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10/04/2018

Discours de Macron : plus de forme que de fond

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J'étais ce matin à LCI pour débattre du discours de Macron (notamment avec LREM et la France insoumise),  d'où le retard ici de mes réflexions sur le sujet :


 

Si l'idéal du catholique consistait à être bien traité par les pouvoirs publics ("heureux êtes-vous si l'on vous parle poliment"), et si les vexations de 2013 étaient encore des plaies ouvertes, le discours  d'Emmanuel Macron aux Bernardins serait un baume. Mais christianisme et respectabilité bourgeoise sont deux choses différentes.

Approuvons donc nos évêques d'accueillir ces bonnes manières présidentielles avec une aimable prudence.

Lisez en effet le discours de Macron. Il est long, riche en références érudites dans sa forme, mais il se réduit au fond à trois signaux :

je connais la maison Eglise, son histoire et son langage ;

je saurai vous écouter ; 

ça ne m'influencera en rien. 

Les deux premiers signaux sont là pour enrober le troisième, qui perce en plusieurs passages du discours  - dont ceux-ci :

C'est pourquoi Monseigneur, Mesdames et Messieurs, il nous faudra vivre cahin-caha avec votre côté intempestif et la nécessité que j'aurai d'être dans le temps du pays. Et c'est ce déséquilibre constant que nous ferons ensemble cheminer...”

“Nous vivons une époque où l’alliance des bonnes volontés est trop précieuse pour tolérer qu’elles perdent leur temps à se juger entre elles. Nous devons, une bonne fois pour toutes, admettre l’inconfort d’un dialogue qui repose sur la disparité de nos natures, mais aussi admettre la nécessité de ce dialogue car nous visons chacun dans notre ordre à des fins communes, qui sont la dignité et le sens...”

Ainsi le fameux "lien entre l'Eglise et l'Etat" que M. Macron offre de "restaurer” consiste en deux postures dans la brume : "faire cheminer un déséquilibre constant" et "admettre l'inconfort d'un dialogue".

On voit donc mal pourquoi Jean-Luc Mélenchon accuse M. Macron de fouler aux pieds la loi de 1905 : sauf peut-être à propos du mot "lien" - mal choisi - qui pourrait indiquer le désir de donner à l'Eglise un rôle privilégié vis-à-vis de l'Etat ? mais tout le reste du discours souligne qu'il n'en est rien... En croyant pouvoir s'indigner de ce dont la bourgeoisie catho croit pouvoir se réjouir, le camarade Mélenchon est dans la même erreur qu'elle. Erreur volontaire dans son cas, car il est trop intelligent pour être dupe ! Si les mélenchonniens font à M. Macron le même procès en "communautarisme" [*] que le FN, c'est qu'ils ont absolument besoin les uns et les autres - pour leurs propagandes respectives - que Macron soit un "communautariste"... Or cet homme étrange est plus protéiforme que cela.

C'est en gros ce que j'ai dit ce matin au débat de LCI, auquel participaient notamment la députée macroniste Céline Muschotti  et (en duplex) le député mélenchonnien Eric Coquerel. A ce dernier j'ai objecté : 1. que l'Eglise catholique hier soir n'avait formulé aucune revendication politique ; 2. qu'elle avait mis la soirée sous le signe des fragilités, donnant la parole en ouverture à trois représentants de populations dont l'existence et la dignité ne sont pas bankables dans la société libérale... Le camarade Coquerel m'a répondu qu'il ne mettait pas en cause l'attitude de l'Eglise, mais seulement celle du président de la République.

 

_____________

[*]  Sur la question du "communautarisme", J.L. Mélenchon sera plus crédible quand il aura évincé Mme Obono.

 

 

 

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16:58 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : macron, catholiques

Commentaires

U.S.A.

