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07/04/2017

Trump vire Bannon, bombarde Assad et défie Moscou / Mélenchon-Macron / La nouvelle traduction du 'Notre Père'

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Le Débat de la semaine de RND (Eric Denimal, Carol Saba et moi) :


 https://radionotredame.net/emissions/legranddebat/07-04-2...

 

Ce que j'ai dit sur le Notre Père (Matthieu 6) :

 

 

La sixième demande (contre "la tentation") est la plus discutée depuis toujours par les exégètes du Notre Père. En effet l'original grec de l'évangile selon saint Matthieu ne dit pas : "la tentation". Il dit : "l'épreuve", πειρασμόν. La phrase grecque complète dit : Καὶ μὴ εἰσενέγκῃς ἡμᾶς εἰς πειρασμόν, ce qui veut dire littéralement : "Et ne nous fais pas entrer dans l'épreuve", demande eschatologique puisque l'Apocalypse selon saint Jean dit : "Je te garderai de l'heure de l'Epreuve qui va venir sur le monde entier", etc.

Mais la Vulgate de saint Jérôme, à la fin du IVe siècle, a cru devoir traduire πειρασμόν par : "tentation". Ce glissement de sens est demeuré au fil des siècles jusqu'à nos jours, et persiste dans la traduction liturgique nouvelle.

D'autre part, la Vulgate a cru devoir traduire  μὴ εἰσενέγκῃς ἡμᾶς  par "ne nos INDUCAS" : autre glissement de sens, semblant dire que Dieu pourrait nous "induire" au mal. Chose impossible, comme le souligne l'épître de saint Jacques : "Dieu ne peut être tenté de faire le mal, et il ne tente lui-même personne" !  

Ce glissement de sens - "inducas" -  avait été contourné par la version française traditionnelle, très libre : "Ne nous laisse pas succomber à...".

Mais il fut exhumé, et aggravé, par la traduction AELF de 1970 ("Ne nous soumets pas"), à la fois éloignée de l'original et suspecte sur le plan théologique.

La nouvelle traduction AELF - qui va entrer prochainement dans l'usage liturgique -  dit : "Ne nous laisse pas entrer en tentation". C'est beaucoup plus proche de l'original, et ça évite le piège théologique. Alleluia : Dieu n'a plus l'air de vouloir nous tenter lui-même... La tentation redevient le fait de celui qui (ou de ce qui) en sera l'instrument.

D'autant que cette phrase est inséparable de la suivante : "Et délivre-nous du mal" - ou plus probablement : "du Malin", comme dans la prière essénienne de Qumrân qui dit : "Qu'aucun satan n'ait le pouvoir de m'égarer loin de ta voie".

 

 

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Commentaires

COMBAT SPIRITUEL

> J’ai écouté « Le Débat de la semaine » ce matin, et je partage évidemment l’argument selon lequel Dieu ne tente personne.
Je m’interroge simplement sur une nuance peut-être absente de la formule retenue – que j’avais pourtant acceptée comme une évidence quand elle nous a été annoncée.
Ainsi, vous ayant écouté tous les trois ce matin, j’ai l’impression que la formulation grecque d’origine est plus riche : il s’agit certes de « ne pas entrer en tentation », mais le sens littéral d’« épreuve » plutôt que de « tentation », apporte un nouvel éclairage, donne une plus grande profondeur de champ.
En énonçant « ne nous laisse pas entrer dans l’épreuve », la prière dit aussi : ne nous laisse pas consentir à la tentation et donc au péché, ce qui nous ramène à la formule anciennement retenue de « ne nous laisse pas succomber à la tentation ».
Bref, j’ai maintenant le sentiment que dans « ne nous laisse pas entrer en tentation », il y a l’idée sous-jacente d’un refus du combat spirituel à mener. C’est comme si nous disions à Dieu : épargne-nous le combat, fais en sorte que nous échappions au combat… Refuser le combat spirituel : est-ce bien le sens de notre vocation chrétienne ?
Erreur théologique et morale, scrupule inutile de ma part… ? Dites-moi la vérité, toute la vérité !

