31/12/2006
Bonne année 2007 à tous !
A l'an qui vient ! Prions pour un miracle : que les débats électoraux abordent le vrai problème POLITIQUE du XXIe siècle :
- comment changer le système économique mondial
- et comment inventer un nouvel art de vivre en société.
(Voir ici en catégorie Justice et Paix, 12 novembre).
Benoît XVI nous invite à cette "révolution"... qui n'est pas sans lien avec la défense de la famille :
Les agences : << Benoît XVI défend la famille contre les "pressions désintégratrices" >>
<< VATICAN, 31 décembre - "Avec joie, je salue toutes les familles du monde, leur souhaitant la paix et l'amour que Jésus nous a donnés", a déclaré Benoît XVI. Il a souligné que les familles étaient les "cellules vivantes" de la société et qu'elles représentent un "signe et un instrument d'unité" pour l'humanité.
Il a demandé des prières "pour toutes les familles et en particulier celles qui souffrent". "Puissent-elles recevoir un soutien pour qu'elles sachent comment résister aux pressions désintégratrices d'une certaine culture contemporaine qui mine les fondements mêmes de la famille en tant qu'institution", a-t-il souhaité. >>
________
Benoît XVI (après Jean-Paul II) insiste sur la responsabilité du "modèle économique et financier global" dans la dérive nihiliste de l'Occident. Il souligne aujourd'hui que l'attaque massive contre la famille est l'un des effets de ce "modèle". Les nouvelles moeurs en général sont une production du matérialisme mercantile occidental...
L'insistance du pape s'adresse à nous tous : comprenons ce qu'il veut nous dire, et ouvrons les yeux.
15:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Nouvel An, 2007, Benoît XVI, religion, catholicisme, christianisme, foi
Commentaires
VOEUX
> Merci de ces bons voeux que je vous retourne.
Je souscris par ailleurs à vos préoccupations.
Christian Descoups
Écrit par : Christian Descoups | 31/12/2006
> Bonne année 2007 à vous Patrice et à tous les blogueurs.
Écrit par : VF | 01/01/2007
Merci de vos voeux et recevez les miens.
> Famille et mercantilisme. Pour mieux vendre, le système capitaliste veut donner la même place aux couples homosexuels qu'à la famille.
Benoit XVI, cardinal à l'époque, a rappelé, lors des dernières élections américaines le devoir moral grave pour un catholique de ne pas soutenir un candidat qui pourrait modifier les institutions dans un sens contraire à la morale (avortement, euthanasie, bioéthiqe).
Actuellement, en France, on ne peut pas exclure qu'après les élections présidentielles, des lois en faveur des couples homosexuels soient votées.
Comme nos évêques l'ont rappellé récemment, le Christ est venu pour les pauvres et les pêcheurs. Q'as-tu fait de ton frère?
Pour moi, à l'occasion de ces élections, mon frère pauvre sera, en particulier, celui qui peut peût-être, demain, être légalement adopté par un couple homosexuel. Si un candidat n'est pas capable de me convaincre qu'il fera tout pour s'opposer à une telle loi, il n'aura pas ma petite voix
Écrit par : o le Pivain | 01/01/2007
> Je souhaite une très bonne et très sainte année 2007 à Patrice de Plunkett, à sa famille et à toutes les personnes qui ont pris l'habitude de consulter son excellent blog.
Écrit par : Sophrone | 01/01/2007
> Merci pour vos bons voeux. A mon tour, je vous souhaite une bonne et sainte année 2007 et merci pour le travail que vous faites sur ce blog.
Écrit par : cristiana | 01/01/2007
ABSTENTION ?
> "Benoit XVI, cardinal à l'époque, a rappelé, lors des dernières élections américaines le devoir moral grave pour un catholique de ne pas soutenir un candidat qui pourrait modifier les institutions dans un sens contraire à la morale (avortement, euthanasie, bioéthiqe)".
Un catholique français souhaitant être cohérent avec ses convictions en est donc réduit à l'abstention...
Écrit par : F. | 01/01/2007
> Monsieur de Plunkett,
mes meilleurs voeux à vous.
Très cordialement
F.
Écrit par : F. | 01/01/2007
Bonjour,
J'ai pris l'habitude de consulter très régulièrement votre blog. Je vous remercie pour la qualité des informations et je vous présente mes meilleurs voeux pour la nouvelle année ainsi qu'à tous ceux qui vous lisent.
