19/09/2013
Avortement, mariage homosexuel, etc ? "Il n'est pas nécessaire d'en parler en permanence..."
Un entretien crucial du pape François
dans la revue des jésuites italiens :
Radio Vatican :
<< Civiltà cattolica, la revue des jésuites italiens, a publié jeudi une longue interview du pape François, sortie simultanément dans seize autres revues des jésuites, notamment en français dans la revue Etudes. Elle a été réalisée, au mois d’août, à la résidence Sainte-Marthe où réside le pape, par le directeur de la Civiltà Cattolica, le père Antonio Spadaro. Le pape Bergoglio y brosse son portrait-robot. Il évoque notamment ses goûts artistiques et culturels. Premier pape jésuite de l’histoire, il donne son avis sur la Compagnie de Jésus, analyse le rôle de l’Église d’aujourd’hui, énonce ses priorités pastorales et aborde les questions que la société et l’anthropologie contemporaine posent à l’annonce de l’Evangile, comme l’homosexualité et la situation des divorcés-remariés... >>
Extraits de cet entretien
L'image de l'Église que le pape François préfère est celle exprimée par le concile Vatican II dans Lumen Gentium : une Eglise qu’il ne faudrait pas réduire « une petite chapelle pouvant contenir seulement un petit groupe de personnes sélectionnées ». « Nous ne devons pas réduire le cœur de l'Eglise universelle à un nid protecteur de notre médiocrité. »
Ce dont l’Eglise a le plus besoin ? « Savoir soigner les plaies et réchauffer les cœurs des fidèles, la proximité… et il faut commencer par le bas. » « L'Eglise s’est parfois laissé enfermer dans de petites choses, de petits préceptes ». « Les réformes structurelles et d’organisation sont secondaires, c'est-à-dire qu'elles viennent ensuite. La première réforme doit concerner les comportements. Le peuple de Dieu veut des pasteurs, non des fonctionnaires ou des clercs d’Etat. »
A propos de questions complexes, comme le cas des divorcés remariés et des homosexuels : « il faut toujours prendre en considération la personne », répond le pape.
« Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, au mariage homosexuel et à l'utilisation de méthodes contraceptives. Ce n'est pas possible. Je n'ai pas beaucoup parlé de ces choses, et on me l'a reproché. Mais lorsqu'on en parle, il faut le faire dans un contexte précis. La pensée de l'Église, nous la connaissons, et je suis fils de l'Église, mais il n'est pas nécessaire d'en parler en permanence.»
« Les enseignements, tant dogmatiques que moraux, ne sont pas tous équivalents.Une pastorale missionnaire n'est pas obsédée par la transmission désarticulée d'une multitude de doctrine à imposer avec insistance. L'annonce de type missionnaire se concentre sur l'essentiel, sur le nécessaire, qui est aussi ce qui passionne et attire le plus, ce qui rend le cœur tout brûlant, comme l'eurent les disciples d'Emmaüs. Nous devons donc trouver un nouvel équilibre, autrement l'édifice moral de l'Église risque lui aussi de s'écrouler comme un château de cartes, de perdre la fraîcheur et le parfum de l'Évangile. L'annonce évangélique doit être plus simple, profonde, irradiante. C'est à partir de cette annonce que viennent ensuite les conséquences morales.»
«L'annonce de l'amour salvifique de Dieu est premier par rapport à l'obligation morale et religieuse. Aujourd'hui, il semble parfois que prévaut l'ordre inverse.»
« Il ne faut pas se renfermer dans un passé qui paralyse : si le chrétien est légaliste et cherche la restauration, s’il veut que tout soit clair et sûr, alors il ne trouve rien... Ceux qui cherchent toujours des solutions disciplinaires, qui tendent de façon exagérée vers la sécurité doctrinale, veulent obstinément récupérer le passé perdu, ont une vision statique et qui n’évolue pas. Et de cette façon, la foi devient une idéologie parmi d'autres. J'ai une certitude dogmatique : Dieu est dans la vie de chaque personne... Même si la vie d'une personne est une terre remplie d'épines et de mauvaises herbes, il y a toujours un espace dans lequel la bonne semence peut croître. Il faut se fier à Dieu ».
