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05/07/2006

Valence : le christianisme, avenir de la famille ?

Trahie par les « politiques », la famille en Europe va-t-elle se réfugier dans les bras de la foi chrétienne ? C’est là qu’elle prend tout son sens…


 

 

A Valence, du 4 au 9 juillet, l’Eglise catholique accueille la Vème « Rencontre mondiale des familles ». Les médias se focalisent sur la venue de Benoît XVI à ce rassemblement, les 8 et 9 juillet.

Non sans raison : on sait l’importance que le pape donne à la question de la famille dans le monde actuel. Le 6 juin 2005, dès les lendemains de son élection, il profitait du congrès diocésain de Rome pour  poser les premiers jalons de son plaidoyer pour la famille, « réalité fondamentale aujourd’hui confrontée à de multiples difficultés et menaces ». 

Dans ce discours très remarqué, Benoît XVI indiquait :

 - le lien vital de l’homme et de Dieu,

- les significations vraies de la sexualité humaine,

- le sens profond du mariage, à la fois dans la société et dans la dimension surnaturelle,

- les menaces qui pèsent aujourd’hui sur le mariage,

- et la source idéologique de ces menaces : « la présence massive, dans notre société et notre culture, du relativisme qui, en ne reconnaissant rien comme définitif, ne laisse comme ultime mesure à l’individu que son propre moi avec ses désirs, et sous l’apparence de la liberté devient une prison pour chacun, séparant l’un de l’autre et réduisant chacun à se retrouver enfermé dans son propre « moi ». Dans un tel horizon relativiste, une véritable éducation n’est pas possible. En effet, sans la lumière de la vérité, toute personne est condamnée, à un moment ou à un autre, à douter de la bonté de sa vie même et des relations qui la constituent, de la valeur de son engagement pour construire quelque chose en commun avec les autres. »

 

Le 13 mai 2006, devant le Conseil pontifical pour la famille, Benoît XVI reprenait ces éléments et ouvrait deux autres pistes de réflexion :

 - le rôle de la famille dans le monde actuel (« elle est la cellule vitale et le pilier de la société, et cela concerne les croyants et les non-croyants… Elle est une réalité pour laquelle tous les Etats doivent avoir la plus haute considération, car, comme aimait à le répéter Jean-Paul II, l’avenir de l’humanité passe par la famille ») ;

 

- le danger d’effondrement démographique au bord duquel vacille la société d’aujourd’hui : « la peur de la vie, de la paternité et de la maternité » qui ronge l’âme des jeunes couples, auxquels il faut « redonner confiance ».

 

Benoît XVI reprendra plusieurs de ces thèmes à Valence.

 

Mais la visite du pape aura été précédée, dans le cadre de la Rencontre mondiale des familles, par un congrès international de théologie et de pastorale, associant cardinaux, évêques, professeurs de théologie et experts laïcs de toutes les disciplines et de plusieurs confessions chrétiennes. 

Les thèmes abordés par les intervenants sont cruciaux.

Par exemple : 

- Famille et primauté de la foi dans un monde sécularisé,

- Transmission de la foi : les aspects pastoraux,

- Famille, doctrine sociale et questions sociales,

- Famille et démographie,

- Famille et bioéthique,

- Famille et économie,

- Famille et œcuménisme,

- La famille dans le catéchisme de l’Eglise catholique,

- de multiples témoignages sur les expériences pastorales liées à la famille et à la vie : en Australie, à Rome, en Asie, en Amérique latine, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe…

- Les travaux se concluront sur la place de la famille dans l’évangélisation.

 

Soyons attentifs. Non à ce que vont dire les médias, qui (sans doute) ne regarderont ces travaux que sous l’angle de leur unique question : « L’Eglise est–elle homophobe ? ». Mais à ce qui va naître de cette rencontre mondiale. Puissent les chrétiens d’Europe échapper à l’enfermement médiatique, et ouvrir leurs fenêtres sur la planète chrétienne représentée à Valence !

P.P.

09:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : famille, religion, idées

Commentaires

[de : Gérald]

> Patrice,
Merci pour votre blog. Je viens d'"extraire" la première citation de Benoît XVI que vous mentionnez du document "père" sur le site du Vatican et je pense qu'elle explicite de façon magistrale le défi éducatif humain de 7 à 77 ans :
L'éducateur,l'enseignant,le "coacheur", le "maître", le PERE... est constamment amené à solliciter ou à séduire(?) le pouvoir et la puissance de choix de son "auditeur"...pour qu'il grandisse dans la vérité sur lui-même, sur les autres, sur l'autre , sur Dieu, sur la Vie ...

Encore merci,
très cordialement,
Gérald

Écrit par : Gérald | 05/07/2006

[de : PRMélon]

> A propos, on vient de fêter Olivier Plunkett (1629-1681), martyr irlandais de l'Eglise sous la persécution anglicane (fête le 1er juillet).
Etes-vous prêt, Patrice, à suivre votre bienheureux ancêtre ?... Si oui, je dirais comme S. Thomas : "Allons-y (à Jérusalem) et mourons avec lui ! "


[de PP à PRM - 1. D'autant qu'Olivier fut condamné à mort (pendu, éviscéré, décapité et brûlé) par un tribunal anglican... sous le règne d'un roi Stuart, qui n'osa pas s'opposer à un procès inique dicté par le "politically correct" de l'époque ! Ce qui en dit long sur la capacité de lâcheté des dirigeants politiques.
2. Je viens de marier ma fille le 1er juillet, à cause de la date. C'est elle qui l'a choisie.]


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Écrit par : PRMélon | 06/07/2006

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