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31/01/2013

"Mariage pour tous", synthèse du problème

...par un analyste du langage :



 

Le "mariage pour tous"

une supercherie linguistique doublée d’un mensonge

 

<<  Dans le concert des arguments développés par les "pour" et les "anti" mariage gay, il est une voix qu’on n’a jamais entendue : celle de la langue française.

Au cours de mes quarante années d’enseignement (collège et lycée) en qualité de professeur de lettres classiques, j’ai toujours attaché une grande importance à la valeur des mots. Choisir le mot exact, le polir sans cesse comme disait Boileau, c’est à la fois s’assurer qu’il exprime parfaitement ce que l’on veut dire mais c’est aussi s’assurer que l’on sera bien compris de son auditoire.

La polémique que suscite le projet de loi sur le mariage gay offre un bel exemple de cette dilution de la pensée dans le brouillard d’une terminologie approximative. A force de triturer les mots dans tous les sens, les mots n’ont plus de sens et l’opinion déboussolée y perd son latin. Les slogans réducteurs répercutés par les médias ne font qu’entretenir la confusion au point qu’on a parfois l’impression d’avoir perdu le sens commun.

Prenons quelques exemples :

 

Exemple 1 - La notion de "couple" homosexuel est-elle adaptée ?

La réponse est non. Si l’on se réfère à la terminologie du Bon Usage, l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un "couple" mais une "paire". Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes, et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. Deux boeufs assemblés sous le même joug forment une paire de boeufs et non un couple de boeufs. Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. On pourrait multiplier les exemples.

La langue française nous indique clairement que la notion de "couple" repose sur un principe de différenciation et d’altérité. Le couple, c’est "un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques" (Robert 2012). La prise en compte de la fin de la définition ne doit pas faire oublier le début. La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un "couple" homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des moeurs.

 

Exemple 2 : qu’est-ce qu’un parent ?

La reconnaissance officielle du "couple" homosexuel entraîne nécessairement – tout le monde le sait - une modification du Code Civil. La disparition des mots "père" et "mère" [1] au profit de la notion de "parent 1" et "parent 2" n’est en fait qu’une supercherie linguistique doublée d’un mensonge puisque le mot désigne étymologiquement les deux personnes (père et mère) qui conjointement sont à l’origine de toute naissance. En latin, le verbe parere veut dire "engendrer" pour le père, et "enfanter" pour la mère. Comment peut-on expliquer à un enfant que ce mot de "parent" (quel que soit son numéro) s’applique à une personne qui est totalement étrangère à sa naissance, un clandestin en quelque sorte ? La loi peut-elle cautionner ce mensonge ?

Ces deux exemples suffisent à démontrer que la terminologie avancée par les partisans de la loi n’est qu’un écran de fumée destiné à masquer une stratégie plus sournoise que les récentes manifestations viennent d’ailleurs de confirmer. Il semble en effet que les partisans du "mariage pour tous" se soient déjà engouffrés dans une brèche :

 

Une incohérence interne à la loi. Un "couple" homosexuel est par définition stérile. Il est donc logique que les homosexuels aient recours à des artifices s’ils veulent avoir des enfants. C’est le sens de leur revendication première : le droit à l’adoption, baptisé outrageusement "droit à l’enfant". Le projet de loi prévoit cette disposition mais interdit la PMA (procréation médicalement assistée pour les femmes) et la GPA (gestation pour autrui pour les hommes c’est-à-dire le recours possible à une mère porteuse). Comment justifier cette contradiction alors que la loi du "mariage pour tous" est présentée comme une extension des droits ? Les récentes manifestations des partisans du mariage ont clairement démontré que les homosexuels entendaient s’appuyer sur cette contradiction pour pousser plus loin leurs exigences. Sur cette question, on note les premiers signes d’un fléchissement de la part des promoteurs de la loi. Le recours à la PMA, exclue dans un premier temps, pourrait faire l’objet d’un amendement présenté par les députés de la majorité [1]. Cette concession, logique en elle-même, met à nu la vraie nature du débat. Le "mariage pour tous", présenté au départ comme l’objectif essentiel, apparaît de plus en plus clairement comme un simple point de passage, une étape transitoire pour obtenir in fine une égalité de droit pleine et entière avec les couples hétérosexuels stériles.

