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28/10/2013

Bonnets rouges : quand la révolte sociale recycle les symboles de l'histoire

La colère bretonne de 2013 coiffe le bonnet rouge de 1675.

Résurgence de la mémoire collective ?

 


Que ces centaines d'émeutiers du Finistère portent le bonnet rouge et brandissent le gwenn ha du (« blanc et noir » : le drapeau breton), c'est un symbole à ne pas négliger. Plusieurs idées s'en dégagent.

 

1. La vivacité de la mémoire sur une terre forte. Ce bonnet rouge n'est pas celui de 1793 mais celui d'avril-septembre 1675, quand la multiplication des taxes (sur les actes notariés, sur le tabac, et même une taxe rétroactive sur la vaisselle d'étain) a enflammé l'Ouest et surtout la Bretagne, aux prises avec une crise économique et ne lâchant pas ses libertés consacrées par les traités d'union avec le royaume (1532). Le peuple se souleva contre les taxes. Le soulèvement tourna à la revendication sociétale. Des cahiers de doléances furent rédigés : demande de représentation des paysans aux Etats, suppression du champart (la principale ressource seigneuriale), mariages mixtes entre nobles et paysans (et retour du droit des femmes nobles à choisir leurs maris, aboli par Louis XIV), interdiction de la chasse au printemps et en été...

 

2. Les réalités de l'histoire. Cette révolte se déroulait sur fond d'échecs politico-militaires de Versailles. Lire les mémoires de Saint-Simon fait découvrir la réalité des guerres de Louis XIV : maréchaux ineptes, défaites inexcusables, férocité des troupes envers les paysans dans les pays envahis mais aussi dans le royaume... Versailles envoie contre les Bretons les troupes qui viennent de massacrer le Palatinat ; elles appliquent le même modus operandi en Bretagne. On pend, on torture, on envoie aux galères... Des clochers d'églises sont détruits (avec interdiction de les reconstruire) : à Saint-Tugdual de Combrit, Tréguennec, Saint-Jacques de Lambour, Plogastel-Saint-Germain, Saint-Philibert à Lanvern, Notre-Dame de Languivoa en Plonéour ; et leurs cloches sont fondues parce qu'elles avaient sonné la révolte. La ville de Rennes est "dragonnée" par le duc de Chaulnes. Les Etats de Bretagne plient sous le choc et consentiront à tous les impôts, ainsi qu'aux gratifications personnelles aux ministres de Versailles... Mais la révolte des Bonnets rouges restera dans l'histoire pour deux raisons :

- avec l'insurrection des camisards cévenols, cette révolte fut exceptionnellement forte pour l'époque de Louis XIV ;

- sauf la contestation des droits seigneuriaux dans une partie de la Bretagne, cette révolte unissait au peuple beaucoup de notables. Révolte à la fois économique et patriotique ? Liée au caractère maritime de la Bretagne, face au colbertisme continental ? 

 bretagne,bonnets rouges


3. La couleur (gwenn ha du + bonnets rouges) des émeutes du Finistère en 2013. C'est une résurgence de la mémoire collective dont on peut dire trois choses :

a) rien d'étonnant à ce que les Bretons opposent leurs symboles au vide d'un pouvoir parisien technocratique et policier, devenu incapable de se justifier ;

b)  ce n'est pas seulement une révolte de classe :  parlant  au dîner-débat d'un club breton de chefs d'entreprise, la semaine dernière, je les ai trouvés solidaires des divers mouvements sociaux qui soulèvent la Bretagne ;

c) le côté breizhou des émeutes de la semaine dernière montre que la question de l'identité ne se réduit pas à ce qu'en disent les médias bobos : en Bretagne il n'y a ni xénophobie ni "repli". Ce qui s'exprime est le lien entre colère sociale et symboles patriotiques. Que l'on réfléchisse bien à ce qui se passe dans le Finistère ; il y a là un courant d'énergies qui circule peut-être ailleurs.

 

NB –Au lieu de faire corps avec le peuple (comme feront les prêtres basques en 1936-1939), une fraction du clergé de Bretagne de 1675, fermant les yeux sur la répression, a suivi les jésuites dans leur docilité versaillaise. D'où un anticléricalisme breton qui se manifesta sous la Révolution et qui a résonné jusque dans les années 1968... Voir par exemple  la chanson de Servat (1970), très populaire alors dans l'emsav : « Y avait une institutrice / À Saint-Anne de Quimperlé / Qui n'y voyant pas malice  / épousa un divorcé / Vivent les culs bénits ma mère... », etc.

