22/12/2013
''Né de la Vierge Marie''
''Ici, le grand champ de bataille'' :
« Né de La Vierge Marie. Ici, le grand champ de bataille ! Puisqu'il s'agit d'un homme, pourquoi ne connaît-il pas une conception humaine normale ? Et l'affirmation de cette naissance virginale (évidemment connue relativement tard puisque Paul n'en sait rien, et Marc pas davantage), entendue comme un acte de vénération à l'égard d'un Jésus honoré comme Dieu, n'est-elle pas bel et bien à la remorque de légendes hellénistiques ou, plus plausiblement encore, de mythes égyptiens ? Et pour finir : même une fois admis que la Vierge (déjà mariée) aurait conçu sans homme, doit-on admettre, ce qui est plus invraisemblable encore, qu'elle aurait aussi virginalement enfanté ? Du reste n'est-il pas expressément question de frères de Jésus : pourquoi, dès lors, faire une exception pour le ''premier-né'' ? (Luc 2:7) ?
Foule de questions. Pour leur répondre, il faudrait un livre. Contentons-nous ici d'un sténogramme : la naissance virginale vient tout droit de ces préparations de l'Ancienne Alliance, où Dieu redonne la vigueur sexuelle à un corps éteint (Abraham, Zacharie et sa femme stérile), et où le miracle qui fait que la ''stérile'' aura plus d'enfants que la féconde, est la parabole permanente de la puissance de Dieu qui retourne tout ; cela aura été la raison pour laquelle l'oracle d'Isaïe (''La jeune fille – ou : la vierge – enfantera'', 7:14) est délibérément traduit, déjà à l'époque préchrétienne (Septante) par le mot ''vierge''. Dans beaucoup de peuples arabes aujourd'hui, on appelle ''frères'' des parents éloignés : cela est sans aucun doute à l'arrière-plan du grec ''adelphos'' qui, en son sens plus strict, veut dire ''frère''.
Et typique pour notre temps de foi minimaliste est la concession d'une conception virginale alors que, dans le même temps, le croyant est ''dispensé'' du miracle d'une naissance virginale ! Comme si la seconde n'était pas pour Dieu tout aussi facile à réaliser que la première. - Mais pourquoi cela ? Parce que, dans la Nouvelle Alliance, la fécondité de la vie selon la virginité (cf avant tout l'Eucharistie de Jésus), une fécondité fructifiant non pas pour une mortalité renouvelée mais pour la vie éternelle, sera un trait décisif de la nouvelle importance que prendront le corps et le sexe.
Notons le bien : avec cela – spirituellement et corporellement – les douleurs (messianiques) de son Avent ne seront pas épargnées à Marie : elles sont solidarité avec le peuple élu et, par avance, avec le corps de son fils (Apocalypse 12:2). Mais, avec la nuit de Noël, l'Ancienne Alliance et ses attentes se dépassent elles-mêmes pour entrer dans l'accomplissement tout autre qu'apporte la Nouvelle. Tout cela est logique purement biblique, et tous les parallèles antiques manquent de la profondeur décisive qui est caractéristique de la révélation. >>
Hans Urs von Balthasar, Credo
(Nouvelle Cité, 2002)
10:41 Publié dans Cathophilie, Histoire, Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : chrisitanisme, noël
Commentaires
RAYON
> Merci pour ce rayon de lumière! Il y a quiproquo implicite du fait que Marie est à la fois Immaculée et Vierge, d'où l'idée que la relation sexuelle, longtemps indûment habitée de l'idée d'impur, serait incompatible avec son statut de "sans tache".
Comme Urs van Balthasar a raison de replacer le mystère de l'Incarnation dans le champ infini de la liberté divine! Oui Il aurait pu tout aussi bien naître d'une femme mariée, et même d'une prostituée (Jésus en a dans ses ancêtres), mais voilà, Il a choisi, pour défier nos étroits calculs stériles, ce qui est impossible aux hommes, nous montrant qu'Il peut tout.