Comme le droit à l’adoption ne changera pas grand-chose à la situation des homosexuels, vu les réticences de la plupart des Etats à confier des enfants à des homosexuels, c’est bien sur la PMA et la GPA que se concentre toute la pression. Une fois acquis le droit à la PMA pour les femmes homosexuelles, comment interdire aux hommes, au nom de ce même principe d’égalité, d’avoir recours à la GPA ? Si c’était le cas, il y aurait là une discrimination incompréhensible, voire une injustice, tout à fait contraire à l’esprit même du projet de loi.

 

Le piège des slogans

Il est une autre supercherie linguistique qu’il convient de dénoncer et qui tient au discours même des homosexuels. Pendant longtemps, leur combat a été placé sous le signe du "droit à la différence", droit qui leur a été reconnu par l’ensemble de la communauté nationale avec la création du PACS. Aujourd’hui, le thème du "droit à la différence" a totalement disparu du glossaire homosexuel. Bizarre ! Ce virage à 180 degrés a quelque chose de surprenant et pourtant personne ne s’en étonne. Il est vrai que le slogan "le mariage pour tous" est plus rassurant et plus rassembleur que "le droit à la différence" jugé sans doute trop  clivant  pour employer un terme à la mode : un concept dépassé en tout cas, que l’on range sans complexe au rayon des accessoires. Au contraire, "le mariage pour tous" sonne comme un appel à la fête, à la fusion universelle de toute l’humanité, un remake d’ "Embrassons-nous, Folleville", en somme une préfiguration du paradis pour tous. Qui peut résister à un tel programme ?

Malheureusement, cette vision édénique du mariage est en décalage complet avec la réalité des faits. Il est d’abord étrange que le PACS ait eu si peu de succès auprès de la communauté homosexuelle, alors que cet aménagement de la législation était notamment prévu pour elle. Et si le mariage présente tant d’attraits, comment expliquer que tant d’hommes et de femmes, de la base jusqu’au sommet de l’Etat, choisissent l’union libre : c’est-à-dire le non-mariage ?

Il est notable également que nombre d’homosexuels vivent leur vie le plus naturellement du monde sans réclamer nécessairement le passage devant Monsieur le Maire. Certains même s’étonnent de ce déchaînement médiatique sur une question qui leur est totalement étrangère.

Alors, au bout du compte, que penser de tout ce tapage, de tout ce galimatias ?

Pas grand chose, sinon que derrière ces acrobaties sémantiques ou stylistiques, il y a la volonté de nier une évidence.

 

La négation d’une évidence :

Quel que soit le mode de procréation choisi, la naissance d’un enfant est nécessairement le résultat de la rencontre de deux cellules, masculine et féminine. La différenciation sexuelle est constitutive de l’être humain, même si les choix de vie peuvent ensuite amener certains individus à la vivre différemment. De ce fait, on ne peut admettre qu’une simple évolution des moeurs soit un argument suffisant pour modifier le statut du couple et celui de la famille, tels qu’ils nous ont été transmis depuis les origines de notre civilisation. Les Romains eux-mêmes, qui pratiquaient librement et indifféremment les deux formes de sexualité, n’ont jamais songé à remettre en question ce mode d’organisation de la famille pour une raison très simple mais essentielle : cette structure de la cellule familiale est la seule à garantir la filiation. Grands législateurs (ne pas oublier au passage que notre code civil découle directement du droit romain), ils ont toujours tenu à préserver ce socle de l’organisation sociale. Quant à l’adoption, très courante à Rome, elle a toujours été soigneusement encadrée par tout un arsenal juridique de manière à préserver l’intégrité des liens du sang. De ce fait, l’adoption n’était juridiquement admise que dans le cadre d’une famille déjà constituée et sur le modèle du couple hétérosexuel.

