Nantes : "Da Vinci Code, une chance pour l'Eglise"

Après la rencontre-débat du 13 juin avec les AFC et APEL nantais, au lycée Blanche-de-Castille...

 

 

Comment  l'agression Da Vinci Code a-t-elle été une "chance pour l'Eglise" ? C'était le thème de la rencontre-débat avec les parents et éducateurs de Loire-Atlantique, à laquelle m'ont convié les AFC et l'APEL le 13 juin.

 

Soirée chaude,  par la météo quasi-caniculaire, et par les sujets de la rencontre : 

 

- Pourquoi, malgré les apparences,  les éducateurs catholiques sont des pionniers (ceux d'une redécouverte de ce qu'il y a de plus profond dans la nature humaine);

-   En quoi le choc DVC est une "chance", a contrario, entre les mains des catholiques (éducateurs ou jeunes lycéens);

- Pourquoi la première erreur à éviter, de la part de catholiques, est de jouer les "victimes" (comme si le fait d'être brutalisés pour la foi n'était pas dans la nature même de l'engagement chrétien);

-  D'où vient cependant  la "xénophobie" anti-chrétiens que répand notre société occidentale depuis quelques années ;

Etc.

 

S'en est suivi un débat animé. Il en ressortait que :

... le choc DVC avait réveillé les catholiques,

... les amenant à analyser le matérialisme mercantile de notre société,

...et à inventer de nouveaux moyens de s'exprimer pour témoigner de la foi, dans une société européenne sans précédent.

En ce sens, l'affaire DVC, avec les innombrables initiatives de ré-information prises par des groupes de jeunes chrétiens (notamment sur l'internet), apparaît comme une préface à un engagement général dans la Nouvelle Evangélisation.

C'est un vaccin contre le pessimisme et sa variante sournoise : la nostalgie... 

Les chrétiens sont un peuple de témoins, en marche à travers l'Histoire.

P.P.

 

 

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De la part d'Alain DUREL

(auteur de La Quête, Presses de la Renaissance, 2006) :

<<   TOUTES LES RELIGIONS SE VALENT-ELLES ?
Conférence Culturalia du 22 juin 2006 au Forum 104

104, rue de Vaugirard 75006 Paris
Métro Saint-Placide ou Montparnasse à 19h45


La question que je voudrais poser et qui, sur bien des points, pourra sembler tout à fait « religieusement incorrecte », ne concerne pas l'aspect social ou politique des religions mais leur dimension proprement religieuse. Autrement dit, je voudrais tenter de faire ce que tout le monde se refuse à faire : comparer les religions en tant que telles ! Cette démarche pourra sembler de prime abord très périlleuse puisqu'elle laisserait supposer qu'une religion pourrait être supérieure à une autre. Pourtant, poser cette question brûlante c'est se demander si la vérité dont serait porteuse une religion est une ou plurielle, susceptible de diverses interprétation ou non, inclusive ou exclusive.

Toutes les religions se valent-elles ? J'ai moi-même essayé les religions comme on essaye des voitures (La quête Récit d'un aventurier de l'absolu, Paris, 2006). Ne pouvant passer en revue toutes les religions du monde, je vous propose d'ouvrir le capot de deux grandes traditions - hindouisme et christianisme - et de mettre nos mains dans le cambouis théologique pour comparer les qualités respectives de ces véhicules spirituels. J'ai volontairement choisi deux religions appartenant à des sphères culturelles très éloignées. Il serait évidemment utile et peut-être urgent d'appliquer le même procédé au judaïsme et à l'islam. Mais n'allons pas trop vite..  >>