> Aux Etats-Unis, avant l'élection présidentielle, il y a une tradition: les deux candidats restés en tête des primaires participent ensemble à un déjeuner offert par l'archevêque catholique de Washington. Mais je ne sais pas si des discours sont prononcés à cette occasion. Et cela n'empêche pas l'Eglise catholique de garder sa liberté à l'égard du pouvoir. L'opération "Bernardins" est peut être de ce type.
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Écrit par : B.H. / | 10/04/2018

AU BOUT

> Le chef de l’Etat a évoqué, comme étant un « horizon commun » du politique et de l’Eglise, « la part d’intranquillité irréductible qui va avec notre action ». Encore faudrait-il qu’il aille au bout de ce questionnement.
Ainsi l’ « intranquillité irréductible » que suscite par exemple, chez tout croyant, le respect du Décalogue, des Dix commandements, peut-elle être partagée par un mouvement politique, celui de M. Macron, qui s’apprête à légiférer sur un droit à l’euthanasie qui sera bel et bien un droit de provoquer la mort de son prochain ? (cf. le lobbying du Pr Alain Touraine, député LREM du Rhône, qui trouve à ses côtés le PS Olivier Faure, l’ex-Premier ministre Manuel Valls, le vice-président UDI de l’Assemblée, Yves Jégo…).
Ces personnalités politiques et M. Macron lui-même se sentent-ils « tranquilles » ou « intranquilles » lorsqu’ils entendent : « Tu ne commettras pas de meurtre »… ?
Sur ce point, sur la bioéthique, sur les migrants, il y a des « tranquilles » et des « intranquilles », et vouloir leur fixer, comme le prône M. Macron, un « horizon commun » est parfaitement illusoire et ne peut relever que de l’algorithme en vogue dans la politique française et les sondages d'opinion qui vont avec, ce « en même temps… » que nous connaissons trop bien.
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Écrit par : Denis / | 10/04/2018

> un résumé :
https://pbs.twimg.com/media/Dab0YQNXUAAPbaD.jpg:large
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Écrit par : e levavasseur / | 10/04/2018

@ eric

> Très bon résumé!
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Écrit par : Antoine R. / | 10/04/2018

PAS MON PRÉSIDENT

> Trop poli pour être honnête comme on dit chez moi. Je ne sais plus où, mais dans son discours il parle de nihilisme et de postmodernité. Sauf qu'il est en plein dedans, comme on va le voir. Aussi donc il faut lire cet article du Point: http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-macron-president-philosophe-16-05-2017-2127666_20.php
On y apprend que Macron s'inspire de Rawls.
Et après, lire ce que pense Henri Hude de Rawls, là :http://www.henrihude.fr/approfondir/theme1/351-2014-12-24-12-42-06 et là: http://www.henrihude.fr/mes-reflexions/50-democratiedurable/352-comment-enrayer-la-machine-a-broyer-les-identites
On peut aussi relire, si je me souviens bien l'ouvrage de Huguenin "Les penseurs de la communauté, résister au libéralisme" dans lequel on retrouve aussi une critique de Rawls, qui doit établir que la pensée de Rawls est telle qu'elle permet de justifier en pratique...les pires inégalités de revenus. Tout ce qu'il y a de plus étranger à la doctrine sociale de l'Eglise.
D'ailleurs il m'a semblé que Macron n'applaudissait pas après la dernière personne qui a parlé et dit qu'il fallait réduire les inégalités de revenus... C'est un libéral.
Pas mon Président.
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Écrit par : ND / | 10/04/2018

COMIQUE

> Pour rameuter les catholiques, il a trouvé le moyen d'en appeler, dans la même phrase, à de Gaulle et à Robert Schumann.
Comique!

PH


[ PP à PH - "En même temps" ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : Pierre Huet / | 10/04/2018

et pendant ce temps là....

> l'urgence n'est pas de savoir si untel ou un tel nous aime ou pas mais d'abord de savoir ce que signifie catholique : chercher la vérité et non les arrangements :
http://www.lavie.fr/actualite/bioethique/le-cese-vote-un-avis-pro-euthanasie-les-mouvements-chretiens-s-abstiennent-10-04-2018-89360_394.php
"Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a voté mardi 10 avril avril un avis sur la fin de vie préconisant une dépénalisation de l’euthanasie. Les représentants de la JOC, du MRJC et des Scouts et guides de France, membres du CESE en tant qu’organisations de jeunesse, ont décidé de s’abstenir."
Les scouts de France qui embrigadent depuis longtemps les jeunes au développement durable" (c'est-à-dire la bonne organisation du consumérisme afin de le faire durer longtemps) ne défendent pas les malades en fin de vie. Plus de scouts de France dans les paroisses, dehors !
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Écrit par : eric levavasseur / | 10/04/2018