 

Jamais deux sans trois :

Mais il y a plus grave : la stérilité naturelle du "couple homosexuel" induit nécessairement l’intervention d’un tiers de l’autre sexe pour le rendre fécond. Dès lors, l’accès à la PMA ou à la GPA (quelle que soit la procédure adoptée, c’est-à-dire avec ou sans rapport sexuel) conduit à s’interroger sur la nature de ce prétendu "couple" qui ne peut assurer à lui seul son désir d’enfant. Ce qui revient à dire que le contrat de mariage que signeraient deux personnes de même sexe inclut nécessairement l’intervention prévisible d’une troisième personne. Il ne s’agit donc plus d’un "couple" mais d’une "triade", une forme d’adultère biologique accepté et reconnu par la loi. Sans parler des inévitables dérives financières qu’entraînera nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses. Dans certains pays, on assiste déjà à des combinaisons multiples où les homosexuels s’adjoignent pour un temps ou pour longtemps et moyennant finances – le concours d’une ou plusieurs personnes pour mener à bien leur projet. Nous sommes là devant le risque majeur d’une marchandisation de l’enfant, et, par extension, de la vie humaine. L’embryon devient un objet de convoitise assimilable à n’importe quel produit de consommation. Dans un proche avenir, on peut même imaginer l’achat en pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelées qu’on pourrait se procurer aussi facilement que la pilule contraceptive ou le Viagra, le tout remboursé par la Sécurité Sociale, au nom de ce "droit à l’enfant" brandi comme un dogme par les partisans de la loi.

 

Au terme de cet argumentaire, une conclusion s’impose :

 

Le "mariage" pour quelques-uns est en fait une menace "pour tous" :

A l’évidence, l’adoption de ce projet de loi fait courir à notre société un danger d’autant plus grand qu’il est paré de toutes les vertus aux yeux du plus grand nombre. Pour employer le langage des internautes, c’est un dangereux "cheval de Troie" qu’on introduit dans la législation française. "Malheureux citoyens, quelle folie est la vôtre !" s’écriait Laocoon en voyant les Troyens disposés à introduire ce cheval maudit dans les murs de leur ville (Enéide, II, 42). Abandonné sur la plage, ce cheval imaginé par Homère avait tous les attraits d’un cadeau des dieux. Les Troyens sont restés sourds à l’avertissement de Laocoon. Ils ont fait mieux. Pour faciliter l’entrée du cheval dans la ville, ils n’ont pas hésité à abattre une partie de leurs murailles. On connaît la suite…

Il est vain d’imaginer qu’on puisse contenir toutes les dérives inhérentes au projet de loi tel qu’il est présenté aujourd’hui. C’est bien sur la notion même de "mariage pour tous" qu’il faut se battre et résister. Si cette digue saute, le risque de submersion est hors de tout contrôle.

 

D.G.

 professeur de lettres classiques

 

PS - Dans le cortège des partisans de la loi "mariage pour tous", il y avait un slogan intéressant : "UNE PAIRE DE MÈRES VAUT MIEUX QU’UN PÈRE DE MERDE". Si l’on accepte de faire l’impasse sur le caractère outrancier et injurieux du propos, ce slogan est une aubaine ! Pour la première fois, l’union de deux femmes est reconnue comme une "paire" et non comme un "couple". J’y vois la confirmation (involontaire) de mon analyse du mot "couple". Les arguments en faveur du mariage homo s’effondrent d’un coup devant cette évidence. Merci à celui ou à celle qui est à l’origine de ce slogan lumineux et providentiel. >>

 

 ____________

[1]   Note de PP - L'analyse de D.G. a été écrite avant les deux manoeuvres de diversion du gouvernement : a) déplacer la PMA en l'ôtant du dispositif Taubira pour la glisser dans le dispositif sur la famille ; b) renoncer aux mots « parent 1 » et « parent 2 » et conserver les mots « père et mère »... mais en les vidant de leur sens sexué (« père » pourra s'appliquer à une femme, et « mère » à un homme) ce qui est strictement se foutre du monde.

