30/03/2012
Debout ! Avec Mgr Léonard, les catholiques de Belgique lancent un appel : "Tous ensemble, nous nous indignons..."
http://minisite.catho.be/AppelUrgent2012/
" devant les mécanismes d’exclusion et d’exploitation qui, de par le monde, sacrifient toujours plus d’hommes et de femmes pour le seul profit ;
devant la réduction des hommes et des femmes à leur statut de producteurs ou de consommateurs ;
devant le refus, imposé par une économie de marché exacerbée, de régulations et de pratiques qui assureraient pourtant l’accès du plus grand nombre aux biens fondamentaux ;
devant l’exaltation dangereuse et injuste de la pure croissance du bien-être matériel, car la croissance illimitée conduira tôt ou tard au chaos ;
devant la remise en question de la protection sociale et de la sécurité sociale, car elle léserait en premier lieu les plus défavorisés ;
devant les agissements des acteurs financiers, tels les agences de crédit facile incitant au surendettement des familles précarisées..."
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16:00 Publié dans Chrétiens indignés, Idées, La crise, Planète chrétienne, Social, Société, Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : chrétiens indignés, mgr léonard, belgique, social, crise
Commentaires
UN FEU SUR LA TERRE
> "C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !"
(Luc 12 : 49-53)
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Écrit par : jean-roch / | 30/03/2012
SOUFFLE
> Ca a un autre souffle que les cathos français recroquevillés autour de leurs idées fixes qui tournent en rond !
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Écrit par : blauwvoet / | 30/03/2012
@ blauwvoet.
> Plus probablement " ta vision " des cathos français. Tu n'as pas été voir ce que pensent les bénévoles (de droite ou de gauche) dans les paroisses de la situation sociale en France. Inutile d'encenser maintenant Mgr Léonard - que j'estime depuis longtemps - sous prétexte qu'il paraîtrait d'un seul coup : " dans le vent. " En effet, il a été vraiment grossièrement maltraité par toute une presse " libérée et de progrès ". Les " cathos frileux " ont de la mémoire à défaut de cerveau. Mgr Léonard persiste et signe, il s'en fiche de tous ces esprits qui ne cherchent qu'à stigmatiser et affaiblir, il fait son boulot d'annoncer l'espérance ... peut-être une différence avec tous ceux qui n'ont que rancune contre les " pseudo-catholiques ratatinés " et opinions de circonstance.
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Écrit par : Roque / | 31/03/2012
à Roque
> Pas la peine d'être aussi hargneux. C'est pour cacher votre mécontentement de voir Mgr Léonard, le Grand Conservateur, parler comme les plus contestataires et décontenancer ainsi les "cathos français qui tournent en rond" ? Pardon mais ici aussi (!) on a internet, et quand je vois chez nos amis de l'Hexagone des catholiques, et même quelques évêques, qui trouvent le moyen de parler de la campagne électorale française sans dire un seul mot du social et de l'économique, alors que leur propre conférence épiscopale a pris la peine de souligner la gravité de la crise et le besoin de comprendre ses causes, oui pardon il y a des cathos français "recroquevillés autour de leurs idées fixes" ! Puissent-il ouvrir les yeux grâce à l'exemple de Mgr Léonard qu'ils avaient applaudi jusqu'ici. Mais maintenant ils ne parlent plus de lui. C'est un hasard ?
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Écrit par : blauwvoet / | 02/04/2012
PAS TOUS
> Pas tous ! Il y a des recroquevillés et des dynamiques. Ne voir que les uns ou les autres serait déformer la réalité.
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Écrit par : Paul Dangeau / | 02/04/2012
A Blauwvoet,
> relisez ce qu'a écrit Roques, il ne me semble pas choqué par ce qu'écrit Mgr Léonard, il souligne simplement que Mgr Léonard a un discours cohérent et il réagit contre une mode qui commence aussi à m'énerver sérieusement qui consiste à s'attaquer entre cathos parce qu'on n'est pas d'accord sur des priorités politiques.
