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17/06/2014

La Vendée face à la réforme territoriale

politique,régions

 

 

 

Bruno Retailleau s'y oppose.

Il en appelle aux Vendéens engagés :

 


Circulaire du président du conseil général de la Vendée (6/06) :

 

<<  Madame, Monsieur

Votre engagement pour la Vendée fait de vous l'un des acteurs essentiels de notre vitalité. Or cette vitalité est aujourd'hui menacée. La réforme territoriale concoctée dans les bureaux parisiens, dans la plus grande improvisation, apparaît en effet comme une atteinte à la ruralité. Pour autant, je crois qu'une autre réforme plus efficace, plus respectueuse du désir de proximité de nos concitoyens, est possible avec de grandes régions, la disparition des départements en milieu urbain mais leur maintien en milieu rural. Ce n'est malheureusement pas cette voie que le pouvoir a choisie. La dévitalisation, puis la disparition annoncée des départements, est une grave menace pour notre avenir collectif.

En effet, peut-on croire un seul instant que nos entreprises, nos communes, nos associations, bref tout ce qui contribue au succès de la Vendée, puisse être mieux défendu à Nantes, voire demain à Rennes ?

La Vendée, depuis longtemps, a su développer un modèle très particulier, loin des grands centres urbains, mais qui est reconnu sur le plan national. Ses réussites reposent d'abord sur une communauté de destin qui a su fédérer les énergies et développer les solidarités. Cette communauté, c'est vous, c'est aussi notre attachement à la Vendée : et la Vendée, nous y tenons !

Cet attachement et cette détermination, je vous propose que nous les disions, sereinement mais fermement, tous ensemble, lors de la prochaine session du conseil général. Seule notre mobilisation massive et résolue permettra d'inverser le cours des choses. Lors de cet événement, je proposerai aux représentants des forces vives vendéennes, élus, chefs d'entreprise, présidents d'association, artistes, sportifs, de prendre la parole pour exprimer leur vision de l'avenir de la Vendée, de notre avenir commun. Je vous donne rendez-vous le mercredi 25 juin 2014, de 18 h à 20h30, salle Antonia à Chantonnay, avec toutes les personnes que vous souhaitez inviter...

En espérant vous y retrouver très nombreux pour défendre ensemble la Vendée, je vous prie d'agréer, Madame, monsieur, l'expression de mes sentiments distingués

Bien cordialement

Bruno Retailleau  >>

 

  

politique,régions

 

11:22 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : politique, régions

Commentaires

VENDÉE

> Le président Retailleau (re… taïaut ! dirait-on déjà dans le Bocage) semble craindre une dilution identitaire de la Vendée, avec la disparition programmée des départements, l'avenir de la Vendée continuant certes de s’inscrire au sein de la région Pays de la Loire.
Face à ces nouveaux chouans, coiffant le bonnet républicain pour le maintien de leur département, MM. Valls et Ayrault sauront-ils faire respecter l’ordre euro-brussello-élyséen ?
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Écrit par : Denis / | 17/06/2014

ÉLITES MONDIALISÉES

> C'est le principe : éloigner les centres de décision de la population locale :
- moins de communes, de plus grandes intercommunalités, et maintenant métropoles
- moins de département, plus de super-région
- moins d'Etat, plus d'Europe
Et on nous vend ça comme un progrès démocratique, pour être plus forts ensemble.
Si seulement c'était vrai : mais on n'est pas plus fort ensemble en dissolvant les identités (de commune, de territoire, de pays). On est plus forts ensemble si, en respectant les identités locales, on choisit de travailler ensemble. Là seulement peut croître la démocratie.

Mais nos élites mondialisées ne veulent pas plus de démocratie, elles veulent qu'on croie à plus de démocratie dans une dissolution réelle des pouvoirs locaux pour mieux nous faire entrer dans le grand marché commun où, ô joie, ô bonheur suprême, tout le monde pourra consommer à n'importe quel point du globe le même produit standardisé.
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Écrit par : Pema / | 17/06/2014

@ Pema

> Vous avez tout à fait raison, ça fait partie de la trinité du mal marchand, libertaire, déraciné.
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Écrit par : Pierre Huet / | 17/06/2014

HISTOIRE

> Sans doute certains pensent-ils que l'histoire n'a pas d'importance (un président avait voulu la supprimer du programme de terminale), voire qu'elle est dangeureuse car porteuse de ressentiments. Mais sans histoire pas d'identité. Or l'identité est une colonne vertébrale, qui permet d'être debout, d'avoir des appuis.
On l'a vu avec l'Europe, grand marché sans identité, billets avec monuments qui n'en sont pas, les europpéens n'en veulent pas.
Le passé est une lumière qui éclaire le présent et de ce fait permet de se tourner vers l'avenir. A vouloir le nier, plutôt que d'effacer les erreurs historiques, on risque bien plutôt de les reproduire.
Comment veut-on que les immigrants prennent nos valeurs (basées sur une histoire) quand on passe son énergie à les faire disparaître ? Face au vide ce sont eux auraient alors raison de vouloir nous "proposer" les leurs. la nature a horreur du vide.
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Écrit par : franz / | 18/06/2014

DESTIN ?

> Qui aurait peur de se diluer s'il n'était sûr de son identité ?
Pour moi la relecture éternelle de l'histoire à travers un seul regard (le conflit traumatisant) explique en grande partie la faiblesse de l'identité vendéenne.
D'où une fuite en avant dans un libéralisme sans racine ; ce fameux réseau de PME dynamiques dont s’enorgueillit M.Retailleau.
Enfin sans doute que de grands vendéens, comme Christophe de Margerie, viendront défendre la liberté d'entreprendre. Communauté de destin, hum, oui mais lequel ? Si c'est le libéralisme à tout va, non merci !
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Écrit par : Antoine le jardinier / | 19/06/2014

PME EN VENDÉE

> Quelqu'un peut m'expliquer quel est ce réseau de PME en Vendée ? je ne connais pas.
Si ce sont des PME locales, en quoi est-ce sans racines ? (elles travaillent uniquement à fournir de grosses multinationales ? sans développer quelque chose localement pour les locaux ?)

100% d'accord avec le fait que l'identité ne dépend pas de l'entreprise mais de la culture donc des gens et des liens et avec l'idée qu'on ne peut pas ressasser sans cesse un événement historique.
(mais p-ê que la reconnaissance des atrocités commises ferait tourner la page ? je le pense)
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Écrit par : E Levavasseur / | 20/06/2014

JE N'ADHERE PAS

> C'est un fait, il existe un certain nombre de PME dynamiques dans ce département, en tous cas par rapport à son manque de villes, universités, et l'importance du milieu rural. Cet entrepreneuriat dynamique est plus ou moins lié au dynamisme de l'action catholique dans ce même lieu.
Au niveau des racines, par exemple, j'ai travaillé plusieurs mosi à la chaîne dans des usines d'agroalimentaire (dont une fait sa pub dans le métro à Paris). Ellul m'a bien aidé à comprendre l'ignominie de ce matérialisme sans espérance ! Il y a effectivement un taux de chômage relativement bas (genre 5%) mais des salaires très bas aussi.
Voir des hommes politiques de tout bord (de Villiers, Retailleau) se réjouir de ce quasi plein emploi (mais dans quelles conditions...) comme d'une réussite, personnellement je n'adhère pas. C'est comme si on disait que Doux faisait partie de la culture bretonne...

Et effectivement l'histoire est écrite par les vainqueurs (vous les Parisiens ;-))
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Écrit par : Antoine le jardinier / | 20/06/2014

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