 

Commentaires

DENEGATION DU REEL

> Très bonne analyse en effet. Surtout ce que vous soulignez en rouge. Comme ce blog le disait hier, le "mariage pour tous" n'est que le volet "moeurs" de l'ultralibéralisme marchand.
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Écrit par : Jenin / | 31/01/2013

PAIRES ET COUPLES

> De l'eau scientifique au moulin :

(a,b) c'est le couple (mathématique) a en premier puis b en second comme des coordonnées cartésiennes (téléphoniques !);

{a,b} c'est la paire (mathématique) a et b dans une boîte où il n'y a pas d'ordre.

Demandez à tous les matheux petits ou grands Fields ou pas mais surtout pas aux diplômés ENA ou pas qui se targuent de nous gouverner.

"Malheur à la ville dont le prince est un adulescent !"

Peut-être est-ce trop virulent ? Messieurs les censeurs rémunérés regardez-vous !
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Écrit par : Gérald | 31/01/2013

COMMERCE

> Sperme dégriffé ?
Avez-vous testé les ovules chinois ?
Mère porteuse expérimentée, libre mars-décembre rech. couple ayant programme parental. Ne prend pas les jumeaux. Prix à débattre.
Droit du Consommateur : l'utérus loué était celui d'une femme de plus de 45 ans !
Droit du Consommateur : la mère porteuse refuse de rendre l'enfant au bout des 9 mois : quels sont mes droits ?
Journal officiel du --- 2050 : déposé à la préfecture de --- les statuts de l'asso loi 1901 "SOS Utérus" qui vise à mettre en relations couples et mères porteuses
Il faudra que les boites d'ovules et de spermatozoïdes en vente en pharmacie portent une indication de la provenance.
Afin de protéger le made in France.
Il faudra aussi qu'il y ait une indication de l'ethnie d'origine : si l'on passe commande d'un blanc d'un noir, d'un jaune, etc
-pour les métis, le degré de métissage sera exprimé en %.
Evidemment certain seront plus recherchés que d'autres.
Il faudra donc la création d'une "Agence Nationale de Conservation du Sperme Ethnique" l'ANCSE.
Le mois de janvier, période des soldes, verra ovules et sperme en promo.
Comme pour tout produit pharmaceutique, il y aura évidemment des contrôles Qualité. Comment les opérer ?
Il faudra également une loi présentant le pedigree des mères porteuses.
D'où un essor du trafic des mères porteuses moldaves, sans pedigree bien sûr mais ... tellement moins chères !!!
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Écrit par : E Levavasseur / | 31/01/2013

PACS

> Le "droit à la différence", c'était une revendication des années '1980', suivie (après obtention et reconnaissance) par celle du "droit à l'indifférence" ; puis, celle-ci gagnée, suivie par celle du "droit à la ressemblance" (en dépit de toute vraisemblance).
Si le PACS semble ne recueillir qu'un succès mitigé dans la communauté homo (environ 10000 par an, sur un total annuel de 210000) c'est sans doute que les homos ne sont pas si nombreux qu'on essaie de nous le faire croire. Quoique cela représente tout de même 2% de tous les contrats d'union. C'est donc plutôt le succès du PACS chez les hétéros qui aurait de quoi surprendre, si l'on n'y voyait pas le signe de la crainte (hétéro) de l'engagement à vie. Une rupture de Pacs est nettement plus facile (et moins coûteuse) qu'un divorce.
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Écrit par : Fondudaviation / | 31/01/2013