Ce n'est par parce que quelques sites et blogs lient ultralibéralisme et haine de l'écologie à une lutte contre les moeurs libérales et à un catholicisme traditionnel qu'il faut croire que tous ceux qui considèrent que se battre pour la vie et la famille est prioritaire (et non pas exclusif) sont anti écolos et ultralibéraux. Conservatisme et écologie ne peuvent qu'aller de pair si on est cohérent... A quoi bon conserver la famille dans une planète dévastée? Encore faut-il savoir quel conservatisme et quelle écologie. Et après, quant aux moyens, aux priorités électorales, laissons-nous les uns les autres faire nos choix - nécessairement imparfaits - en conscience.
Et vraiment, il devient urgent d'arrêter de se taper les uns sur les autres entre chrétiens à coups de "cathos recroquevillés", de procès d'intention etc. C'est contreproductif. Attaquer l'autre c'est le meilleur moyen de le voir se recroqueviller.
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Écrit par : Hubert Houliez / | 02/04/2012
@ blauwvoet
> Ouh là-là! si on commence à se disputer entre catho belges et français, nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Or, nous avons un point commun, hélas, c'est l'ampleur de la sécularisation qui a frappé nos deux pays. Nous avons mieux à faire que nous chamailler.
Sur ce, il y a longtemps que j'avais entendu dire du bien de Mgr Léonard, alors évêque de Namur par un ami religieux dans le Hainaut belge ou je me rend souvent, bien en somme confirmé par les articles acerbes publiés contre lui par nos grand grands médias dont il faut prendre le contre-pied des jugements.
Plus généralement, il faut arriver à perdre l'habitude de considérer que les cathos "conservateurs" fidèles à l'enseignement de l'Eglise en matière familiale et bioéthique sont d'affreux bourgeois endormis sur des comptes aux Iles Caïmans. Il y en a une minorité, d'autant plus réduite qu'on s'éloigne de l'axe Invalides-Versailles. Les prises de position de Mgr Léonard sont cohérentes et ne devraient pas surprendre.
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Écrit par : Pierre Huet / | 02/04/2012
L'INFORMATION ETAIT FAUSSEE
> En France, peu de catholiques connaissent réellement Mgr Léonard ou le connaissaient jusqu'à peu. Les quelques échos que nous pouvions en avoir sur les sites Internet qui se veulent bien informés concernent la liturgie ou le droit à la vie. Les sites en question nous en dressaient donc un portrait élogieux qui s'accompagnait souvent d'une analyse l'enrôlant dans le "camp conservateur", en le présentant parfois comme "bienveillant envers les traditionalistes" (ce qui suppose une sympathie pour toutes les opinions des traditionalistes en question alors qu'il n'est normalement question là que de liturgie). Ainsi le public catholique français n'avait de lui qu'une vision déformée et partielle (voire partiale). Les sites qui ont contribué à cela passent sous silence toutes les prises de position socio-économiques du primat de Belgique, sans doute parce qu'elles ne vont pas du tout dans le sens du portrait qu'ils en avaient brossé. Alors, non, il ne s'agit pas de se battre entre catholiques, juste de constater que l'information que nous pouvons avoir n'est pas toujours exacte.
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Écrit par : Mahaut / | 02/04/2012
ARRËTONS
> Arrêtons avec ce slogan ("ne nous battons pas entre catholiques"). On ne se bat pas. On fait la lumière. De tout temps il y a eu des controverses très serrées entre catholiques, et ce fut toujours une bonne chose au final. Jésus n'a-t-il pas dit que sa parole diviserait les familles ? (il l'a dit, et aussi "qui sont ma mère et mes frères ?"). Les controverses au soleil déplaisent à ceux qui préfèrent défiler au pas dans le brouillard.
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Écrit par : bernard gui / | 02/04/2012
SILENCE COMPLICE
> Le silence qui environne le discours social de l'Eglise dans trop de paroisses françaises est un problème. Il ne faut pas se le masquer. Il faut le dénoncer. Même si on se fait traiter de personnage diabolique qui "divise les catholiques".
