20/06/2018
Le gouvernement brade les barrages au privé
Décision aberrante mais conforme à l’idéologie eurolibérale :
De Mediapart (extraits) :
<< Le 7 février dernier, le gouvernement Philippe a acté la privatisation du secteur hydroélectrique français. […] Cela faisait dix ans que la Commission européenne réclamait cette privatisation, avec un acharnement spécial et suspect de la part de la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager depuis sa nomination en 2014. […] Le scandale n’est pas tant que la France soit le seul pays d’Europe auquel on ait demandé de privatiser ses barrages, mais qu’un gouvernement français ait accédé à cette demande [...] comme si le secteur hydroélectrique n’était pas lui aussi stratégique, ne fût-ce que pour honorer les engagements de la COP 21. En Allemagne, les concessions sont déléguées aux Länder et la Slovénie a constitutionnalisé un "grand service public de l’eau". Hors UE, en Norvège, qui tire 99 % de son électricité des barrages, les licences hydroélectriques ne sont accordées qu’à des opérateurs publics.
Il faut dire que pour la concurrence [...], les barrages français, avec leur excédent brut de 2,5 milliards d’euros par an, dont la moitié revient aux collectivités locales, leur masse salariale faible (21 000 salariés) et leurs installations amorties depuis des lustres, sont une proie de choix. […]
Le secteur hydroélectrique est vital […] Il représente 12,5 % de la production d’électricité française, 70 % des énergies renouvelables. C’est l’électricité la moins onéreuse : de 20 à 30 euros le MWh. Les centrales hydroélectriques fournissent 66 % de la capacité d’appoint rapide lors des pics de consommation (le reste est assuré par les centrales thermiques). Les barrages, par leurs réserves d’eau, compensent l’intermittence des autres énergies renouvelables. […] Philippe comme Macron ne peuvent ignorer les méfaits et les dangers mortels de l’immixtion de la concurrence dans les secteurs vitaux. […] La “libre” concurrence libère en premier lieu ses adeptes du scrupule. On imagine fort bien à quels types de chantage les nouveaux propriétaires de barrages pourraient se livrer pour augmenter leurs gains au détriment des communs et de la sécurité. […] De même que le renoncement politique sur le glyphosate et plus globalement sur l’addiction française aux produits phytosanitaires, cette décision apparaît comme un crime contre les intérêts vitaux de la France et des pays voisins, et contre les générations futures, en tant qu’elle fait obstacle à la transition vers une économie décarbonnée. >>
10:43 Publié dans Ecologie, Economie- financegestion, Macron | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : macron, libéralisme
Commentaires
DÉSHUMANISATION LIBÉRALE
> Le libéralisme est en train d'aspirer tout ce qui reste en France de services à la personne. Trois exemples, vécus la semaine dernière... Avant d'embarquer sur un vol Air France, les passagers sont à présent obligés d'imprimer eux-mêmes carte d'embarquement et identifiants bagages : ils doivent se charger de tout ce qui était naguère assuré par une hôtesse.
Arrivé en France, je souhaite faire le plein. On m'annonce que quasiment toutes les stations-service sont automatisées et n'acceptent pas les espèces : obligatoire est donc la carte bancaire (que je ne possède pas).
À la SNCF enfin, la déshumanisation est patente : deux gares jusqu'à récemment pourvues de points de vente sont fermées, les usagers étant invités à acheter leurs billets sur internet.
Et pendant ce temps, les actionnaires voient leurs profits augmenter d'année en année...
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 20/06/2018
POLITIQUES
> C'est…, en fait, je ne trouve plus de mots pour le dire, je reste muette d'indignation.
Ces barrages sont stratégiques pour notre alimentation en électricité et ils ont été financés avec l'argent des impôts payés par les Français. Si encore les autres pays avaient vendu au privé, on aurait pu penser que la France, par lâcheté, n'osait pas dire non, mais ce n'est même pas le cas.
Il y a chez nous nombre de politiques qui trahissent les intérêts de leur pays.