OUI MAIS

> Oui mais c'est très surprenant, cette analyse du langage ne traite pas du mot "mariage" dont la définition est "union légitime d'un homme et d'une femme" (académie française). Le mot "couple" nous intéresse aussi, mais largement moins !
On est donc devant un cas de redéfinition imposée par l'Etat d'un mot courant.
Cela a-t-il déjà eu lieu ?
Assistons-nous à la naissance de la novlangue d'Orwell ?
Une loi qui n'est pas écrite en français est-elle applicable ?
Si le mot change de sens du jour au lendemain, tous les auteurs qui ont employé le mot "mariage" dans leurs oeuvres verront le sens de leur texte changer sans avoir été consultés, pourront-ils demander un dédommagement à l'Etat (réédition de leurs livres) ?
Bref, autant de questions qu'on se pose depuis le début sans réponse... pour un fois qu'un spécialiste du langage s'exprime, j'aurais aimé avoir sa vision des choses sur ces points essentiels !
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Écrit par : HR / | 31/01/2013

GENDER ET COUPLE

> La théorie du "gender" rend l'idée de couple homosexuel admissible. Vous accepter la première, vous avez la seconde. Avec cette théorie, deux personnes du même sexe peuvent se sentir homme ou femme. La notion de couple revient.
La stérilité du coupe homosexuel rend l'intervention d'une troisième personne inévitable. Autrefois, cela se nommait polygamie. Le simple fait que le père ou la mère biologique, qui viennent en troisième dans le couple décrit ci-dessus, sont liés fortement à l'enfant du couple. Ce lien est assez fort pour provoquer un effondrement total de l'enfant à qui cette reconnaissance est nié (psychose). Cette troisième personne fait partie du couple homosexuel. Il y a donc reconnaissance du couple homo et introduction de la polygamie. Quelques jugements respectant ce lien rendront la polygamie légale en France. Avec une recomposition de la famille par divorce, le nombre de membres d'un couple polygame ne sera pas limité à trois.
L'enfant devient un bien-meuble comme l'étaient les esclaves à travers le droit à l'enfant (je souligne le à). Pour avoir cet enfant, il faut faire appel à des techniques médicales très chères, appel à des mères porteuses, à des donneurs de sperme ou d'ovules. Avoir un enfant devient le résultat d'une acquisition. La volonté de l'état de légiférer dans ce domaine revient à protéger ce droit à l'achat d'un enfant. De là, tout est possible.
Nous entrons dans une société polygame, transformant les enfants en marchandises sur la base d'une théorie affirmant que l'individu est le résultat d'un conditionnement. Ce conditionnement est confié à l'économie dans l'idée que cela va tous nous enrichir.
La légitimité de l'économie est basée sur l'idée que des lois rationnelles régissent nos relations et qu'elles sont économiques. Toutes les autres idées ont été discréditées car elles ont été jugées idéologiques.
Cela suppose aussi que les acteurs économiques sont parfaitement neutres dans leurs actions face au monde. Il est supposé que quoiqu'ils fassent, cela ne va pas influencer le cours de la vie des hommes.
Les dettes faites par les banquiers et qui ont été transmises aux états provoquent la crise actuelle de l'Euro.
Je suis fasciné par la très profonde unité du monde occidental. Il est rationnel et cesse de donner aux êtres humains une valeur infinie. Ils sont de la marchandise. L'humanisme de tout ça est une illusion ou un mensonge.
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Écrit par : DidierF / | 31/01/2013

ON FAIT LE PARI

> j'oubliais :
Il est important de conserver l'euro.
Car c'est une monnaie forte donc ça permettra d'acheter facilement des mères porteuses dans les pays hors zone euro.
Il y aura des pubs : "En achetant une mère porteuse en Tchétchénie, vous contribuez à la croissance économique de ce pays".
on fait le pari ?
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Écrit par : E Levavasseur / | 31/01/2013

