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01/12/2016

Sous le plan Fillon, le sabordage de la Sécurité sociale

fillon,sécurité sociale

...prôné depuis vingt ans par les assureurs et le Medef :


 

 

Quand on connaît l'attachement de l'Eglise à la solidarité sociale, l'idée de voter Fillon se révèle "non cathocompatible". Sauf si le catho cesse d'être catho quand arrivent les élections ?  Cette posture de phare à éclipse serait peu glorieuse. Mais le pire serait d'entendre ces éclipsés (ou éclipseurs) prétendre que leur obscurité est une lumière - et qu'on est plus fièrement catho quand on éteint le Magistère. Certains le disent pourtant.

En revanche d'autres sont lucides. Cherchant à s'informer, ils lisent autre chose que Valeurs actuelles. Mettant en pratique le précepte thomiste de "s'élever à l'indifférence des sources" (le vrai étant vrai d'où qu'il vienne), ils vont jusqu'à fréquenter des sites infréquentables : Mediapart, par exemple, où l'on hait les "cathos"... mais où la plupart des catholiques (ceux qui admettent que la réalité est la même pour tout le monde) peuvent trouver des analyses intéressantes.

Le 30 novembre, Mediapart (Laurent Mauduit)  disséquait le plan Fillon-Castries sur la Sécurité sociale. Mauduit centre son analyse sur un fait : "le 'brainstorming' autour de ce projet, conduit par François Fillon et certains milieux patronaux qui sont proches de lui". Un brainstorming traduit, dans Les Echos du 25/11, par le "porte-parole santé" de M. Fillon, le Pr Stoppa-Lyonnet : il s'agit d'achever de confier au "marché" (assurances privées et mutuelles "devenues pour beaucoup des organismes financiers mutants", écrit Mauduit) la couverture des risques "légers". Notion floue, extensible, cette "légèreté" inclut des domaines lourds et chers. 

Mesurons la gravité du projet, écrit Mauduit : "il s'agit bel et bien d'une privatisation, au moins partielle, de l'assurance maladie."  D'autant que les tarifs médicaux cesseront d'être encadrés...

"Danger immense" pour des millions d'assurés sociaux des classes moyennes, mais "aubaine pour les assureurs privés" (constate l'article de Mediapart), le plan Fillon est une américanisation : régression inouïe pour les Français, mais prônée depuis longtemps par des grands patrons des assurances. Ainsi Claude Bébéar et son plan de "Sécurités sociales privées" (1990).... Denis Kessler et son mot d'ordre : "défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance" (Challenges, 4/10/2007)... Henri de Castries et l'Institut Montaigne (né d'Axa)...Or  le programme Fillon en la matière trouve son origine dans une note de cet institut, lobby libéral présidé par M. de Castries, ex-PDG d'Axa, président des Bilderberg et alter ego de M. Fillon.

Concernant l'assurance maladie, la note Montaigne (mai 2010) préconise de socialiser les pertes (sur les insolvables maladies de longue durée) et de privatiser les profits (sur les "petits" risques, solvables). Mauduit rappelle que cette note - à laquelle ont pris part des assureurs - fut reprise et développée en décembre 2010 dans un rapport du Medef proposant d'abolir la logique de solidarité au profit d'un système de santé à deux vitesses : la couverture de la plupart des risques (évacués dans la catégorie "légers") serait objectivement réservée aux Français ayant les moyens de s'offrir des assurances privées. Les autres tomberaient dans une situation à l'américaine, formidable iniquité à laquelle l'administration Obama avait voulu remédier - mais avec une maladresse et des dérapages idéologiques qui ont gâché l'opération.

Notons au passage que le rapport du Medef propose - discrètement - que même les "ALD" (cancers et autres maladies de longue durée) ne soient plus couvertes que partiellement. Ceux qui ne pourront pas payer n'auront qu'à mourir, comme aux Etats-Unis. Une dérégulation de l'euthanasie - autre idée fixe des libéraux - sera là pour les y aider, même si le Medef a la décence [*] de n'en pas parler.

