02/06/2013
Nous ne sommes pas des déistes moralisateurs
...puisque nous sommes des chrétiens :
Revenons à l'émission d'Alain Finkielkraut dont nous parlions hier sous un autre angle. À un moment du débat (sur la position du christianisme dans notre société), Jean-Claude Barreau déclare : "lors des conférences, je rencontre des paroissiens qui sont des déistes moralisateurs et non des chrétiens."
Les déistes parlent d'un dieu utile. Quoique lointain et conceptuel, ce dieu est censé garantir : a) la morale des familles, b) la bien-pensance économique et sociale d'un milieu, ou celle du moment [*].
Les chrétiens, au contraire, ne croient pas en un Dieu qui serait "utile" (et utile à un système social installé sans que les hommes aient demandé son avis à Dieu). Si le chrétien "croit" ("adhère à", "met sa foi en"), c'est parce que Dieu parle et agit dans l'histoire de façon dérangeante, au point d'y être venu vivre en tant qu'homme.
Le chrétien "pratique" sa foi. Participer à l'eucharistie, ce n'est pas "aller-à-la-messe" pour s'y conforter dans une opinion. C'est accepter d'être transformé par le sacrement : transformation qui nous appelle à modifier nos opinions, donc aussi à changer de regard sur la société.
D'où la semonce de saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens dont un passage est lu aujourd'hui, fête du Corps et du Sang du Christ.
La communauté chrétienne de Corinthe au Ier siècle se compose de quelques familles riches et de nombreux pauvres (artisans, esclaves) d'origines diverses. Aux célébrations-repas eucharistiques du dimanche, où chacun apporte ses vivres, les riches – libres de leur temps – arrivent les premiers et mangent sans attendre que les pauvres soient arrivés à leur tour, venant leurs lieux de travail. Paul dit que ce contraste est scandaleux, parce que le mépris social agit "sans discerner ce qu'est le corps" (11,29), et que le "corps" dont il s'agit est celui du Christ dans son acception plénière : à la fois son corps personnel ressuscité et son corps mystique formé par la communauté des croyants. Cette communauté est agrégée à la Personne du Christ par la communion eucharistique... Ce qui explique la puissance transformatrice de l'eucharistie dans l'âme du "communiant", et la solidarité de tous les "communiants" par dessus les différences de classes et d'origines. Solidarité christique : donc aussi matérielle, sociale, morale etc, puisque le christianisme est une religion de l'incarnation et non une "spiritualité".
Faute de réaliser cette dimension vitale, des paroissiens ont pu faire à Barreau l'impression d'être des déistes moralisateurs. Soyons plutôt des chrétiens. "Le Christ ne distribue pas seulement le pain rompu qu'il est lui-même : il le donne à ceux qui reçoivent, comme achèvement suprême du don, l'ordre et le pouvoir de continuer à le faire eux-mêmes. Et d'une manière qui n'est pas détachée de son sacrifice, mais 'en mémoire de lui', afin que son don ne devienne jamais un passé, que l'on se rappelle, mais reste constamment un nouveau présent." (Hans-Urs von Balthasar).
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[*] ce que Saint-Simon (qui se méfiait de la cabale des dévots) appelait "s'avantager de l'autorité divine". Au XXIe siècle, l'évêque de Nanterre appelle cela "athéisme pieux".
11:18 Publié dans Eglises, Idées, Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jésus-christ, eucharistie, catholiques, christianisme
Commentaires
JEAN-CLAUDE BARREAU
> Inconséquence et déloyauté.
Deux mots qui me viennent à l'esprit quand je lis ce que vous relatez des propos de Jean-Claude Barreau.
Les paroissiens, en France, ne sont certainement pas parfaits et, parmi leurs imperfections, que je partage, on peut clairement identifier un déficit quant à la connaissance et à la pratique des sacrements, y compris de la part de certains qui les reçoivent régulièrement.
Mais tout de même! S'entendre reprocher ce déficit de la part d'une personne qui fut emblématique d'une certaine contestation de l'Eglise, contestation qui avait des formes diverses mais consistant à mettre sans cesse les paroissiens en demeure de s'exprimer comme autant de moralisateurs, contestation qui avait un fond bien différent de la démarche chrétienne qui consiste à recevoir de Dieu dans les sacrements ce que l'on donne ou que l'on rend par ailleurs!
