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20/11/2013

L'écologie humaine et la critique du libéralisme : alleluia et en avant !

Partout en France, les consciences catholiques s'éveillent :



 

Notre note sur l’analyse du libéralisme par Mgr Centène nous vaut beaucoup d’approbations et quelques réactions furieuses, dont nous donnons des échantillons par ailleurs. Ces réactions prétendument religieuses ont quelque chose d’inquiétant, dans la mesure où certaines viennent de catholiques, qui donnent tort à un évêque théologien... et raison à une personne aberrante, laquelle affirme des inepties à propos des évangiles. Que cette personne ubuesque opère en duo avec un  autre Ubu - qui prétend carrément au rang d’auteur spirituel - est une circonstance aggravante.

La « gravité » de la chose réside en ceci :  une microminorité tente, via la Toile, de parler plus fort que l’Eglise-institution. Cette micro-minorité est composée de personnes regrettablement ignares dans le domaine religieux, mais qui veulent parler sans cesse de religion et « s’avantager de l’autorité divine », comme disait Saint-Simon, pour canoniser leurs petites opinions séculières ; opinions qui contredisent de plein fouet l’enseignement social de l’Eglise sur le rôle de l’argent et la responsabilité de l’homme. Les ignares sont écoutés par une fraction de la bourgeoisie sociologiquement catho, qui n’éprouve pas de honte à préférer ses préjugés aux directives du Magistère… tout en prenant la posture du Catholique Fier de Ses Valeurs. Quelles valeurs ? Je renvoie là-dessus à ce que j’écrivais hier à propos des bonnets rouges.

Mais les fureurs de la microminorité ne sont pas de taille à empêcher l’éveil des consciences à l’appel de l’Eglise. Plus je sillonne les régions pour des rencontres-débats, plus je constate que les cathos français, quels que soient leur milieu et leurs postes professionnels, prennent la mesure de leurs responsabilités et s’éloignent des boudoirs libéraux. Alleluia et en avant !




Commentaires

cher PP,

> j'ai encore failli m'étrangler en relisant leur prose :

http://institutdeslibertes.org/le-grand-retour-de-la-liberte-individuelle-comme-valeur-essentiellement-chretienne

résumé par ceci
"Il n’y a pas de Bien collectif, il n’y a que des destinées individuelles qui s’additionnent..."

y a du boulot chez certains...
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Écrit par : Tangui / | 20/11/2013

ECOLOGIE HUMAINE

> Merci, Patrice, de nous avoir aidé à réfléchir et progresser sur le thème de l'écologie humaine et aussi sur une critique constructive du libéralisme, au regard de l'enseignement social chrétien.

Benoist M
Angers

[ PP à BM - J'ai été très heureux de cette rencontre ! A bientôt j'espère. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Benoist Mary / | 20/11/2013

UN TEXTE EXEMPLAIRE

> Il y a des choses qui se partagent : les premières pages du livre "Un libéral nommé Jésus"

http://institutdeslibertes.org/un-liberal-nomme-jesus-extraits/

Je vous recommande en particulier le chapitre 3 où l'on vous explique que l'Evangile est libéral puisque l'Etat y est présenté comme satanique.

En effet Satan déclare à Jésus au désert "Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes, car elles m’ont été données, Et je les donne à qui je veux"
Donc que Jésus ne peut être pour l'Etat, donc Jésus est libéral.

On dirait un sermon de prêcheur américain dans un western

Mais ne manquez pas la fine analyse de l'évangile sur les droits de Dieu et de César qui, pour l'auteur, est une définition de la monnaie assortie de la preuve que l'Eglise n'a pas son mot à dire en justice fiscale.

Et tout est ainsi : ras des pâquerettes...
Tout est vu à travers les lorgnettes du libéralisme

cette vision des évangiles pour y chercher une justification et non un chemin entraîne une incapacité à changer et une incapacité absolue à s'extraire du matérialisme et à s'élever intellectuellement.

Ce texte est enfantin Il faut le lire et en conserver un copie, pour le montrer à ceux que nous connaissons qui pensent que la lecture individuelle des Ecritures et le libre examen sont suffisants. La puérilité générale qui se dégage de ce texte est la preuve que la raison seule est pauvre.

