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13/09/2014

Michel Onfray, nouvelle bête noire des "newsrooms"

onfray.jpg

...parce qu'il parle de la "théorie du genre". Mais c'est vrai qu'elle n'existe pas en tant que "théorie" centralisée : ce qui existe est une idéologie du genre,  animant des "études" apparemment diverses...


 

Célébré par les newsrooms tant qu'il était l'hédoniste athée déconstructeur, le Normand est devenu leur bête noire depuis qu'il dit aussi des choses incorrectes. Par exemple, que l'Europe libérale doit être combattue. Ou que l'école française diffuse la théorie du genre. Quoi ? Impossible ! Puisque la théorie du genre n'existe pas ! Scandale au press-club des amis de Najat. D'autant qu'Onfray insiste : la théorie du genre est infusée aux enseignants, il le dit une première fois sur son site en mars 2014, s'attirant ainsi des PV médiatiques. Rue 89 titre alors : «  Rappel à Michel Onfray – La théorie du genre n'existe pas !». Dans Libération, Beatriz Preciado (alias Alecto, l'une des trois Erinnyes*) fond sur Onfray avec sa torche et son fouet ! Elle le déclare « grotesque », d'une « insondable sottise », car inapte à comprendre « la situation épistémologique » et « le nouveau modèle d'intelligibilité » qui commandent de nier la part sexuée de l'identité. Alecto-Preciado déchire Onfray, coupable de cette « confusion théorique » qui « traverse la France » (pays dont le tort est de n'être pas l'Amérique). La confusion théorique à la mode de Caen consiste à dire que le genre est... une théorie alors que  ce n'en est pas une, qu'on se le tienne pour dit sous peine de poursuites (oyez oyez) par un juge new-yorkais.

genre

L'Erynnie Alecto, option serpents.

 

 Mais Onfray mis en pièces ramasse ses morceaux et récidive. D'abord le 8 septembre 2014, en twittant : « Et si à l'école, au lieu de la théorie du genre et de la programmation informatique, on apprenait à lire, écrire, compter, penser ? » Le 12, il aggrave son cas sur France Inter : « Dans le comité interministériel il est question de la théorie du genre - je n'y peux rien - qui nous vient des Etats-Unis. Je suis toujours très étonné qu'on nous dise que la nature n'existe pas et que nous ne sommes que des êtres de culture ! » Le journaliste tente alors de faire à Onfray le coup fait (quinze jours plus tôt) à Mme Kosciusko-Morizet : l'interrompre d'un rire-couperet : « Mais la théorie du genre n'existe pas », schlak ! tranché net. Seulement Onfray n'est pas NKM : rien ne le démonte. Il reprend  : mais si, la théorie du genre existe, elle inspire des formations d'enseignants, elle fait partie des missions inutiles et nocives que l'on assigne désormais à l'école, une école en plein échec sur le plan des fondamentaux de la transmission intellectuelle et culturelle : et le résultat c'est la fin de l'ascenseur social par l'acquisition des connaissances, « un fils d'ouvrier agricole et de femme de ménage comme je l'étais ne peut plus s'en sortir aujourd'hui », etc. Le journaliste n'insiste pas ; Onfray passe en force, et marque.

Quelques heures plus tard, c'est Le Monde.fr qui se déchaîne :  ici. Onfray est traité de « philosophe de comptoir » ; il n'est plus le jouissif athée mais le populiste surgi des classes dangereuses. Ses brodequins salissent la moquette : non seulement il dit que l'enseignement français ne fonctionne plus, mais il contredit Mme le ministre qui est pourtant claire : la théorie du genre, qu'elle saluait il y a deux ans, N'EXISTE PAS et n'a jamais existé.

