quarante ans: le dialogue doit toujours être dans le même sens, c'est à dire le moins chrétien possible! A notre époque de relativisme et de supermarché des religions, il est de bon ton de se mélanger et de ne plus avoir d'identité.
Au passage, il y avait une basilique chrétienne, datant de l'Espagne wisigothique, avant la mosquée. Les chrétiens en ont été expulsé lors de la conquète arabo-musulmane au VIIIe siècle..
Plus sérieusement, je pense qu'il est nécessaire de savoir ce que l'on croit et qui l'on est, pour discuter avec d'autres croyants. D'où, dans le contexte actuel, l'obligation urgente de revoir (refonder?) le catéchisme et l'enseignement religieux. Certains de nos évêques semblent l'avoir compris. Iront-ils jusqu'au bout? L'exemple du téléthon me le fait espérer. Que l'Esprit les guide et leur donne les vertus de force, de sagesse et de persévérance.

VF

[De PP à VF - En sachant que le relativisme et le "supermarché des religions" n'existent que dans les esprits postchrétiens... Ces notions sont absentes des esprits musulmans.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : VF | 05/01/2007

DIALOGUE ?

> C'est l'heure des idées claires dans le dialogue chrétiens-musulmans mais j'avoue n'y rien comprendre! Voilà "des années" que l'islam s'affronte avec la chrétienté et aujourd'hui nous devons dialoguer, soit! bien entendu et pourquoi pas? [...] Durant tout ce temps l'islam était une fausse religion et maintenant elle vaudrait la nôtre? A quand la vraie explication sur ce revirement de doctrine?
Oui au dialogue, encore faut-il être deux, mais non à l'apostasie silencieuse. Mais peut-être que je n'ai rien compris?

C.


[De PP à C. :

Quand le pape pose le problème du divorce entre l'islam et la raison, une partie des gens l'accusent d'islamophobie.
Quand il entre dans une mosquée (par incontournable courtoisie, puisqu'il visite un pays musulman), une autre partie des gens l'accusent d'apostasie silencieuse...
Alors : islamophobe, le pape, ou complaisant envers l'islam ?
Poser une question aussi contradictoire, montre que l'on situe mal le problème.
Est-ce par manque de confiance ? Ce serait grave de la part de croyants. "Foi" et "confiance" sont le même mot.
Est-ce par manque d'information ? Là, le remède est simple : il n'y a qu'à prendre les textes et à les étudier, crayon en main. Non les textes tronçonnés par des brochures partiales éditées en 1970-1980 : mais les textes du Magistère, en eux-mêmes, et les étudier avec l'ouverture d'esprit nécessaire à tout chrétien...
Quant au fait que le christianisme ait une attitude différente de celle de l'islam, faut-il s'en étonner ? S'il avait la même attitude qu'une "fausse religion", il serait faux lui aussi... Même si l'attitude chrétienne est humainement plus difficile à tenir que l'attitude islamiste, c'est l'attitude chrétienne qui est la bonne !
Voilà ce que je me permets de vous objecter.
Vous ne croyez pas que le Magistère vous mène à l'apostasie : sinon vous auriez cessé d'adhérer au Magistère, ce qui n'est pas le cas.
Il est difficile et déroutant d'être vraiment catholique. Comme l'a écrit Bernanos, ça consiste à souffrir non seulement pour l'Eglise, mais par l'Eglise.
Et au final, c'est toujours (quand même) elle qui a raison.
Il n'y a jamais de "revirement de doctrine" dans l'Eglise, mais des approfondissements et des changements d'angle, selon les époques. On n'évangélisera pas le XXIe siècle en regrettant de ne plus être au XIXe, ou au XVIIe, mais en apportant aux gens du XXIe (quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent !) un témoignage qui corresponde à leur besoin profond...
Il a fallu quarante ans pour commencer à saisir ce que Vatican II a vraiment pensé et voulu : et c'était très différent de ce que les "ultraconciliaires" et les "anticonciliaires" ont raconté pendant toutes ces années. Tournons la page sur ces fausses querelles. Cessons de donner, nous, des leçons à l'Eglise !
C'est elle qui nous sauve, non pas nous qui la sauvons.
Bonne année à vous et aux vôtres.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : charles | 05/01/2007

CROISSANTS

> Je vois venir le jour où l'on va interdire les croissants en France. L'origine est en effet le siège de Vienne (Autriche) par les Ottomans au XVIIe siècle. L'échec de la prise de la ville provoqua de grandes réjouissances et les boulangers fabriquèrent des croissants pour rire. Je crois que c'est Marie-Antoinette qui les importa en France.

