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01/08/2012

La nouvelle évangélisation : avant le synode d'octobre, lecture du document préparatoire

christianisme,catholiques,nouvelle évangélisation



...par Alex et Maud Lauriot Prévost, délégués épiscopaux à la nouvelle évangélisation du diocèse d’Avignon (France catholique, 27/07) :




121108_canada1[1].jpg<< Courant juin, le secrétariat du synode a fait paraître l’Instrumentum Laboris (I.L.) en vue de la préparation du synode sur la nouvelle évangélisation : cette publication est un outil classique de la préparation des synodes romains dont l’objet est de faire une synthèse de l’ensemble des contributions venues du monde entier [1], rassemblant des réactions, des témoignages, des réponses, … au premier document romain, les Lineamenta, publié début 2011. Celui-ci, d’une part rappelait l’historique de la nouvelle évangélisation et un certain nombre de textes-clé depuis Paul VI (Evangelli Nuntiandi, 1975) et le Concile, et d’autre part posait un certain nombre de problématiques, d’axes de réflexion, de questionnements aux catholiques dans le cadre de cette préparation du synode. Ce sont les réponses au Linéamenta qui constituent donc la substance et tout l’intérêt de cet Instrumentum Laboris.

Le plan de l’I.L. indique très clairement l’état d’esprit dans lequel l’ensemble de l’Eglise se situe aujourd’hui par rapport à la nouvelle évangélisation et quels sont les fondamentaux visiblement fortement partagés autour du thème de ce prochain synode. Le document comporte en effet 4 chapitres dont les titres par eux-mêmes sont déjà très instructifs, et dont le contenu est intéressant à analyser : 1) Jésus-Christ, Evangile de Dieu pour l’homme ; 2) Le temps de la nouvelle évangélisation ; 3) Transmettre la foi ; 4) Raviver l’action pastorale.

 

1) Jésus-Christ, Evangile de Dieu pour l’homme

Toute évangélisation - ancienne ou nouvelle - trouve, et sa source, et son modèle, dans le Christ Jésus lui-même. C’est-à-dire en premier lieu dans une relation d’amour personnelle et intime, publique et communautaire avec lui : qui peut évangéliser de manière crédible sans une forte intimité avec la personne de Jésus ? L’évangélisation s’appuie aussi sur la façon de faire de Jésus : connaitre le contenu du message qu’il transmet, sa manière d’opérer lorsqu’il enseigne, son mode de prédication et d’exercer son ministère, tant vis-à-vis des croyants ou des incroyants que des foules ou des disciples. L’Eglise se rappelle à elle-même que toute évangélisation doit donc s’inscrire dans la ‘nouveauté’ évangélique : naissance à une vie nouvelle (cf. Jn 3), nouveauté du chrétien qui n’est plus ‘du monde’ mais ‘dans le monde’ (cf. Jn 17), nouveauté de l’amour qui va jusqu’à être scandale et folie (cf. 1 Co 1) pour les hommes (aimer ses ennemis, renoncer à ses biens, être oenuque pour le royaume, confesser un messie crucifié et ressuscité), nouveauté d’une conversion du coeur qui se doit d’être continuelle pour les chrétiens, …