J'ai conservé une copie sous word, je l'envoie à qui veut.
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Écrit par : E Levavasseur / | 20/11/2013

ATROCE

> Il y a eu l'idée de l'élection par la grâce divine. Comment savoir si l'on est élu par cette
grâce ? Facile. On est riche est puissant. Du coup, tout ce que l'on fait aux pauvres et aux petits est approuvé par Dieu car Il est en train de les punir.
Votre description des libéraux catholiques me fait penser à cette image atroce.
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Écrit par : DidierF / | 20/11/2013

ECOLOGIE HUMAINE

> Merci M. de Plunkett pour les billets très intéressants de votre blog. Ils me permettent de découvrir l'écologie humaine.
Continuez à m'informer.
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Écrit par : Le Mée Louis / | 20/11/2013

@ Benoist M d'Angers

> puisque vous êtes d'Angers : le 31 mai 2014,pèlerinage pour la France de Chinon à L'Ile Bouchard

un pèlerinage ds lequel vous n'entendrez pas dire du bien du libéralisme, du saccage de notre terre, de l'abandon des plus pauvres, de l'indifférence envers Tiers Monde qui crève

Où vous n'entendrez pas dire qu'il n'existe pas de société mais des individus côte à côte seulement liés par des relations passagères d'intérêt

Où vous renouvellerez les vœux de votre baptême entourés d'autres pèlerins, où vous prendrez l'engagement de suivre une école de prière et d'oraison pour "apprendre à prier", de servir pour que la prière ne soit plus un ensemble de mots, de ne plus s'arrêter à l'aspect vestimentaire, de vouloir former une famille maintenant et là on l'on est pour que ça déborde ensuite.

Le Père Le Pivain connaît, il est invité !

www.pelepourlafrance.fr
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Écrit par : E Levavasseur / | 20/11/2013

TRES LONG

> A E Levavasseur,

Il serait très long de pointer toutes les erreurs du texte de des extraits de "Un libéral nommé Jésus" ! Je butte rien que sur son histoire de "logique grecque" qui irriguerait toute l'histoire occidentale ! Les recherches en épistémologie ont démontré que l'épistémé des Grecs antiques repose sur des bases bien différentes de la science moderne (née au cours des XVIe et XVIIe siècles avec Galilée, Descartes et compagnie). Chez les Grecs antiques nulle réduction du monde à des coordonnées mathématiques (réduction dont la peinture italienne de la Renaissance est un signe avant-coureur à cause de la perspective très profonde). Chez Platon musique, danse et astronomie sont liées, rien de tel dans la science moderne ...

Alors quant aux questions proprement religieuse, il serait long de commenter tout ce qu'il dit !
Son histoire de Dieu qui veut entrer en relation avec des "individus" ne passe pas : où sont la personne et la communion ?

Quant il dit " La religion chrétienne n’est en rien un ensemble de lois et de préceptes à suivre. Ce n’est pas la Torah, encore moins le Coran.": pour le Coran, rien à redire, mais pour la Torah ! encore un marcionite qui s'ignore ! Il n'est pas au courant de la continuité des deux Testaments, encore moins et l'importance de la Torah orale et de ses liens avec le Nouveau Testament !

et ainsi de suite ...
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Écrit par : Aurélien Million / | 20/11/2013

PAS TOUT FAUX

> Mais l'auteur de "Un libéral nommé Jésus" voit parfois vrai, comme avec le passage de la veuve qui donne tout ce qu'elle au Temple : "Quand Bill Gates donne 20 milliards de dollars à des associations caritatives pour l’enfance[7] – plus que le budget d’aide aux Pays en Voie de Développement de la France…–, il donne aux yeux de Dieu moins que cette pauvre veuve…" !
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Écrit par : Aurélien Million / | 20/11/2013

AVIGNON ?

> Je m'étais toujours demandé si les crucifix avignonnais que mentionne Umberto Eco dans 'le Nom de la Rose', "avec Jésus cloué par une seule main, tandis que de l'autre il touche une bourse pendue à sa ceinture", étaient une légende ou une invention de l'auteur.
Quand je lis les thèses dont vous donnez les liens, cela ne me semble plus si improbable... Quelqu'un en a déjà vu ?
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Écrit par : Albert Christophe / | 20/11/2013

> La vertu d'égoïsme (Ayn Rand)

Nos vices ne sont pas des crimes (Lysander Spooner)

Les vauriens devenus honnêtes (Mandeville)

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.

Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent

Aimez votre prochain comme vous-même.

Dieu nous donne des commandements d'Amour. Il chasse les marchands du temple et nous ordonne de ne pas servir Mammon.

Alors certes, il n'interdit pas aux hommes de faire du commerce. Mais faire de Dieu un libertaire libéral libertarien ...

On pourrait en faire l'inventeur de la pornographie parce qu'hommes et femmes il les créa ...

Dieu nous invite à la tempérance, à l'utilisation raisonnée des biens terrestres, de notre corps, de nos relations humaines. Il nous invite à ne jamais voir l'autre comme un moyen mais comme une fin. Il nous parle d'amour depuis la nuit des temps et nous laisse libre de faire le bien ou le mal. Jamais, il nous dit que tout acte libre ou même librement consenti donne forcément un bien, ou un quelconque équilibre.
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Écrit par : spooner / | 20/11/2013

Développement : durable, ou responsable ?

> Dans développement durable, "durable" porte paradoxalement la marque de son contraire, puisqu'il vise à optimiser l'exploitation des ressources d’un milieu non extensible, donc épuisables.

Ce qualificatif reconnaît les limites du DD, qu'ont tendance à omettre ses adeptes, convaincus que réduire la demande en faisant preuve d'économie, en proscrivant tout gaspillage, en codifiant et réglementant les manières de consommer ; en restreignant ainsi tant la demande que l’offre, au nécessaire d’abord, puis au strict indispensable, peut garantir aux générations futures une qualité de vie satisfaisante.

Mais à supposer que cela soit vrai, pour combien de temps.? Car aussi parcimonieux qu'ils soient, tous prélèvements sur des ressources épuisables en viennent à bout un jour ou l’autre, surtout si, pendant qu’elles s'amoindrissent, le nombre de leurs consommateurs augmente. Le rationnement de ces derniers ayant des bornes, la finalité du processus ne peut qu'exiger une diminution de leur nombre, sachant d'ailleurs qu'aussi restreint que soit ce dernier et réduit leur appétit, il finira par venir à bout de leurs ultimes ressources.

Conscient d'une telle réalité, certains changent "durable" en "soutenable". Ne devraient-ils pas aller plus loin ; jusqu'à "raisonnable", ou "responsable"; ou encore "humaniste", attribut allant tellement de soi que c'est probablement la raison pour laquelle il n'a pas été employé ; à moins que ce soit parce que trop philosophique. Dès lors, "responsable" s'imposerait contre "raisonnable", peut-être trop passif, pas assez engagé pour motiver les foules.

Le pilier de la démographie pourrait dès lors s'ajouter à ceux de l'environnement, du social et de l'économique, offrant au développement durable une assise autrement plus réaliste et sérieuse, et pas seulement parce que quatre pieds valent mieux que trois pour soutenir toute construction.

Alors qu'il se déclare prêt à réduire ses prétentions et un appétit qui au contraire grandissent chaque jour, l'homme ne peut prendre le progrès qu'avec ses avantages et ses inconvénients. L’agroalimentaire moderne, les multinationales, l'énergie nucléaire, l'industrie chimique, ..., la mondialisation elle-même, ... sont avant tout les fruits de ce progrès, au profit du nombre et voulu par lui, en réponse à sa recherche jamais assouvie d'un confort trop facilement pris pour le bonheur, ainsi qu'aux exigences de sa prolifération.

Pour ce qui est de l'écologie, partie la plus visible du pilier environnement, soucieuse de nos conditions d'existence, elle ne date pas d'aujourd'hui. Il faut se souvenir des raisons qui placent – entre autres – les gares de Tours à Saint Pierre des Corps, d'Orléans aux Aubrais, de Fontainebleau à Avon, etc. Et il y a fort à parier que les premiers moulins à vent ont connu des oppositions comparables – toutes proportions gardées – à celles suscitées par nos modernes éoliennes. Autant d'occasions où le progrès a dû et doit encore vaincre une censure trop souvent teintée d'idéologie, s'exprimant par la résistance des uns ou des autres, plus ou moins opportunément et contradictoirement, mais avec toujours un effet, au moins retardateur, pouvant être parfois porté au compte de la sagesse (?).