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Écrit par : Bernadette / | 20/06/2018
BRUNE POIRSON
> portrait de Brune Poirson ds Libé
le passage sur la Genèse va vous plaire tant il est stupide ; il est vrai qu'épouser quelqu'un qui bosse dans l'intelligence artificielle a forcément des conséquences
EL
http://www.liberation.fr/planete/2018/06/17/brune-poirson-le-gout-d-eclore_1659848
Portrait de Brune Poirson, "parfaite incarnation de la noblesse macronienne - généralement des personnes charmantes et brillantes (bien que rarement passionnantes) au service d'une idéologie désincarnée." (journaliste dixit)
La jeune secrétaire d’Etat à l’écologie, au brillant parcours, a la lourde tâche d’exister dans l’ombre pesante de Nicolas Hulot.
" Brune Poirson, le goût d’éclore
" On s’est pointé au ministère de l’Ecologie, sous la pluie. Juin à Paris, ce fichu temps qui n’en finit pas et ces saisons détraquées. Aile droite, dans le bureau de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Un intitulé à rallonge pour une fonction, vue de l’extérieur, floue, l’utilité de Brune Poirson pour un journaliste béotien comme nous n’étant pas, a priori, avérée. En regardant un peu mieux, on a compris que l’écolo, nouvelle en politique, venue du monde de l’entreprise, passait pas mal de temps à négocier à Bruxelles pour Nicolas Hulot. Elle a pris en main le sujet de l’économie circulaire et s’est fadée, récemment, son tour médiatique pour répéter que la non-inscription dans la loi de l’interdiction du glyphosate est un progrès parce que ce sont nos partenaires européens qu’il faut convaincre (lors de notre entretien, elle nous l’a expliqué à nouveau trois fois mais on n’a toujours pas compris pourquoi).
Dans son bureau, Brune Poirson nous accueille, grande, élégante, élancée. Des plantes éparses, une image d’un grand cèdre libanais de sa meilleure amie photographe au mur et, sur la table basse, des fruits de saison à picorer, fraises, abricots, framboises. Elle est tout à fait agréable, puis, non. Puis, à nouveau, oui. Puis, non. Déconcertant. D’ordinaire un entretien de portrait est une lune de miel papillonnante ou un divorce pétaradant, rarement les deux en même temps.
Il nous a fallu un peu de temps pour comprendre qu’il y a deux Brune Poirson. La première, sympa, intelligente, intéressante. L’autre, ministre. Lorsqu’elle parle de ses études, de son stage de kung-fu à Shaolin, de sa lecture de Lampedusa, la jeune femme prend une voix normale, calme, enjouée. Lorsqu’on en vient aux questions politiques, elle s’exprime de manière plus grave, plus forte, assénant chaque mot pour qu’il rentre bien dans notre tête d’ignorant, comme si en un instant elle enfilait un costume qui n’est pas le sien.
En plus, Brune Poirson ponctue souvent ses réponses de très, très prudents «mais vous ne l’écrivez pas», ou, «ne me le faites pas dire», raison pour laquelle il n’y a pas encore de citations d’elle en ce début de papier. En vérité, elle ne dit rien, ni secret d’Etat ni vacheries envers d’autres politiques. A une question sur son invisibilité médiatique, elle répond : «Je pense sincèrement que le Président préfère avoir des ministres au travail plutôt que des ministres sur les plateaux télé.» Puis, ajoute : «Je suis sous le ministre peut-être le plus médiatique de l’histoire : c’est une star de télévision.» Avant de se reprendre : «N’écrivez pas "star de télévision", Nicolas Hulot pourrait mal le prendre, alors que c’est un compliment, je regardais Ushuaïa.» Voilà : c’était la phrase la plus croustillante. Bon.
A seulement 35 ans, Brune Poirson a eu un parcours académique objectivement brillant : prépa lettres à Paris, Sciences-Po Aix, London School of Economics, Harvard. Née à Washington - elle a gardé la double nationalité - d’un père consultant dans le développement durable à la Banque mondiale et d’une mère restauratrice de tableaux, elle a grandi à Apt, dans le Vaucluse, où ses parents passaient du temps à restaurer la maison familiale. Zone rurale classée en ZEP, le coin n’est pas très favorisé, le vote FN est fort. La secrétaire d’Etat s’y est présentée en 2017 aux législatives, dans le canton de Marion Maréchal, l’emportant de justesse. En France, LREM est son premier engagement en politique, poussée par Hubert Védrine qui l’avait repérée. Avant, en tant qu’électrice, Brune Poirson a «papillonné», «plutôt au centre», «sans jamais être convaincue».