Extrait du Monde.fr :

<< Rappelons donc des évidences : il n’existe aucune « théorie du genre » au sens d’un corpus idéologique précis. Il existe en revanche un champ de recherches universitaires, nommé « études de genre », qui s’intéresse à la construction des identités féminine et masculine, et à la perpétuation de clichés qui font, par exemple, qu’une fille qui fait du rugby ou un garçon qui fait de la danse classique sont jugés « anormaux ». Seconde évidence : les « études de genre », avec ses oppositions, ses débats internes et ses divergences, ne sont pas enseignées à l’école primaire. Ce que le gouvernement a cherché à faire, au travers des « ABCD de l’égalité », c’est plutôt de lutter contre le sexisme et pour l’égalité homme-femme, au travers d’exemples historiques notamment. Pas plus de « théorie du genre » dans les feuilles de route dressées pour chaque ministère par ce comité. Dans celle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, on trouve la mention « études de genre », et plusieurs fois le mot « genre » dans celles adressées à d'autres ministères, comme l'évocation de la mise en place « d’indicateurs genrés » (mesure de l’égalité homme-femme, donc) ou la question des « discriminations liées au genre ». Mais toujours pas de « théorie du genre ». >>

 

Cet extrait du Monde a le mérite de réunir en quelques lignes toute la démarche officielle, qui est une désinformation. Elle consiste à jouer sur les mots. En effet il n'existe pas, c'est vrai, de « théorie du genre » au sens où la pensée marxienne par exemple se systématisait dans le traité du Capital. Les Gender studies ne sont pas un exposé théorique d'ensemble : ce sont des « études », qui se présentent comme des pistes de recherches diverses (sur des thèmes autrement plus scabreux que les exemples gentillets allégués par Le Monde). Ces études sont multiples et diverses ? Peut-être... Mais elles sont toutes animées par la même idéologie, qui est une guerre contre les réalités ! Il est donc malhonnête de nous interdire d'en parler sous prétexte que le gender n'a pas officiellement produit son Das Kapital ; d'autant que la figure de proue du gender, Judith Butler, se voit en théoricienne et s'irrite (de saison en saison) d'entendre ses épigones crier que la théorie n'existe pas.

Les dénégations de Mme Vallaud-Belkacem doivent encore irriter Mme Butler.

Par ailleurs, Mme V.-B. prend les parents d'élèves pour des imbéciles quand elle leur dit : « La seule ambition est d'éduquer les enfants à l'égalité. »

Dans l'idiome des nouvelles-valeurs-de-la-République, en effet, « égalité » veut dire « non-discrimination » ; « discrimination » englobe « stéréotype de genre » ;  et « stéréotype de genre » peut s'étendre – si l'enseignant veut –  à l'identité sexuée biologique : ce qui est une autre ambition que de lutter (légitimement) contre des injustices. On est là dans l'idéologie : une idéologie extrêmement minoritaire mais implantée dans l'Université, squattant ici et là l'école publique, et qui exerce une pression croissante quoique inavouée.

C'est illégitime en soi. Et doublement illégitime quand on pense à la catastrophe pédagogique de l'enseignement français, qui ferait mieux – comme le dit Onfray – de se recentrer sur son métier de base.

Faut-il s'étonner que l'école soit détournée de sa mission fondamentale, quand le politique lui-même est détourné de la sienne ? Faut-il s'étonner que ce double détournement se fasse au profit de l'enfumage des « avancées sociétales », qui sont un produit dérivé du néolibéralisme ? Faut-il s'étonner que toutes ces avancées s'opèrent sous la pression d'un microcosme, selon l'engrenage de la post-démocratie propre à l'ère néolibérale ?

 

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* Note de ce blog du 11/09, Justice et christianisme.

 

 

 

genre

  

11:49 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : genre

Commentaires

FAGOT

> Onfray sent le fagot aux yeux des chiens de garde de l'orthodoxie et du prêt-à-opiner. S'en prendre, en quelques années à peine, au freudisme et à l'idéologie du Gender, c'est trop.