 

Commentaires

LE PROBLEME ECOLOGIQUE

> Sur ce coup, je crains que cette révolte soit contreproductive car elle risque surtout de conforter les agriculteurs bretons dans leurs pratiques polluantes et les militants agricoles connus pour leurs méthodes pas spécialement pacifiques (menaces, intimidations, il suffit de chercher sur Google, on trouve les faits, les derniers en date n'ayant pas trois semaines :http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/sage-du-blavet-la-pression-agricole-denoncee-10-10-2013-2262777.php) dans leurs campagnes d'intimidation (voire plus si affinités, une association parlant carrément de menaces de mort http://www.eau-et-rivieres.asso.fr/index.php?47/879).

Au regard de l'urgence écologique en Bretagne, j'ai beaucoup de mal à soutenir les bonnets rouges, quelle que soit la symbolique reprise.

Mahaut

[ PP à Mahaut - Bien sûr. C'est l'autre aspect de la question. Mais il ne s'agit pas de "soutenir", seulement de comprendre... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Mahaut / | 28/10/2013

KROAZ DU

> C'est l'occasion de relire Paul Féval, "le Loup Blanc".
(Le gwen ha du, "cette américaniaiserie des années 20 couronnée de succès", c'est autre chose ; je fais partie des pro-Kroaz Du mais bon... ;-)
Les chefs d'entreprise de PME sont fréquemment issus de milieux populaires et c'est encore plus vrai en Bretagne.
"le côté breizhou des émeutes ... la question de l'identité ne se réduit pas à ce qu'en disent les médias bobos: en Bretagne il n'y a ni xénophobie ni « repli »."
Exactement.
Les quelques excités du bocal sont quasiment toujours des gens ayant appris le breton à la fac. Ceux qui l'ont appris en l'entendant parler à la maison ont un amour de leur culture régionale aussi naturel que tranquille.
L'amour des cultures régionales fait hurler le parisianiste et leur défense fait pisser dans leurs frocs les petits merdeux de Terra Nova.
Que le point de vue d'un Thomas Hollande compte plus que celui d'un de ces manifestants en dit long sur l'inversion morale dans laquelle nous vivons.
D'ailleurs, à Terra Nova je suis sûr qu'on dit volontiers :
- "les bretons étaient pauvres donc sales et soumis aux prêtres"
- "tu es breton ? tu es pour l'indépendance ?" ou encore "tu crois aux fantômes ?"
-"en Bretagne il n'y avait pas de vaisselle mais des creux dans la table"
Et surtout, surtout...je suis sûr qu'on prononce "brezhoneg" en disant "brézonègue" , "Anaig" en disant "anaïgue", Soazig "soizigue"
Gomme les gendils douristes et les bredonnants de bagodille.
Mais vous, amis du blog, ne le faites pas, zauf zi vous avez un rhube de zerbeau : Par pitié, le "g" se prononce comme un "k" !

EL


[ PP à EL - Entièrement d'accord sur le Kroaz Du !
Et j'ai constaté cet été qu'on le revoyait (un tout petit peu) sur des maisons. ]

réponse au commentaire

Écrit par : E Levavasseur / | 28/10/2013

A Mahaut,

> c'est sûr que les bonnets rouges ne sont pas les veilleurs de la manif pour tous. Nul doute que le gouvernement Hollande, fort avec les faibles (ou plutôt les doux de la manif pour tous) saura être faible avec les forts (les bonnets rouges de Bretagne). Les Bretons qui sont devenus de fidèles électeurs socialistes (merci aux curés "rouges" eux aussi) n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes.
______

Écrit par : B.H. / | 28/10/2013

ADSAV 1532

> Je n'ai pas suivi de très près l'actu ces derniers temps. Il me semble que la "révolte" bretonne est liées aux portiques de taxation des camions (qualifiés d'éco taxes). Ce principe ne va-t-il pas à l'encontre du traité de rattachement de la Bretagne au royaume de France qui comporte une clause garantissant aux Bretons de conserver leur privilèges et donc l'absence de tout péage sur les routes bretonnes, dont un des corollaire est l'absence d'autoroute à péage en Bretagne. Ce gouvernement innove encore en ne respectant pas un traité signé de nation à nation. Il me semble que quand une nation en spolie une autre en respectant pas un traité, il y a là source de provocation donnant matière à affrontement. A moins que la France renonce au rattachement de la Bretagne ?
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Écrit par : franz / | 28/10/2013

MISE AU POINT BRETONNANTE

> "Par pitié, le "g" se prononce comme un "k" !"
Oui, enfin sauf quand il est suivi d'une voyelle...
Ar brezhoneg eo va bro, poésie de P-J Helias par exemple, ne supporterait pas un instant la prononciation d'un k, car il n'y a pas d'orthographe qui soit parfaitement satisfaisante, et pourtant c'est un sport national breton que de créer une nouvelle orthographe tous les 20 ans, comme un nouveau groupuscule politique d’ailleurs.