Si M. Fillon gagne, M. de Castries sera bien placé - selon la rumeur - pour devenir ministre de l'Economie. Reste néanmoins à remporter l'élection présidentielle :  et ça, ce n'est pas garanti. Trois millions de bourgeois qui ont voté à la primaire peuvent-ils entraîner quarante autres millions de Français à partager la vision  CSP+  de l'existence ?

 

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[*]  Dire : la "common decency" ; ça fait réacs délurés ayant lu Orwell (mais bossant chez Beigbeder). 

 

 

Commentaires

LES LABORATOIRES

> Il y a de fait un vrai problème avec la Sécurité Sociale aujourd'hui : une véritable manne financière pour les laboratoires pharmaceutiques qui peuvent ainsi écouler des quantités invraisemblables de "médicaments" inutiles et dangereux, prescrits par des médecins (dé)formés par ces mêmes laboratoires ; des patients qui consomment d'autant plus facilement que le coût de la prestation médicale est caché ; une diabolisation de toutes les formes de médecines alternatives ; sans même parler du remboursement de l'IVG.
Mais on se demande si le remède Fillon n'est pas pire que le mal !
Il me semble d'ailleurs que nombre de problèmes ont leur source bien en amont, et n'ont donc pas de solution politique toute faite : il y a une telle perte du sens social (du lien social qui implique une bienveillance et une confiance a priori envers ses concitoyens qui produit entraide et respect) qu'on ne peut réussir à faire tenir ensemble une dissociété aussi éclatée.
Évidemment, cela est tout à l'avantage du marché qui peut ainsi marchandiser des aspects entiers de nos existences autrefois pris en charge par les solidarités sociales naturelles...
Il y a donc un gros travail d'éducation à fournir en même temps que de libération (je n'ai pas dit libéralisation !) de l'emprise du marché sur nos existences.
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Écrit par : Pema / | 01/12/2016

PAS LÀ

> Fillon brille par son absence ces jours-ci à l'Assemblée Nationale alors que l'on y discute du projet délirant et hystérique du gouvernement qui veut pénaliser toute information non pro-avortement. Dommage, Fillon aurait pu manifester quelque conviction au moins partielle sur cette question ! Il n'a pas encore gagné l'élection présidentielle, qu'il prenne garde.
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Écrit par : B.H. / | 01/12/2016

FINANCIERS

> A l'instant, je trouve ceci sur Facebook
http://www.parismatch.com/People/Marie-Charles-Antoine-Edouard-et-Arnaud-qui-sont-les-enfants-de-Francois-Fillon-1124267.
Belles études... mais pas (encore) de scientifique, ni d'artiste, ni de médecin, ni de religieux, ni de militaire..... rien que du financier.
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Écrit par : Pierre Huet / | 01/12/2016

CEUX POUR QUI LES FRANÇAIS VONT PEUT-ÊTRE VOTER

> Merci Patrice pour ce billet clairvoyant, toutefois:
tout cela serait d'un enjeu susceptible d'être relativisé, d'ailleurs n'ayez aucun doute, les propos de campagne d'ici la présidentielle se chargeront de le faire (ben voyons...), néanmoins l'INSEE, peu citée par le personnel politique sur ces statistiques-là, nous place devant un état de fait méritant considération avant de glisser quelque bulletin que ce soit dans l'urne:
1 / L'espérance de vie en bonne santé diminue en occident, au mieux stagne en France autour de 61 ans pour les hommes, 63 pour les dames.
2 / L'espérance de vie tout court, qu'on disait s'accroître indéfiniment, stagne, ralentit ou régresse: ainsi, à titre d'exemple, un jeune américain (des USA), a, depuis 2008, une espérance de vie moindre que celle de ses propres parents.
Votez pour ceux qui souhaitent prolonger le nombre de trimestres cotisés avant d'avoir droit à la retraite, vous savez pour qui, pour quoi vous votez.
Accessoirement, voyez à quoi ressemble un maçon cinquantenaire, un carreleur soixantenaire, et prétendez, avec la plupart des candidats déclarés à la présidentielle, "qu'on vit plus vieux, donc il faut travailler plus tard, et que la pénibilité est impossible à mettre en pratique législative avec effets tangibles, etc...".
Voyez aussi les effets des "amiantes" d'aujourd'hui, stress, harcèlement, mal au dos, etc... peu qualifiés en pathologie du travail quand ils le sont, en d'autres termes quasi-jamais reconnus, et pensez avec le courant mainstream que toute mesure de solidarité nationale, au sens du Conseil de la Résistance, doit être abolie: Oui, on parle de ceux pour qui, de tous bords, les français sont sur le point de valider leurs votes.
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Écrit par : Aventin / | 01/12/2016

