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27/12/2018

Benalla-Elysée : de plus en plus étrange

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Pour ses activités africaines (décrites par Le Monde), l’ex-favori de M. Macron jouit (selon Mediapart) d’un passeport diplomatique délivré le 24 mai  – inexplicable privilège qui relance les spéculations sur le lien Elysée-Benalla :  


Ce lien perdurerait-il, en dépit du scandale qui a éclaboussé l’Elysée il y a sept mois ? Mediapart révèle aujourd’hui que M. Benalla voyage avec un passeport diplomatique. Privilège du Quai d’Orsay correspondant nécessairement à une mission de l’Etat, ce document porte la mention suivante : “Nous, ministre des Affaires étrangères, requérons les autorités civiles et militaires de la République française et prions les autorités des pays amis et alliés de laisser passer librement le titulaire du présent passeport et de lui donner aide et protection”. Selon l’article 2 du décret régissant son usage, le passeport diplomatique ne doit être utilisé “qu’aux fins pour lesquelles il est délivré” : en représentation officielle et non lors d’un voyage privé.

Selon Mediapart, un passeport diplomatique référencé 17CD09254 a été délivré à M. Benalla le 24 mai : donc après les quinze jours de “suspension” infligés officiellement à ce personnage pour son usurpation de fonctions policières du 1er mai.

Lorsque l’Elysée dut ensuite limoger M. Benalla (en raison des poursuites judiciaires pour l’affaire du 1er mai),on ne lui a pas repris son passeport diplomatique. Pourquoi ?

M. Benalla avait affirmé aux sénateurs avoir laissé ce passeport dans son ex-bureau à l’Elysée : or, selon Mediapart, il s’en est servi “ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël”.

Que va-t-il faire en Afrique et en Israël ?  Le Monde nous le dit : “A N’Djamena, le jeune homme de 27 ans a été reçu début décembre par le président Idriss Déby lui-même et par son frère, Oumar, qui, comme patron de la direction générale de la réserve stratégique, a la haute main sur les commandes d’équipements militaires du Tchad. Venu de Yaoundé, la capitale du Cameroun, par avion privé, M. Benalla est ensuite reparti vers Istanbul, en Turquie. Les nuitées au Hilton, elles, ont été réglées par un discret homme d’affaires franco-israélien, spécialiste de la diplomatie privée en Afrique pour le compte de gouvernements : Philippe Hababou Solomon”. En octobre, MM. Hababou et Benalla étaient au Congo-Brazzaville : "Les deux hommes ont logé à la résidence présidentielle réservée aux hôtes de marque et dîné avec le chef d’Etat congolais, ravi de recevoir ce 'frère' franc-maçon comme lui, qui, se dit-il, peut être utile pour faire passer des messages à Emmanuel Macron”. 

«Aujourd’hui je fais du consulting. J’ai fait une dizaine de pays en Afrique », indique au Monde M. Benalla. En Afrique francophone plus précisément. Avant le Tchad, il s’est rendu avec son mentor franco-israélien Philippe Hababou Solomon au Cameroun, dirigé par Paul Biya, 85 ans dont trente-six à la tête de l’Etat. A Yaoundé, M. Benalla s’est retrouvé face au chef d’état-major puis dans le bureau du directeur du cabinet de Paul Biya. Ce dernier, tout comme le président Denis Sassou-Nguesso, nostalgique d’une politique africaine naguère plus arrangeante, s’est plaint de la froideur des conseillers Afrique d’Emmanuel Macron.”

On sait que la nouvelle politique africaine de la France, sous M. Macron, frustre les dirigeants francophones puisqu’elle consiste à cultiver les dirigeants anglophones : par exemple M. Kagamé, dont l’obédience américaine n’est un secret pour personne.  En faisant une tournée business des dirigeants francophones, M. Benalla se serait-il servi auprès d’eux de son ancien titre élyséen ? Ou bien était-il chargé d’une mission non-officielle par l’Elysée ?

Dans la première hypothèse, il aurait commis une nouvelle usurpation de fonctions – plus grave que celle du 1er mai, car nul n’a le droit d’user d’un passeport diplomatique pour un voyage d’affaires.

Quant à la seconde hypothèse, aberrante, elle déclencherait une affaire d’Etat si elle s’avérait. On peut s’interroger sur la portée de la conclusion de l’article du Monde : “Si l’Elysée jure qu’il n’a plus aucun contact avec Emmanuel Macron, M. Benalla se refuse à en dire davantage, nourrissant encore un peu plus le flou sur la réalité de ses contacts avec le président de la République”.