"les petits merdeux de terra nova" pardon ??? Pas un instant je n'ai de sympathie pour cette oficine politique de petits bobos, dont j'ai malheureusement fait la connaissance sur ce blog.
Mais précisément, "petits bobos" aurait suffit à les qualifier. Pourquoi en rajouter dans l'insulte qui ne nous grandira pas. Je vois déjà une habituée de ce blog nous fondre dessus et nous demander où se trouve notre amour du prochain là-dedans. même si moi aussi je n'aime pas me faire mépriser parce que j'habite au bout du monde.
Ils diraient "le fin fond" de la Bretagne avec leur condescendance habituelle, je les connais et ne les apprécie pas plus que vous.

Enfin, pouvez-vous M Levavasseur et M de Plunkett me dire en quoi vous accordez plus de crédit au Kroaz Du ?
Certes le G h D est un aménagement à la sauce américaine, mais ce n'est pas le seul drapeau dans ce cas et ça n'en fait pas un représentant du libéralisme. Il a suffisamment souffert à une époque douloureuse d'une image d’extrémisme pour se réjouir de le voir adopter aujourd'hui par n'importe quel breton. Je le préfère en tout cas à tous les auto-collants insipides et pour le coup très commerciaux de la bigoudène très à l'aise qui ornent de plus en plus les voitures. Je connais la certaine légitimité historique du KD mais je me désole de la voir adopté en priorité de manière identitaire par des groupes avec lesquels je ne passerais pas mes vacances. Le G h D reste quand même plus fédérateur et n'est pas un suppôt du libéralisme américain.

Enfin, rare sont ceux qui ont la chance maintenant d' apprendre yezh hon tadoù kozh "war barlenn o mamm" comme on dit (sur les genoux de leur mère), alors parfois la fac ça peut aider, ça ne fait pas pour autant des excités du bocal.

A galon, e karantez Doue
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Écrit par : LR / | 28/10/2013

LA LOI TAUBIRA, C'ETAIT PLIé D'AVANCE

> Concernant le courage de notre président à l'encontre de la Manif pour tous, je suis de plus en plus persuadé qu'il était sûr de pouvoir aller jusqu'au bout car la droite ne voulait pas s'opposer à la loi (sauf quelques postures électoralistes qui ont déjà fait pschitt). N'ayant pas d'opposition au sein des partis ni des assemblées, c'était plié et ce quel que soit le nombre de manifestants dans la rue (ce n'est donc pas une question de douceur ou violence des uns ou des autres). C'est à mon sens la différence avec les tentatives de nouvelles taxations qui, en ce moment, amènent reculades après reculades.

Benoît C


[ PP à Benoît C - D'autant que les pays riches et libéraux ont déjà le mariage gay. Seuls les libéraux de droite français sont assez aveugles pour ne pas admettre cette évidence : leur propre système conduit à ça partout... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Benoît C / | 28/10/2013

@ BH
> merci aux curés "rouges" : exact mais surtout merci aussi aux bons (socio-)démocrates-"chrétiens"

@ franz
> cher ami, j'aime beaucoup les survivances et serais ravi de dire que vous avez raison mais hélas, que l'absence d'autoroutes soit due à l'application du traité est une légende pieuse. Croyez bien que je le regrette.
Cette absence est due à l'habileté d'élus qui ont su faire tracer des routes par l'Etat sans que cela entraîne un péage pour les habitants. (les dimensions de la province rendent de toutes manières inutile une vitesse à 130 plutôt qu'à 110 : ça fait gagner 20 minutes, la belle affaire !)

Le traité de 1532 ne parle pas du tout de péages.
Le 4 août 1789, les députés dont ceux de Bretagne ont voté l'abolition des privilèges.
Evidemment si vous voulez partir en guerre contre la Révolution ... je saute sur mon cheval avec vous.
Mais que des entreprises lorgnent sur les quatre voies pr en faire des autoroutes et qu'il faut souvent veiller au grain, ça oui !
Et pour quel motif ?
pour celui -ci : se déplacer est polluant donc si l'on fait payer, il y aura moins de déplacements, etc. Quelle hypocrisie !
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Écrit par : E Levavasseur / | 28/10/2013

> http://urbvm.com/wp-content/uploads/2013/02/579748_431914170219101_1561161903_n.png

à PP : vous pouvez télécharger l'image ?
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Écrit par : E Levavasseur / | 28/10/2013

