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01/10/2019

Bioéthique : les "réformes" sont sur les rails – mais quelle en est la locomotive ?

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Ma chronique de Radio Espérance (Auvergne Rhône-Alpes) :


<< La réforme de la loi de bioéthique est donc sur les rails, et la controverse va se poursuivre tout au long de l’hiver puisque le Sénat ne discutera de ce projet de loi qu’en janvier prochain ; après quoi le gouvernement escompte une adoption définitive en seconde lecture avant la fin du printemps.

La controverse va durer, mais parlera-ton de tous les aspects de ce problème ? Des argumentaires très bien faits circulent pour critiquer le projet, souligner ses conséquences et mettre en cause sa philosophie, que la doxa contemporaine érige en doctrine officielle (ce qui est inquiétant pour la liberté de l’esprit).

D’autant plus inquiétant que cette philosophie est appuyée sur le monde économique et financier au nom du libéralisme et de la nécessaire dérégulation de toutes choses…  A propos d’autre chose que de la PMA et de la GPA, mais sur une question qui leur est associée par les débats actuels, je lis dans Le Monde du 27 septembre ceci, écoutez :   

« Axa, BNP, Accenture, BCG, L'Oréal, Coty, Microsoft, ING, IBM, Google, Facebook, Publicis, Vivendi, Heineken et PwC se sont constitués en réseau d'entreprises pour partager les bonnes pratiques de sensibilisation et d'inclusion des personnes LGBT au travail. Le club, baptisé 'Têtu connect', a été créé en avril [...] pour créer également de la data en partenariat avec le Boston Consulting Group. C'était une recommandation de l'OCDE... »

Directrice des opérations de Microsoft France, Laurence Laffont précise que la firme a créé en 2018 une structure Gleam France ('Gleam' = Global LGBTQ + Employees and Allies at Microsoft), destinée notamment à "accompagner" les salariés désireux de changer de sexe.

À titre d'échantillon, rappelons que ces derniers représentent (selon le Gleam !) "0,6 % de la population américaine", chiffre de chalandise visiblement gonflé par le marketing ; la proportion paraît encore plus faible en France. Compte tenu aujourd'hui de l'extrême rareté de ces cas parmi les salariés, la directive donnée par les dirigeants des firmes à leurs DRH ne paraît pas répondre pas à un besoin, mais plutôt viser à le créer.

Pourquoi ces très grandes entreprises veulent-elles créer ce besoin ? Parce que d’autres très grandes entreprises en ont besoin pour leur perpétuelle croissance. Ce sont les entreprises du secteur de l'industrie biotechnologique.

Sans la biotechnologie commerciale, en effet, pas de changements de sexe. Pour que la biotechnologie commerciale « maximise sa croissance », comme on dit, il faut que la demande de changement de sexe cesse d’être microscopiquement minoritaire. D’où la formidable marketing du transsexualisme auprès des jeunes Américains,  et les chiffres gonflés que ce marketing fait circuler…

Voilà où nous en sommes. En parler n’est pas encore un délit pénal, même si quelques-uns ont l’air de souhaiter que ça le devienne !  >>

 

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11:05 Publié dans Ecologie intégrale, Idées | Lien permanent | Tags : bioéthique