Denis


[ PP à Denis :
- Je ne saurais vous dire "toute la vérité", ça me dépasserait de beaucoup. Mais si l'on conserve le mot "tentation", le sens de la demande paraît clair : "ne nous laisse pas nous approcher délibérément du mal". La Bible protestante du Semeur traduit : "Garde-nous de céder à la tentation", et voit dans la phrase grecque un sémitisme qui peut se traduire par
"fais que nous n'entrions pas dans la tentation"... "Satan est un chien enchaîné dont on s'approche à nos risques et périls", disaient les vieux maîtres spirituels chrétiens.
- Quant au combat spirituel, le P. Duloisy (exorciste du diocèse de Paris) le définit ainsi : "Chaque homme doit déployer l'énergie de sa volonté pour ne pas s'égarer sur des chemins de perdition." Ce qui ramène au sens ci-dessus : "ne nous laisse pas nous approcher délibérément du mal".
- Si l'on adopte le mot "épreuve", le sens de la demande est plus obscur. S'agit-il encore du combat spirituel ? ]

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Écrit par : Denis / | 07/04/2017

DISCUSSION

> « littéralement », littéralement... Je m'intéresse beaucoup aux questions de traduction, j'ai suivi une formation de traducteur, et j'ai de la littéralité une notion plus élaborée. Je garde des doutes sur la nouvelle formule « ne nous laisse pas entrer en tentation », qui me semble souffrir d'un manque de clarté. (« ne pas laisser entrer » signifie bien ne pas soumettre, du point de vue d'un Dieu omnipotent... Non ?)
(D'autre part, je constate que si on entre dans des considérations comme les vôtres, la traduction anglaise serait également à réviser...)
La traduction de 1970 pouvait sembler suspecte si on y mettait de la mauvaise volonté... (de même que l'expression « induire en tentation »...)
Dans la dernière édition du dictionnaire de l'Académie française, à l'entrée « induire » je lis :
« Dans l' Oraison dominicale, Ne nous induisez point en tentation, Ne permettez pas que nous soyons tentés au-dessus de nos forces. »
Je vois quant à moi une équivalence assez nette entre « induire en tentation » et « mettre à l'épreuve ».

Ghislain


[ PP à GB :
- Cette équivalence n'existe pas aux yeux de théologiens.
La théologie est une science précise !
- D'autre part, "traduire" les évangiles n'est pas simplement de la "traduction". C'est un très difficile et complexe exercice, sachant que les "originaux" grecs sont eux-mêmes la transposition d'une pensée conçue en araméen antique, langue où règne la polysémie (comme en hébreu antique). Le contexte, notamment, joue donc un rôle essentiel pour la bonne mise en perspective.
- Si l'on additionne cette difficulté et les exigences de la théologie latine, et si l'on y ajoute les nécessités de la re-traduction d'âge en âge si l'on veut évangéliser, on comprend le pourquoi de problèmes comme celui de la sixième demande du "Notre Père"... ]

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Écrit par : Ghislain / | 07/04/2017

> Dans le « Wiktionnaire », je lis :
« Dieu, ne nous induisez point en tentation, ne permettez pas que nous soyons tentés » (« tentés », dans ce sens-là, signifie bien « mis à l'épreuve »).
______

Écrit par : Ghislain / | 07/04/2017

PAS D'ACCORD

> Je veux bien que « traduire » les évangiles ne réponde pas aux mêmes exigences que l'exercice de traduction en général.
Mais vous ne m'ôterez pas de l'idée qu'à ce moment-là la traduction anglaise « lead us not into temptation » est également mauvaise !
Il me semble que si les efforts d'évangélisation se portent sur une énième traduction de la « sixième demande », ils sont mal dirigés !
J'aurai beaucoup de mal à me faire à cette nouvelle formule...