Ce premier chapitre de l’I.L. insiste également sur le sens même du terme ‘Evangile’ que chaque catholique doit redécouvrir et vivre : l’annonce du Royaume de Dieu, l’avènement de la Seigneurie et du Salut du Christ sont une « bonne » nouvelle, une nouvelle réjouissante et heureuse pour celui qui l’accueille, la vit, l’expérimente car - aujourd’hui comme hier – Jésus Christ console, éclaire, guérit, pardonne, libère… . L’Evangile est en fait ‘la’ bonne nouvelle de l’histoire pour les hommes. Il y a donc tellement de sens, de raisons et de bonheur à proclamer et annoncer à temps et à contretemps cet Evangile, pour l’Eglise qui fait sienne les paroles sans ambiguïté de saint Paul : ‘malheur à moi si je n’évangélise pas’ (1 Co 9, 16). Reprenant là encore un point auquel Paul VI et Jean-Paul II étaient très attachés, ce chapitre s’achève sur l’impératif mais aussi le devoir d’évangéliser de tout baptisé, sur la dénonciation de toute une série de « fausses convictions qui limitent l’obligation d’annoncer » ou « de négligences, de peur, de honte ». Et l’I.L. de se faire l’écho de nombreuses invitations à s’interroger et à vérifier à l’occasion du synode les raisons profondes d’une certaine « infécondité de l’évangélisation et de la catéchèse aujourd’hui » là où l’Eglise a pu connaître une décroissance ou un affadissement, d’évaluer si au final cette infécondité ne révèle pas « avant tout un problème ecclésiologique et spirituel ». D’où, au regard de nombreuses contributions reçues et pour illustrer ce que provoque aujourd’hui de renouveau et d’espérance cette réflexion de l’Eglise universelle à l’occasion du synode, la citation par l’I.L. des versets du prophète Isaïe qui éclairent le puissant appel d’air spirituel et apostolique de la nouvelle évangélisation : « Elargis l’espace de ta tente, allonge tes cordages…, ta descendance va repeupler les villes abandonnées » (Is 54)

 

2) Le temps de la nouvelle évangélisation

A la suite de son Seigneur et Maître, appelant les disciples à savoir lire les signes des temps, l’Eglise reconnait que notre époque est ‘le’ temps de cette nouvelle évangélisation, soulignant ainsi, comme en écho, l’urgence de cette annonce face à un monde, non seulement profondément sécularisé, mais aussi déboussolé et malheureux d’avoir ainsi perdu son ancrage en Dieu, alors qu’en de nombreux pays de tradition chrétienne, cette foi se transmettait de génération en génération depuis des siècles : au travers de la terminologie de ce chapitre, l’Eglise semble exprimer avec une grande acuité et une certaine gravité que « l’heure est venue », que c’est « ici et maintenant », comme si Dieu donnait comme une sorte de rendez-vous à l’Eglise et aux chrétiens à ce point si crucial et incertain de l’histoire des hommes. C’est pourquoi il est proposé que l’ensemble des réalités ecclésiales locales développent un état d’esprit et une dynamique bien davantage missionnaire. Pour cela, sont évoquées dans ce second chapitre la nécessité d' « enraciner plus solidement dans la présence du Ressuscité » une vie qui « se laisse guider par l’Esprit de manière renouvelée », l’importance de renouer avec une première annonce de la foi - et donc la présentation du kérygme-, de stimuler le zèle missionnaire qui caractérisait les premiers temps de l’Eglise (cf. Actes des Apôtres) afin que la foi soit proposée de manière crédible par des personnes qui offrent aux hommes cette « expérience comme le don le plus précieux dont elles disposent ».

Ce second chapitre souligne à quel point l’impact est négatif sur la vitalité des communautés chrétiennes lorsque cet enracinement sur le Christ Ressuscité est trop faible et que le renouvellement par l’Esprit se vit fort peu, ou encore lorsque les structures ecclésiastiques sont empêtrées dans une « bureaucratisation excessive » ou un « éloignement des préoccupations existentielles de l’homme commun ». L’I.L. s’inquiète donc explicitement du « grand nombre de communautés » qui ne retrouve pas « énergie, volonté, fraîcheur et talent dans sa façon de vivre sa foi et la transmettre », et qui n’a pas « encore perçu pleinement la portée du défi et l'entité de la crise (…) au sein de l’Eglise elle-même ». D’où l’appel pressant qui est fait au synode d’aider à cette prise de conscience de la « gravité de ce défi », à réfléchir aux effets de la sécularisation sur le christianisme et aux réponses pertinentes à apporter. Se faisant l’écho des nombreuses contributions reçues, l’I.L souligne combien « le plus souvent » ce sont des « des groupes religieux ou des mouvements » qui ont démontré depuis des années qu’un renouveau pertinent et fructueux de l’évangélisation, adaptée à la modernité et la sécularisation, est possible : d’où l’invitation faite par l’I.L. à ce que - à l’occasion du synode - beaucoup d’Eglises locales soient prêtes à « reconnaître leur don afin que celui-ci devienne le patrimoine » de toute l’Eglise.