18:00 Publié dans Eglises, Pape François, Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : pape françois, christianisme
Commentaires
BONHEUR DE LIRE CELA
> le pape a écrit : "'j'ai une certitude dogmatique : Dieu est dans la vie de chaque personne... Même si la vie d'une personne est une terre remplie d'épines et de mauvaises herbes, il y a toujours un espace dans lequel la bonne semence peut croître. Il faut se fier à Dieu »."
quel bonheur de lire cela, et dire que je répète autour de moi à qui mieux mieux, que nous sommes tous des enfants de Dieu, mais que nous chrétiens nous sommes seulement des enfants de Dieu Le Père révélé par Jésus Christ et vivant assurément de l'Esprit Saint, car ça, c'est la promesse du Christ !!! avec mon curé nous avons un débat de perception, nous somme d'accord sur le fond, mais légèrement divergents sur les mots, même si il comprend bien la vérité de la présence de Dieu dans la vie de chaque homme, et c'est ce que dit notre Saint Père.
Je ne prétends pas avoir raison à 100%, et aimant beaucoup la Bible je sais combien les mots "d'enfants" s'appliquent quasi exclusivement aux croyants, mais pas seulement pourtant....
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Écrit par : jean-christian / | 19/09/2013
VENT DE FEU
> quel grand vent de feu ! il carbonise les faux-semblants et incendie les cœurs.
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Écrit par : marisa / | 19/09/2013
AMDG
> Cet entretien paraît simultanément dans toutes les revues jésuites de la planète. C'est un signe. La Compagnie est de retour. Ad majorem Dei gloriam !
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Écrit par : nomézon / | 19/09/2013
LA MORALE EST SECONDE
> Nous avons souvent été des chrétiens annonçant une morale. C'est le contraire du christianisme, car cela consiste à vouloir changer les autres au lieu de se changer soi même.
La morale est importante mais n'est que le fruit et le signe de la présence de Dieu.
Coupée de sa source elle est une idéologie ou une glorification de soi même.
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Écrit par : Ludovic / | 19/09/2013
UN PROPHÈTE AU SOMMET
> Entendu au cours de l'homélie d'un prêtre - ancien prêtre ouvrier- , dans ma paroisse, au sujet des interventions du pape François : "qui eût cru qu'un jour, une parole prophétique vienne du Vatican ? Aujourd'hui, les paroles prophétiques viennent moins de la base que du sommet...".
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Écrit par : Feld / | 19/09/2013
TRADUIRE EN ACTES
> Propos si bienfaisants du pape. Paroles d’un pasteur authentique.
Restent à les traduire en actes. L’Eglise est missionnaire, elle ne peut pas seulement être « veilleuse » dans l’amour au service de la vérité (c’est comme les veilleurs issus de LMPT, il faut bien à un moment donné faire un peu de politique).
Les pasteurs invités par François à soigner les blessures – « Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons parler de tout le reste » – les clercs dont une responsabilité essentielle est « de réchauffer le cœur des personnes, de cheminer dans la nuit avec elles » ne peuvent suffire à une telle tâche. Les laïcs doivent se retrousser les manches et ouvrir des hôpitaux de campagne spirituels – « Je vois l’Eglise comme un hôpital de campagne après la bataille », dit encore le pape. Laïcs et clercs doivent se bouger pour accueillir tous les blessés de la vie menée loin du Christ, en marge de l’amour véritable.