LES FINALITÉS

> Pema soulève un vaste sujet !
On parle beaucoup des effectifs de fonctionnaires et des dépenses de protection sociale.
Mais avant de se demander de combien on taille, il faudrait peut-être s'occuper des finalités des moyens mis en oeuvre et de la clarté des fonctionnement des administrations.

PH


[ PP à PH - Exactement. ]

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Écrit par : Pierre Huet / | 01/12/2016

PAS PLUS QUE ÇA

> Tout à fait d'accord avec votre conception "catholique" de la maïeutique. Le programme économique de Fillon n' est pas plus inspiré que ça par la DSE c' est entendu. Pour autant faut il ériger le "monopole de la sécu" comme horizon indépassable du bien commun ? (Même punition avec l Education Nationale ?) La solidarité irresponsable qui n'a plus grand chose à voir avec les mythes fondateurs qui ont porté nos institutions n'est elle pas plus perverse qu'une volonté réformatrice discutable mais assumée ?

Philippe


[ PP à Philippe :
Une chose est de constater que le système doit être refondé. Une autre chose serait d'abolir le principe même de solidarité nationale et intergénérationnelle !
Or c'est de ça qu'il est question dans le plan libéral ourdi chez Castries & Cie...
L'idéologie libérale récuse cette dimension de solidarité. Elle ne veut connaître que la rentabilité marchande dans l'instant présent, et elle traite la personne humaine comme une variable d'ajustement.
Tout à fait d'accord pour changer les choses : mais dans le sens d'une solidarité repensée. Pas dans le sens d'une liquéfaction du social... ]

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Écrit par : Philippe / | 01/12/2016

AUCUN

> Le problème n'est pas Fillon qui est cathocompatible ou pas...
Le problème cest qu'aucun des candidats n'est cathocompatible.
Et depuis des lustres...
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Écrit par : Gégé / | 01/12/2016

LES LABORATOIRES

> Ce qu'il faut attaquer, ce sont les laboratoires pharmaceutiques qui ont fait pression pour empêcher la campagne de Médecins du Monde de juin 2016, non la Sécu qui se retrouve otage de ces laboratoires. https://leprixdelavie.medecinsdumonde.org/fr-FR/ (au hasard, une de leurs affiches titre ceci: "Une leucémie c'est en moyenne 20000% de marge brute")
Je compte aussi aller voir "La fille de Brest" sur le scandale du Médiator,-si certains l'ont vu?- et avec notre petite Nuit Debout Saint-Omer, nous organisons en janvier une séance autour du film "La Sociale", avec débat à l'issue. Histoire de découvrir l'esprit des fondateurs de la Sécu. Ce qu'on n'avait pas prévu, c'est que Fillon nous ferait de la publicité !
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Écrit par : Anne Josnin / | 01/12/2016