INFORME

> "vivre cahin-caha avec votre côté intempestif et la nécessité que j'aurai d'être dans le temps du pays"... quel sabir ! quel style abscons ! Une vraie bouillie...
Nous chrétiens sommes intempestifs, voire inactuels, voire carrément hors du sens libéral de l'histoire... Nous ne nous occupons que de ce qui est hors du temps, comme chacun sait. Nous sommes même passéistes, au fond... Alors qu'EM "aura" la nécessité 'd'être dans le temps du pays', soit de s'aligner sur les dernières modes et lubies fabriquées par le système marchand mondial.
Cet homme n'est pas étrange : il n'a simplement, comme presque tous les autres politiciens, aucun principe. Il est liquide et prétend tout liquéfier et liquider. Un liquidateur. Une anguille. Une pâte à modeler entre les mains des financiers et des ultra-riches. Du 'slime'. Un truc informe qui glisse sur toutes choses pour la privatiser. Une marée noire. Ne nous laissons pas engluer !
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Écrit par : Alex / | 10/04/2018

ORDRE DES CHOSES

> Ce que vous dites me paraît juste, mais aussi bien ne peut-on pas demander autre chose à un président laïque. Doit-on se féliciter de la bouteille à demi remplie, ou regretter la bouteille à demi vide ?
Pour moi, ce discours, quels qu'en soient les buts de propagande républicaine pour Macron, est inespéré. Les catholiques ne sont plus méprisés, tenus à distance, comme du temps de Hollande, Macron a su trouver certains mots qui ont d'ailleurs hérisser Mélenchon. Et puis, la définition que Macron a donnée solennellement de la laïcité m'a semblé bonne et acceptable.
Bref, une soirée pas tout à fait perdue, même si le discours était bien long - au regard d'un résultat certes insatisfaisant. Mais c'était dans la nature même de l'exercice et de l'ordre des choses (terrestres).
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Écrit par : Bégand / | 11/04/2018

NDDL

> Et pendant ce temps, les forces policières et militaires détruisent des lieux de vie alternatifs à Notre-Dame des Landes. Oh que j'aurais aimé que, face à Micron, se lève une voix comme celle de saint Ambroise !
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Écrit par : Annick / | 11/04/2018

SANS RELÂCHE

> Très bonne analyse, en particulier sur les "trois signaux".
M. Macron est poli et courtois et, soyons honnêtes, il est infiniment préférable d'avoir un Président bien élevé qu'un Président goujat qui s'amuse à insulter et moquer ses concitoyens à cause de leur foi.
Rendons lui donc la pareille et restons polis et courtois en critiquant sa relâche sa politique, catastrophique et contraire à la doctrine sociale de l'Eglise sur à peu près tous les points.
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Écrit par : Thibaud / | 11/04/2018

Thibaud,

> M. Macron a traité les Français qui n'ont pas l'heur d'appartenir à sa classe sociale d'alcooliques, de flemmards et de fouteurs de merde. "Ils ne sont rien". Il est incapable d'aller à l'étranger sans insulter son pays et il a traité les Comoriens puis, en Afrique, des chefs d'Etat de pays souverains, comme jamais un contremaître de plantation de canne à sucre n'aurait osé parler à ses esclaves. Il est brutal, arrogant, insultant, agressif. Il est l'incarnation du racisme social bourgeois et, suite à ses sorties africaines, on peut se demander de quel autre racisme encore.
Nous ne lui devons aucune courtoisie, même s'il utilise les formules des manuels de savoir-vivre quand il lit devant nos évêques des discours sonores et vides comme des grosses caisses.
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Écrit par : Lucas / | 11/04/2018

Lucas,

> vous avez raison, ET EN MÊME TEMPS mon message était déjà à prendre au second degré :)
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Écrit par : Thibaud / | 11/04/2018

MACRON APRÈS SARKOZY

> Pour moi, c'est un Latran II. Macron a voulu faire la même chose que Sarko en plus fin, c'est tout. Franchement, il y a encore des chrétiens qui espèrent quelque chose du politique 2.0?
Par contre, j'ai du mal à comprendre ce que voulaient nos évêques ? L'initiative vient d'eux ?