Voici comment j’entends ces paroles du Saint-Père – vaste programme : quoi que l’on fasse dans l’Eglise, du caté, de la préparation au baptême, de l’accueil des divorcés-remariés… n’oublions jamais que nous sommes « en campagne » et privilégions l’esprit de l’évangélisateur de rue sur sa caisse, agissons dans des structures souples, ouvertes, missionnaires. Légères. Que nous vivions toujours et partout, auprès de ceux qui sont blessés et cheminent dans la nuit, l’urgence de l’amour du Christ !
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Écrit par : Denis / | 20/09/2013
IL OUVRE LES FENÊTRES
> Il ouvre les fenêtres en grand et met les pieds dans le plat, sans respect humain ! Ouf ! Il va peut-être réussir à lancer un mouvement : si l'on ne connaît pas l'amour du Seigneur, on ne peut pas avoir le sens de son propre péché, ni des "structures de péché" collectives. François, semble-t-il, revient donc à la base : prêcher, à la suite de Benoît et tous les papes, l'amour brûlant de Dieu, en Jésus et par l'Esprit Saint. Ce n'est que brûlé de ce feu que l'on peut avoir les yeux (un peu...) dessillés. Culturellement, médiatiquement (hélas ces deux termes sont de plus en plus équivalents), cela a l'intérêt de faire diversion vers l'essentiel, si je puis dire...
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Écrit par : Alex / | 20/09/2013
VETUS ORDO
> Noter aussi la façon paternelle mais magistrale dont le pape ferme le dossier liturgique : " Il y a ensuite des questions particulières comme la liturgie selon le Vetus Ordo. Je pense que le choix du pape Benoît fut prudentiel, lié à l’aide de personnes qui avaient cette sensibilité particulière. Ce qui est préoccupant, c’est le risque d’idéologisation du Vetus Ordo, son instrumentalisation. » Tout est dit.
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Écrit par : luça / | 20/09/2013
NON AUX "REACTIONS DE DEFENSE"
> Et cette directive à méditer tout de suite du côté de ce qui fut LMPT :
" Les lamentations qui dénoncent un monde “barbare” finissent par faire naître à l’intérieur de l’Église des désirs d’ordre entendu comme pure conservation ou réaction de défense. Non : Dieu se rencontre dans l’aujourd’hui. Dieu se manifeste dans une révélation historique, dans le temps. Le temps initie les processus, l’espace les cristallise. Dieu se trouve dans le temps, dans les processus en cours. Nous devons engager des processus, parfois longs, plutôt qu’occuper des espaces de pouvoir. Dieu se manifeste dans le temps et il est présent dans les processus de l’histoire. Cela conduit à privilégier les actions qui génèrent des dynamiques nouvelles. Cela requiert patience et attente."
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Écrit par : louis rossel / | 20/09/2013
INDISPENSABLE INCERTITUDE
> Il dit aussi :
" Si quelqu’un a la réponse à toutes les questions, c’est la preuve
que Dieu n’est pas avec lui, que c’est un faux prophète qui utilise la religion à son profit. Les grands guides du peuple de Dieu, comme Moïse, ont toujours laissé un espace au doute. Si l’on doit laisser de l’espace au Seigneur, et non à nos certitudes, c’est qu’il faut être humble. L’incertitude se rencontre dans tout vrai discernement qui est ouvert à la confirmation de la consolation spirituelle.
Le risque de chercher et trouver Dieu en toutes choses est donc la volonté de trop expliciter, de dire avec certitude humaine et arrogance : “Dieu est ici”. Nous trouverons seulement un dieu à notre mesure. L’attitude correcte est celle de saint Augustin : chercher Dieu pour le trouver et le trouver pour le chercher toujours. Souvent on le cherche à tâtons, comme on peut le lire dans de nombreux passages bibliques. C’est l’expérience des Pères de la foi qui sont nos modèles. Il faut relire le chapitre 11 de la Lettre aux Hébreux. Abraham part sans savoir où il va, guidé par la foi. Tous nos ancêtres dans la foi sont morts en ayant aperçu les bonnes promesses mais de loin… Notre vie ne nous est pas donnée comme un livret d’opéra où tout est écrit ; elle consiste à marcher, cheminer,agir, chercher, voir…
On doit entrer dans l’aventure de la recherche, de la rencontre, et se laisser chercher et rencontrer par Dieu."