Ghislain


[ PP à Ghislain
- Nous percevons donc les choses différemment : je n'ai jamais pu me faire à "ne nous soumets pas", et j'accueille la nouvelle formule avec soulagement. Je l'emploie d'ailleurs déjà: depuis la parution de la Bible AELF en 2013.
- L'évangélisation s'accommode mal du flou dans les formulations de la foi. Le verbe "soumettre" était la source de quiproquos graves. ]

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Écrit par : Ghislain / | 07/04/2017

"GARDE-NOUS"

> Je ne suis pas théologien, ni exégète, mais le “ne nous soumets pas à la tentation” ne m’a jamais convenu. Je lui ai depuis longtemps substitué : “garde-nous de la tentation”.
Je conviens que ce n’est pas tout à fait catholique, mais pour moi ça a plus de sens dans ma prière.
______

Écrit par : Alain / | 07/04/2017

SAINT JÉRÔME

> Vous allez me trouver bien insistant, mais alors vous devez considérer que la traduction de saint Jérôme (patron des traducteurs), qui a donné lieu à tant de traductions fautives (« führe uns nicht in Versuchung », etc.), était elle-même mauvaise.
Induire en tentation n'est pas induire au mal.
Je constate néanmoins que les traductions dans d'autres langues (issues de la traduction de la Vulgate), sont elles aussi considérées comme équivoques par certains. Cependant on n'a pas jugé utile de changer de formule.

Ghislain


[ PP à Ghislain :
- Mais oui, saint Jérôme a commis un glissement en remplaçant "épreuve" par "tentation", qui n'ont pas le même sens en théologie.
Et comme c'était la Vulgate, ce glissement a été canonique un peu partout pendant des siècles. (Et le demeure, malgré les objections récentes des exégètes et des linguistes).
Et c'est bien pourquoi la traduction française traditionnelle avait préféré tourner le dos au problème, en disant : "ne nous laisse pas succomber à", ce qui n'était pas du tout le "ne nos inducas in" de saint Jérôme... ]

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Écrit par : Ghislain / | 07/04/2017

CARMIGNAC

> Avez-vous lu "A l'écoute du Notre Père" de l'abbé Jean Carmignac ? Celui-ci discute longuement de ce problème de traduction. Il fait observer, en particulier, que la traduction de "peirasmos" par "épreuve" n'est pas satisfaisante sur le plan philologique. En effet, "peirasmos" signifie plus souvent "tentation" que "épreuve": d'ailleurs, "peirazôn" désigne couramment le "tentateur"dans le Nouveau Testament. La traduction que propose finalement Carmignac est "garde-nous de la tentation". Il la justifie en émettant l'hypothèse d'un substrat sémitique, hypothèse tout à fait raisonnable dans la mesure où le Christ parlait lui-même hébreu ou araméen. Alors que les verbes indo-européens utilisent une voie active et une voie passive, les verbes sémitiques peuvent se construire au factitif par l'adjonction d'un préfixe : passer un verbe au factitif comme le verbe "manger" cela donne "faire manger"; avec "agir", cela devient "faire agir"; avec "entrer", cela devient "faire entrer"etc. Le problème est que la négation d'un verbe factitif à l'impératif produit une ambiguïté puisque "ne pas faire que" et "faire que ne pas" ont la même forme. C'est ainsi que en hébreu ou en araméen, "fais que nous ne soyons pas induits en tentation" et "ne fais pas que nous soyons induits en tentation" ont se disent exactement de la même manière. D'où une ambiguïté hébraïque qui a conduit à la formule grecque inacceptable théologiquement (cf. L'épître de saint Jacques que vous citez) si on la traduit littéralement comme l'a fait saint Jérôme dans la Vulgate. Dernière remarque : Carmignac a produit des travaux remarquables qui méritent d'être redécouverts. Le fait que son étude du Notre Père ne soit pas plus connue est tout bonnement déplorable voir scandaleux si, comme je le crains, la mise sous boisseau de ses écrits n'est pas le fruit du hasard mais de la malhonnêteté intellectuelle...