Ainsi M. Barreau et bien des personnes emblématiques de la contestation de l'Eglise, ou plus discrètes et qui n'en sont pas, comme lui, sorties, ont-elles bien du culot de venir reprocher aux paroissiens qui ont survécu à la période de contestation, d'avoir assimilé certains travers que les contestataires ont installés comme une sorte de norme dans l'Eglise, surfant sur des vagues qui les avaient eux-mêmes précédés mais qui, en tout cas, aboutissaient toujours à ridiculiser les prêtres et les fidèles qui cherchaient simplement "à mettre le Bon Dieu à sa place", comme le disait un vieux prêtre dont les vingt dernières années de ministère furent attristées par les représentants locaux de la contestation et réjouies par le soutien de la majorité des paroissiens qui avaient confiance en lui. Majorité dans laquelle se trouvait une forte proportion de gens qui se demandaient pourquoi on n'enseignait pas partout ce qu'enseignait ce prêtre-là, et qui devaient bien "faire avec" quand ils étaient ailleurs... qui croira que cela ne correspond pas à ce qu'a vécu la majorité des paroissiens en France, particulièrement au temps où M. Barreau pensait pouvoir réorganiser l'Eglise selon ses vues?
Précisons que le vieux prêtre évoqué ci-dessus, et pas mal d'autres prêtres, précisons que ses paroissiens et beaucoup d'autres paroissiens n'ont jamais voulu faire autrement que ce que l'Eglise demande depuis le concile Vatican II. Or cela, faire ce que l'Eglise demande depuis le concile Vatican II, c'est justement très difficile en raison de bouleversements para-conciliaires qu'ont dû supporter des paroissiens participant à des liturgies, auditeurs de sermons, enseignés par une catéchèse très souvent pollués par la contestation para-conciliaire et moralisatrice à la manière d'un pélagianisme relooké! Tout ça, justement, grâce à des personnes ayant eu une démarche comparable à celle de M. Barreau...
Et voici qu'on reproche à des paroissiens qui, eux, au milieu de bouleversements créés par d'autres à qui ils ne demandaient rien, ont essayé d'être loyaux et conséquents dans leur loyauté, qu'on leur reproche de ne pas être parfaits, et précisément sur l'un des points où leur foi fut la plus ballotée! Vraiment, je trouve ça inconséquent et déloyal et, autant j'espère que le Bon Dieu voudra donner à ces paroissiens de vivre un renouveau de la foi qui le remette, Lui et les sacrements, à la juste place, autant j'espère qu'Il voudra bien convertir les autres mais non sans leur clouer le bec et en les remplissant de la confusion que méritent ces moralisateurs inconséquents et déloyaux.
Car ces ex-contestataires sont précisément ce qu'ils reprochent à tels paroissiens : des moralisateurs en circuit fermé! Et les reproches sont vraiment le pompon de la déloyauté et de l'inconséquence quand on pense que les paroissiens en question se sont aimablement déplacés pour venir les écouter! Tout cela est tellement tordu que c'est peut-être bien, aussi, le début de la confusion des beaux-parleurs et leur manière à eux d'avoir le bec cloué: continuer à parler dans une cacophonie qui rend inaudible ce qu'ils racontent.
Sincères salutations.
C.J.
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Écrit par : C.J. / | 02/06/2013
OUI, MAIS
> à C.J. - Oui, vous avez tout à fait raison sur Barreau Son défrocage - rappelez-vous 'le Canard enchaîné' titrant "la souris de l'abbé Jouvence" - ne l'autorise pas à la ramener aujourd'hui. Si quelqu'un devrait se taire, c'est lui.
Mais le problème qu'il pose est réel et date de bien avant Vatican II. Rétrécir la foi en moralisme est une vieille tentation chez les catholiques européens. Et c'est ça qui a fragilisé leur catholicisme au moment du choc "paraconciliaire" que vous évoquez. S'ils avaient moins confondu "la religion" avec le conformisme sociétal, ils n'auraient pas été désarmés devant le grand bazardage des années 1970 : vandalisation opérée au nom d'une purification. Cette purification était nécessaire et le concile l'avait demandée, mais elle a servi de prétexte et ce qui fut fait en son nom était autre chose. Au nom du "retour à l'Evangile" on a sapé la foi en l'Evangile, et ainsi on a aggravé le malaise qui existait avant le concile en le transformant en effondrement. Joseph Ratzinger et Louis Bouyer ont écrit des choses graves sur ce sujet, dès l'époque.
Aujourd'hui on commence enfin à voir les catholiques français commencer à comprendre ce que Vatican II voulait vraiment. C'est bien.
Mais on voit aussi ressurgir la vieille confusion entre foi et moralisme, instrumentalisée par des groupes qui ne s'intéressent pas à l'Evangile mais ont des objectifs politiques. L'urgence est de les empêcher de brouiller de nouveau les cartes. "Ce qui n'évangélise pas ne sert à rien".
Donc ne perdons pas de temps avec les ressentiments même légitimes d'il y a quarante ans. Nous sommes en 2013 et les enjeux sont totalement autres.