C’est pourquoi l’I.L. n’hésite pas à évoquer les « opérations de vérification et de relance de la pastorale » chez « nombre d’Eglises locales », de « renouveau missionnaire » ou de « conversion pastorale », soulignant les effets bénéfiques et durables en terme de renouveau des communautés « moins repliées vers l’intérieur et plus engagées dans l’annonce de la foi à tous ». Regroupant les différentes formes de travaux menés dans ces Eglises et rapportées dans de nombreuses contributions, l’I.L. souligne que ce travail - d’audit missionnaire interne pourrait-on dire - repose le plus souvent sur 3 exigences : la capacité à discerner le mode missionnaire propre au temps présent ; la capacité à vivre et adhérer de manière radicale et authentique à la foi ; la capacité à demeurer dans un lien clair et explicite avec l’Eglise. Et ce en puisant et en associant à cette mission « la première et grande ressource du nombre de laïcs baptisés engagés », en « imaginant une organisation locale de l’Eglise » où est « toujours plus intégrée la mission des laïcs avec celles des prêtres ».

Le texte conclue en soulignant très lucidement combien le synode doit aider chaque communauté chrétienne à vivre « cette relance spirituelle », « ce chemin de conversion auquel la nouvelle évangélisation l’appelle aujourd’hui », afin d’ « intensifier l’action missionnaire » reçue par mandat du Christ lui-même et faire en sorte qu’« il n’existe pas de situation ecclésiale qui puisse se sentir exclue d’un tel programme ».

 

3) Transmettre la foi

Le coeur de la problématique de l’évangélisation est de « transmettre la foi », tâche que nous avons eu tant de difficultés à assurer de manière fructueuse ces dernières décennies : derrière le terme « évangélisation » se distinguent et s’articulent deux termes, ‘foi’ et ‘transmission’, deux réalités que l’Eglise veut donc approfondir de manière toute particulière à l’occasion de ce synode :

- La ‘foi’, le contenu de ce à quoi nous croyons comme baptisés catholiques, ce que nous confessons et par ricochet, ce que nous ambitionnons de témoigner et d’annoncer. La crise de la transmission de la foi, est avant tout une crise de la confession de foi : « on ne peut pas transmettre ce à quoi on ne croit pas et ce qu’on ne vit pas » constate d’emblée l’I.L. au début de son troisième chapitre. C’est donc là tout l’enjeu de « l’Année de la Foi » qui sera ouverte durant le synode par Benoit XVI, occasion pour l’Eglise de purifier sa foi des scories qui auraient pu s’y glisser et de la renouveler en accueillant des grâces de libération, d’amour et de vérité qui y sont associées.

- La ‘transmission’, ou le fait de passer le témoin à d’autres, de faire passer un message avec l’assurance qu’il est bien accueilli et intégré : comment peut-on transmettre cette foi, comment peut-on évangéliser si notre foi doute ou relativise la Vérité confessée par l’Eglise, si elle manque d’assise et de racines spirituelles, si elle n’est pas en communion avec le Siège de Pierre, si on recherche une ‘rupture’ avec le passé de l’Eglise, etc. ? Rappelant un leitmotiv de Jean-Paul II, l’I.L. souligne que le fait d’évangéliser est en lui-même un acte déterminant qui non seulement illustre la foi de celui qui évangélise, mais aussi nourrit cette foi, la fait grandir, la purifie : « La mission renouvelle l'Église, renforce la foi et l'identité chrétienne, donne un regain d'enthousiasme et des motivations nouvelles. La foi s'affermit lorsqu'on la donne ! » [2].