@ PP

> Bien sûr, il est important de comprendre ce qui se passe et de connaître le contexte historique breton et l'histoire des luttes de cette région, notamment la solidarité des patrons et des employés sur les luttes sociales. J'ai néanmoins du mal à voir dans la lutte contre l'écotaxe une lutte sociale défendant d'abord les plus faibles quand on sait contre quoi elle prétend lutter. Et je ne peux m'empêcher d'être inquiète en constatant les premières récupérations qui prétendent opposer "bonnets rouges" et "talibans verts" (sic) et trouvent de l'écho chez les cathos libéraux prêts à sauter sur tout ce qui peut permettre de s'opposer à la gauche (oubliant au passage que l'écotaxe est une mesure voulue par l'UMP lors du Grenelle de l'environnement), quitte à oublier l'origine des symboles récupérés ou à les détourner pour soutenir leur cause. Or depuis samedi c'est ce que je constate majoritairement sur les réseaux sociaux, grâce auxquels il est facile de mobiliser un très grand nombre de personnes en un temps réduit avec un argumentaire minimaliste.
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Écrit par : Mahaut / | 28/10/2013

à E. Levavasseur

> Le dessin part d'une bonne intention, mais se trompe sur le gwenn-ha-du. Ce dernier n'a pas 40 ans mais plus de 80 ans :

"Le premier Gwenn ha Du est dessiné entre 1923-1925 par Morvan Marchal aidé par René Ryckwaert. Morvan Marchal est un artiste, poète et illustrateur, appartenant au mouvement artistique Seiz Breur ; il est aussi rédacteur de « Breiz Atao », organe d’information du Groupe Régionaliste Breton. À l'origine, il s’agit de donner un emblème au mouvement Unvaniez yaouankiz Vreiz (Union de la jeunesse de Bretagne). Une souscription est lancée, relayée par Breiz Atao qui s'affirme alors comme la « revue mensuelle du nationalisme breton et du fédéralisme international ».
La première grande apparition du drapeau date de l’exposition des Arts Décoratifs de Paris en 1925. Marcel Cachin, directeur du journal L'Humanité et l'un des fondateurs de l'Association des Bretons émancipés, organisation proche du PCF, ainsi qu'Eugène Reigner adoptent ce drapeau la même année comme emblème des cercles celtiques. Le Parti autonomiste breton (PAB) l'adopte à son tour lors du congrès de Rosporden le 10 septembre 1927. Le PAB regroupe nationalistes, autonomistes ou fédéralistes.
Le Parti national breton l'arbore également, par exemple dans le nouvel en-tête de « La vie du parti », dans Breiz Atao, dès le 29 janvier 1933 (il est alors associé au Hévoud, symbole qualifié de traditionnel breton). On le voit par exemple dans Breiz Atao no 221, en Une, le 14 avril 1935, pour illustrer la manifestation du Parti National Breton à Saint-Aubin-du-Cormier. Il fut également choisi en 1936 pour flotter sur le pavillon de la Bretagne de l'Exposition universelle où exposaient les artistes modernistes bretons regroupés dans le mouvement Ar Seiz Breur. À la fin des années 1930, une organisation armée secrète bretonne est créée par Célestin Lainé et Guillaume Berthou sous le nom de Gwenn ha Du.
Le Gwenn ha Du est interdit à maintes reprises avant la Seconde Guerre mondiale. Il est considéré par les autorités comme un emblème séditieux. Le Gwenn ha Du, emblème du Parti national breton sous l'Occupation, reste arboré par des résistants qui ont rejeté le PNB. Même si son utilisation est mentionnée durant la période de la Libération, son utilisation semble rare à la sortie de la guerre..." (Wikipedia)

Ensuite le gwenn ha du réapparaît avec la renaissance de l'emsav, "recentré" dans les années 1960 avant de connaître une phase très gauchiste, voire mao, comme le prouve la chanson de Servat "La blanche hermine" (que les droitistes ignares prennent pour un hymne réac !).
Aujourd'hui le gwenn-ha-du est devenu un logo officiel, vidé de sa signification au point de servir de pavillon de plaisance ou d'ornement de syndicat d'initiative. Une carrière subversive s'ouvre-t-elle au Kroaz Du ?
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Écrit par : le balp / | 28/10/2013

à LR

> Vous n'auriez pas non plus passé vos vacances avec les Bagadou Stourm de 1943, or des photos les montrent défilant derrière le "drapeau breton" actuel...
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Écrit par : ancelin / | 28/10/2013

à Ancelin

> Vous avez bien raison, je n'aurais pas aimé je crois...
Mais précisément, s'ils défilaient derrière ce "drapeau breton", ils portaient également celui de leur parti, une belle croix noire sur fond blanc...
Quant à celui de la Bezen Perrot, c'est encore plus net.