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Écrit par : vianney / | 02/06/2013
QUE SE VAYAN TODOS
> JC Barreau est un septuagénaire, comme Bernard Besret devenu bouddhiste, et combien d'autres qui ont voué leur âge mûr à bousiller le catholicisme en France. Plaignons-les d'avoir semé les ruines. Mais cela ne leur donne pas le droit d'écrire aujourd'hui "L'Eglise va-t-elle disparaître" (livre de Barreau). Elle ne disparaîtra pas, même dans ce pays de vieux où a agi le désormais vieux Barreau. Mais ils auront tout fait pour. Et leur persistance à donner de la voix ne donne que des armes aux intégristes, leur symétrique inverse. Que se vayan, todos !
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Écrit par : Nati / | 02/06/2013
VATICAN II ET LA FÊTE D'AUJOURD'HUI
> "La solennité du Corps et du Sang du Christ, instaurée par mon prédécesseur Urbain IV en mémoire de l'institution de ce grand mystère, comme acte de culte public rendu au Christ dans l'Eucharistie, appelle ici une mention spéciale. Tout cela correspond aux principes généraux et aux normes particulières existant depuis longtemps mais qui ont été formulés à nouveau pendant ou après le concile Vatican II." (Jean-Paul II).
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Écrit par : portapia / | 02/06/2013
GERARD LECLERC
> Les lignes qui suivent, absolument excellentes sont de Gérard Leclerc (je mets le lien après): "J’ouvre ici une parenthèse. On n’a pas assez remarqué que l’effondrement que l’on souligne à souhait s’explique pour une part importante par l’échec gravissime de ce qu’on a appelé « le catholicisme conciliaire », qui s’est identifié à une certaine sensibilité dite de gauche, triomphante dans les années 1960-1970. Je me suis expliqué là-dessus dans France Catholique après la publication d’un ouvrage de référence (1). On pourra se reporter à nos articles (France Catholique n°3327 du 9 novembre et n°3328 du 16 novembre 2012) auxquels je ne veux rien ajouter, sauf une remarque. L’expression de « catholicisme conciliaire » est équivoque, parce qu’elle semble solidariser l’enseignement de Vatican II et une certaine mouvance qui s’est réclamée du Concile d’une façon plus que discutable.On s’en aperçoit en cette année anniversaire, que Benoît XVI a voulu placer sous le signe de la foi. Le véritable contenu doctrinal du Concile était d’une autre essence que l’ambiguë « ouverture au monde », grand slogan de l’époque. Cette mouvance s’est comme évaporée dans la nature. Elle n’a rien produit de vivace, ses continuateurs se livrant à une incessante polémique contre l’Église, qui n’a produit qu’amertume et découragement. Pardon de le dire un peu crûment, mais ces gens ne se sont même pas reproduits. Cela est vrai pour les prêtres dits progressistes, qui n’ont aujourd’hui aucune postérité. Je le regrette en un certain sens, car cette sensibilité, qui fut majeure au sein du catholicisme français n’était pas sans valeur ni mérites. "
news.catholique.org/45929-la-famille-defendue-par-les-jeunes-l-enigme
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Écrit par : Nicolas Dangoisse / | 02/06/2013
@ Vianney
> Entièrement d'accord avec votre "oui mais". Cependant je me permets d'insister sur le "oui' parce que, sous prétexte que c'est du passé et qu'il faut bien évidemment passer à autre chose, nous risquons fort de ne passer à rien du tout si nous ne mettons jamais le holà et nous laissons gentiment enfumer par la morale culpabilisatrice façon Barreau qui trouve de très bons relais -quoi qu'il en dise- dans le nouveau conformisme consumériste que les chrétiens ont à rejeter, et son vis à vis dans les prétentions de groupes que vous évoquez. Bref, avec Barreau comme point de départ, on est quasiment certain d'avoir à se débattre dans de faux problèmes qui ne correspondent pas aux véritables nouveaux enjeux que l'Eglise elle même a discernés.
Par ailleurs mon message veut attirer l'attention sur "les paroissiens". Je ne parle pas ici de gens qui participent à l'animation paroissiale et connaissent les coulisses du fonctionnement paroissial et diocésain, mais des "braves gens", quel que soit leur milieu social, qui ont été et sont encore ballotés par les prises de position les plus variées d'un clergé et d'animateurs inspirés par des gens comme Barreau, "braves gens" qui pensaient ou pensent encore devoir être loyaux envers ces déloyaux, notamment par respect envers le sacerdoce du Christ et pour la paix de l'Eglise. Or, ces "braves gens", on les prend vraiment pour des truffes, non seulement si la paroisse les invite à telle conférence (et c'est vraisemblable concernant Barreau) mais en plus vu ce qu'on peut dire d'eux à la sortie!