Visiblement inquiets, les services de l’Elysée déclarent aujourd’hui que M. Benalla n’est pas “un émissaire officiel ou officieux de la présidence”. Alors de quel droit garde-t-il un passeport diplomatique ? Le Quai d’Orsay affirme avoir demandé fin juillet sa restitution, mais en vain : dans ce cas le ministère aurait dû avoir le réflexe d’annuler ce passeport. C'était simple et radical. On n’y a pas procédé. Pourquoi ?

Il faut tirer au clair le rôle de M. Benalla dans la Macronie.

Et la signification de ce rôle.

 

 

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19:46 Publié dans Macron, Politique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : benalla, macron

Commentaires

LA RAISON ?

> Plus que bizarre la relation Elysée-Benalla.
Résiste à tout.
Raison de ça ????
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Écrit par : Mikael Wiart / | 28/12/2018

"VRAIMENT UNE AFFAIRE D'ETAT"

franceinfo
28/12/2018 | 09:44

> "Il a prêté serment ! Il doit assumer ce qu'il a dit", a estimé vendredi 28 décembre sur franceinfo Esther Benbassa, sénatrice Europe Écologie-Les Verts de Paris, membre de la Commission des Lois qui a entendu en septembre dernier Alexandre Benalla, ex-conseiller de l'Élysée, pour des violences en marge de la manifestation du 1er-Mai à Paris. Il avait alors assuré ne plus avoir en sa possession de passeports diplomatiques. Pourtant, selon Mediapart, Alexandre Benalla, congédié cet été par l'Elysée, a continué à utiliser ces dernières semaines un passeport diplomatique dont il bénéficiait lorsqu'il travaillait au cabinet d'Emmanuel Macron.

franceinfo : Alexandre Benalla ne vous a-t-il pas tout dit en septembre ?

Esther Benbassa : Non, il ne nous a pas tout dit. Ce n'est pas seulement le problème des passeports. Il n'a pas dit d'autres choses aussi, mais il a prêté serment ! Il doit assumer ce qu'il a dit, c'est un problème. Il a eu d'autres inexactitudes, mais moi je me suis dit que ce personnage est quand même assez problématique et surtout, lorsqu'on l'a entendu, je me suis rendu compte de l'opacité au sein de l'Elysée. Cette personne a pu faire ce qu'il a voulu sans être brimé. On voit qu'il est allé encore plus loin. J'avais pensé que c'était une petite affaire, mais c'est vraiment une affaire d'État. Et là, on a d'autres problèmes à régler, on aurait préféré parler d'autre chose.

C'est encore plus grave qu'en septembre ?

EB : Oui, là il y a un vrai abus. On n'a pas à utiliser des passeports de l'organisme où l'on n'est plus employé. D'ailleurs je n'ai jamais compris cette histoire de passeport, parce qu'un adjoint du chef de cabinet n'a pas besoin d'un passeport puisqu'il est sur la liste d'une délégation et on pointe lorsqu'il arrive à l'aéroport...

Qui doit s'expliquer aujourd'hui sur ces dysfonctionnements ?

EB : C'est l'Élysée, ce sont les Affaires étrangères, c'est Alexandre Benalla, il y a plusieurs protagonistes, il faut qu'ils s'expliquent. Cela met de nouveau en question le fonctionnement de l'Élysée et la générosité à l'endroit d'Alexandre Benalla de la part d'Emmanuel Macron. Il faut là qu'il y ait des explications. Surtout que le passeport a été donné quasiment quelques jours après la fin de la suspension d'Alexandre Benalla. Suspendu jusqu'au 19 mai, le passeport a ensuite été renouvelé le 24 mai jusqu'au 19 septembre 2022. Là aussi, c'est une largesse ? Je ne comprends pas, d'ailleurs, que cette suspension n'a pas été accompagnée d'une suspension de salaire.
Je ne veux pas porter de jugement de valeur, mais c'est vrai qu'il y a une cacophonie assez importante, et M. Benalla faisait ce qu'il voulait. D'où venait cette liberté d'action dans un endroit où tout est verrouillé, tout est contrôlé ? Je n'ai pas de réponse, peut-être qu'Emmanuel Macron donnera des réponses. Ce serait bien d'entendre de nouveau [Alexandre Benalla] sous serment. Ainsi, nous donnerons à nos concitoyens une sorte de gage de probité.
Il faut que nos citoyens sachent que ce genre de chose ne passera pas inaperçu et que le Sénat regardera de près et écoutera cette personne. "
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Écrit par : Hirezis / | 28/12/2018

ET MAINTENANT C’EST LA FAUTE DES SOUS-FIFRES

> LREM vole au secours du Président : l'affaire Benalla-bis n'est la faute que des "services de l'Elysée" ; heureusement ils sont "en pleine réorganisation". Car c'est notre projeeeeeeeet ?