> à Le Balp (vous avez vraiment un nom de circonstance à propos !) :
"(que les droitistes ignares prennent pour un hymne réac !)."
Tout à fait ! Et en plus ils chantent en choeur "Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs..." sans bien réaliser le sens de ces paroles sans doute.
Et comme disait Servat, l'hermine,si elle est blanche, a aussi la queue noire.
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Écrit par : LR / | 28/10/2013

@ le balp,
> Oui, justement regardez bien, c'est écrit 90, pas 40.
comme dans mon commentaire où je parle des années 20.
Quoiqu'il en soit, ne vous en faites pas, je suis au courant, comme de toutes les engueulades à n'en plus finir entre asso culturelles sur ce sujet : leur raison de vivre !
" Une carrière subversive s'ouvre-t-elle au Kroaz Du ?"
Pitié ! c'est culturel, c'est tout !

@ LR :
> parce que nous préférons le Kroaz Du. Et nous n'empêchons pas ceux que la sauce comme vous dites ne gêne pas, de préférer le GHD.
Sinon, merci de distinguer la principale de la subordonnée (les excités sont tjs ceux dont la culture est artificielle, passés par la fac, tous les faqueux n'en sont pas) et de ne pas interpréter ce qui est dit, le mot "libéralisme" ne figure pas dans nos commentaires.
Pour le "g" oui, j'aurais dû préciser (on ne dit pas "kuen"/"kwen" !) mais ni "brezhoneg" ni"Anaig" ni Soazig n'entrent ds le cas dont vs parlez.
Quant à mon vocabulaire, il faudra vous y faire.
Débat clos.
Pour l'autocollant bigoudène, je pense comme vous.

@ ancelin :
> stop, par pitié ! les 2 ont été utilisés ds ce cas et l'histoire de la Bretagne (pas plus que celle de la France) ne se résume pas à ces 4 années.
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Écrit par : E Levavasseur / | 28/10/2013

AUCUN COMBAT

> L'ecotaxe pour que les politiques aient l'impression d'agir efficacement pour l'écologie. Ecotaxe et vignette verte, même combat c'est à dire aucun!
Concernant l'agriculture bretonne,j'apporterai une petite nuance à ce qu'à écrit Mahaut. Il y a un bon nombre d'agriculteurs qui ont fait de gros efforts en matière d'agriculture plus respectueuse de l’environnement malgré quelques imperfections qui demeurent, en Bretagne. L'agriculture biologique y trouve sa place, des AMAP ont vu le jour etc. J'habite dans le département des Côtes d'Armor où des règles contraignantes en matière environnementale se sont imposées aux agriculteurs. Toujours dans ce département, des comités de bassins versants de plusieurs rivières sont nés dès les années 1990 et dont plusieurs de leurs membres sont agriculteurs.
Mais bien sûr, l'agriculture très polluante demeure en Bretagne.
Les agriculteurs finistériens qui manifestent sont des libéraux proches de la FNSEA et l'écologie est leur dernier souci. Il est de coutume chez eux de tout casser quand ils ont besoin de se faire entendre et ce ne sont pas les exemples qui manque!
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Écrit par : Arnaud Le Bour / | 28/10/2013

à LR

> sur mon nom : eh oui. Mais ce n'est pas mon tad coz qui a été trucidé par Montgaillard.
Sur 'La blanche hermine' : encore pire, les malvenus chantent "faire la guerre au FRONT" et ils croient que ce sont les paroles ! Origine : le carnet de chants de... Coëtquidan ! (Ce toponyme est bien la seule chose bretonne dans tout ça).
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Écrit par : le balp / | 28/10/2013

@ LR,

> lecteur de longue date de ce blog (sans écrire, sauf une fois, je n'ai pas les connaissances) j'ai lu bien pire en terme d'injure et c'était à chaque fois plutôt un signe de bonne santé morale.
"engeance de vipère !" "sépulcre blanchi" : c'est traiter les hypocrites de fils de Satan et de pourriture !
C'est fort !
pardon mais je vous trouve un peu pontifiant (c'est mon deuxième post, j'y vais fort)
la blanche hermine est pris pour un vieux chant traditionnel et je l'ai cru moi aussi.

@ E Levavasseur

> moi j'aime bien la Bretagne mais je n'aime pas l'instrumentalisation, quand il y en a je ne me sens plus à l'aise. Vous avez raison, c'est culturel et cela doit le rester.
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Écrit par : bert / | 28/10/2013

MICMAC

> Tax is theft, c'est un slogan que ne renieraient pas les liberaux. Avec l'ecotaxe et la captation des 'profits' des petits epargnants on en arrive pourtant a cette meme question de la legitimite de l'impot et de l'illegitimite du pouvoir. Mais c'est ici uniquement affaire philosophique, la ou d'autres theoriseraient 'sans Etat'. Quel mic-mac!' dirait Asterix. Il va etre temps pour nos gouvernants de se ressaisir. Commencons par virer les gerontes partout ou ils brigueront les suffrages en 2014. La mentalite de grands feodaux qui les anime est tout sauf la marque d'une vivacite d'esprit hors du commun...
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Écrit par : christ hope / | 28/10/2013

POUR L'ECOTAXE

> Comme beaucoup, je déteste les taxes, sauf quand elle sont intelligentes, et pour une fois, c'est le cas de l'Ecotaxe: faire pondre, éclore, nourrir avec des aliments industriels venus d'ailleurs, grossir, abattre les poulets dans des endroits différents est stupide.