Moralité, si je puis dire, que M. Barreau aille trouver un public ailleurs et nous, si nous voulons vraiment passer à autre chose, soyons clairs avec "les paroissiens" qui, je le constate, sont nombreux a espérer la transition évoquée dans nos messages respectifs, mais pour qui tout cela reste vague tant ont leur a embrouillé les choses. Par exemple, j'ai constaté, ces dernières années, que beaucoup de "braves gens" n'arrivent pas spontanément à différencier les prêtres et animateurs qui entretiennent les vestiges de représentations que nous déplorons, d'avec les prêtres et animateurs qui vont vers les pratiques renouvelées que nous appelons. Je pourrais en donner de nombreux exemples concernant la confusion relative à pratique des sacrements chez de jeunes retraités ayant une résidence secondaire, donc deux paroisses, et à qui il faut bien du temps pour constater qu'on envisage pas exactement les choses ici et là avec les mêmes priorités, de même concernant la morale et son articulation avec la pratique des sacrements... par ailleurs cette confusion n'entraîne-t-elle pas une incompréhension du nouveau pape sur qui les consorts de M. Barreau dans le domaine de la contestation, projettent tant de fantasmes? Ces confusions sont tout de même bien embêtantes si on veut vraiment passer à ces autres choses auxquelles le pape François appelle à la suite de Benoît XVI... d'où mon insistance sur l'exigence de clarifier en même temps que sur le respect qu'on doit aux "paroissiens" loyaux victimes du manque de clarté.
Que n'essayent-ils d'y voir clair par eux-mêmes! Pourrait-on me rétorquer. Je réponds simplement que pour "les paroissiens-braves gens", quelle que soit leur origine sociale, je le redis parce connaissant des personnes ayant des emplois très subalternes comme des professeurs d'université qui sont dans la même situation sur ce plan-là, pour ces gens-là, les prêtres et les animateurs à qui les prêtres disent avoir confié tel service, sont des références essentielles... et parfois des blogs comme celui sur lequel P. de P. nous accueille. Donc, pour passer tous ensemble à autre chose, il faut davantage de clarté des idées et des personnes; ainsi, même si M. Barreau et consorts attirent l'attention sur un problème qui se pose vraiment, il le font forcément d'une manière qui embrouille et ne peut contribuer à renouveler les choses. Comme depuis longtemps, lui et ses pareils continuent à s'installer, tel le coucou, dans des problèmes qui se posent à l'Eglise, mais seulement pour se faire mousser tout en détournant l'attention du public que peuvent leur offrir les chrétiens qui se laissent séduire par le point de départ d'un propos pertinent mais qui se retrouvent finalement et invariablement pris en otage et détournés vers d'autres problèmes qui intéressent le groupe des beaux-parleurs et pas l'Eglise, si ce n'est que ces problèmes-là visent parfois à faire disparaître l'Eglise!
Oui, passons à autre chose, mais dans la clarté.
Bien sincèrement.
C.J.
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Écrit par : C.J. / | 02/06/2013
CA NOUS FERAIT PLAISIR
> J.C. Barreau avait écrit un beau livre "Annonce Jesus Christ". Mais il sombré dans la tempête soixante-huitarde. Il voit des moralisateurs dans des paroisses qu'il ne connait guère. S'il veut connaître l'Eglise, qu'il y revienne, ça nous ferait plaisir.
Et puis, il est si facile de trouver que les autres sont moralisateurs, mais ne l'est-il pas à sa manière?
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Écrit par : Pierre Huet / | 02/06/2013
CONFRONTATION
> Jean-Claude Barreau a ses opinions, parfois contestables, mais reconnaissons qu’il n’a pas profité de l’émission pour régler des comptes. Le titre polémique de son dernier livre me faisait craindre des dérapages et un débat qui s’enlise ; tel n’a pas été le cas.
Nous avons eu la confrontation d’expériences croisées de la foi, découverte, mise à l’épreuve – et aussi de l’impossibilité de la foi.
L’esprit un peu désordonné de Barreau était avantageusement équilibré par François Boespflug, et à eux deux le débat s’est révélé stimulant, surtout pour la deuxième partie de l’émission.
Enfin, pourquoi juger l’homme ? dit crûment, c’est un prêtre défroqué. Mais il n’a pas été seul dans ce cas ; et puisqu’il s’était trompé sur sa vocation, la réduction à l’état laïc était une solution raisonnable.
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Écrit par : Blaise / | 02/06/2013
STIMULATION
> Comme dit Blaise, l’émission était fort stimulante. Dommage et injuste en effet cette griffe sur les "déistes moralisateurs".
Prenons-le comme une... stimulation.
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Écrit par : kiki / | 03/06/2013
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