SOPHISTE

> François Fillon est un libéral, c'est donc un as de la sophistique. Leur raisonnement sur ces questions de modèle social tient à peu près comme ceci: le modèle social, va mal, il faut donc le sauver pour cela il faut lui appliquer un traitement ( qui en réalité le détruira), et on dira qu'on l'a sauvé.
En réalité on aura rien sauvé du tout, on aura détruit le modèle social français.
Dans 'Tintin et le Lotus bleu cela donne ce type qui a perdu la raison et qui poursuit le reporter belge avec un sabre en disant: "pour trouver la voie, il faut vous couper la tête..."
https://www.qwant.com/?q=pour%20trouver%20la%20v%C3%A9rit%C3%A9%20il%20faut%20vous%20couper%20la%20t%C3%AAte&t=all&o=0:15dece08aea1b4e72de74c2c933c178a
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Écrit par : ND / | 01/12/2016

SCANDALES

> La politique de santé actuelle est passée aux mains des mégas firmes pharmaceutique qui ont un pouvoir immense du fait des dizaines de milliards qu'ils brassent. la santé ne devrait être guidé que par le bien commun et non le profit...
Hélas les scandales sanitaire à répétition depuis 30 ans montrent bien le contraire, et il est plus en plus difficile de s'informer objectivement tellement les conflits d’intérêt sont nombreux. Heureusement il reste quelques intègres et lanceurs d'alerte, mais pour combien de temps ?...
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Écrit par : Tangui / | 02/12/2016

FACTURES

> Il y a quand même des mystères dans le domaine des dépenses de santé. On parle de l'industrie pharmaceutique: ce ne sont pas des enfants de choeur, mais ce secteur ne représente qu'environ 15% des dépenses de santé. Le plus gros morceau est la technostructure hospitalière. Comment comprendre qu'un hôpital public facture 780€ par jour en chirurgie et qu'à 15km un clinique privée à but lucratif ne facture que 380€? D'ou cela vient-il? Je ne donne pas de nom ici mais peux le faire!
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Écrit par : Pierre Huet / | 02/12/2016

DANS QUEL SENS

. Certains sites vous reprochent de défendre la sécurité sociale qui n'est pas exempte de critiques aussi.
Je suis d'accord avec eux sur le constat sur la sécurité sociale
Le souci c'est que ce n'est sûrement pas le medef qui va fonder des œuvres inspirées de la DSE: je connais trop bien le fonctionnement des grandes multinationales d'assurance pour savoir que ce sont des machines à faire du fric
Comme le disait JP2, le profit est y indicateur de bonne santé. Aujourd'hui il est devenu une fin en soi !

Ludovic


[ PP à L. :
- Que le principe de la solidarité soit la bête noire de sites de zozos récitant leur vieux manuel d'école de commerce, c'est logique (quoique non catho-compatible).
- Que la Sécu doive être réformée, c'est évident.
Mais réformée dans quel sens ? Si c'est dans le sens d'une négation de la solidarité, la réforme est inacceptable moralement, socialement et économiquement... ]

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Écrit par : Ludovic / | 03/12/2016

MUTUALITÉ

> Entre privé et étatique, il y a un espace: la mutualité, ou peuvent se rencontrer les exigence sociales du pape François et la méfiance envers l'étatisme de Pie XII.
http://www.chretiensdanslacite.com/2016/12/antiliberal-donc-contre-la-securite-sociale.html

PH


[ PP à PH - A condition que les institutions mutualistes restent... mutualistes (donc à contre-courant). Ce n'est hélas pas le cas d'un certain nombre, phagocytées par le système... ]

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Écrit par : Pierre Huet / | 04/12/2016

@ PP

> Oui, ce n'est que trop vrai, certaines sont devenues de vulgaires compagnies d'assurances libérales, d'autres des vecteurs de la "dissociété" libertaire. C'est un vaste sujet.
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Écrit par : Pierre Huet / | 05/12/2016

FRATERNELLES MUTUELLES

> Les mutuelles sont en effet des officines politiques dirigées par des frères, avec règne du copinage qui ne favorise pas forcément la mutualité des assurés
Au final on a le choix impossible avec un savant mélange de monstre bureaucratique, magouilles politiques et argent roi, à degrés divers suivant la solution choisie
N'oublions pas que le paradis n'est pas de ce monde...
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Écrit par : Ludovic / | 05/12/2016