Et non Marie n'est pas moins femme, pas moins épouse et mère. Je la soupçonne même d'être une amoureuse de feu! Il y a tellement de façons d'aimer, d'enfanter, à l'infini: le foyer de Nazareth nous invite à faire éclater toutes les visions "traditionnelles" du couple et de la famille, ce que les Pharisiens ne voulaient voir, enfermant sociologiquement la Sainte Famille, charpentiers pouilleux du plus arriéré des villages de Galilée.
Et Jésus répond face à ceux qui voudraient le faire taire au nom de l'obéissance familiale: "Qui sont ma mère et mes frères?", établissant d'un manière révolutionnaire la liberté souveraine de tout personne humaine, liberté qui prendra sens dans le don de sa vie :"Ma vie nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne."
Dieu en la Sainte Famille n'abolit pas ces lois de la nature que dans sa Sagesse Il a instituées, et que cela est bon!, Il les rouvre à leur finalité divine par où elles se dépassent dans un accomplissement insoupçonné, en exultation de la Création tout entière.
"Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur."
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Écrit par : Anne Josnin / | 22/12/2013
Dans les Sermons de St AUgustin
> « Réjouissons-nous, mes frères ; que les peuples tressaillent de bonheur et d'allégresse. Ce n'est pas ce soleil visible, mais son invisible Créateur qui a fait pour nous de ce jour un jour sacré ; quand, devenu visible pour l'amour de nous, l'invisible Créateur de sa mère est né de son sein fécond sans aucune atteinte à sa pureté virginale ; car elle est restée Vierge en concevant son Fils, Vierge en l'enfantant, Vierge en le portant, Vierge en le nourrissant de son sein, Vierge toujours. [...] Il se créa donc une Mère tout en demeurant dans le sein de son Père ; et naissant d'elle, il ne cessa de demeurer en Lui. Et comment aurait-il cessé d'être Dieu en se faisant homme puisqu'il accordait à sa Mère de ne pas cesser d'être Vierge, tout en l'enfantant ? Aussi en se faisant chair le Verbe n'a point péri, il ne s'est point transformé en chair ; c'est la chair qui s'est unie au Verbe pour ne point périr. »(Saint Augustin, Sermon 186, 1.1, pour le jour de Noël III)
« [L'ange répondit à Marie : ] Vous resterez Vierge ; croyez seulement la vérité, conservez votre virginité, recevez même ce qui la complétera. Votre foi étant intègre, votre virginité restera sans tache.»(Saint Augustin, Sermon 291, 5)
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Écrit par : Antoine / | 22/12/2013
PROSE
> Comme diraient mes étudiants : ça, c'est une putain de belle prose théologique !
Joyeux Noël à tous !
H.
[ PP à H. - Joyeux Noël à vous ! ]
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Écrit par : Haglund / | 22/12/2013
UN DON TRANSCENDANT
> Beau texte ! (merci, cher PP).
Comme disait Mgr Vingt-Trois, samedi matin sur RND, à propos des débats à nouveau en germe sur l’euthanasie (« l’entretien du cardinal ») : de deux choses l’une, s’agissant de la dignité humaine ; où je la reçois comme un don transcendant ma condition d’homme ou de femme, ou je m’en saisis et décide de l’accorder ou non à mon prochain (je résume mal).
Dignité, virginité… Comment être digne de la vie éternelle ?
Il me semble, si je comprends bien ce texte de Balthasar, que nous sommes tous appelés – au-delà de cette question de la dignité humaine qui nous interdit de nous faire prédateur de la vie de notre prochain –, à cette dignité suprême de la « virginité » qui fera notre condition dans la vie éternelle, dans la vie totalement récapitulée en Dieu, avec Lui et pour Lui.
Dieu nous a créés pour que nous Lui rendions gloire en recouvrant, pour la lui remettre en quittant ce monde, l’âme virginale qu’Il nous a donnée.
La dignité de l’homme, la virginité de son âme sont des dons de Dieu, et de Dieu seul.