Écrit par : Thierry | 02/01/2007
Réponse à l'abstention :
> je crois au contraire qu'il faut aujourd'hui s'engager. Nous ne pouvons pas prétendre être candidats à l'élection présidentielle. En revanche, chacun est il sûr qu'il n'y a pas une place pour lui dans sa ville sur une liste qui va se constituer pour les élections municipales de 2007 ou 2008 ? Les pouvoirs et les budgets de communication de toutes nos instances politiques sont aujourd'hui énormes : à titre d'exemple mineur ,les moindres élus, membres d'associations etc recoivent ces jours ci des tonnes de cartes de voeux ! (Les fonds utilisés à l'envoi de toutes ces cartes ne seraient ils pas mieux utilisés ?). Il faut aussi investir les partis politiques : il est plus facile d'essayer de transmettre nos idées du dedans que du dehors.
Ne prenons pas prétexte que nous n'avons pas le temps : personne n'a le temps !
Très bonne année à tous et merci à Patrice de Plunkett pour ses analyses;
Écrit par : Françoise LECOUFLE | 02/01/2007
ECHANGES
> Bonne année 2007. Merci pour votre blog; merci pour "votre foi active, votre amour qui se met en peine, votre persévérante espérance" (1 Th 1, 3): c'est ce qui se dégage de votre travail et des échanges que vous provoquez.
Écrit par : B.H. | 03/01/2007
A Françoise Lecoufle
> Il est très difficile de faire évoluer des structures bureaucratiques (et je crois que les partis en sont) du dedans, autrement que sur des points mineurs. Je parle d'expérience, étant cadre dans une grande administration centrale parisienne depuis plus de dix ans...
D'ailleurs, je crois qu'un parti politique, même "noyauté " par des chrétiens (bon courage !) ne saurait influencer la société dans le sens d' évolutions majeures -par exemple le respect inconditionnel de la vie-, si les mentalités ne sont pas prêtes. De ce point de vue-là, je suis assez gramscien : le Culturel prime le Politique.
Cordialement,
Écrit par : F. | 04/01/2007
LE POLITIQUE
> Je suis désolée de ne pas être d'accord avec F qui m'a répondu le 4 janvier.
Déjà au niveau municipal, les personnes sont loin de toujours se présenter sous l'étiquette d'un parti politique. Par ailleurs, je ne parle pas de faire évoluer les structures, seulement d'essayer d'être présent partout le plus possible, et y compris dans les partis politiques. Jusqu'à présent les partis politiques étant les courroies de transmissions dans les régimes démocratiques, il faut s'y investir aussi. Le politique fait partie à mon sens du culturel.
Écrit par : Françoise Lecoufle | 07/01/2007
PAS DANS LES PARTIS
> à Françoise Lecoufle : vous parlez de deux choses différentes, la politique locale et la politique nationale.
En politique locale, on a à peu près les mains libres.
Mais la politique nationale, elle, ne consiste pas à aller applaudir M. le président du parti (ou du mouvement) quand il vient dans notre bonne ville, et à croire qu'on "fait de la politique" parce qu'on fait du bénévolat régional pour le parti ou le mouvement. Faire de la vraie politique nationale consiste à avancer dans la hiérarchie des postes et des missions au sein du parti (ou du mouvement), et à se faire élire député si possible en échange de votre allégeance à tel ou tel courant interne. Allégeance qui vous baillonnera. (Sinon... viré).
Avez-vous l'expérience de ce parcours, dans un grand parti ? Moi oui, et ça m'a refroidi.
Ce sont d'énormes machines qu'on n'influence pas.
Elles ne sont pas au service du bien commun, mais de leur stratégie d'intérêts. Et les partis ont tous en gros la même ligne : soumission à l'économie ultralibérale et aux USA, et, sur le plan sociétal, marche plus ou moins rapide vers le "grand n'importe quoi" des nouvelles moeurs.
Quant aux petites formations, tenues par les négociations de circonscriptions électorales, elles ne sont que des mini-pions dans la stratégie des grands partis ! (Elles vous mystifient avec leur "indépendance", et encore plus en disant qu'elles "influenceront" le grand parti).
Dernier point : le mépris des dirigeants des partis envers les pauvres c... de militants. Quand on a constaté cela, on est vacciné.
L'urgent est d'ouvrir les yeux et de comprendre que si on veut aider la vie et l'avenir du pays, on a intérêt à construire des structures de campagnes d'opinion hors des partis ; c'est ainsi qu'on peut faire pression sur eux, non en se soumettant à eux.
Écrit par : Thierry | 08/01/2007
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