LA VRAIE GAUCHE CONTRE LE PROJET

> Remarquable intervention du député radical de gauche Bruno Nestor Azérot, et poignante allusion à l'esclavage (en fin d'intervention) en présence de Mme Taubira:
http://www.youtube.com/watch?v=y44QIUL_Psc

@ E Levavasseur:
Si l'on souhaite avoir accès d'ores et déjà à un catalogue:
http://www.meres-porteuses.com/futurs-parents/maternite-de-substitution
(Prévoyez environ 53000$,hors frais potentiels (la liste en prévoit de très onéreux et variés) et hors frais personnels de déplacement etc. Les promos, ce n'est pas pour tout de suite)
http://www.meres-porteuses.com/futurs-parents/frais)
______

Écrit par : klara / | 31/01/2013

Et les écoles "maternelles" ?

> on va les appeler école parent 1 ou parent 2
ne riez pas !
c'est très sérieux ! regardez l'article de ce torchon : http://www.lepoint.fr/societe/ecole-maternelle-et-pourquoi-pas-paternelle-01-02-2013-1622647_23.php
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Écrit par : E Levavasseur / | 01/02/2013

Fondamentaux

> Soyons simples et concrets : en français, le mot «mariage» est défini dans tous les dictionnaires comme l'union d'un homme et d'une femme. L'institution du mariage, par nature, ne s'applique pas à un couple homosexuel.
Notre caste dirigeante a l'esprit et la pensée bien tordus pour «pondre» un projet de loi déniant l'indéniable et détruisant par là-même les notions naturelles d'ascendance et de descendance humaine.
C'est du délire, du gangstérisme intellectuel et tout le monde le sait, au moins intérieurement, sauf apparemment nos dirigeants, quoique...
Certes, le mariage peut être dissous, les couples peuvent être stériles, les enfants orphelins, etc.La science sait pallier certains manques. Mais il y a des limites à tout.
Le «binôme» homosexuel doit accepter ses limites : il est stérile et ne peut prétendre ni au mariage, ni à une descendance issue de lui seul.
Assez de toutes ces distorsions du réel et du langage ! Le «droit à l'enfant» est une construction intellectuelle froide, égoïste, mercantile et inhumaine. Seul existe le «droit de l'enfant». Pitié pour les enfants à venir !
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Écrit par : Magda / | 01/02/2013

@ Magda,

> Le combat est en effet très large mais c'est aussi notre chance.
en effet, les délires économiques libéraux rejoignent ici les délires libertaires, c'est la notion même, la définition même, l'existence même, de la vie qui est en jeu.
On n'a plus d'excuse pour (prétendre) ignorer que ce qui fera le malheur ds enfants est ce qui le fait déjà des peuples, des classes sociales, des familles, des couples, des faibles, des isolés.
C'est la personne humaine, en tant que principe qui est attaquée et qui l'est partout.
Mais justement comme tout se rejoint, il n'y a pas le moindre faux-semblant : tout devient aujourd'hui parfaitement évident. celui qui le refuse n'est plus un inconscient ou un ignorant mais pour le refuser il faut être de mauvaise foi.
Pardon d'utiliser un grand mot mais le combat est cosmique. On voit vraiment que c'est la face visible du combat contre le Créateur et sa création.
Il faut s'y lancer avec les armes préconisées par st Pierre et Paul
-spirituel : on ne gagnera aussi qu'avec la prière.
-intellectuel : ça c'est notre boulevard car comme les gens ne sont pas croyants, il faut leur présenter des arguments issus du réel.
Or tout est naturel ds ce combat, nous sommes pour la nature, nous avons la nature à nos côtés.
nous sommes totalement bordés
-Action : aimer c'est vouloir le bien donc agir. Sinon on ne prie pas, on dit des prières.

Vous faites quoi le 23 mars ? (par exemple)
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Écrit par : E Levavasseur / | 01/02/2013

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