Et puis, en dehors de Bretagne, cela incitera les transporteurs à emprunter les autoroutes déja existantes au lieu d'en....quiquiner les riverains dans les villages.
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Écrit par : Pierre Huet / | 28/10/2013

Chère Mahaut,

> c'est d'abord un rejet du joug toujours plus pesant de l'administration étatique, technocratique, parisienne ou européenne. Quelles que soient les raisons invoquées (dont on ne sait que trop qu'elles sont prétextes, tant la mauvaise foi est de mise dans la classe politique),sort de la planète ou des personnes âgées, la facture ne passe plus.
On est au-delà des questions d'étiquette politiques.
Que ce soit un message clair: les changements de nos modes de vie, indispensables et urgents, ne pourront passer par de nouvelles saignées. Le corps social et économique est déjà à blanc.
Il va falloir inventer une autre politique que celle de la taxe: par la valorisation des exemples notamment.
Et, puisque les caisses sont vides, -mais cela loin d'être une catastrophe peut-être vu comme le signe qu'il est temps de passer à autre chose-, la restauration de récompenses symboliques, non par des comités obscurs liés au pouvoir, mais par des jurys populaires- par le vecteur des associations?- de gens passionnés.
Grâce à internet et aux technologies actuelles, nous avons des amateurs en réseau aussi compétents qu'une poignée d'universitaires coupés du terrain, à même de juger par exemple de l'impact écologique de telle ou telle entreprise.
Contrairement à ce qu'on a voulu nous faire croire, je pense que la technocratie, avec la démocratisation du savoir et sa mise en réseau interactif, en temps réel et au niveau mondial, n'a plus lieu d'être.
Que l'on demande aux acteurs économiques bretons comment, si on leur en donnait la liberté, ils veilleraient sur l'équilibre écologique de leur terre de Bretagne: je parie qu'ils nous surprendraient positivement. Comme on aime sa terre on en prend soin.
Mais que l'Etat cesse de jouer au pater universel, quand il n'est que Raminagrobis.
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Écrit par : Anne Josnin / | 28/10/2013

CHEZ LES SCOUTS

> Pour la petite histoire, dans le carnet de chants utilisés par les Scouts Unitaires de France (mouvement auquel j'ai appartenu autrefois et que je chéris toujours, où j'ai prononcé une Promesse Scoute qui m'engage quand même pour la vie), la page de 'la Blanche Hermine' s'accompagne d'une illustration (vu le style, sans doute de Pierre Joubert) représentant un chouan en sabots, le Sacré-Cœur cousu sur la poitrine et brandissant un crucifix. On l'a sans doute chanté à la moitié de nos veillées à l'époque et je ne suis pas sûr qu'il se trouve des scouts qui comprennent de quoi il retourne (ils devaient entendre "républicains" quand la chanson dit "Francs"...).

Dr Zurui


[ PP à Dr Z. :
- Il fallait vraiment être des jeunes gens de bonne famille pour ne pas reconnaître le léninisme dans des phrases comme : "...une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans... Où allez-vous camarades avec vos fusils chargés ?", etc... Je ne sais plus qui disait (en 1880) : "l'homme de droite se contente du brouillard pourvu qu'il y entende battre un tambour." ]