Aujourd'hui, au point où en est la société, cette sagesse ne consisterait-elle pas à réduire ce développement pour le mener à coïncider avec une population moindre, telle qu'elle pourrait résulter d'une régulation démographique dont les résultats pourraient être obtenus en quelques générations, plutôt que d'interrompre brutalement un progrès qui profite à tous, quoi qu'en pense ses détracteurs et en dépit d'un partage de ses effets laissant à désirer, Bien sûr, une telle option soulèverait d'autres problèmes, dont celui posé par un vieillissement corrélatif de la population ; mais de deux maux ne faut-il pas choisir le moindre ?

Que le bonheur de tous puis être la somme des bonheurs individuels, ou qu'au contraire un bonheur collectif puisse satisfaire les aspirations personnelles de chacun, ce débat est-il d'actualité ? La priorité n'est-elle pas dorénavant, pour tous, de prévenir les difficultés à attendre d'une augmentation plus qu'alarmante de la population mondiale ? Ceux qui s'y refusent, avancent des arguments d'ordre idéologique, éthique et religieux, préférant attendre une inversion de la courbe qui devrait, selon les experts auxquels ils se réfèrent, afficher, à partir du siècle prochain, une hypothétique baisse de la population, après qu'elle soit passée par un pic de 10 à 12 milliards, (d'abord évalué à 9 ou 10). Indépendamment du caractère aléatoire d' une telle tendance ; de son incidence sur le nombre de pauvres tel qu'il en résultera, ainsi que sur leur sort ; sans davantage s'interroger sur le fait qu'un épuisement des ressources qu'offre la planète à ses habitants soit inéluctable, quel qu'en soit le terme et le nombre de ceux qui les consommeront, une question se pose : de quoi d'autre que la dénatalité, pourra bien résulter ce renversement de tendance espéré de tous, y compris les plus confiants dans la capacité de l'espèce à vaincre l'adversité en toutes circonstance ? En d'autre termes, plutôt que d'attendre dans la négation à tout prix d'une évidence attestée par 20 siècle de croissance de la population mondiale, une fatalité qui prendrait subitement un tour favorable, ne vaudrait-il pas mieux regarder la situation en face, avec pragmatisme ; réviser le crédit accordé au renversement miraculeux d'une tendance pluri-millénaire qui sauverait l'humanité du désastre auquel la promet son surnombre, et tenter de prendre le destin de l'espèce en mains, pour retarder autant que faire se peut une disparition à laquelle elle est promise en tout état de cause ?

Une dénatalité voulue ne vaut-elle pas une dénatalité subie ?
N'est-ce pas la seule authentique manifestation d'un refus de la fatalité ?

Devons-nous nécessairement laisser à notre descendance un univers peuplé de riches et de moins riches, comme nous le sommes encore – et comme nous pourrions le devenir par un meilleur partage –,ou surpeuplé exclusivement de pauvres. Car ce n'est pas s'égarer dans la science fiction que de prévoir en réponse à la surpopulation vers laquelle nous nous acheminons, que l'interdiction suivra nécessairement la restriction en tout, à commencer par les libertés de chacun.

Quant à ceux qui voient dans la dénatalité une volonté de report de responsabilités sur les générations futures, ils devraient simplement penser au fait que le jour où une telle mesure porterait ses fruits, aucun de ses partisans – comme de ses adversaires – ne serait plus là pour culpabiliser. Les uns comme les autres pourraient par contre être satisfaits d'avoir, de leur vivant, procédé à une remise en cause courageuse, en vue de prolonger, au moins pour un temps, le bonheur de leur descendance.

Le développement durable – ou responsable –, ne doit pas chercher dans ce qui précède des raisons de désarmer, bien au contraire. Que ce soit pour différer la fin d'une manière de vivre ou en préparer une nouvelle, il a toute son utilité. Les ressources de la planète et la possibilité de continuer à en vivre étant irrévocablement appelées à cesser un jour, le problème posé à l'homme se ramène en effet tout bonnement à inventer et mettre en œuvre les outils d'une prolongation aussi durable que possible.
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Écrit par : Claudec / | 21/11/2013

@ DidierF

> "Dieu a voulu que je remporte la victoire, je n'ai donc fait aucun prisonnier"
Cromwell
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Écrit par : E Levavasseur / | 21/11/2013

@ Claudec

> La surpopulation est une notion très relative qui est souvent utilisée à des fins idéologiques.
Quelques remarques:

La croissance de la population actuelle n'est pas due à des taux de natalité élevés mais à l'allongement de l'espérance de vie. En réduisant encore les taux de natalité, voulons-nous vraiment d'un monde de "vieux"?