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Écrit par : Caroline / | 20/09/2013
@ Caroline
> Ca me frappe moi aussi.
Et j'imagine déjà comment ça va être déformé** pour en louer le pape ou le maudire :
-"le pape remplace la foi par le doute"
-" le pape favorise l'approche du cœur"
-"pape François : le refus des dogmes"
Cette incompréhension s'explique par le refus d'admettre (ou l'ignorance) que la liberté de l'homme est inséparable de la souveraineté de Dieu.
(**Regardez comment est déformé ce qui a été dit à propos du célibat des prêtres !)
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Écrit par : E Levavasseur / | 20/09/2013
@ Feld à propos de l'homélie d'un ancien prêtre ouvrier ...
> Les paroles prophétiques viennent toujours du magistère (ie du Vatican). Dire autre chose c'est dire que les précédents papes étaient des nuls et incapables de paroles prothétiques.
C'est trop méprisant pour JPII, Benoit XVI, pour ne citer que les 2 derniers prédécesseurs du pape François. Vous faites , décidément une lecture sélective des paroles prophétiques.
@ Luça à propos du VETUS ORDO
Je ne pense pas que c'est la façon très magistrale de fermer le dossier liturgique. La séparation entre le VOM et le NOM est factice et ambiguë. Je ne crois pas que ce soit à la légère que le pape émérite a ouvert ce dossier.
La réforme liturgique a été trop bâclée, trop vite je dirais même trop imprégnée d'idéologie du moment.
L'intention du pape émérite était de réformer l'un et l'autre. Il n'a donc pas fait cela pour satisfaire une sensibilité particulière.
Et à propos de 'Eglise des pauvres du pape François
Une exceptionnelle interviewe de Michael Hesemann qui vient de publier en Allemagne une biographie du Pape.
« Prenons par exemple l’expression si souvent citée : « l’Eglise des pauvres ». Qui sont ces pauvres et quelle est l’Eglise qu’ils représentent selon lui ? En Europe les milieux qui sont porteurs pour l’Eglise, ce sont la bourgeoisie, l’élite traditionnelle, la noblesse, les milieux défavorisés ne sont pas vraiment croyants, leur vie morale est relâchée, et leur religiosité est superficielle. La situation en Amérique du Sud, c’est tout le contraire, comme m’a dit si bien Pater Marco, qui avait été pendant longtemps le collaborateur le plus proche du Cardinal Bergoglio.
Les colonisateurs qui ont exploité la population en la réduisant en esclavage, c’étaient des Européens. Les classes supérieures de la société de là-bas ont été constituées des exploiteurs, des seigneurs sans scrupule quant à la morale, liés à un clergé corrompu leur servant d’alibi.
En fait, les Espagnols et les Portugais n’ont pas du tout souhaité être des missionnaires, parce qu’une population devenue chrétienne ne pouvait plus être asservie. Mais voilà que les ordres missionnaires comme les franciscains en Amérique centrale et les jésuites en Amérique du Sud ont contrecarré leur projet. En évangélisant les Indiens ils les ont libérés de l’esclavage. Ils ont contribué ainsi à créer une société mixte, composée d’indigènes, de métisses et de créoles qui, après avoir acquis une conscience aiguë de cette situation d’injustice, ont fini par secouer, après plusieurs tentatives, le joug des puissances étrangères. Ils sont depuis toujours profondément enracinés dans la foi et ont développé une religiosité populaire qui a forgé leur identité.
Les croyants de l’Amérique du Sud ne proviennent donc pas de ces classes supérieures qui, comme en Occident, sont marquées pas l’hédonisme, et qui sont des descendants des colonisateurs.