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Écrit par : Denis / | 22/12/2013
En écho à ce texte si dense et profond :
> "L’humilité est nécessaire pour la fécondité ».
C’est ce qu’a souligné le Pape François durant la Messe de ce jeudi 19 décembre en la chapelle de la maison Sainte Marthe au Vatican. Le Pape a affirmé que l’intervention de Dieu anéantit la stérilité de notre vie et la rend féconde. Il a ainsi mis en garde contre l’attitude d’orgueil qui nous rend stériles.
Souvent, dans la Bible, nous trouvons des femmes stériles à qui le Seigneur fait don de la vie. Le Pape François est parti de cette constatation en commentant les lectures liturgiques du jour, et en particulier l’Evangile de ce jeudi qui raconte le destin d’Elisabeth, stérile, mais qui aura un fils, Jean. « De l’impossibilité de donner la vie, a souligné le Pape, vient la vie ». Et cela, a-t-il poursuivi, est « arrivé aussi à des femmes non pas stériles », mais « qui n’avaient pas d’espérance de vie », comme Noémi .
« Le Seigneur intervient dans la vie de ces femmes pour nous dire : 'Je suis capable de donner la vie '.
Chez les prophètes nous trouvons aussi l’image du désert, la terre désertique qui fait pousser un arbre, un fruit, qui fait germer quelque chose. Mais le désert sera comme une forêt, disent les prophètes, elle sera grande, elle fleurira. Mais le désert peut-il fleurir ? Oui. La femme stérile peut-elle donner la vie? Oui. Cette promesse du Seigneur : Je peux ! Je peux de la sécheresse, de votre sécheresse, faire grandir la vie, le salut ! Je peux de l’aridité faire croitre des fruits ! »
Seuls nous ne sommes capables de rien
Et le salut, a affirmé le Pape François, c’est cela : « L’intervention de Dieu qui nous rend féconds, qui nous donne la capacité de donner la vie ». Nous, a-t-il averti, « nous ne pouvons le faire par nous-mêmes, seuls ».
« C’est l’intervention de Dieu qui nous amène le salut. C’est l’intervention de Dieu qui nous aide dans le cheminement vers la sainteté. Lui seul peut. Mais nous, que faisons-nous ? Tout d’abord: reconnaitre notre sécheresse, notre incapacité à donner la vie. Ensuite, demander : 'Seigneur, je voudrais être fécond. Que ma vie donne de la vie, que ma foi soit féconde et que je puisse l’offrir aux autres. Seigneur, je suis stérile, je ne peux pas. Toi tu peux. Je suis un désert : je ne peux pas, Toi tu peux' ».
Et c’est bien la prière de ces jours qui précédent la Nativité, a ajouté le Pape. « Pensons comment ceux qui sont orgueilleux, qui croient pouvoir tout faire seuls, sont frappés ». Il rappelait alors l’histoire de Micol, fille de Saul. « Une femme qui n’était pas stérile, mais orgueilleuse. Qui ne comprenait pas ce que voulait dire louer le Seigneur. » « Elle fut frappé de stérilité »
« L’humilité est nécessaire pour la fécondité. Tellement de personnes croient être justes, comme Micol, mais finalement ne sont que de pauvres gens. L’humilité de dire au Seigneur : 'Seigneur, je suis stérile, un désert, et chanter ce chant de ces jours qui précèdent la Nativité : O fils de David, viens nous donner la vie, viens nous sauver, parce que Toi seul peut, moi seul je ne peux pas !
Et avec cette humilité, l’humilité du désert, l’humilité de l’âme stérile, recevoir la grâce, la grâce de fleurir, de donner du fruit, et de donner la vie ».
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Écrit par : Monique / | 22/12/2013
HOMELIE DU PAPE
> Suite : lien de l'homélie du Pape
http://www.news.va/fr/news/lhumilite-est-necessaire-pour-la-fecondite
Merci pour ce blog et "Joyeux Noël" à PP et à tous !