Écrit par : B.H. | 05/01/2007

PRECISEMENT

> Vous avez raison au sujet des croyants formés, instruits au magistère et convaincus mais est-ce le cas de ceux moins bien formés?
Grand Dieu, loin de moi l'idée de donner des leçons à l'Eglise alors que je me place plus dans l'optique de me coucher face contre terre devant l'immensité de ce mystère, mais flute alors, je n'y comprends toujours rien et je ne crois pas que vous répondiez à la question: pourquoi les papes ont, jusqu'à JPII, parlé d'une seule voix et pourquoi cela change t-il aujourd'hui si brutalement? je ne suis pas d'accord sur ce que vous dites du concile, 40 ans pour le comprendre cela montre bien qu'à la base, il était mal conçu dans sa compréhension. En revanche, l'Eglise a finalement toujours raison et aura toujours raison puisqu'elle vaincra en final. C'est précisément cela qui désespère le diable qui sait qu'il a perdu quoiqu'il fasse.

C.


[De PP à C :

Excusez-moi si je vous ai répondu trop vivement.

Mais il faut se libérer d'impressions fausses :

- Les croyants "moins formés" ne sont pas voués à le rester. Au contraire, il faut les aider à devenir mieux formés !

- Vous ne trouverez pas de déclarations de combat antimusulman dans les propos des papes depuis plus de cent cinquante ans. (Cela veut dire, non qu'ils étaient devenus islamophiles, mais que les problèmes avaient évolué). Donc il n'y a pas eu de changement, ni a fortiori de "changement brutal".

- Sur Vatican II : TOUS les conciles ont toujours été très longs à porter leurs fruits. Quarante ans, c'est peu : "il faut soixante ou cent ans", explique le cardinal Lustiger... Le temps que les malentendus disparaissent, et que l'on découvre le message constructif essentiel du concile en question !
Par exemple : on a pris Trente pour un concile négatif, simplement "antiprotestant", alors que c'était le concile de la grande réforme interne que l'Eglise attendait depuis 150 ans au moins...
Dans le cas de Vatican II, sa "réception" (la pénétration du concile dans les esprits et les pratiques) a été sabotée :
a) par l'influence des médias, beaucoup plus puissants que l'Eglise dans l'opinion publique, et qui ont installé une idée totalement fausse du concile ;
b) par l'influence de lobbies postchrétiens à l'intérieur même de l'Eglise, qui ont réalisé, au nom de "l'esprit du concile", un bouleversement contraire aux textes du concile !
Lisez le document du concile sur la liturgie, ou sa constitution dogmatique sur l'Eglise, et vous constaterez ça sans peine.
Il est très injuste d'imputer au concile ce qui a été fait malgré lui (quoiqu'en son nom) par des pervers.
De même, il serait très injuste d'accuser Jean-Paul II de "rupture" avec la Tradition vivante de l'Eglise, alors que tout son pontificat a été un chantier de radoub, pour remettre à flot le navire sabordé - notamment en France - par le progressisme des années 1970-1980...

Excusez-moi encore de m'être mal exprimé dans ma précédente réponse
- Cordialement vôtre.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : charles | 06/01/2007

PROBLEME MUSULMAN

> Cette question est des plus importantes.
S'agissant de Cologne, si mes informations sont bonnes, l'attention des autorités diocésaines a été attirée, il y a quelques années, par des chrétiens du Moyen-Orient sur la pratique qui consistait à autoriser des musulmans à prier dans la cathédrale. Ces chrétiens ont notamment rappelé qu'un lieu servant à la prière devenait, en islam, un lieu sacré, c'est-à-dire musulman, d'une manière, disons, définitive, et qu'il serait dès lors difficile de faire marche arrière. Le cardinal Meisner a compris le message.
En ce qui concerne le dialogue, un minimum requis est celui d'un échange réciproque. Pour mémoire, les chrétiens d'Arabie séoudite ne jouissent d'aucune liberté de culte. On l'ignore, mais en Arabie séoudite, après le chiisme, c'est le catholicisme qui est la troisième confession religieuse (entre 600.000 et 800.000 habitants). Et encore n'ai-je pas les chiffres des communautés protestantes et orthodoxes. Alors qu'en Europe et en Amérique du Nord, l'on s'interroge sur la pertinence du sapin de Noël et de la crèche dans les lieux publics ou commerciaux, nos coreligionnaires d'Arabie séoudite n'ont droit à... rien, et vivent chaque année un drôle de Noël.
Il faut donc insister, c'est-à-dire faire pression sur les autorités de nombre de pays dits musulmans pour que les droits des chrétiens ne soient pas bafoués. Prochainement, il y aura une visite de ministres français en Arabie séoudite : croyez-vous qu'il sera un moment question des droits des catholiques et autres chrétiens ?
Réciprocité, donc. Et une réciprocité à demander dans le respect mais la fermeté.
Dernier élément : l'islam s'est répandu, c'est vrai, grâce à l'épée. Mais aussi par le commerce (voir l'Indonésie et la Malaisie, par exemple). Je constate que dans le monde financier occidental, néo-pétrodollars aidant, il y a une lubie de la finance islamique. Personnellement, je dis prudence, prudence. Derrière la finance, il y a un ensemble de règles juridiques et de pratiques, et pas seulement des profits. Il y a donc forcément un effet de capillarité.
A rebours, c'est d'ailleurs pourquoi, me semble-t-il, en Turquie, toute une frange ne veut pas de l'Union européenne. Devenir membre de l'Union signifie en effet se plier à toute une série de concepts juridiques, qui sous-tendent la culture, la "Weltanschauung" de la communauté. Pour la Turquie, c'est un grand écart, pas facile à assumer.