France Info Radio France
28/12/2018 | 10:22

“Il est clair qu'il y a une faute", a estimé ce vendredi sur franceinfo la députée LREM de l'Isère, Cendra Motin, membre de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, après les révélations de Mediapart sur les passeports diplomatiques d'Alexandre Benalla. Selon le journal en ligne, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, pourtant limogé en juillet dernier, a continué à utiliser l'un de ces passeports ces dernières semaines.
"Il y a clairement une faute des services de l'Elysée qui sont d'ailleurs actuellement en pleine refonte, c'était l'un des engagements du président de la République en juillet quand l'affaire Benalla a éclaté", a poursuivi Cendra Motin.
"Il n'est pas normal que deux passeports diplomatiques qui sont censés, d'après une personne qui le déclare sous serment, être dans les locaux de l'Elysée ne soient pas retrouvés ou ne soient pas, en tout cas, en possession soit de l'Elysée soit du Quai d'Orsay qui les a délivrés", a souligné la députée LREM, évoquant un "dysfonctionnement grave". En septembre dernier, Alexandre Benalla avait assuré devant la commission d'enquête parlementaire avoir laissé ces documents dans le bureau qu'il occupait à l'Elysée.
"Cette histoire n'est pas restée sans action", a expliqué Cendra Motin, "il y a bien un courrier recommandé [du Quai d'Orsay] qui a été envoyé à M. Benalla pour qu'il restitue ses passeports". "Pour autant, une action un peu plus forte aurait été nécessaire, en tout cas maintenant elle est clairement posée. Il faut récupérer ces passeports et il faut renforcer également, je pense, la procédure sur ce type de passeports : on ne peut pas se permettre d'avoir des anciens collaborateurs qui se baladent avec des passeports diplomatiques français", s'est agacée la députée de l'Isère."
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Écrit par : Luça / | 28/12/2018

LE PRÉSIDENT “DOIT PARLER”

franceinfo Radio France
27/12/2018 | 19:52

"Le président de la République n’a jamais vraiment répondu aux Français sur le rôle d’Alexandre Benalla à l’Élysée donc maintenant il faut dire la vérité", a demandé Laurence Sailliet, porte-parole et membre du bureau politique des Républicains, invitée de franceinfo jeudi 27 décembre. Le Quai d'Orsay a réclamé fin juillet à Alexandre Benalla la restitution de deux passeports diplomatiques qui lui avaient été attribués dans le cadre de ses fonctions à l'Élysée. Mais aucun passeport n'a été retourné pour le moment.

franceinfo : Quel est votre premier sentiment sur ces révélations ?

Laurence Sailliet : Je suis stupéfaite de voir cette affaire relancée. On demande que la lumière soit faite parce que c’est encore une succession de mensonges, de contradictions. Je ne comprends pas qu’on puisse gérer les choses avec tant de laxisme, que le Quai d’Orsay ait demandé une restitution des passeports, qu’il n’y ait pas eu de restitution et que personne ne s’en soit inquiété. Ça pose vraiment une question. Nous demandons que la lumière soit faite. Dans le premier épisode de cette affaire en juillet, le président de la République n’a jamais vraiment répondu aux Français sur le rôle d’Alexandre Benalla à l’Élysée donc maintenant il faut dire la vérité. Il faut que les Français sachent qui est cette personne et quelles pressions elle exerce exactement sur les uns et les autres. La France est très fragilisée par les épisodes des dernières semaines, nous ne pouvons nous permettre d’entrer dans une nouvelle année avec encore une affaire Benalla. Il y a une grande perte de confiance des Français, notamment dans le président de la République, donc on ne peut pas aggraver cette situation.

C’est ce qui explique le ton très ferme de l’Élysée dans cette lettre envoyée à Alexandre Benalla et au procureur de la République de Paris ?