FC


[ PP à FC :
J'ai le plus grand respect pour le P. Carmignac et le combat difficile qu'il a mené.
Mais sur 'peirasmos', son avis est contrebattu par celui des autres exégètes, qui ont examiné la totalité du problème sous l'angle linguistique.
1. En grec ancien profane (où il semble très rare : 3 occurrences connues), le mot 'peirasmos' n'est jamais attesté au sens moral : toujours au sens d' "épreuve" (du voyageur), voire d' "expérience" médicale ;
2. Le mot 'peirasmos' n'apparaît massivement, comme néologisme, que dans la Bible des Septante (19 occurrences) : et même là il est utilisé au sens d' 'épreuve' ou 'mise à l'épreuve' ; pas au sens de 'tentation', radicalement différent du sens de 'mise à l'épreuve' dans le contexte biblique.
3. Quant au verbe 'peirazein', attesté 60 fois dans la Septante, il traduit chaque fois le verbe hébreu NSH dont le sens premier est "mettre à l'épreuve" : p. ex. Genèse 22,1, la "mise à l'épreuve" archétypale d'Abraham.
4. « En fait, la traduction de 'peirazein' par "tenter" et de 'peirasmos' par "tentation' n'est, dans la plupart des cas, qu'une habitude » (Marc Philonenko, de l'Institut, 2001).
5. La traduction "ne nous fais pas entrer dans l'épreuve" fut adoptée par une autorité exceptionnelle comme Jacqueline de Chevigny, en religion soeur Jeanne d'Arc (1911-1993, collaboratrice de l'Ecole biblique de Jérusalem), dans son 'Matthieu' bilingue (Belles Lettres - DDB, 1987). Soeur Jeanne d'Arc fut la seule femme du comité de révision de la Bible de Jérusalem. ]

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Écrit par : FC de Lyon / | 07/04/2017

EN ATTENDANT L'AVENT

> Je me réjouis comme vous de l'enterrement de première classe du « ne nous soumets pas ». Formule bâtarde parce qu'œcuménique – c'est hélas l'effet du compromis façon TOB.
Je ne crois pas cependant que le « glissement de sens » que vous évoquez entre le grec et le latin soit le nœud du problème : εἰσφέρω ("porter dans"/"introduire") d'un côté, induco ("conduire dans"/"introduire", bien avant "induire") de l'autre... La vérité est que le grec induit déjà un glissement de sens, dès lors que l'on oublie de tenir compte du substrat sémitique sous-jacent à Mt 6,13.
Comme vous j’utilise déjà la nouvelle formulation – dans ma prière privée, du moins, en attendant l’Avent prochain. Elle est indéniablement plus satisfaisante, d'autant qu'elle enrichit le sens de la demande en renvoyant à deux aspects de l'épreuve : celle que l'on subit – la tentation classique – mais aussi celle à laquelle on soumet Dieu, comme les fils d'Israël au désert s’en étaient rendus coupables à maintes reprises.
« [Moïse] donna à ce lieu le nom de Massa (c’est-à-dire : Épreuve) et Mériba (c’est-à-dire : Querelle), parce que les fils d’Israël avaient cherché querelle au Seigneur, et parce qu’ils l’avaient mis à l’épreuve, en disant : “Le Seigneur est-il au milieu de nous, oui ou non ?” » (Ex 17,7 – trad. AELF). Et la Vulgate de traduire : « et vocavit nomen loci illius Temptatio… ».
Ainsi, « ne nous laisse pas entrer en tentation » se donne à comprendre non seulement comme « ne nous laisse pas succomber lorsque nous serons mis à l’épreuve » mais aussi comme « ne nous laisse pas Te mettre à l’épreuve à notre tour » – quand par exemple on s’enferre dans le péché.
Au passage, je recommande vivement à tous de visionner sur KTO la série d'émissions de "La Foi prise au mot" consacrée, pour le présent carême, au Notre Père. Celle de dimanche prochain devrait être intéressante !