Chacun comprendra ce qui se dégage en creux : dans une communauté chrétienne, négliger l’annonce de l’Evangile aux non-croyants, conserver un vécu ecclésial centré sur l’entre soi, remettre en cause l’évangélisation ou son objectif premier qui est de conduire croyants et non-croyants à la conversion au Christ, perdre zèle apostolique et vitalité spirituelle, entretenir défiance ou critique de l’Eglise… ne peuvent produire de bons fruits.

L’I.L rappelle donc :

- l’appel du Christ, fait à tout baptisé afin qu’il s’engage dans l’évangélisation (ce n'est pas accessoire mais central dans la vie et l’expérience chrétienne) ;

- la primauté d’une expérience personnelle et profonde de la foi, car tout évangélisateur se doit en premier lieu de la vivre « comme expérience de Dieu et centre de sa vie » ;

- l’articulation et la fécondation mutuelles entre ‘foi’ et ‘transmission’, puisque la foi vivante et profonde est le socle de l’évangélisation, qui est à son tour le creuset de la force et de la vitalité de la foi.

Il est urgent que s’opère à l’occasion du synode une prise de conscience de tous ces éléments au sein des communautés catholiques, dont un « bon nombre » selon l’I.L., sont marquées par des « lacunes graves » dans « l’éducation à une foi adulte ». D’où la présentation de certaines pistes (sur lesquelles les pères synodaux réfléchiront sans doute, avance l’I.L.), comme :

- le renforcement et les précisions concernant le ministère de catéchèse et de prédication dans l’Eglise,

- le rôle-pivot des paroisses dans la mission locale et communautaire de transmission de la foi,

- la qualification des ressources apostoliques des multiples groupes de « nouveaux évangélisateurs », mais aussi leur bonne articulation et intégration à la vie des Eglises locales, et plus largement « la relation entre charisme et institution, dons charismatiques et hiérarchiques » dans la vie de l’Eglise,

- la reconnaissance de l’importance irremplaçable de la mission évangélisatrice des époux, tant vis-à-vis de leur environnement social que vis-à-vis de leurs propres enfants,

- l’importance central du témoignage personnel des baptisés pour rendre compte explicitement de leur foi, et qui « pour être crédibles (…) parlent le langage de leur temps, en annonçant de l’intérieur les raisons de l’espérance qui les anime »,

- la formation et l’accompagnement des baptisés dans la pratique missionnaire dans le contexte culturel et sécularisé contemporain : comment témoigner de la rencontre du Christ ? comment rendre compte de sa foi ? comment évangéliser des non-croyants ? comment faire du contexte contemporain une source d’opportunités missionnaires ? comment se ressourcer pour évangéliser ?

 

4) Raviver l’action pastorale

Sur la base du travail de renouveau spirituel, baptismal et ecclésial qu’implique la nouvelle évangélisation (renouveau largement abordé dans les trois premiers chapitres de l’Instrumentum Laboris), le dernier chapitre insiste sur le renouveau pastoral - ou plutôt, et c’est là essentiel, sur l’importance de ‘raviver’ l’action pastorale de l’Eglise : le fait, non pas d’abord de faire des choses nouvelles en tant que telles (comme une sorte de modernisme ou de jeunisme pour être à la mode ou dans le bain), mais de renouveler de l’intérieur, de redonner souffle, vigueur, fraîcheur, ferveur, enthousiasme… à la pastorale de l’Eglise.