Au lycée, cela ne se passe pas très bien avec sa famille. En crise d’ado, elle part dans un pensionnat catholique à Marseille pour prendre du champ. «Je ne suis pas catholique pratiquante. En revanche, je suis judéo-chrétienne, et c’est une culture, une civilisation, qui définit notre rapport à la nature, explique-t-elle. Dans la Genèse, Dieu dit aux hommes de procréer, de se multiplier, […], d’assujettir la nature, de dominer les poissons, les oiseaux. C’est ce rapport-là qu’il faut changer. Il faut abandonner ce vieux rêve de domination totale.»
Brune Poirson est plutôt salade de quinoa, mange peu de viande, et reconnaît qu’il y a encore du travail à faire, pour le moins, sur la question du bien-être animal. Elle insiste sur la question, cite Amartya Sen, Marx, Tagore et Gandhi. «Il faut qu’on ait l’humilité de comprendre en Occident que les solutions pour redonner du sens au capitalisme vont venir d’Asie et d’Afrique. On est dans une relation avec la nature de dominés à dominants. Je me retrouve plus dans une vision hindouiste, d’interdépendance entre les êtres.» Ces références ne viennent pas de nulle part. Alors à Londres, Brune Poirson rencontre un ministre indien charismatique et entrepreneur, Sam Pitroda et intègre son cabinet à New Delhi. Elle reste pour Veolia, dans le Karnataka ou à Nagpur. La jeune femme rencontre aussi là-bas son mari, un Français, consultant dans l’intelligence artificielle. Ils ont eu une petite fille.
«Le changement climatique en Inde, quand vous n’avez pas d’eau dans les bidonvilles, ça vous marque. C’est la réalité qui vous oblige à penser de façon non dogmatique : les solutions se trouvent au carrefour de la puissance publique, de l’entreprise privée et des ONG.» C’est sa grande ligne de conduite : favoriser les partenariats publics - privés et «refuser les dogmes», comprendre la politique politicienne des Verts d’avant, de Duflot et compagnie. Dans le milieu de l’environnement, où elle reste peu connue, certains louent son côté non idéologique, ce profil différent. D’autres n’y voient qu’un signe de l’assujettissement du gouvernement aux lobbys des entreprises.
Le sujet est tendu. Dans son bureau, l’évocation de son salaire à Veolia en tant que directrice du développement durable pour l’Asie du Sud, de 2012 à mi-2014, plus de 4 000 euros net mensuel, la crispe. Et, dans la voiture officielle qui nous mène ensuite à une réunion d’En marche sur l’Europe, filant entre les bouchons dans la douceur du gyrophare bleu, Brune Poirson insiste : «Vraiment, je trouve ça déplacé. Je n’ai pas aimé l’insinuation que mon travail était du flan. Ce qui compte, c’est l’impact sur le réel. En Inde, étant donné la magnitude du défi de l’accès à l’eau, travailler pour Veolia, c’est plus efficace que pour la plupart des ONG.» En 2013, son entreprise a reçu pourtant l’(anti) prixPinocchio des Amis de la Terre dans la catégorie «Une pour tous, tout pour moi» pour ses projets de privatisation de l’eau, en particulier à Nagpur. Un long reportage en 2017 de The Hindu, grand quotidien anglophone, montre que dans cette ville la distribution s’est peu améliorée et les prix ont augmenté, provoquant une fronde des habitants et des politiques de tous bords. Si, pour le moment, la carrière de Brune Poirson s’écoule comme une eau cristalline, tout le monde ne profite pas du ruissellement. "
1982 Naissance aux Etats-Unis.
18 juin 2017 Elue députée LREM.
21 juin 2017 Nommée secrétaire d’Etat
Elle a aussi été attachée parlementaire d'une députée travailliste en Grande-Bretagne ; maintenant elle est secrétaire d'Etat en France...
on peut se demander ce que signifie la France, le terroir, la patrie pour elle qui fait de la politique en mercenaire ?