Rester unis dans le silence complice ? Non. Je n'accepte de leçon d'unité catholique que de la part de ceux qui ont organisé des réunions d'études du livre de la CEF "Grandir dans la crise", et qui vont en organiser autour du document de la CEF sur l'écologie qui sort dans quelques jours. Autant dire hélas que pas beaucoup d'entre nous ne sont en position de donner des leçons !!!
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Écrit par : jeanmi / | 02/04/2012
PAS "CONSERVATEUR"
> A propos d'occasion de discuter, fraternellement mais non d'une seule voix, personnellement je n'aime pas le qualificatif "conservateur" à propos de la morale. Il me semble en particulier que les modèles de famille chrétienne, comme de la famille selon la loi naturelle, ne sont pas derrière nous, mais devant, à inventer. C'est pourquoi le discours de l'Eglise à son propos ne devrait pas être présenté comme conservateur mais novateur, ni frileux mais audacieux, ni réactionnaire mais authentiquement révolutionnaire. C'est pourquoi je veux voir aussi dans les profondes remises en cause de la famille traditionnelle occidentale non d'abord une menace, mais l'opportunité de réfléchir, avec les autres traditions (comme celles d'Afrique), avec les aspirations de nos contemporains (derrière leurs revendications, quelle(s) valeur(s) veulent partager nombre de couples homosexuels avec les hétérosexuels? la fidélité ou l'assurance d'hériter?). Non, nous n'avons pas de modèle clé en main, la Sainte Famille comme la famille Martin sont hors-norme, et il est temps de débusquer ce qui se cache de paganisme et de bourgeoisisme dans notre modèle unique de famille catholique traditionnelle de France et d'ailleurs. (ce pourquoi le clip analysé précédemment me gênait: personnellement je suis pour redéfinir la famille, ou plus justement, car définir c'est enfermer, renouveler en profondeur sa compréhension, dans le sens de la raison naturelle et dans celui de la Révélation). Les critiques sont bienvenues!
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Écrit par : Anne Josnin / | 02/04/2012
à Anne Josnin
> Bien d'accord avec vous contre cet atroce mot de "conservateur", c'est l'étiquette des combats de retardement, comme si l'Evangile était un combat de retardement.
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Écrit par : skalholt / | 02/04/2012
@ Anne Josnin
> Là, on comprend mal. Pour le paroissien lambda que je suis, si on regarde comment sont fait 100, 1000 ou 1000000 de nouveaux nés, on trouve deux sexes: F et H, mais ni L, ni G, ni B ni T.
Quant à ces bébés, il ont besoin de leurs parents, de façon stable.
Et quand ils grandissent et qu'on aborde le sujet des "aspirations de nos contemporains", il faut se demander pourquoi quelques uns refusent d'assumer leur nature, par quelle révolte.
Le reste doit faire partie de ce qui est révélé aux sages et aux savant, mais caché aux petits et aux humbles.
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Écrit par : Pierre Huet / | 02/04/2012
à Anne,
> Je me souviens d'une conférence sur le mouvement "Queer" donnée par un jésuite. J'avais apprécié l'angle sous lequel il avait approché la question: rationnellement, sans cris d'orfraie. Une analyse à la lumière de la doctrine catholique (voici ce qu'ils pensent, voici ce que nous pensons) qui allait plus loin qu'une simple et uniforme condamnation. Il disait aussi: derrière cette révolte excessive contre toute représentation sociale du genre, il y a peut-être quelque chose à entendre pour les croyants. Les Queers jettent le bébé avec l'eau du bain, mais peut-être justement, cette eau n'est-elle pas si propre. Peut-être y flotte-t-il des choses que nous prenons pour chrétiennes mais qui ne sont que de l'habitude et du conformisme. Nous avons sans cesse à nous dépaganiser. Et il citait Isaïe (je répète de mémoire): "Dieu utilisait les ennemis d'Israël pour instruire Israël".