Écrit par : Christian Descoups | 06/01/2007

> Oui. Merci de vos excuses mais elles ne sont pas nécessaires. Votre blog est un festin intellectuel mais pas seulement... c'est un formidable ballon d'oxygène que de pouvoir croiser la plume et les idées à la lumière du Magistère. Merci pour cela.

Écrit par : charles | 06/01/2007

Bonjour et bonne année à tous.

> Christian parle d'une "réciprocité à demander dans le respect mais la fermeté" : tel est, me semble-t-il, l'un des souci majeur de Benoît XVI. Je repense ainsi à ses propos de mai 2006 quant à la pastorale des migrants, ou à son message pour la journée mondiale de la paix...
Avoir cette exigence ne l'empêche pas de proposer une orientation commune : lors de son récent échange avec l'ancien ministre algérien Mustapha Chérif, il a exprimé son souci de la sécularisation outrancière de notre société moderne, déclarant que chrétiens et musulmans avaient à "témoigner de la dimension religieuse de l’existence".
Nous pouvons ainsi oeuvrer de concert, tout en veillant à ce que "la prière se développe selon chaque chemin, distinct et propre aux diverses religions. La convergence des différences ne doit pas donner l’impression de céder à un relativisme qui nie le sens même de la vérité, et la possibilité de l’atteindre" (message à la communauté Sant'Egidio, septembre 2006).
Oeuvrer avec les musulmans, c'est également garder en tête l'exigence de ce type d'action : être soi-même suffisament ancré dans sa foi. Et on peut étendre le propos à la société qui nous entoure !
Être "prêts à donner, à qui vous les demande, les raisons de l'espérance qui est en vous" (1 P III, 15) implique de savoir les exprimer. De fait, "les croyants moins formés" ne sont décidement pas "voués à le rester" !

Écrit par : Ren' | 07/01/2007

INFORMER ET FORMER

> Votre blog est captivant par l’abondance des infos, leur analyse, ainsi que la synthétisation. Et, qui plus est, hautement constructif. Informer et faire découvrir la richesse des textes d'Eglise, à commencer par les diverses encycliques : faisant partie du conseil pastoral de mon secteur, j'ai déjà tenté de le proposer, ne serait-ce que pour le carême, mais le petit troupeau regimbe. Alors qu' un chrétien bien formé est un chrétien assuré. Il existe dans notre diocèse un organisme de formation IDF mais il n'aborde pas les questions de fond.
Quand à l'islam, à mon humble avis , à l'origine, et pour ce que j'en ai appris, c'est bien plus une stratégie politique doublée d'une charte sociale qu'une religion. (C'est peut être réducteur mais on peut le constater dans les pays arabes)
Merci de nous "mâcher " le travail en décortiquant l'essentiel afin de nous le rendre abordable, et tous mes voeux pour 2007.

bn

[De PP à BN - Tous mes voeux aussi !]

Écrit par : bn | 07/01/2007

SONDAGE

> Un sondage assez intéressant sur la perception qu'ont les français (ceux qui se sont exprimés là) des religions :
http://www.expression-publique.com/expression-publique/main.php

Écrit par : Christine | 08/01/2007

" MOI QUI SUIS MUSULMAN..."

> Le message de Noël de Benoît XVI : une bonne nouvelle pour le monde entier, chrétiens et non-chrétiens. L'homme du troisième millénaire a besoin de sauveurs. Le pape lance un appel de conscience à toute l'humanité. Le pape rappelle à l'homme qu'il doit humble devant Dieu malgré sa puissance car peut-être c'est cette puissance qui le mènera à sa destruction, s'il n'arrive à contenir son égocentrisme. Il se croit beaucoup trop intelligent et il oublie cette intelligence, c'est Dieu qui la lui a donnée pour en faire bon usage.
« Du fond de l’humanité avide de jouissance et désespérée… s’élève un cri déchirant d’appel à l’aide » : un cri d'alarme lancé par le pape et grand cri d'aide lancé par l'humanité. Moi, qui suis musulman, je crois que Jésus sera son Sauveur à sa résurrection. Mais j'espère, chaque jour, un retour de Jésus dans le cœur chaque homme.

Écrit par : Ghazi | 10/01/2007

Les commentaires sont fermés.