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Écrit par : e levavasseur / | 20/06/2018
DEUX REMARQUES
> Deux remarques à propos de ce texte de médiapart:
1-" Le scandale n’est pas tant que la France soit le seul pays d’Europe auquel on ait demandé de privatiser ses barrages"
SI, c'est AUSSI un scandale tout autant considérable. Comme par hasard, cette mesure vise le seul pays de l'UE (après le départ du Royaume-Uni) à détenir un siège permanent au conseil de Sécurité de l'ONU et... la dissuasion nucléaire, donc à avoir une géopolitique.
C'est instructif sur la finalité de l'UE.
2- "Les barrages, par leurs réserves d’eau, compensent l’intermittence des autres énergies renouvelables." Malheureusement, si on accroît la part de photovoltaïque et d'éolien, ça ne suffira plus, très loin de là.
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Écrit par : Pierre Huet / | 20/06/2018
LES AUTOROUTES
> L'opération est proche de la privatisation des autoroutes il y a dix ans : totalement inutile puisqu'elle priva l'État de la manne des péages... celle-ci étant transférée pour des décennies à quelques sociétés boulimiques. Qui ne se souvient pas de l'impudent Zacharias exigeant 8 millions d'euros de prime pour avoir volé à l'État (donc au contribuable) la poule aux œufs d'or ? L'homme est aujourd'hui rentier dans le canton de Genève... pour la douceur du climat, sans doute ?
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 20/06/2018
FORMATAGE
> Je vous parle de ma réunion d'hier ou on nous a présenté la convention avec l'ESSEC pour l'orientation? une boite de commerce qui intervient et nous vend clef en main des parcours sur l'orientation alors que le gouvernement ferme les CIO et que, nous, professeurs principaux faisions en grande partie le boulot? Cela préfigure la privatisation de l'école avec la fourniture clef en main des cours disciplinaires et des évaluations par le privé...
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Écrit par : VF / | 20/06/2018
INCOMPRÉHENSIFS INDUSTRIELS
> Et tout cela sans parler de nos pépites technologiques dans l'openhardware qui n'intéresse visiblement pas grand monde en France ni même en Europe. Seules les entreprises américaines ayant une bien meilleure vision des choses, l'une d'entre elles a racheté la pépite.
https://www.businesswire.com/news/home/20180611005362/en/ITRenew-Acquires-Splitted-Desktop-Systems-SDS
Et pour poursuivre dans l'absurde, que dire de la plateforme de données qui soi-disant veut être plus performante à terme que le GAFAM dans la publicité et le marketing mais qui sur son site internet utilise Google - Analytics ?
https://www.alliancegravity.com/
Au delà de l'Etat, nos industriels ont aussi je crois un problème de compréhension du monde dans lequel ils vivent et de ses enjeux. Pas étonnant que nous perdions tous les jours du terrain.
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Écrit par : Pierre O. / | 20/06/2018
LA CONSTITUTION
> Suis-je hors-sujet ?
Toujours est-il que tout ce qui est traité ici et dans de nombreux articles de votre site m'évoque immanquablement une idée il est vrai périmée. Je renvoie à cet extrait de l'article wikipedia sur la Haute Trahison, car il s'agit bien de cela depuis des années :
"Pour un président de la République, la haute trahison se définit comme l'action volontaire d'agir contre les principes que la Constitution le charge de défendre ès qualités, en particulier par dans ses articles 5 : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire »."
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Il est vrai que le concept a été supprimé de la constitution en 2007
Allez, bonne journée quand-même...
Écrit par : Fernand Naudin / | 21/06/2018
à Pierre O.,
> il est possible que "les entreprises américaines aient une bien meilleure vision des choses".
Il est possible aussi que les Américains, plus que tout autre, aient détruit leur tissu social, industriel et manufacturier (et par contrecoup la base réelle de leur puissance, aujourd'hui remplacée par du "story-telling") en le siphonnant pour payer, une bulle financière après l'autre, la bulle intellectuelle de la Silicon Valley.