Les attaques fielleuses et basses se multiplient et se rapprochent, certes on ne pleurera pas sur ses ouvrages, mais il est intéressant que le produit jetable soit, à présent, destiné à l'usine d'incinération des déchets par ceux qui ont naguère porté cet oracle aux nues:

http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/jonathan-sturel-michel-onfray-est-46443

http://lmsi.net/Proposition-de-loi-pour-l
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Écrit par : Aventin / | 13/09/2014

> Michel Onfray est libre. ça emmerde tout le monde.
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Écrit par : Frédéric Ripoll / | 13/09/2014

BLEU ET ROSE

> Vous écrivez à juste titre : « stéréotype de genre » peut s'étendre – si l'enseignant veut – à l'identité sexuée biologique...

Mais soyons clairs : les enseignants se lançant dans un tel guêpier, en particulier dans le primaire, doivent se compter sur les doigts d'une main pour toute la France, et encore...
Ils ont bien autre chose à faire. Ainsi, dans la classe (école publique) de CE2 de ma fille, la maîtresse a collé des étiquettes bleues pour les garçons, et des roses pour les filles...

Oui, il y a un microcosme d'idéologues, mais les enseignants font (en général bien) leur boulot sans se préoccuper des dingues qui délirent au-dessus de leurs têtes.
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Écrit par : Alex / | 13/09/2014

ASEXUÉS ET IDENTIQUES

> La théorie du genre est bien enseignée à l'école, et ce depuis l'époque de Sarkozy. Je me souviens en CE1 ou CE2 d'un opuscule montrant papa ours et maman ours, non habillés, un peu anthropomorphiques mais parfaitement asexués et identiques.
Il ne reste plus qu'à interdire l'éducation sexuelle comme incompatible avec la "parité".
Pour des enfants, nier la différence sexuelle ne peut amener que des traumatismes.
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Écrit par : Guadet / | 13/09/2014

PAS LU

> J'avais lu sur ce blog, qu'il finirait peut-être par avoir raison. Il m'arrive parfois de l'écouter sur France Culture, en général pendant les vacances. Je l'ai donc écouté cet été. Il parlait d'Hannah Arendt. Plus je l'écoutais, plus je le trouvais réac, parfois même intéressant, avec toutefois une certaine gêne; j'ai bien l'impression, qu'il prononce parfois des phrases qui n'ont strictement aucun sens.
J'ai regardé sa biographie sur internet, et il semble qu'li se réclame du gaullisme; peut-être que c'est ça qui le rend intéressant.
Pour le reste, l'imposture m'est apparue évidente, lorsqu'il s'est mis à parler du christianisme. Dans son discours, il parlait du fait que lorsque l'on tue le roi de droit divin, il ne se passe rien (baratin habituel et récurrent chez lui), ... ce qui démontre bien que Dieu n'existe pas. Là c'est clair, il montre qu'il n'a jamais lu aucun ouvrage de spiritualité chrétienne (sauf peut-être saint François de Sales, selon ses dires),et qu'il n'entend strictement rien à la spiritualité de la Croix, c'est à dire au fond, au christianisme qu'il pourfend.
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Écrit par : ND / | 13/09/2014

MANQUE DE CONFIANCE

> Marcel Gauchet, homme de gauche très modérée, a aussi été très attaqué cet été .
L'agressivité des médias officiels est évidemment exaspérante quand on est attaché à une certaine forme de liberté d'expression et d'Opinion bien sûr .
Mais d'un autre côté, une telle violence verbale n'est elle pas au fond l'expression d'un manque en confiance en soi ? Les défenseurs de la théorie qui n'existe pas ne craignent ils pas de disparaître ?
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Écrit par : Roger / | 13/09/2014

à Patrice de Plunkett

Je ne vois pas pourquoi vous souhaitez à tout prix que la "Queer theory" soit l’unique théorie qui domine les études de genre. Sylviane Agacynski, que vous appréciez, et qui participe de ce champ de recherche, l’a dit et répété : réfléchir sur l’identité sexuée n’implique pas que l’on suive les élucubrations de Monique Wittig et de Judith Butler.

B.


[ PP à B. :

- Je ne souhaite rien du tout : je constate, et nous sommes nombreux à le faire !