Cette croissance de la population est transitoire, elle devrait se stabiliser rapidement puis décroître peut-être ensuite.

Les chiffres que vous donnez sont très certainement surévalués; pour beaucoup de démographes, le pic ne dépasserait ps 9/10 milliards. (Lorsque j'étais étudiante, on apprenait que la population atteindrait 7 milliards en 2000, il a fallu attendre une décennie de plus...).

Vouloir réduire le nombre d'habitants de la planète n'est-il pas le signe d'un refus de changements radicaux dans notre façon de vivre et de partager les richesses?
Ce malthusianisme est un des rares points sur lesquels je ne suis pas d'accord avec les mouvements écologistes (les sincères, pas EELV). D'ailleurs c'est le seul bémol que je mettrai au billet d'Alain Hervé dans le dernier numéro de "L'écologiste" qui vaut vraiment la peine d'être lu dans son entier. Je vous en livre juste quelques lignes:
"La vie, ils s'en foutent.Pour nous faire oublier le présent vivant, ils hystérisent l'avenir. Leur dernière invention, c'est la croissance. Ils lui vouent un culte obscurantiste. Ils brûlent des bougies devants ses autels, et devant ses saints: devant ... Sainte Consommation, Sainte Finance, martyre et pas vierge, Sainte Publicité impudique, ... Tandis que l'on tente d'exorciser les hideux démons de la Sobriété, de l'indigeste Lenteur, de l'abominable Malthusianisme (c'est là que je ne suis pas d'accord), de la minable Simplicité, du démodé Art de vivre..."

Marie-Ange



[ PP à Marie-Ange

Deux rappels :

a) 'L'Ecologiste' et 'La Décroissance' ont pris position contre la loi Taubira, la GPA etc ;

b) 'La Décroissance' combat l'idéologie anti-nataliste.

réponse au commentaire

Écrit par : marie-ange / | 21/11/2013

POSTMODERNE

> Un article intéressant de Liberté politique sur l'existence ou non d'une idée post-moderniste de l'homme: http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-postmodernite-a-t-elle-une-idee-de-l-homme-Une-question-embarrassante

A sa lecture, j'ai comme l'impression que le vrai libéral accompli, c'est l'homme post-moderniste. Tout y est: le nominalisme qui fait refuser l'humanité générique, et qui éclate l'humanité en autant d'individus autonomes libres de faire tout ce qu'ils ont envie, sans limites.

"L'autonomie : tel est le mot d'ordre, valable non seulement pour le sujet atomisé mais aussi pour la société. Si bien que la monade individuelle de la société libérale n'est pas affectée en bien par son association avec d'autres, comme nous l'avons plus haut. Tout son effort va se concentrer à veiller à ce que cette cohabitation se déroule sans dérangement pour elle, sans qu’autrui interfère négativement dans la poursuite de ses intérêts."

Tout un programme.
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Écrit par : ND / | 21/11/2013

HULOT ET LE VATICAN

> Vous avez du entendre ce jour Nicolas Hulot envoyé par notre président au pape, sur Radio Vatican, saluer l'Eglise comme une institution qui s'occupe particulièrement de soulager les misères, regretter que son enseignement ne soit pas assez diffusé et souhaiter qu'elle sache mieux communiquer !
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Écrit par : Pierre Huet / | 22/11/2013

Effectivement, les lignes bougent…
Trouvé sur le blog du P. Yannik Bonnet (qui a connu le monde de l'entreprise avant d'être ordonné prêtre "sur le tard", après la mort de son épouse), un petit billet très intelligent sur la question du chômage, qui élargit le débat et, de fait, sort des poncifs "libéralo-catholiques" :

http://www.yannikbonnet.com/Pour-une-analyse-plus-profonde-du-probleme-du-chomage_a101.html
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Écrit par : Feld / | 25/11/2013

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