Autant dire qu'a priori, je suis d'accord avec vous. Et je veux aussi essayer de discerner la part de positif dans beaucoup des débordements actuels (ce qui au passage, me semble difficilement compatible avec une grille d'interprétation qui "explique" tout par le matérialisme mercantile et ne laisse dès lors place qu'à une lecture exclusivement négative de la situation).
Ceci dit, pour aller plus loin dans les critiques bienvenues (ou le simple échange d'idées) que vous nous invitez à formuler, je serais curieux de savoir en quoi vous désirez redéfinir la "famille traditionnelle".
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Écrit par : luc2 / | 02/04/2012
EN BELGIQUE
> Puisqu'on parle des Belges ...
Je peux imaginer que la sociologie du catholicisme dans mon pays soit un peu différente de celle de la France. Outre des éléments historiques peut-être cela tient-il aussi au fait que l'état paie les prêtres, ce qui permet de maintenir des paroisses plus nombreuses et mieux réparties qu'en France (mais ce n'est qu'une hypothèse).
Ceci dit, il ne faut pas nous idéaliser non plus :) L'autre bonne nouvelle de cette publication, outre ce qu'elle dit, c'est que pour une fois le CIL tire dans le même sens que Mgr Léonard plutôt que dans son dos :)
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Écrit par : luc2 / | 02/04/2012
à Pierre,
> vous avez raison de partir de l'observable, cette différence morphologique qui saute aux yeux dès la naissance. Mais justement, que nous enseigne-t-elle? (Ce qui suit n'engage que moi! et n'est qu'une analyse très partielle)
Cette différence est alors localisées, petite,fragile. Chez le petit garçon, c'est ce petit membre sans protection, exposé à la préemption du regard et de la main. D'où ce que Freud appelle le complexe de castration: cette peur qu'on lui ôte ce qui marque sa masculinité. On peut aussi voir, dans la construction physique toute en solide charpente et en muscles comme une volonté de tout le corps de protéger physiquement cet organe si vulnérable de son identité,exposé à toutes les convoitises.
A l'inverse la petite fille découvre sa féminité sur le mode du caché et du creux, en besoin d'être dévoilé par autrui. Et son corps va se façonner en grâce et en charme pour attirer ce regard par lequel elle peut s'accueillir comme femme ("suis-je désirable?"), et elle va travailler son apparence non pour protéger(voire, en négatif, dissimuler) comme l'homme, mais pour révéler (en négatif: exhiber) sa féminité, en promesse d'accueil.
On devine alors comment un garçon qui se vit inapte à protéger physiquement ou psychiquement sa masculinité peut aller chercher protection chez un homme,comment une jeune fille qui se pense non-désirable transfert sur une femme extérieurement épanouie son besoin d'être aimée. On comprend alors comment des qualités magnifiques de père, de mère, de frère ou soeur, d'ami(e), peuvent être investies (en négatif: détournées) dans des relations homosexuelles.
C'est pourquoi je crois que les personnes homosexuelles peuvent nous apprendre sur nous-mêmes et sur nos vocations respectives, en nous obligeant à regarder en nous nos propres vulnérabilités mais aussi nos richesses parfois insoupçonnées.
A condition, là aussi, que nous chassions tout réflexe de peur.
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Écrit par : Anne Josnin / | 03/04/2012
@ Anne
> Je trouve que les notions psychologiques que vous évoquez sont pertinentes. De fait, c’est un autre regard qui se pose dès que l’on élargit son champ de vision pour ne pas considérer exclusivement les notions de bien et de mal (cela ne veut pas dire qu’il faille les évacuer).
Tous, nous avons des manques et des fragilités, des failles. Chez certaines personnes, une faille restera sans conséquence majeure parce que rien dans son histoire ne sera venu la révéler ou parce que cette faille ne sera pas très profonde. Et il y a des personnes pour qui les failles se révèlent et deviennent envahissantes, déstabilisantes. Le contact avec ces personnes – c’est du moins mon expérience – peut être source d’une grande richesse parce que toute relation approfondie implique une largesse de regard et une compréhension inconditionnelle qui ne veut paradoxalement pas tout comprendre pour accueillir le mystère de la personne (voir les belles choses que Claude Tresmontant a écrites à ce sujet).