Le plus souvent, ce n’est pas d’abord le « faire » qui distingue une communauté chrétienne déclinante d’une autre en pleine croissance (celle en pleine dynamique apostolique de celle qui gère les affaires courantes) : c’est avant tout l’énergie et la fraîcheur vivifiante d’une communauté et de ses pasteurs qui croient en la Parole du Christ - « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Lc 28, 20) et « je vous enverrai le Paraclet » (Jn 14-15) - qui reçoivent avec action de grâce et expérimentent dans leur ministère « la puissance du Saint-Esprit » (Ac 1, 8), qui à la suite de Jésus « prêche(nt) par la puissance de l'Esprit Saint » (Lc 14, 18), permettant ainsi de constater que « chaque jour s’adjoignaient à la communauté ceux qui étaient sauvés » (Ac 4, 32).

Dans cette perspective, l’I.L. insiste en son dernier chapitre sur les fondamentaux de l’action pastorale, et l’état d’esprit qui doit la guider : « pour évangéliser, l'Église n'a pas besoin seulement de renouveler ses stratégies, mais plutôt d'accroître la qualité de son témoignage ; le problème de l'évangélisation n'est pas d’abord une question d'organisation ou de stratégie, mais plutôt spirituelle ».

La première insistance de ce dernier chapitre réside dans la « pastorale baptismale qui doit être assumée comme un des lieux prioritaires de la nouvelle évangélisation », autant durant les périodes pré-baptismales que post-baptismales, avec des parcours, des cheminements, des accompagnements particuliers très bénéfiques.

La seconde insistance est celle qui concerne l’adoption par les paroisses d’un style et d’ambitions plus missionnaires, en développant une pastorale de la « première annonce » en « sachant susciter l’attention » et l’intérêt « des adultes en interprétant leurs questions et leur soif de bonheur », en « assumant sans crainte une attitude apologétique » « une proposition explicite », « une proclamation » du kérygme « avec l’objectif spécifique de la conversion ».

C’est pourquoi l’I.L. insiste sur l’importance de « beaucoup sensibiliser les communautés paroissiales à une action missionnaire urgente » et à cette première annonce, à mobiliser les pasteurs dans un ministère de prédication renouvelé et centré sur le Christ.

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Nous espérons de tout coeur que ces quelques lignes - qui bien entendu ne peuvent rapporter toute la richesse de l’Instrumentum Laboris - conduiront un certain nombre d’entre nous à se plonger durant cet été dans ce document, ou tout au moins à (re)découvrir trois textes fondamentaux sur la nouvelle évangélisation dont les auteurs rappellent en son introduction qu’ils sont pour un grand nombre une source indispensable pour en comprendre le contenu et les objectifs : Evangelii Nuntiandi de Paul VI, Redemptoris Missio et Novo Millennio Ineunte de Jean-Paul II. Chacun de nous aura sans doute à coeur de prier également pour les pères synodaux et le fruit de leurs travaux pour toute l’Eglise. Confiants, habités par une profonde joie et une grande espérance à la lecture de ce document, et pour reprendre un mot cher à Benoit XVI face à la montée en puissance depuis cinquante ans de la nouvelle évangélisation où il y discerne « l’irruption de l’Esprit-Saint que personne n’avait prévue au coeur de l’hiver »,nous pouvons voir aujourd’hui que là encore dans l’Eglise, au travers de toutes ces contributions multiples provenant du monde entier à l’occasion de cette préparation du synode, « l’Esprit-Saint a pris la parole »*** ! >>

 

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* Conférences épiscopales, synodes orientaux, congrégations et ordres religieux, nouveaux mouvements et communautés, dicastères romains, institutions ecclésiales diverses, experts…

** Redemptoris Missio

*** Cardinal Ratzinger/Benoit XVI, L’irruption de l’Esprit Saint, Parole et Silence.




 

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Commentaires

MERCI À EUX

> Confiance en l'Esprit Saint, joie réelle, voilà un "son de cloche" vraiment catholique. Ni nostalgies ni esprit de parti. Merci aux auteurs de cette recension.
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Écrit par : solenn / | 01/08/2012

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