Monique
[ Du blog à Monique - Joyeux Noël à vous ! ]
réponse au commentaire
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Écrit par : Monique / | 22/12/2013
QUESTIONS
> Les questions que je me pose, et qui peut-être vont fâcher:
quelle est la signification de cette virginité physique qui n'appartient qu'à la femme, (il n'y a pas d'équivalent masculin, même si il y a pour le garçon aussi une première fois)?
On voit bien que cela est obsessionnel dans certaines cultures/éducations: pourquoi? Quand on n'accorde en général pas le même poids à la première fois chez l'homme (là où on attend d'une future mariée qu'elle garde sa virginité pour le grand jour, on n'en attend pas autant du fiancé: est-ce uniquement parce que cela n'est pas "palpable" pour l'homme, ou bien parce que l'on estime qu'il a une différence comportementale moralement justifiée?)
On sent bien que cela est lié à la maternité, privilège de la femme, que l'homme cherche à contrôler faute de pouvoir la vivre, peut-être aussi à la(relative) rareté de la semence féminine, quand celle de l'homme surabonde, lui échappant même dans son sommeil: à défaut de contrôler sa vigueur potentiellement féconde, brider celle de sa femme?....
Quel est le sens spirituel de ces différences,et quelles moeurs en permettent l'expression adéquate, quelles autres trahissent au contraire cette signification spirituelle et instrumentalisent le sexe, voire la femme, et pas loin derrière, l'homme aussi?
Ne se cache-t-il pas là un réflexe de possession-maîtrise de sa descendance, donc de sa femme, origine de l'instinct de propriété? Alors que le jeu en liberté des recombinaisons génétiques nous invite au contraire à l'esprit d'abandon, (pas deux enfants identiques, même les vrais jumeaux ont des différences dans leur génome)?
S'il se cache cette volonté d'appropriation du ventre de la femme, alors la virginité de Marie n'a-t-elle pas pour sens qu'elle n'est, quoi que mariée en toute légitimité, et à un homme juste!, la propriété de personne, non plus son sein, non plus son enfant? Joseph alors, en étant son époux, devient non son propriétaire légitime, mais le gardien de la liberté d'enfant de Dieu de Marie et de Jésus. C'est en ce sens qu'il est alors pleinement époux et père, comme gardien, à l'écoute de la volonté du seul Père qui est aux Cieux, comme fidèle serviteur, renonçant à sa volonté propre pour entrer dans le plan de Dieu. De la désapropriation de son épouse à la désapropriation de sa volonté propre.... mais non au renoncement, à la répudiation secrète comme il avait projeté de le faire. Au contraire! Ne crains pas de prendre Marie chez toi! Dieu ne nous appelle pas à renoncer à nos projets et désirs, mais à les laisser transformer par sa grâce qui les élève alors jusqu'à leur source, à les vivre comme cadeaux venant de Lui, non comme nos petits plans auxquels on s'accroche capricieusement. Car alors on en laisserait s'échapper la grâce première, et ils retomberaient sur nous, pièges mortifères où j'étouffe mes proches et m'asphyxie.
Qu'en pensez-vous chers amis de ce blog?
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Écrit par : Anne Josnin / | 22/12/2013
> Belle et sainte fête de Noël à tous !
PH
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Écrit par : Pierre Huet / | 23/12/2013
Chère Mme Josnin
> Non seulement vos questions et vos éléments de réponse ne fâchent pas mais je crois que vous avez très bien exprimé la grandeur du type de paternité (différente de l'appropriation/possession) si bien présente chez Joseph. Je crois que si notre saint Père a décidé de citer Joseph au canon de la messe, c'est bien pour les raisons que vous évoquez : il est le gardien de la liberté.
En ce sens, il est un modèle à contrario de tout ce qui nous est proposé dans notre monde libéral. Joseph n'impose pas sa domination masculine, il n'étouffe pas son environnement de sa prétention virile. Il n'a rien du "p'tit mec" mondialiste qui fait fructifier son capital sur le dos des faibles.