Ce que je dis ici dépasse bien sûr le cadre de l’homosexualité. Mais si j’y reviens, je sais au fond de moi que toute forme de jugement ou de mépris de la personne est une impasse. Et quand je réfléchis aux revendications qui sont dans l’air, je me dis que nous pouvons les voir globalement sous deux points de vue. Celui de la société et du bien commun ; et celui des personnes concernées. Du point de vue de la société, je dirai toujours qu’il est préjudiciable pour la stabilité de l’institution familiale et pour la construction des jeunes générations d’envisager des évolutions qui répondraient à toutes les situations et aspirations individuelles. Du point de vue des personnes homosexuelles, je peux comprendre qu’une personne qui souffre du regard social puisse penser qu’elle ne souffrira plus parce que la société aura reconnu de manière normative sa situation singulière, mais je crois que c’est un leurre.
Une personne qui a des tendances homosexuelles, ou même une vie homosexuelle, peut aussi peut-être interroger son regard sur elle-même : Est-ce que mon homosexualité me définit vraiment ? Est-ce que je me réduis à mes pratiques sexuelles ? Est-ce que je m’y réduis à un point tel que cela devienne une identité fondamentale qui ait absolument besoin d’une reconnaissance sociale ?
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 03/04/2012
à Guillaume,
> merci de montrer en effet où se situe le coeur du problème: ce besoin de reconnaissance sociale qui passerait nécessairement par une nouvelle législation, de nouveaux droits. Nous voyons aujourd'hui, à tous les niveaux, se réaliser ce que craignait Tocqueville: cette demande des citoyens à être maintenus dans un état infantile par un Etat qui ne demande qu'à être toujours davantage maternant, pénétrant toujours plus dans l'intime de nos vies au travers les lois,institutions et festivités officielles. Qu'il nous dise ce que nous devons manger, comment nous soigner, comme ce que nous avons le droit de faire avec notre corps,qu'il couvre chacun de nos actes d'homme et de femme 'libres' de sa protection législative ( toutes les légalisations sont d'abord de pernicieuses déresponsabilisations) à grands renforts de propagande dégoulinant de bons sentiments, qu'il bénisse de son regard (intrusif!) nos émois et questionnements les plus intimes, il se montre de plus en plus l'image inversée d'un Dieu Père à la tendresse maternelle.
Ai-je besoin pour exister d'être reconnu par la loi? Si l'on attendait du roi qu'il guérisse les écrouelles, on en attend puérilement tellement plus aujourd'hui de l'Etat! Pas plus qu'il ne faut voir dans la reconnaissance du mariage hétérosexuel une bénédiction-absolution laïque, qui soit garantie automatique de vertu sociale (il y a des mariages qui sont des catastrophes à tous les niveaux), il ne faut attendre de la proclamation de nouvelles normes qu'elles changent le coeur de l'homme, malade et compliqué. L'Etat ne peut ni ne doit chercher à nous épargner nos combats intérieurs, qui sont d'abord la marque de notre dignité de Fils du Père.
Alors concrètement, comment nous entraider dans cette acceptation de nous-mêmes et des autres dans nos fragilités et richesses respectives, comment faire sauter les verrous de nos prisons mentales où nous cachons nos propres peurs et rejetons ceux qui les réveillent? Je crois pour ma part bien davantage aux vertus d'une éducation (et auto-éducation) intégrale, qui construisent l'homme intérieur, qu'à un exosquelette législatif qui donne l'impression qu'il n'y a plus de problème quand il corsette une société réduite à l'état d'individus- mollusques.
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Écrit par : Anne Josnin / | 04/04/2012
RECONNAISSANCE
> Quand on parle de besoin de reconnaissance :)
http://www.atlantico.fr/decryptage/asexuels-relancent-combat-pour-reconnaissance-324099.html
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Écrit par : luc2 / | 04/04/2012
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