VF

[ PP à VF - Ce que voulaient nos évêques ? Mettre en lumière les fragilités, face au président des riches et des heureux. Ce fut fait. Mais, pot de terre contre pot de fer, dans les médias le tapage macronolâtre a éclipsé les fragilités. C'était couru d'avance et les évêques (en tout cas la plupart) s'y attendaient. Le hic, c'est que seuls les téléspectateurs de KTO ont eu une vision exacte de ce qui s'est passé ce sopir-là... ]

réponse au commentaire

Écrit par : VF / | 11/04/2018

CAHIN-CAHA

> Oh, ce "cahin-caha" ! J'aime aussi infiniment le "pays", sorti d'un fabliau défraîchi ou d'une brochure sur l'école d'Uriage, et que Macron ressort désormais à toutes ses interventions. Il est évident qu'un conseiller en communication lui a soufflé : "Pays, ça fait très historique, très enraciné, casse l'image du banquier londonien sans attaches et sans lieu ; pays fait penser à paysan, paysage... Proust plus Pétain réconciliés : voilà "en même temps" la totale !" Et il ose, le vilain monsieur, puisqu'il ose tout, notre Talleyrand 3.0.
Mais toute la phrase étant sublime, un sommet, je me permets donc de la sous-titrer puis de la traduire en français : "vivre [nécessité anthropologique chrétienne évoquée dès le premier mot] "cahin-caha" [toujours le "pays", le sol, le Blut und Boden, ô chariot avançant cahin-caha sur les routes d'Amiens à Péronne par une pluie battante, ô pavés désaccordés de Proust, avant que les Ouibus marchant à l'huile de tournesol ne fassent cesser heureusement ce cahotement] "avec votre côté intempestif" [vous êtes quand même restés de gros réacs, et j'avoue que vous avoir vus en 2013 défendre ce qui forme depuis toujours le socle de la civilisation m'a sidéré ; je vous pensais plus évolués. Mais vous n'étiez pas douze ou treize, plutôt nombreux, donc je prends en compte qu'il reste des attardés à remettre dans le train en marche] "et la nécessité que j'aurai d'être dans le temps du pays" [heureusement, les Français, eux, sont plus évolués que vous, les sondages d'opinion le montrent assez].
"Vivre cahin-caha avec votre côté intempestif et la nécessité que j'aurai d'être dans le temps du pays" : "je veux bien faire semblant de vous écouter pour ne pas que vous vous mettiez trop en colère, mais moi je suis moderne, pas réac comme vous, le "pays" aussi est comme moi (et au fond je vous emmer*e)".
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Écrit par : Maxime D. / | 11/04/2018

LES FONDAMENTAUX

> Ce qui regrettable, c'est que l'on s’appesantit sur le discours d'Emmanuel Macron et que l'on finirait par oublier le discours de Mgr Pontier qui a rappelé l'ensemble des fondamentaux des engagements des catholiques.
Aussi, si le discours poli et érudit m'a plutôt réjoui, il n'a en rien répondu à celui du président de la Conférence des évêques de France... Ce fut plus une juxtaposition de discours qu'un véritable dialogue. Et comme Bégand, je souhaite retenir la définition juste qui a été donnée de la laïcité.
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Écrit par : Patrick Pique / | 12/04/2018

> Pour une fois d'accord avec vous.
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Écrit par : PE / | 12/04/2018