Il est bien le modèle de l'époux, du père, du chef d'entreprise, de l'homme politique.
Belle et sainte fête de Noël à tous, les yeux fixés sur Jésus, vrai Dieu et vrai homme, et sur Marie et Joseph, ses parents comme Dieu les aime.
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Écrit par : gdecock / | 23/12/2013
Chère Anne,
> vous avez tout dit de cet exemple de paternité parfaite qu'est saint Joseph. On pourrait ajouter qu'il y a une paternité ineffablement supérieure, celle de Dieu lui-même, dont la nôtre n'est que la misérable analogie.
J'ajouterai simplement qu'à cette désappropriation de l'épouse dont fait preuve saint Joseph se joint la désappropriation de l'enfant (Jésus perdu au Temple et retrouvé) qui doit aussi nous être un exemple dans un rapport avec notre progéniture. Nous n'en sommes jamais les propriétaires, seulement les gardiens provisoires.
Saint Noël à tous !
JG
[ Du blog à JG - Saint Noël à vous ! ]
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Écrit par : JG / | 23/12/2013
@ Anne Josnin
> Vous parlez vrai sur la paternité de saint Joseph. Mais pourquoi appuyer ainsi sur la virginité physique ? Que pèse-t-elle en comparaison de la virginité de l’âme qui dépend de notre vie dans l’Esprit Saint ?
La Vierge Marie, suprême modèle offert à notre humanité par sa pureté de cœur et sa confiance en Dieu – que nous révèlent son « Fiat » – et cependant femme privilégiée car étant la Mère de Dieu, Marie et, avec elle, son chaste époux, saint Joseph, ne nous ont-ils pas été donnés pour nous guider sur ce chemin de la vie dans l’Esprit ?
Saint Joseph, en particulier, se reconnaît pécheur (pour Marie, préservée de tout péché, selon notre foi, la question ne se pose pas) ; n’est-ce pas le sentiment de son indignité qui fonde son désir de « répudier en secret » celle qu’il aime, et qui est comblée de grâce par le Seigneur ?
Au fondement de notre vie chrétienne, il y a cette exigence : se reconnaître pécheur, et vivre de la grâce du pécheur pardonné. Ainsi nous est accordée, à nous qui sommes chrétiens, la chance de pouvoir revenir à Dieu vierges de tout péché… sinon de toute peine due pour nos péchés.
Joyeux Noël à tous. Avec Jésus, Marie et Joseph !
Denis
[ Du blog à Denis - Joyeux Noël à vous ! ]
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Écrit par : Denis / | 23/12/2013
Cher Denis,
> parce que nous sommes de la religion de l'Incarnation! Et que cette vérité n'est pas une métaphore, comme on l'a trop souvent compris dans un spiritualisme éthéré. Excusez-moi aussi d'appuyer, oui, là où cela est blessé. C'est pour que la grâce enfin y opère, d'abord en faisant la lumière sur le projet divin: pourquoi nous a-t-Il créé ainsi, avec ces différences qui sont beaucoup plus que simples symétries appelées à se compléter?
Ensuite pour venir guérir ce qui est blessé, dans notre chair intime, au secret de nos coeurs, comme dans nos âmes, comme enfin dans le corps social tout entier.
Bonnes fêtes de Noël à chacun, à vous chez PP !
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Écrit par : Anne Josnin / | 23/12/2013
BEAU-PÈRE
> C'est vrai que Joseph est un personnage particulièrement sympathique : il donne, sans la moindre attente de retour, et surtout pas celle de la gloire, même posthume. Il possède une qualité très rare : la discrétion. Pour notre temps, un modèle de beau-père.
Et je crois bien que c'est le patron des travailleurs manuels.
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Écrit par : Haglund / | 23/12/2013
> Joyeux et saint Noël à vous tous !
Mahaut
[ PP à Mahaut - Et à vous aussi ! ]
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Écrit par : Mahaut / | 25/12/2013
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