C’est ce qui explique l’aversion du pape à l’égard des symboles qui rappellent la monarchie, comme le trône, les concerts de musique classique qui autrefois faisaient partie de la distraction de la cour, ou encore les chaussures rouges dont l’origine remonte à l’empereur romain, même si elles ont pris ensuite une signification chrétienne. Pour un sud-américain, monarchie, égale : colonialisme, exploitation et esclavage. Nous, en Europe on a une tout autre sensibilité. Pour nous la monarchie renvoie à une grande époque.
Mais pour François « l’Eglise des pauvres » ne veut pas du tout dire une Eglise d’en bas, avec l’utopie de la gauche, mais plutôt un enracinement profond dans la spiritualité de tout un peuple. La vision du nouveau pape correspond au livre du prélat Imkamp « Sei kein Spießer, sei katholisch » « Ne sois pas petit bourgeois, sois catholique », - que j’ai lu avec grand plaisir et aussi grand profit spirituel. Je pense que le pape François, autant que je le vois, serait d’accord avec ce livre.
Le fait qu’il ait une grande dévotion pour la Vierge Marie, je n’ai pas besoin de le souligner. Il va consacrer le monde entier le 13 octobre prochain à Notre Dame de Fatima, après lui avoir confié son pontificat le 13 mai dernier. C’est parce que le message de Fatima - comme toute la spiritualité mariale - appartient à la religiosité populaire, et donc à « l’Eglise des pauvres ». »
Vous pouvez lire l'intégralité de cet entretien sur http://benoit-et-moi.fr/2013-III/actualites/franois-est-un-genie-de-la-communication.html.
Décidément, par certains aspects, ce pape me laisse perplexe !
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Écrit par : Antoine / | 20/09/2013
QUE DIEU LE PROTÈGE
> je suis "abasourdie" par la lecture de ce texte en effet "prophétique".
En résumé il dit que l'Eglise a mieux à faire que de répéter sans arrêt comment les gens doivent vivre et ce qui est permis ou interdit comme un censeur qui trop souvent a abattu un couperet sur la tête des personnes. Les gens souffrent de diverses situations ! il faut d'abord les accompagner et les regarder avec tendresse. Une sorte d'inversion des priorités et combien il a raison ! Ce qui est formidable c'est qu'il arrive à ne rien changer sur le fond mais il dit les choses avec tellement de simplicité, de pragmatisme et de bonté que certainement nombre de gens sont bien plus amenés à écouter et non plus à passer leur chemin. C'est un as de la communication et malgré tout le respect que j'ai pour Benoit XVI, de ce point de vue ça change ! L'un était un grand intellectuel, l'autre est un bon pasteur, et cela tous d'eux d'une façon formidable. Pour ceux qui ont peur de ce vent de changement, il le dit lui même chacun connaît la position de l'Eglise, elle ne change pas, mais c'est une nouvelle manière d'être au monde. C'est à l'image d'un Jean XXIII qui voulût "ouvrir les fenêtres" sans pour autant faire une table rase de l'essentiel, le changement dans la continuité en quelque sorte.
Que Dieu le protège et nous le garde longtemps en vie !
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Écrit par : cabanel / | 20/09/2013
Dans le sens de M. Levavasseur :
> "L’appartenance à un peuple a une forte valeur
théologique : Dieu dans l’histoire du salut a sauvé un peuple.
Il n’y a pas d’identité pleine et entière sans appartenance à un peuple. Personne ne se sauve tout seul, en individu isolé, mais Dieu nous attire en considérant la trame complexe des relations
interpersonnelles qui se réalisent dans la communauté humaine. Dieu entre dans cette dynamique populaire."
Je prends la ferme résolution de faire mon possible pour être là à l'Ile-Bouchard la prochaine fois!
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Écrit par : Charles-Marie / | 20/09/2013
QUESTION
> Et également ce savoureux passage :
Un jour quelqu’un m’a demandé [...].