PAS DUPES

> merci pour vos analyses de ce discours d'E. Macron aux Bernardins.
Il est intéressant de relever que, pour les uns, le président de la République a tenu un « très brillant sur la laïcité et les relations entre l'Etat et les religions », tandis que pour d'autres, il s'agit d'« un drôle de discours ».
A ce sujet, voici, en complément, cette intéressante analyse d'un blogueur catholique, que vous connaissez sans doute déjà, sur https://phylloscopus.wordpress.com/2018/04/10/eglise-la-drole-doffre-demploi-de-macron/ , dont la pensée peut se résumer ainsi : "Emmanuel Macron n’a pas cherché à dialoguer avec l’Église. Il lui a transmis une offre d’emploi, sans cacher le moins du monde le rapport de subordination qui s’ensuit. Il attend une Église « En Marche », adhérente et soumise à la discipline de son parti. Il a proposé [le 09/04] à l’Église un poste de Chief Humanisation Officer dans la startup France. Ce poste, c’est un job, ou plutôt un stage non rémunéré, sous l’autorité du Président de la République, consistant à lubrifier sa politique en lui assurant un vernis d’humanisme qui servirait à faire taire les râleurs d’un côté et de l’autre. Le service d’humanisme-washing « dont sa politique a besoin »".
En clair, ce discours serait celui d'un "commercial" ou d'un "manager", seule réalité connue par E. Macron. Cela me rappelle l’exemple de « Huguenau », personnage du roman « Les Somnambules » d’Hermann Broch : dans ce roman, les hommes y sont établis dans des systèmes de valeurs différents, aucune entente n’est finalement possible entre eux. Certes, le personnage d' Huguenau converse encore avec autrui, mais il y a cette lettre qu’il envoie, à la fin du livre, à un autre personnage, la veuve Esch, où il s’exprime entièrement dans son langage propre : le langage de l’individu entièrement commercial (https://pepscafeleblogue.wordpress.com/2016/12/09/lavenir-est-il-de-vendre-ce-qui-est-aujourdhui-gratuit/ )

Qu'en pensez-vous ?

Je vous remercie par avance.
En Christ,
Pep's


| PP à Peps - Entièrement de votre avis et de celui de Phylloscopus ! La brillante prestation de lundi soir ne trompe que ceux qui souhaitaient l'être (parce qu'ils ne supportaient pas d'être mal en cour) ]

réponse au commentaire

Écrit par : Pepscafe / | 12/04/2018

COUR

> "La brillante prestation de lundi soir ne trompe que ceux qui souhaitaient l'être (parce qu'ils ne supportaient pas d'être mal en cour)" : intéressante (et piquante) remarque ! Merci !

En Christ,
Pep's
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Écrit par : Pepscafe / | 12/04/2018

SPIDERMAN ?

> J'écrivais "Un truc informe qui glisse sur toutes choses pour la privatiser. Une marée noire. Ne nous laissons pas engluer !"
J'ai retrouvé ce qui était dans mon inconscient :
https://www.youtube.com/watch?v=oqdiN5cFgZs&pbjreload=10
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Écrit par : Alex / | 13/04/2018

@ PP :

> pas Spiderman, mais Venom, son double maléfique et grimaçant, costume noir qui colle à la peau...

Alex


[ PP à Alex - Pardonnez mon incompétence en marvellologie, elle est totale ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : Alex / | 16/04/2018

K.O mental réussi ?

> on m'a dit récemment : ah tiens, je n'ai pas encore entendu le discours de Macron aux Bernardins... éclipsant de fait les interventions de Mgr Pontier et celles indispensables des personnes assumant leurs fragilité !
J'y ai d'ailleurs appris que plusieurs profs de l'ICP faisaient parti de son équipe. Il est donc bien entouré notre président ;-)
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Écrit par : TZ / | 17/04/2018

CLIQUET

> Trop de courtoisie endort.
Une mot présidentiel m'avait frappé: il attend de l'Eglise des "questionnements"...
... donc, bien sur, surtout pas un enseignement!
Cela n'empêchera donc pas le cliquet du pressoir d'avancer. Depuis la loi Veil, ni individuellement, sauf quelques groupes intégro-tradis, ni institutionnellement, les catholiques et l'Eglise ne combattent une loi sociétale, ou plutôt dissociétale, déja votée. Nous nous contentons de nous indigner sur la prochaine, sans effet bien sur, car la classe politique sait que nous voterons bien quoi qu'il arrive.
Permettez un parallèle avec l'attitude des écologistes face aux traités de libre-échange.
Tout à fait en accord avec ce qu'a dit Mgr Pontier, mais regret pour ce qu'il n'a pas évoqué: clause de conscience pour le personnel soignant, montée du communautarisme.
Un proverbe dit: "Morceau avalé n'a plus de goût."
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Écrit par : Pierre Huet / | 17/04/2018

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