réponse au commentaire

Écrit par : Dr. Zurui / | 29/10/2013

LES CIRCUITS COURTS

> Il faudrait surtout en finir avec la logique de compétition économique imposée par certains dirigeants libéraux et les multinationales, favoriser les circuits courts. Les échanges longue distance viennent en complément : diffusion de produits culturels et de spécificités propres à un terroir, palliation à des manques ou des mauvaises récoltes…
L'exportation, qui peut être un plus, ne doit pas être le but premier d'une économie, l'important est d'assurer l'alimentation et les besoins matériels (au sens élargi à la culture, aux loisirs) des territoires… beaucoup d'économistes et de politiques surtout l'auraient-ils oublié ?
Favoriser les exploitations à taille humaine. Assurer enfin des prix de vente qui permettent aux producteurs et aux industries de transformation de vivre de leur travail, sans que des intermédiaires peu scrupuleux ou des spéculateurs s'en mettent plein les poches au passage.
L'écotaxe en soi, oui j'y suis favorable, le coût du transport doit être reflété.
Mais cela suppose en amont des rémunérations correctes et une pression fiscale mesurée, ce qui n'est plus le cas.
Les impôts "écologiques" (s'ils prennent en compte le coût des ressources et des conséquences des activités en terme de pollutions) ne doivent pas être des impôts supplémentaires mais remplacer en partie les charges sur le travail, qu'elles soient salariales ou patronales.
En matière de baisse des charges sur le travail il me semble que l'état manque d'audace… il vaut mieux payer un salarié productif que du chômage !
Effectivement la fronde de ces derniers jours, bien qu'observée de loin, fait penser aux récits d'histoire sur les jacqueries et les révoltes de 1675. A leur sujet je pense au livre livre "Histoires des paysans de France" du paysan écrivain Claude Michelet, dans son chapitre "le curé de Saint Egide" (exilé de la Cornouaille vers la Brenne par son évêché pour avoir abrité des paroissiens rebelles de la répression royale). La misère des paysans bretons est très bien décrite en début de ce chapitre.
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Écrit par : Airault Alain / | 29/10/2013

@ Arnaud le Bour

> Vous êtes où exactement en C d'Armor ?
Vous connaissez p-ê l'anecdote des contrats des ouvriers des chantiers navals qui précisaient qu'au casse-croûte, il n'y aurait pas de saumon plus de deux fois par semaine. En effet, il y en avait tellement autrefois que c'était le poisson le moins cher. On en est loin.
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@ Airault Alain
en effet l'exportation ne peut-être un but car cela fait trop dépendre des autres. Si c'est vrai pour les PVD (ds les PVD, en plus elle est fréquemment développée aux dépens de l'agriculture vivrière !), ça l'est aussi pour les régions de France.
"pas (...) d'impôts supplémentaires mais remplacer en partie les charges" : c'est du bon sens.
Une contre-offensive agricole sur la qualité, la moindre quantité
donc une alliance producteur/consommateur car ce dernier doit suivre.
Le tout peut être saboté par la grande distribution comme par les habitudes de consommation, à courte vue. On ets vraiment dans la necessité de développer la communion : ton problème est mon problème.
Mais tout cela est-ce la priorité du gouvernement ? non puisque le but c'est la hausse de la conso et la source d'inspiration c'est la société urbaine

Écrit par : E Levavasseur / | 29/10/2013

LA GUERRE

> et pourquoi Louis XIV avait-il besoin d'argent?
pour financer la guerre qu'il venait de déclarer à la Hollande
ça ne s'invente pas...
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Écrit par : gondrand / | 29/10/2013

E Levavasseur,

> J'habite à Guingamp et je suis natif de cette région que l'on appelle le Trégor (région correspondant à l'un des anciens évêchés de la Bretagne. Le Trégor étant l'ancien évêché de Tréguier d'où saint Yves est natif). Je ne connaissais pas l'anecdote des contrats des ouvriers des chantiers navals mais merci de m'en avoir fait part. Les Côtes d'Armor ne sont pas trop le département des chantiers navals. Cet univers m'est assez étrangers!
Concernant le saumon, nous le connaissons essentiellement d'élevage de nos jours. D'après les scientifiques qui travaillent pour les comités des bassins versants, que j'ai évoqué dans mon précédent message, le saumon remonte encore les rivières bretonnes. Même si tout n'est pas parfait, la réglementation imposée pour la préservation des cours d'eau est très stricte en Bretagne. L'association Eaux et Rivières est tenace et c'est heureux !
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Écrit par : Arnaud Le Bour / | 29/10/2013

@ E.L. :

> J'ai pas dit que le traité de rattachement parlait de péages, j'ai dit qu'il maintenait aux bretons leurs privilèges et qu'en COROLLAIRE, du fait qu'il n'y avait jamais eu aucune taxe sur la circulation des marchandises contrairement au royaume de France, on pouvait inclure dans ces privilèges l'absence de péage autoroutier. Mais vous avez raison si la Bretagne est bien sillonnée de routes à 4 voies et non d'autoroutes ; OFFICIELLEMENT il n'y a aucun rapport !
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Écrit par : franz / | 30/10/2013

BRAVO LES BRETONS

> bravo les bretons j'ai toujours été anti intellec des planeurs qui revent dans la stratosphere qui ne pensent qu'aux poetes et a l'histoire de nos corniaux de rois aux sang bleus soi disant
les gueux au boulot et moi le roi je me gave de mes envies
et en plus il faudrait les glorifiers
que de coup et des raclees dans les ecoles par cet instituteur quant on parlais breton et en plus des points pour ceux qui dénonçais leur copain
non les bonnets rouges ce n'est pas un luxe pour denoncer les colères d'un peuple qui ne veux plus etre soumis par l'Europe des intellos trop occupes avec leur portefeuilles merci de me lire

Écrit par : le louarn alain / | 30/10/2013

@ Alain Le Louarn

> Je ressens tout ce que vous ressentez mais... halte aux demi-combats, aux charges de la brigade légère, halte aux cocus!