Je lui ai alors répondu avec une autre question : “
C'est sûr, ce pape est jésuite!
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Écrit par : Charles-Marie / | 20/09/2013
Nuance
> E.L. écrit "le pape remplace la foi par le doute"
Sans doute un peu rapidement écrit,
je ne pense pas qu'il faille dire "remplace", moins radicalement mais tout en restant primordial je dirai plutôt que
" le doute est un principe actif [nécessaire] de la foi "
il permet l'interrogation et donc d'aller encore plus loin (celui qui ne s'interroge pas fait du sur place).
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Écrit par : franz | 20/09/2013
@ franz
> Eh bien non, il n'y a pas de phrase écrite trop vite.
Il y au contraire que vous avez lu trop vite et que vous m'attribuez une phrase que justement je prévois de lire dans les médias et que je prévois de devoir nuancer !
Tout le contraire mon z'ami ! ;-)
Il semblerait que depuis 2 ou 3 jours, il y ait un "problème de communication" sur ce blog cf PP qui se voit reprocher ce que justement il dénonce à propos de la prostitution !
@ Charles-Marie
> venez et aussi ...aidez !
vous pouvez venir à Montligeon le 6 octobre
Messe à 11 heures pour la France et journée de prière dédiée à cette intention.
09h00 : Office des Laudes
11h00 : Messe
14h30 : Chapelet
15h00 : Office des vêpres, puis adoration eucharistique
Renseignements sur le site du sanctuaire.
Allez, à partir du 6 octobre on arrête de pleurnicher et on met le Patron dans le coup.
"Le Patron pour la patrie".
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Écrit par : E Levavasseur / | 20/09/2013
ATTENTION
> Salutaire, au moment où des initiatives comme celle-ci (pas mauvaises en soi, loin s'en faut) voient le jour :
http://www.libertepolitique.com/Nos-actions/Les-prochains-rendez-vous/Paris-12-13-octobre-colloque-Catholiques-en-action
Il me semble que le cardinal Lustiger disait des catholiques français qu'ils avaient la fâcheuse tendance d'idéologiser leur foi. Donc : attention. Attention...
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Écrit par : Feld / | 20/09/2013
à Feld
> L'initiative de Liberté Politique n'est peut être pas parfaite mais je ne la critiquerais pas. En effet vous voyez qu'elle est orientée vers l'action publique. Il est important que les chrétiens s'y engagent en tant que citoyens. Ce dernier mot est important. Car cette action se fait comme citoyen. On ne met pas l'étendard chrétien en avant. On agit simplement selon ses convictions chrétiennes et humaines dans la société. Car le danger c'est d'abord de vivre hors sol, hors du monde.
Ce dont parle le pape c'est l'attitude du chrétien face à l'incroyant. C'est la question de l'évangélisation. Celle-ci passe par l'amour d'abord, le sacrifice.
Rien n'oppose ces deux démarches. L'une est tournée vers l'action publique, l'autre vers le témoignage personnel, c'est une démarche plus discrète. Dans les deux cas l'amour du prochain est là.
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Écrit par : Ludovic / | 20/09/2013
LE POINT DÉLIRE
> ouïaïaïe !
délire du Point !
www.lepoint.fr/societe/remariage-des-divorces-la-curie-se-mutine-contre-le-pape-francois-17-09-2014-1864047_23.php
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Écrit par : e levavasseur / | 17/09/2014
'LE POINT' NE SAIT PAS CE QU'EST UN DOGME
> "Dimanche dernier, le pape François a encore bousculé le dogme en mariant en grande pompe dans la basilique Saint-Pierre un couple qui avait déjà un enfant."
Cet imbécile ne sait pas ce qu'est un dogme. Ni combien il y en a. Ni de quoi ils parlent.
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Écrit par : jean-eudes / | 17/09/2014
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