Quand on compare le discours sur l'inéluctable transformation numérique du 21e siècle surpassant toutes les autres formes d'activité économiques via les voies définies par les GAFAM, avec la réalité (tiens, Facebook envisage d'ouvrir des applications de "rencontres", paraît-il, parfait et comique exemple de l'incapacité d'innovation des entreprises "disruptives"), il y a de quoi rire.
Nous verrons très vite si c'est la maîtrise de l'énergie, de l'acier, de l'eau et de l'alimentation ou si ce sont les "visions of disrupting hardware supply and offering market solutions in which reuse, sustainability, optimization, scale and performance intersect" qui est "le monde dans lequel nous vivons et ses enjeux".
Il fut un temps où les États-Unis représentaient 45% de la production industrielle mondiale. Aujourd'hui, Wall Street rend milliardaires les fondateurs demeurés de Snapchat, un autre de ces logiciels bas de gamme qui ne servent à rien et qui disparaîtront un jour "not with a bang but a whimper".
Il ne faut pas abandonner le terrain numérique aux Américains, bien sûr. Mais la passion américaine pour MM. Zuckerberg, Musk ou Bezos est l'une des causes du déclin vertigineux du pays.
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Écrit par : Lucas / | 21/06/2018
@ E. Levavasseur
> Votre citation de 'Libération' est bien révélatrice.
Le joyau que je préfère: " les solutions pour redonner du sens au capitalisme vont venir d’Asie et d’Afrique."
Quand on connais le niveau de corruption qui y règne...
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Écrit par : Pierre Huet / | 22/06/2018
MYSTÈRE
> c'est vrai ce mensonge ?! Le mystère de la revente d'infrastructures utiles et rentables pour l'Etat m'est impénétrable. Il va falloir que l'on m'explique...
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Écrit par : TonyZ / | 22/06/2018
PAS RÊVER
> Idéologie eurolibérale. Voir: https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/06/22/les-grecs-sont-loin-de-voir-le-bout-du-tunnel-de-l-austerite_5319344_3234.html
Et après les eurobéats qui nous tiennent lieu de classe politique sont étonnés que l'Europe ne fasse pas rêver.
Le moins que l'on puisse dire ce que ça n'est pas très glamour l'UE. Franchement qui rêve en lisant ce qui arrive aux Grecs, à cause de l'euro?
Qui en lisant cela ne se pose pas la question du bien-fondé de l'euro, et ne se demande pas s'il serait bon de revoir tout cela de fond en comble? Etc...
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Écrit par : ND / | 22/06/2018
Cher Réginald,
> moi, ils me font penser aux "apparatchiks" des années Eltsine qui s'accaparaient l'ex-URSS et vendaient tout à n'importe qui.
Mais il est vrai que les récentes déclarations de quelques politiques européens comme Merkel sur la puissance européenne sont nouvelles, étrangement lucides et apportent de l'espoir. Maintenant, est-ce une posture, une vraie lucidité ou un voeu pieux? L'avenir le dira.
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Écrit par : VF / | 23/06/2018
AUTOROUTES PRIVÉES
> Les autoroutes privées font payer les pompiers en intervention !
en plus c'est illégal depuis octobre
Puisqu'il y a faute grave ne pourrait-on s'appuyer là-dessus pour nationaliser sans indemnités les autoroutes coupables ?
https://twitter.com/Europe1/status/1011308043051716610
Si une seule image non libre de droit fait suspendre une télé (qu'on aime ou qu'on n'aime pas), ne peut-on supprimer le statut privé d'une autoroute pour illégalité, entrave au secours, profit sur le malheur d'autrui ?
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Écrit par : e levavasseur / | 27/06/2018
"DÉSOSSAGE"
> On a vraiment l'impression qu'un gang de mafieux s'est installé au pouvoir. Ils désossent l'une après l'autre toutes les structures vitales du pays pour en tirer de l'argent auprès de receleurs.
Qui va les arrêter ? Autour de qui se réunir pour partir à la reconquête de la souveraineté politique et économique confisquée par les oligarchies ?
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Écrit par : Réginald de Coucy / | 30/06/2018
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