Les intellos en question, j'en pense la même chose, il faudrait les suspendre par les roubignolles, mais justement eux, taxe ou pas, il s'en foutent : c'était un gage à un de leurs bords. Que le porc par exemple soit produit en Bretagne ou en Allemagne, pour eux, au niveau européen ça ne change rien : sur le papier, l'Europe produit autant ou plus et la qualité et le niveau de vie des paysans ne sont pas pris en compte dans leurs statistiques.

Il faudrait que le mouvement ne soit pas seulement le refus d'un impôt (encore ! et qui en plus tape à côté du problème) mais un mouvement pour la reconstruction d'une économie digne de ce nom : l'agriculture chez nous est SUICIDAIRE.
On n'élague pas les mauvaises herbes, on les arrache.

On a menti aux paysans et ils l'ont cru (ailleurs, c'est le maïs ou le colza et bientôt les éoliennes industrielles pour lesquelles on les laissera tomber dès qu'on admettra que c'est un non-sens)

Que le mouvement ait une vision claire d'une agriculture de proximité, de qualité (on le fait bien pour le luxe !), raisonnable, en communion producteur-consommateur (qui de son côté, doit apprendre à être raisonnable), essayer d'avoir un flux tendu production-conso (on produit 10 fois trop), et bien sûr que le mouvement déborde la Bretagne et que ça s'organise : les producteurs n'ont de lobby ni à Bruxelles ni à Strasbourg, les industries agro, les semenciers, les exploitants(-teurs ?) et la grande distribution, si.

En Chine, on fait pousser du sarrazin on en fait des galettes qu'on met sous plastique et on transporte ça (dans un cargo à équipage philippin), en Bretagne pour y encrer l'emballage avec 2/3 triskels et l'inscription "la galette de mam goz".
ça permet d'écrire : "les bons produits de Bretagne" et en tout petit : transformé en Bretagne.
ça c'est un problème et écotaxe ou pas, ça ne le résout pas.

Très content de vous avoir lu.
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Écrit par : E Levavasseur / | 31/10/2013

REVEILLEZ-VOUS PICARDS

> Je m'y perds un peu dans le Gwenn ha Du et le Kroaz du, tout cela est bien récent en regard de notre bon vieux "Réveillez-vous Picard et Bourguignons" du temps de l'archiduc Maximilien.

http://www.youtube.com/watch?v=vgxSgSR3Mf4

PH


[ PP à PH -Je le connais, il est magnifique. Et le chant de la cavalerie bourguignonne, le connaissez-vous ?
"Notre seigneur, le duc Carles le Hardi
Nous mènera de par les thiexes pays..."
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Écrit par : Pierre Huet / | 31/10/2013

@ Pierre Huet

> J'aime beaucoup aussi ; comme tout "ce qui a du jus" parce que c'est naturel et n'est pas du faux traditionnel réchauffé; réchauffé souvent à grands coups d'obsessions très contemporaines.
Dans ce dernier cas, on tombe toujours dans le ridicule absolu : par exemple, le "cassoulet cathare" (sic).
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Surtout quand il est servi par des villageois grassouillets qui se présentent comme les héritiers moraux des ascétiques cathares.

Ils prennent des airs terribles pour parler du sort de ces derniers comme s'ils en étaient toujours marqués alors qu'avant les années 70, il n'en avaient jamais entendu parler.

Écrit par : E Levavasseur / | 06/11/2013

@ Pierre Huet

> J'aime beaucoup aussi ; comme tout "ce qui a du jus" parce que c'est naturel et n'est pas du faux traditionnel réchauffé; réchauffé souvent à grands coups d'obsessions très contemporaines.
Dans ce dernier cas, on tombe toujours dans le ridicule absolu : par exemple, le "cassoulet cathare" (sic).
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Surtout quand il est servi par des villageois grassouillets qui se présentent comme les héritiers moraux des ascétiques cathares.

Ils prennent des airs terribles pour parler du sort de ces derniers comme s'ils en étaient toujours marqués alors qu'avant les années 70, il n'en avaient jamais entendu parler.

Écrit par : E Levavasseur / | 06/11/2013

PP à "responsable publication"

> Rien n'était visible en haut et à gauche, en tout cas sur mon écran. Néanmoins je supprime.
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Écrit par : PP à "responsable" / | 07/11/2013

@ Levavasseur :

ils en avaient FORCEMENT entendu parler avant 1970 !

http://www.ina.fr/video/CPF86618460/l-inquisition-video.html
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Écrit par : Haglund / | 07/11/2013

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