AC


[ PP à AC - Merci de cet avis. Mais n'oublions pas l'importance de l'autre "glissement de sens" : d' 'épreuve' à 'tentation'... ]

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Écrit par : Albert Christophe / | 07/04/2017

DÉBAT

> Je reproduis ici (de Facebook) une question et la réponse que je propose :

► Jean-Pierre Isnard - J'aime bien votre retour à l'origine grecque "Et ne nous fais pas entrer dans l'épreuve". Mais j'ai aussi apprécié l'avis donné hier sur RND par l'orthodoxe de service qui précisait qu'il fallait affronter l'épreuve et non l'éviter à tout prix, comme semble l'indiquait cette traduction. Qu'en pensez-vous ?

► Patrice de Plunkett - Le débat est ouvert. Il est eschatologique. Le verset 3:10 de l'Apocalypse (traductions Crampon, Jérusalem, TOB, AELF, Chouraqui, Tresmontant, Semeur, Darby, Bible annotée...) dit : "Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai à l'heure de l'Epreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre..."
Il ne s'agit donc pas de nous garder "de l'épreuve", mais "à l'heure de l'épreuve". Tout chrétien (sauf les pélagiens) sait que Jésus a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire..." Dans cette perspective il ne s'agit pas d'esquiver l'épreuve, mais de ne pas croire que nous pouvons l'affronter par nos seules forces. C'est ce que j'aurais dû répondre à "l'orthodoxe de service", mais je n'y ai pensé qu'après coup !
______

Écrit par : PP / | 08/04/2017

DENIMAL

> Sur "Sans moi vous ne pouvez rien faire", il me semble avoir entendu Eric Denimal dire quelque chose qui allait dans ce sens lors de votre débat d'hier, évoquant le danger que court qui se croit seul maître de soi.
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Écrit par : Sven Laval / | 08/04/2017

CARMIGNAC

> Il me semble me rappeler que l'abbé Carmignac insistait justement sur la place de la négation "Fais que nous n'entrions pas en tentation", plutôt que "Ne nous laisse pas entrer en tentation", ce qu'il traduisait plus littérairement par "Garde-nous de consentir à la tentation".
______

Écrit par : Michel de Guibert / | 10/04/2017

L'ÉMISSION

> L’émission de dimanche dernier que j’évoquais (visible sur http://www.ktotv.com/video/00143467/delivre-nous-du-mal ), qui clôture l’étude détaillée du Notre Père, s’est avérée décevante. Il eut fallu inviter un solide exégète, mais le sujet de la nouvelle traduction a été expédié assez vite.
Régis Burnet était de toute évidence beaucoup plus intéressé par la dernière demande, orientant le débat sur une interrogation un peu large autour de l’énigme/mystère du mal (avec ou sans majuscule).
Or, c’est une erreur de dissocier les deux dernières demandes du Notre Père, qui ne peuvent être comprises l’une sans l’autre, du fait de la conjonction « mais » qui les articule (et le grec est cette fois sans ambiguité !). Les invités l’ont d’ailleurs plus ou moins rappelé, exposant avec pertinence le mécanisme de la tentation, sa frontière plus ou moins glissante d’avec le péché (quand on commence comme Ève à « discuter avec le serpent »).
Malheureusement, le mot « épreuve » n’a pas été cité. Bien dommage.
En revanche, j’ai beaucoup aimé le volet d’il y a deux semaines :
http://www.ktotv.com/video/00143462/notre-pain-de-ce-jour

AC


[ Pp à AC - N'ayant pas vu les émissions précédentes, j'ignore s elles ont (ou non) abordé le sujet de la nouvelle traduction. Si non, c'est bizarre : ce changement de mots n'est pas sans importance pour le public de KTO. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Albert Christophe / | 10/04/2017

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