à P.H. :

> "On parle beaucoup des effectifs de fonctionnaires et des dépenses de protection sociale. Mais avant de se demander de combien on taille, il faudrait peut-être s'occuper des finalités des moyens mis en oeuvre et de la clarté des fonctionnement des administrations."
Pour avoir été présent lors de conseils départementaux je peux vous dire qu'effectivement, il faut réfléchir avant de faire haro sur les fonctionnaires en surnombre (et cela rejoint votre réflexion sur les hôpitaux).
J'ai assisté à un conseil où l'on nous annonçait la fermeture de classes voire de petites écoles primaires rurales (trop chères), mais par contre, 45 minutes plus tard, on nous annonce le doublement du budget du numérique dans les collèges et la création d'une commission pour le changement du mobilier des classes afin de le rendre conforme à la réforme (travail en îlot par exemple). Et là, le budget est impressionnant (alors qu'il suffit, pour ceux qui le souhaite, de coller deux tables de classes et vous avez votre îlot).
J'ai vu arriver la dite commission et le mobilier ensuite dans mon établissement alors que l'on n'en avait pas besoin...
Mais là, on touche à une certaine forme de corruption (entreprises de copains pour l'équipement informatique, etc.) ou à l'effet de mode. Les dépenses publiques explosent car il n'y a pas de vrai contrôle sur l'utilisation des fonds.
Quant à la subsidiarité, il me semble qu'au début, la sécurité sociale était gérée par les partenaires sociaux, non?
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Écrit par : VF / | 05/12/2016

@ PH

> "Entre privé et étatique, il y a un espace: la mutualité, ou peuvent se rencontrer les exigence sociales du pape François et la méfiance envers l'étatisme de Pie XII."
Dans la fonction publique, l'assurance maladie (qui relève néanmoins du "régime général") est prise en charge exclusivement par les mutuelles (certaines interministérielles, d'autres propres à un ministère ou à un établissement public). Ces mutuelles gèrent la part "sécurité sociale" des remboursements, à laquelle elles ajoutent une part "mutuelle"...
Dans les faits, le système fonctionne ... moyennement (délais de remboursement souvent importants, garanties au mieux "moyen de gamme"), et il est quasi impossible de choisir une mutuelle privée, en ne restant affilié à sa mutuelle fonction publique que pour les remboursements "sécurité sociale".
Pour ma part, j'ai été amené à m'affilier à une deuxième mutuelle, en plus de ma mutuelle "principale". Compliqué...
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Écrit par : Feld / | 06/12/2016

@ Feld

> C'est ce que faisait remarquer PP :
"A condition que les institutions mutualistes restent... mutualistes (donc à contre-courant). Ce n'est hélas pas le cas d'un certain nombre, phagocytées par le système..."
Certaines mutuelles "Santé" sont des bureaucraties et des "fromages" syndicaux. D'autres, couvrant les risques auto et domestiques, élargies à une clientèle générale (dérégulation européenne), se veulent "assureurs militants" sur le plan sociétal et sont aussi des "fromages" syndicaux et fraternels.
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Écrit par : Pierre Huet / | 07/12/2016

D'UN MÉDECIN, SUR FACEBOOK, EN ÉCHO À NOTRE NOTE DE BLOG :

> Excellent article. J'ai déjà commencé le dégommage auprès de mes patients du plan Fillon Castries qui va transformer un système que les économistes honnêtes considèrent comme le meilleur en celui des USA inefficace et meurtrier. Le système français est cher mais efficace, le système américain horriblement cher et d'une inefficacité comparable à celle du Nicaragua !
Si je me permets de donner mon avis c'est que lors d'une grève de trois mois des internes et des chefs de clinique j'ai eu le temps de bosser sur le sujet. Et une amie thésarde en économie de la santé me disait récemment que les comptes de la branche maladie sont équilibrés et les risques provisionnés ! Donc assez de mensonges sur le sujet.
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Écrit par : d'un médecin / | 20/12/2016

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