- L'idéologie que diffusent actuellement les "leaders d'opinion" n'est ni une "réflexion sur l'identité sexuée", ni une "éducation à la justice envers les femmes".

- Si l'on veut bien les examiner concrètement (au lieu de s'en tenir à leur carte de visite), on observe que les 'Gender Studies' véhiculent autre chose qu'une simple (et légitime) analyse du rôle des cultures dans la distribution des rôles sociaux entre les sexes ; rôle que nous reconnaissons évidemment, comme un simple examen des notes de ce blog pourrait vous en convaincre.

- Quant à l'usage réel que le lobby fait des "études de genre", je vous suggère de lire notre note sur le colloque de l'EHESS.
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Écrit par : Blaise / | 14/09/2014

SOCRATE

> Michel Onfray fait oeuvre de philosophe, il dit en conscience ce qu'il pense ; depuis Socrate, on sait à quoi cela conduit.
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Écrit par : Hubert Houliez / | 14/09/2014

LUCHINI

> Jouissive aussi, l'interview de Fabrice Luchini sur Europe 1 ce matin: où les amoureux de la liberté de penser et de la liberté d'expression sentent le danger et montent au créneau. Tradition française oblige.
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Écrit par : Anne Josnin / | 14/09/2014

à Patrice de Plunkett

> Mais je constate les mêmes choses que vous! C'est la conclusion à laquelle vous aboutissez qui me paraît hautement contestable. La partie ne vaut pas pour le tout. Et Fassin ne tient pas le même discours que Sylviane Agacinski ou que Michelle Perrot.

Blaise


[ PP à Blaise :

1. loin de nous l'idée de nier le rôle des cultures dans la distribution des rôles sociaux entre les hommes et les femmes ;
2. mais cet aspect légitime des Gender Studies sert de cheval de Troie au LGBT-queer etc, pour la diffusion de thèmes purement idéologiques ;
3. chaque fois que ces thèmes suscitent une réaction hostile du public, leurs promoteurs se réfugient derrière l'aspect légitime des Gender Studies, comme si c'était lui qui était en cause.

Je crois m'être exprimé clairement. Restons-en là, svp. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Blaise / | 14/09/2014

DANS LE RÉEL

> C'est la première fois que je trouve M.Onfray aussi pertinent, autant dans le réel. A noter dans son interview sur France Inter : il fait référence au "grand sociologue Jean-Pierre Le Goff", lequel dans son travail démasque un certain nombre de contradictions internes à la bien-pensance libérale de gauche.
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Écrit par : phil / | 14/09/2014

RÉFLEXIONS

> A la lecture de votre article, je vous livre quelques réflexions inspirées par la mise en perspective des diverses questions sociétales à l'ordre du jour en France et plus largement dans le monde.
Les études du genre s'inscrivent dans une démarche idéologique globale visant à faire de l'homme un produit standardisé, fabriqué industriellement (PMA, en attendant la grossesse in vitro), sélectionné génétiquement (avortement thérapeutique après dépistage prénatal), formaté intellectuellement pour être un bon producteur et un consommateur docile, soumis aux dirigeants (mainmise sur l'école et les media, diabolisation des rebelles à cette pensée unique), euthanasié quand il sera devenu "inutile" (voir affaire Vincent Lambert).
La formalisation d'une telle démarche ne s'apparenterait-elle pas plus à "mein Kampf" qu'à "das Kapital" ?
Il est vrai que le totalitarisme, qu'il soit de droite ou de gauche n'aime pas que l'individu exprime des idées montrant qu'il ne se laisse pas asservir à la ligne officielle de pensée...
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Écrit par : Philippe / | 14/09/2014

TROP D'HONNEUR

> Onfray est athée. Qu'il ait des critiques intéressantes à formuler ou pas sur la théorie du genre (qui est d'ailleurs dénoncée aussi par... la psychanalyse qu'Onfray dénonce également au travers d'une biographie diffamatoire de Freud reposant sur des ragots et des arguments obsolètes maintes fois démontés par le passé)ne change rien à l'affaire.

