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25/02/2012

Comment le politique s'est livré au pouvoir de la finance

L'engrenage bancaire démonté par un banquier : " La crise sociale des années 1980 et la montée en puissance des écoles libérales ont facilité l’émergence de banques puissantes et de marchés financiers efficients. Jusqu'à prendre le pouvoir sur le politique..." Seul remède (antilibéral) : une résurrection du politique. C'est à lire ici : http://www.atlantico.fr/decryptage/banquiers-politiques-pouvoir-bce-fed-contraintes-crise-sociale-1980-liberalisme-franck-margain-273541.html


 

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Commentaires

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Écrit par : fulup / | 25/02/2012

DENONCER

> Pour nous, Français, comme pour les autres Européens, ce retour du politique n'est pas possible dans le cadre de nos engagements internationaux actuels. Il faut donc, excusez du peu, les dénoncer.
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Écrit par : Pierre Huet / | 25/02/2012

> Très bon article !
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 25/02/2012

SON NOM

> Le site "Atlantico" mérite-t-il seulement son nom ?

PM


[ De PP à PM - A ce train-là, il en mériterait un meilleur. ]

réponse au commentaire

Écrit par : PMalo / | 25/02/2012

Patrice,

> pour aller un peu plus loin dans l'analyse, il me semble qu'il faut regarder ce qui a conduit à cet endettement généralisé.
De toute évidence, la succession des deux chocs pétroliers des années 70 en sont une cause essentielle, avec :
- la montée du chômage de masse et des deficits sociaux
- des plans de relance calamiteux en 1975 et 1981
- un investissement conséquent dans le nucléaire
En découle, partiellement par refus de nous adapter à la nouvelle donne mondiale, une dette budgétaire via un deficit qui aurait dû être ponctuel, mais qui sera dorénavant permanent (rappelons nous la "cagnotte" indigne ... ; la CADES honteuse ...)
1984 est un tournant révélateur avec la publication du livre blanc de l'économie, et la dérégulation complète de notre système financier (et notamment la fin de l'encadrement du crédit) ... POUR GERER CETTE SITUATION DE DETTE GENERALISEE :
Extraits du LIVRE BLANC DE L'ECONOMIE - 1984
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Le constat

Les méthodes d’émission et de gestion de la dette de l’État ont été définies, pour l’essentiel, dans une période où les marchés n’avaient pas, pour le financement du Trésor, l’importance qu’ils ont prise aujourd’hui.
Longtemps, en effet, la couverture de la trésorerie de l’État avait assurée par la collecte de dépôts (dépôts auprès des chèques postaux, dépôts des correspondants), que complétait le placement de bons du Trésor sur formules. C’est ce que l’on appelait, dans les manuels de finances publiques, le «circuit du Trésor». Celui-ci ignorait donc, pour l’essentiel de son financement, le marché des capitaux, dont le développement n’était au demeurant qu’embryonnaire.
Cette situation a progressivement évolué, l’augmentation des besoins du Trésor dans les années 70 l’ayant conduit à recourir davantage aux marchés : marché monétaire avec l’émission de bons du Trésor en compte courant négociables entre banques, bons dont l’encours s’est sensiblement accru ; marché obligataire avec le développement progressif des emprunts d’État après 1974 et la banalisation des formules retenues. De ce fait, la part négociable de la dette publique s’est très substantiellement accrue.
Pour autant, l’État n’avait pas, contrairement à d’autres émetteurs, tiré toutes les conséquences du fait que les marchés étaient désormais ses principaux pourvoyeurs de fonds. La politique d’émission de bons du Trésor et d’emprunts d’État manquait de clarté. Par ailleurs une fois émis les titres de sa dette, l’État se désintéressait de leur sort et attendait passivement leur remboursement; il ne tirait ainsi aucun profit des opportunités sans cesse plus nombreuses que peut offrir le marché pour réduire ou étaler le coût de la dette (couvertures à terme, échanges de dettes, rachats anticipés…).
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Pour les USA, dont les classes moyennes sont confrontées là-bas aussi à un coup de frein brutal de leur pouvoir d'achat, la réponse est là-bas encore par l'endettement. Et pour un système financier déjà largement conçu autour de l'endettement désintermédié, cela donne ...l'invention de la TITRISATION !
Et vive "les opportunités toujours plus nombreuses" !

Bon Carême,

Michel
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Écrit par : Michel / | 01/03/2012

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