LS : Ce qui me surprend dans ce courrier, c’est qu’il demande à Alexandre Benalla si pendant ses fonctions à l’Élysée, il a éventuellement mené des affaires personnelles ou privées en utilisant son titre. Mais comment peut-on imaginer, compte tenu de la proximité qu’il avait avec le président de la République, que l’Élysée et le ministère de l’Intérieur ne sachent pas ce que les collaborateurs du président font de leurs journées ? Je suis, en tant que citoyenne, déjà très surprise par tout ça. Comment peut-on imaginer que l’Élysée questionne six mois après un ancien collaborateur sur ses activités alors qu’une affaire très grave a été révélée? C’est incompréhensible. Il y a une énorme opacité dans cette affaire et nous demandons que la lumière soit faite parce que tout ceci fragilise le pays.

Vous estimez qu'il faut des suites judiciaires ou une commission d’enquête parlementaire ?

LS : Le président de la République a dit lui-même qu’il prenait la responsabilité de tout, il a dit de venir le chercher. Maintenant, qu’il dise la vérité aux Français. Peu importe la forme, il est temps que les Français sachent exactement ce qu’il en est de cette affaire, et c’est au président de la République de le faire. On ne peut pas continuellement se poser des questions sur le fonctionnement de l’État. "
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Écrit par : Luça / | 28/12/2018

COMMISSION D'ENQUÊTE

Franceinfo Radio France
28/12/2018 | 08:50

" franceinfo : Est-ce une provocation d'Alexandre Benalla ?

Jean-Christophe Lagarde (UDI) : Je me demande de combien de privilèges ce personnage bénéficie encore ? J'étais plus inquiet de voir ces menaces qu'Alexandre Benalla proférait à l'encontre d'Emmanuel Macron, parce qu'on a l'impression qu'il croit savoir quelque chose. Je trouve ces menaces inquiétantes, parce que s'il croit savoir quelque chose, est-ce que ce serait de nature à déstabiliser le chef de l'État ? Un pouvoir qui est devenu déjà si fragile... Mais franchement, qu'il ait un passeport diplomatique encore aujourd'hui dépasse l'entendement. Ça pose la question de savoir si l'État est dirigé ou s'il est complaisant ? Parce que six mois après, un passeport diplomatique, ça s'annule ou en tout cas, on le récupère. Quand le Quai d'Orsay nous dit qu'il a demandé à le récupérer, mais enfin, c'est de l'usurpation de fonction ! Pourquoi une plainte n'a pas été déposée ? Ça me fait penser à ce qui s'est passé avant le 1er mai. Ce monsieur commet des violences et on attend le mois de juillet que Le Monde le révèle pour finalement le virer. Sinon, on allait couvrir l'affaire. Et là, il faut qu'on découvre qu'il a un passeport diplomatique pour qu'on s'agite un peu pour le récupérer. Ca suffit ! Le soi-disant "nouveau monde" finit par faire penser que la République est trouble. C'est là où l'on se souvient que lorsqu'on a fait une perquisition chez lui, il avait été prévenu avant. Quelle autre personne se trouve prévenue avant ? Monsieur Mélenchon a-t-il été prévenu avant sa perquisition ?

Pensez-vous qu'Alexandre Benalla est protégé ?

JCL : En tout cas, maintenant il va falloir des explications. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Pourquoi ce type conserve-t-il encore des privilèges dans la République ? Pourquoi laisse-t-il entendre qu'il a encore des échanges au plus haut sommet de l'État ? Ça suffit ! Cet homme finit par déstabiliser un système politique qui n'a pas besoin de ça.
Le ministre des Affaires étrangères, a minima, doit s'expliquer. Pourquoi ce passeport diplomatique n'a-t-il pas été récupéré ? J'ai l'impression que quand Gérard Collomb a quitté le ministère de l'Intérieur, ce n'était pas totalement étranger à l'affaire Benalla. On a le sentiment que ce personnage a bénéficié incontestablement de tout un tas de privilèges indus et on se demande s'il n'en bénéficie pas encore. La crise entre Gérard Collomb et Emmanuel Macron est née autour de l'affaire Benalla. Il y a un malaise autour de ce personnage. Je crois qu'à un moment ou à un autre il faudra qu'[Emmanuel Macron] s'exprime sur le sujet.

En septembre, devant la commission d'enquête, Alexandre Benalla a fait comprendre qu'il n'avait plus en sa possession les passeports diplomatiques. Cela vaut-il poursuite selon vous ?