L'ennemi de mon ennemi (oui on a le devoir de considérer celui qui vous méprise ou vous veut du mal avec charité, mais pas de lui donner raison pour autant...) n'st pas forcément mon ami... Gardons le à l'esprit.

Que des catholiques puissent se référer à Onfray pour critiquer la gender théory (ce qui est inutile car il y a bien d'autres personnes qui ont largement démonté l'ineptie de l'affaire depuis longtemps), c'est faire bien trop d'honneur à quelqu'un qui est d'une telle férocité contre l'Eglise !

Le pécheur


[ PP au P. - La "férocité" d'Onfray repose sur des bases trop faibles pour être impressionnante. Et si l'on ne devait discuter qu'avec les dévots, serait-on des témoins du Christ ? Sortons de nos salons, demande le pape François... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Le pécheur / | 15/09/2014

PAS D'ACCORD

> Je ne comprends pas cette levée de bouclier contre les études sur le genre. Pendant des siècles on a été formaté à voir et devenir des "hommes" et des "femmes" sur des bases mensongères et faussées. Ce formatage est encore largement en cours : un vieux maître ne sera jamais une vieille maîtresse.

Le "il" est la forme neutre, le "elle" la forme sexuée (il vaut mieux se faire traiter de salope que de salaud.) Le sexisme envahit la pub, la rue et les écoles. Voir les stéréotypes que véhiculent le cinéma, et la pornographie, cette haine de la femme qu'il faut dégrader. Les femmes aliénées n'y jouissent que de la jouissance des hommes. C'est comme ça que le néolibéralisme les aiment. Les dominés doivent jouir de la jouissance des dominants ; voilà le monde parfait, le meilleur des mondes, heureuses d'être des putes ou des esclaves.

Et dans beaucoup de société, la fille n’existe pas hors mariage, sa destinée est d'être une excroissance de monsieur. Ce que Michel Onfray n'avait pas vu lorsqu'il critique impitoyablement le christianisme de Paul de Tarse qui serait un maso refusant son corps. Chez les juifs et chez les musulmans, le célibat est une anormalité punie socialement. Le christianisme a été un chemin de libération.
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Écrit par : Roland / | 15/09/2014

MENSONGER

> La France pâtit de [au moins] deux tares :
- Le fait que l'usage du mot 'homme', déclinaison de 'humanus' [humanité], ait remplacé le mot 'vir' qui désignait le "l'humain mâle" (et c'est d'ailleurs contre cet usage qu'a été évoqué le fait que si cet usage continuait, on en viendrait à se demander si la femme aurait une âme).
- Sa devise ayant inscrit par raccourci le mot "égalité" sur tout nos frontons, alors qu'en fait il faisait référence à une "égalité de droit".

Ainsi d'un côté le mot "homme" avec son double sens a relégué la femme au second rang et d'un autre côté "l'égalité" est devenue une "valeur" alors qu'il ne s'agit que d'un concept qui n'existe pas (Seuls des régimes dictatoriaux ont voulu mettre en place une égalité avec les échecs cuisants que l'on connaît).

La théorie du genre veut affronter ce problème mais avec une mauvaise solution en déclarant l'homme et la femme interchangeables : tout ce qu'un homme fait un femme peut le faire, et inversement.
Or s'il peut être louable ne fermer aucune activité de façon préétablie à l'un ou l'autre, il est illusoire et mensonger de déclarer qu'ils ont les mêmes aptitudes et que seule l'éducation les construit différemment.
Un homme et une femme ont chacun leurs spécificités et chaque humain aussi ; ce qui fait que, à l'occasion, l'un ou l'autre peut avoir plus d'aptitudes dans le domaine où on ne l'attend pas.
Mais de ces particularités vouloir en faire une norme est mensonger (et l'on voit qu'on affronte la même "logique" que pour le mariage).
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Écrit par : franz / | 16/09/2014

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