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18/02/2018

Lancement de l'espace ' eglise-bioéthique.fr '

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Communiqué de la Conférence des évêques de France :


 

ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA BIOÉTHIQUE
LANCEMENT DE L'ESPACE EGLISE-BIOETHIQUE.FR

À l’occasion des États généraux de la bioéthique lancés le 18 janvier, la Conférence des évêques de France, ouvre un nouvel espace sur son site : eglise-bioethique.fr. La CEF publie des fiches rédigées par le groupe de travail « Église et bioéthique » pour expliquer les enjeux des sujets abordés lors des États généraux.

En mars 2017, à l’issue de leur Assemblée plénière d’automne, les évêques de France lançaient un groupe de travail « Église & bioéthique », placé sous la responsabilité de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes. Ce groupe de travail a proposé une organisation afin que les catholiques puissent débattre entre eux et que tous puissent être pris en compte et écoutés, sans jugement les uns sur les autres et dans un esprit évangélique (voir communiqué « États généraux de la bioéthique : quel monde voulons-nous pour demain ? »).

Une de ses missions résidait dans l’élaboration d’une parole réfléchie, argumentée et livrable en temps opportun à l’occasion des débats publics lors des États généraux de la bioéthique. Cela afin de permettre aux catholiques et à toute personne de bonne volonté d’exercer pleinement leur mission de citoyen en participant au débat pour le bien de tous les français.

Le groupe de travail propose donc aujourd’hui 10 fiches apportant chacune des éclairages sur les enjeux éthiques et scientifiques posés par les différents thèmes de ces États généraux de la bioéthique.

Sont en ligne :

 

 

 

 

Commentaires

LA PAROLE DE L'EGLISE

> Autant pour ceux qui prétendent que "l'Eglise de France ne dit rien". Il suffit d'écouter pour savoir qu'elle dit tout ce qu'il y a à dire. Autant que, et pas plus que...
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Écrit par : a. ancelin / | 18/02/2018

LA C.E.F. ET LES DÉBATS

> Excellente initiative de nos évêques ! Il est notamment très appréciable que le « droit de l’enfant » soit affirmé avec constance et force dans ces fiches, à l’encontre de tous les producteurs d’enfant sans père ou sans mère qui sévissent d’ores et déjà sur ces marchés émergents de l’assistance à la procréation et de la gestation pour autrui.
A cet égard, je pense que nous devrions tous avoir en tête un point crucial à faire valoir si nous sommes amenés à participer aux débats régionaux : celui de la justice dont bénéficieront demain, ou pas, les enfants, les adolescents, les adultes « fabriqués » par des parents et des sociétés ne respectant pas le droit de tout un chacun à connaître ses géniteurs. Sachant bien entendu que la Convention internationale des droits de l’enfant, signée et ratifiée par la France, pose le droit pour chaque enfant, dans la mesure du possible, « de connaître ses parents et d’être élevé par eux » (art. 7) mais ne prévoit en aucun cas la possibilité d’organiser sciemment, au stade de la conception, l’effacement du parent et géniteur.
Par conséquent, quelles réponses les lois de bioéthique en préparation vont-elles prévoir pour tel enfant, tel adolescent, tel adulte en grande souffrance psychologique ou en crise parce qu’il aura été délibérément conçu sans père ou sans mère, sans la possibilité de connaître son vrai père ou sa vraie mère, par des parents et des marchands plus soucieux de spéculer sur la qualité des gamètes que sur la santé psychologique et le bonheur de l’être humain issu de leurs jeux de pipettes ? Des personnes ou sociétés qui, en outre, auront agi au mépris du droit international…
Quand papa ou maman se fait la malle avec Mammon, il faut lui parler le seul langage qu’il comprend : celui du fric ; celui du procès que l'« enfant » fera, à bon droit, demain à ses « parents ». Et donc quels fonds spécifiques, quels budgets l’Etat prévoit-il pour anticiper et réparer, lorsqu'il seront venus au grand jour, les dégâts du transhumanisme en marche ?
______

Écrit par : Denis / | 18/02/2018

+ UN FORUM

> Très bonne initiative
Une amélioration de forme nécessaire en 2018 est d’adjoindre à chaque fiche un forum de discussion, modéré par des spécialistes compétents en doctrine et également formés sur la bonne manière de communiquer.
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Écrit par : Ludovic / | 19/02/2018

@ PP

> Je ne prétends certes pas, dans le post ci-dessus, me faire le porte-parole de la pensée des évêques sur la manière d’aborder ces débats de bioéthique. Mon commentaire traduit simplement une certaine… colère (effort de carême mal engagé, priez pour moi !) devant les réformes préparées par le gouvernement, réformes dont des médias bien informés nous affirment qu’elles sont déjà parfaitement cadrées et balisées par le pouvoir – en sorte que les débats qui viennent de s’ouvrir ne seraient pas censés faire bouger les lignes mais venir comme la cerise sur le gâteau (et sur le catho ?)…
Or donc, il me semble que pointer la judiciarisation à venir des questions de parentalité – laquelle me paraît inévitable vu le contenu des réformes souhaitées –, est une bonne manière de rappeler ministres et parlementaires au sens des réalités.
Le fait est qu’il ne faut rien lâcher, et que nous devons saisir le temps prévu pour ces débats, ces quelques mois qui sont devant nous, pour essayer de faire bouger les lignes.
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Écrit par : Denis / | 19/02/2018

LES MOTS

> PMA pour tous ? la première condition serait de respecter le sens de mots, faute de quoi on est dans la manipulation.
M vient de médical, ce qui veut dire que l'on traite une pathologie. Dans un couple hétérosexuel où l'un des membres a une pathologie touchant sa fertilité le terme est approprié ; dans un couple homosexuel où aucun des membres n'a de pathologie touchant sa fertilité, l'emploi du mot médical est FAUX, on est alors dans la manipulation.
(A.Camus : "Mal nommer les choses, c'est participer aux malheurs du monde")
Comment discuter avec ds personnes qui passent leur temps à falsifier les mots ?
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Écrit par : franz / | 20/02/2018

MENSONGES

> Une demi-vérité est au mieux un demi- mensonge, je dirai même complétement un mensonge, surtout quand il s'y ajoute une volonté manipulatrice.
Quand on énonce "gestation pour autrui" on omet qu'il s'agit d'un acte marchand. Le terme est donc inapproprié, faux, mensonger.
D'autant qu'en général afin de surveiller la grossesse, la femme enceinte est enlevée de son milieu familial et mise dans une résidence spécialisée.
Un terme approprié se devrait de faire apparaître l'aspect marchand et le fait de mettre la mère à l'écart de ses proches.
Il faudrait aussi ajouter que l'on va priver l'enfant de l'allaitement. Je suis surpris que ce fait soit aussi peu [jamais?] mis en avant alors qu'il est maintenant établi que outre les biens faits du lait maternel, la tétée au sein maternel est aussi bénéfique pour le développement de l'enfant.
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Écrit par : franz / | 20/02/2018

Les commentaires sont fermés.