JCL : Mentir devant une commission d'enquête, ça vaut poursuite pénale. Et je pense que Philippe Bas, le président de la commission d'enquête au Sénat, le fera, mais il devrait chercher à interroger le ministre des Affaires étrangères et les autres responsables. On se demande pourquoi ils ont dormi pendant six mois !
Qu'est-ce que c'est qu'un passeport diplomatique ? C'est un laissez-passer à travers les frontières, sans besoin de visa, mais c'est aussi un passeport qui pousse les ambassadeurs de France à aider les personnes qui en sont détentrices, parce qu'elles sont censées avoir une mission officielle.
Et j'espère que la commission d'enquête du Sénat va procéder à des auditions.
Je ne compte pas sur celle de l'Assemblée nationale parce que la majorité de La République En Marche ! s'était rendue complice de tout ça en tuant, en sabotant cette commission d'enquête cet été. Mais il en reste une au Sénat, j'espère qu'elle va aider à faire la vérité là-dessus."
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Écrit par : Luça / | 28/12/2018

SOCIÉTÉ DE COUR

> Même P de P l’appelle le Favori

Tout est dit
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Écrit par : Ludovic / | 28/12/2018

PRÉNOMS

> Benalla, Macron… à quoi jouent-ils ? C’est à y perdre son latin, le grec, l’arabe et l’hébreu en prime !
Car il y en a prétendent que tout est écrit. Pour eux, point besoin de tireuse de cartes pour expliquer pourquoi nous allons de Charybde (victime de Zeus/Jupiter) en Macron et Benalla… Tout serait déjà dans les patronymes.
Ainsi donc, Alexandre Benalla – étymologiquement « L’homme-fort-qui-cogne (Alexandre) Fils-des-hauteurs… ou du Très-Haut (Benalla) » cf. http://www.etymo-logique.com/le-mot-du-jour/personnalites/benalla-alexandre/ –, serait, comme ses prénom et nom l’indiquent, voué à l’ « hubris », la démesure, l’arrogance, l’orgueil. En l’occurrence, une précision s’impose : avant de recevoir de sa mère le prénom d’Alexandre à l’âge de 4 ans, pour échapper aux recherches d’un papa violent (et kidnappeur en puissance), le couple parental Benalla étant séparé, Alexandre se prénommait Maroine : un prénom qui disposerait, paraît-il, à l’énergie et la virilité, au courage et à la combativité, dans le meilleur des cas ; dans le pire, à un comportement ombrageux, susceptible, agressif.
Difficile de dire si un tel profil se conjugue avec celui d’Emmanuel (de l’hébreu : « Dieu avec nous ») Macron (du grec ‘macro‘ : « long, grand »). Lui qui s'est autoproclamé le « jupitérien », et serait le descendant (très) présumé du fameux Macron, préfet du prétoire romain du Ier siècle qui aurait présidé à l’assassinat de l’empereur Tibère – https://fr.wikipedia.org/wiki/Naevius_Sutorius_Macro
Dans l’un et l’autre cas, une certitude : le jeune Benalla et le moins jeune Macron ont eu maille à partir, dès leur enfance et leur adolescence, avec la figure du père, et la politique n'a rien arrangé à cela ! (à relire, du côté du président, https://www.lopinion.fr/edition/politique/emmanuel-macron-candidature-divan-123380 et https://www.lexpress.fr/actualite/politique/collomb-et-macron-du-pere-spirituel-au-parent-eloigne_2037884.html ).
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Écrit par : Denis / | 28/12/2018

> Je ne vois pas comment Macron peut continuer à la présidence...S'il ne démissionne pas, cela va mal finir.
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Écrit par : VF / | 28/12/2018

GUIGNOL

> C'est renversant.
Les gilets jaunes font un spectacle de Guignol, ils sont mis en examen. De même que les journalistes ayant rapporté l'événement.
Un homme a gardé sans autorisation un passeport diplomatique, se faisant passer grâce à lui pour ce qu'il n'est pas (du moins c'est la version officielle) et rien n'a été fait tant que la chose n'est pas devenue publique.
On peut se poser des question sur le sérieux avec lequel le pays est dirigé.
Cela donne l'impression que le spectacle de Guignol disait beaucoup de choses vraies (je n'ai pas su ce qu'ils ont dit).
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Écrit par : Bernadette / | 29/12/2018

"COMPLOTISME" ?

> Et après tout cela on parle de fake news et de complotisme dès qu’on entend une opinion dissidente
De qui se moque t on ?
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Écrit par : Ludovic / | 29/12/2018

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